Les derniers avis (47909 avis)

Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série L'Indésirable Désiré
L'Indésirable Désiré

"Désiré", aussi appelé "L'indésirable Désiré", fait sa première apparition dans l'hebdo Tintin n° 12, 15ème année, du 23 Mars 1966. Il commettra sa dernière bévue dans le "Tintin sélection" n° 14 de Janvier 1972. Désiré ?... Sympa ! Ca m'a bien fait (sou)rire à l'époque. Encore maintenant, paginant ses albums, j'en ai ressenti un bon humour... un rien nostalgique. C'est vrai que pendant 6 ans, il en aura bavé -et fait baver-, ce Désiré. L'histoire ?... A vrai dire, il n'y en a pas. C'est un heureux mélange de gags courts, de petits récits ou histoires un peu plus longues. Tout tourne autour de ce personnage et des invraisemblables mésaventures qui vont survenir dans sa vie de tous les jours. Au dessin, Mittéï assume la série ainsi que les scénarios. Christian Godard rédigera des histoires pour les opus 3 et 4. Ces deux compères, ces deux larrons plutôt, ont rapidement entraîné la sympathie du lectorat envers cet éternel distrait qu'est Désiré. C'est gentillet mais certains gags sont parfois percutants. Désiré ?.. Un personnage et un humour bon enfant qui sont restés dans la mémoire de pas mal de gens. Hélas : sollicité pour reprendre Modeste et Pompon, Mittéï le délaissera après 4 albums. Ces derniers, édités de 1969 à 1974 nous relatent une importante partie de ses aventures, mais pas toutes. Jamais réédité à ma connaissance. Un peu dommage. A (re)découvrir néanmoins...

02/10/2006 (modifier)
Par Thimber
Note: 3/5
Couverture de la série De Cape et de Crocs
De Cape et de Crocs

"De cape et de Crocs" est une série qui pour moi, souffle le chaud et le froid. De prime abord, je n'étais pas trop attiré par les dessins qui sont selon moi dans la moyenne basse de la production actuelle ; en revanche les couleurs chaudes flattent l'oeil et ont fini par me convaincre de lire les premières pages ; et là j'ai pu me délecter des dialogues ciselés d'Alain Ayroles... un délice! Bon j'achète les deux premiers tomes pour voir ! Et là, pour la première fois, je me suis trouvé accro a une BD, j'ai tout de suite acheté le volume suivant !... Bref cette série était culte pour moi... jusqu'à tome V et là je dois avouer que le scénario devenant un peu plus abracadabrantesque, j'y ai perdu du plaisir. Je me suis donc dit "c'est pas grave, le suivant sera meilleur"... Mais non ! De plus le dessin ne s'améliorant pas, il ne reste plus que les dialogues... qui sont bien faibles pour motiver l'achat d'une BD, aussi bons soient-ils ! Tout le monde m'a dit "c'est vrai il y a une baisse de régime mais le 7 est meilleur !" alors je l'ai acheté : re-déception ! Le scénario ne veut plus rien dire. Comme les héros sont dans un univers magique, il suffit de faire apparaître la chose la plus rocambolesque qui soit pour arranger l'histoire... Cette série est donc à la fois mon meilleur souvenir de BDphile mais aussi ma plus grosse déception (de peu devant le dernier Peter Pan de Loisel !... Mais 3 volumes ratés valent plus cher qu'un seul ;) ) En un mot DOMMAGE !

01/10/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Les Tristus et les Rigolus
Les Tristus et les Rigolus

Les Tristus et les Rigolus, l'un des grands classiques du magazine Pif Gadget et de son auteur Cézard, au même titre qu'Arthur le fantôme justicier et Surplouf. L'idée de base est simple et efficace : sur leur planète, Tristus et Rigolus sont ennemis intimes. Les Rigolus, dirigé par le jovial Jubilus, sont toujours hilares et heureux de vivre, ce qui rend les Tristus, dirigé par le violent Taciturnus, encore plus envieux, colériques et déprimés. Mais si un Tristus se met à rire, il devient un Rigolus, et vice-versa si un Rigolus trouve des raisons de pleurer autrement que de rire. Le résultat, ce sont des histoires courtes à base d'humour et de gags tarte à la crème et autres baffes rigolotes. Pas bien fin, ça n'en reste pas moins assez amusant. Comment se retenir de sourire quand on voit les Tristus pleurer en choeur au clair de lune ? Ou ces mêmes Tristus se flanquer mutuellement des baffes pour s'empêcher de rigoler ? Finalement, ce sont bien les Tristus qui sont nettement plus charismatiques que les légèrement agaçants Rigolus qui gagnent toujours à la fin. Le dessin de Cézard, tout en rondeurs, est maîtrisé, fluide et agréable. Seules les couleurs, signe de l'époque, sont assez décevantes. Maintenant, il faut avouer que ce genre d'histoire se lit à petite dose seulement. Une passe bien, deux on commence déjà à se lasser, trois c'est trop. Donc je me vois mal conseiller l'achat de l'album complet, même si une lecture ou relecture n'a rien de désagréable pour le moral.

01/10/2006 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Tengu
Tengu

Mori et Osaragi présentent le parcours en plein XIXème d'un samouraï surnommé le Tengu. Un peu sur le mode Lone Wolf & Cub c'est un homme fondamentalement bon, sabreur hors pair et mystérieux à la fois. Je n'ai lu que le premier tome pour l'instant donc je peux difficilement juger sur le déroulement de la série. Mais il est assez intéressant, permettant de planter un décor ma foi classique de clan, pauvreté, lâcheté, combats, honneur etc. Le dessin de Mori est bon, rien de particulier à signaler.

01/10/2006 (modifier)
Par Duplenne
Note: 3/5
Couverture de la série One Piece
One Piece

"One Piece" c'est vraiment du bon manga. J'adore l'esthétique des dessins, des personnages ; c'est délirant. Par contre j'ai 15 ans, et je trouve ça très gamin par moment malgré mon âge. Au niveau de l'humour, ce sont les personnages qui sont vraiment hilarants, mais le reste c'est relativement lourd et trop exagéré, ça manque un peu de finesse. De plus le coté gentils vs. méchants, ce n'est pas super. Les personnages qu'affronte l'équipage de Luffy deviennent tellement forts et invincibles que les combats, bien que très bien réalisés, deviennent très longs. Luffy terrasse à chaque fois des types armés jusqu'aux dents - intouchables à main nues. Mais bon, on accroche très vite à l'histoire et on n'arrive plus à s'arrêter de lire. L'imagination, les décors et les fringues sont excellents. On a l'impression d'entrer dans un rêve de l'auteur, et il y a quelques situations qui font sourire comme le travesti super balèze fanatique de signes, ou la poursuite dans les neiges avec les abominables lapins des neiges carnivores qui font du snowboard avec des sapins, les environnements sont très variés. Je conseille l'achat de la série mais si c est pour 50 tomes, ce n'est même pas la peine, il faut acheter la série en occasion.

01/10/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série La Sirène des pompiers
La Sirène des pompiers

Ma note approximative est de 3,5. "La Sirène des Pompiers", est probablement l'une des BD de la rentrée. De par son sujet, le dessin, mais aussi le marketing qui l'accompagne. Le sujet est en effet celui du milieu de l'art, qui se retrouve bouleversé par l'arrivée d'un élément inattendu (une véritable sirène) permettant à un jeune artiste médiocre de devenir le plus "hype" de Paris. J'ai trouvé cette histoire assez classique dans sa construction, les personnages sont très bien campés (j'aimais le critique d'art très... critique !). Oh bien sûr, il y a peu d'innovation dans cette histoire, mais elle se lit sans déplaisir, même si la fin peut sembler un peu en décalage. Le dessin de Zanzim est, quant à lui, très sympa, à défaut d'être splendide. Plus encré que dans Les Yeux verts, plus axé "nouvelle BD" (que les adversaires de cette expression me pardonnent), il se prête bien à l'histoire, mais manque d'un peu de maturité au niveau anatomique, je trouve (en clair la sirène aurait pu être plus harmonieuse). Mais cela importe peu, tant l'album est agréable à l'oeil et au toucher, bénéficiant du bel emballage Dargaud.

01/10/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Frère Boudin
Frère Boudin

Ce brave moine fait son apparition dans "Achille Talon Magazine" n° 5 de Juin 1976. Pas de chance : on ne le verra que deux fois ; le dit magazine s'arrêtant au n° 6 ! Frère Boudin ?... C'est une bonne série, pleine d'humour et de gentillesse. MAIS : boum, pas de chance derechef ! Intitulée "Frère Boudin", elle devient "Frère Boudin et le troubadour triste" pour se transformer en "Le tibia sacré" lors de sa parution en album. Difficile de "fixer" un personnage s'il change trois fois de dénomination en un an !... Croyez-vous que ce brave Boudin allait partir pour une longue série ?!?... Et bien non !... Les histoires concoctées par Greg sont amusantes, en cela aidées par un bon graphisme tout en rondeurs de Marin. MAIS : ce dernier réalisera deux albums avant de partir -en 1978- réaliser son rêve : dessiner "Mickey Mouse" pour Walt Disney Company (c'est lui qui créera les "bébés Disney"). Dommage que tout cela. Cette série m'avait plu. Humour bon enfant, graphisme attirant au charme indiscutable. Notre brave moine aura heureusement les honneurs de l'édition. Deux albums cartonnés paraîtront en 1977 et 1978. Frère Boudin ne demande qu'à être redécouvert. Une série qui est une petite perle, et qui n'a pas vieilli malgré ses quasi 30 ans d'âge.

01/10/2006 (modifier)
Par JAMES RED
Note: 3/5
Couverture de la série Cactus Club
Cactus Club

Une série que je ne trouve pas trop mauvaise. Elle arrive quelquefois à me faire rire. Il faut dire que les auteurs dépeignent parfaitement l'ambiance des clubs de vacances, avec leurs GO, leurs soirées à thème, les séances de sport. Le dessin de Bercovici est assez efficace. Cependant, Je ne conseille pas l'achat, car il vaut mieux lire cette suite de gags dans le magazine Spirou.

01/10/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série 13 Rue de l'espoir
13 Rue de l'espoir

Cette série est considérée comme l'une des BD quotidiennes françaises des plus célèbres. Elle paraît pour la première fois dans le quotidien France-Soir en Septembre 1959 et s'y terminera en Décembre 1972. Pendant TREIZE ANNEES les lecteurs pourront suivre CHAQUE JOUR (!) les aventures de Françoise, de sa famille, ses amis, ses relations professionnelles, etc... J'ai été amené à lire les deux "briques" (voir ci-dessous) qui narrent ces aventures. Les Américains n'ont pas inventé le "soap opera", ce type de feuilleton qui dure des années et passe le matin sur vos chaînes télévisées françaises. En effet, cette série est composée de 4.139 bandes qui paraîtront -sous forme de "daily strip"- de 1959 à 1972. Enorme ! Et qui plus est : pas mal réalisé. C'est qu'il en faut, de l'imagination pour tenir en éveil l'intérêt du lecteur ! Et c'est ce que Jacques et François Gall ont fait, aidés en cela par un dessin -en noir et blanc- de très belle facture. Gillon a décrit ici, dans un trait souple, bien lisible, le reflet d'un certain mode de vie des années 60 (celles de vos parents ?), avec ses aspects de la société de l'époque ; un temps maintenant révolu où prédominait une sorte d'esprit "fleur bleue". Je les ai personnellement vécues, ces "Golden Sixties", ce "Flower Power" et je peux vous assurer que je m'y suis bien marré ! "13, rue de l'Espoir" ?... Le reflet d'une époque passée, mais qui marque encore -énormément- l'esprit des "grands quadragénaires" actuels. Maintenant que j'y pense, va falloir m'y replonger un jour. Nostalgie... nostalgie... Temps disparu ?... Heureusement, cette véritable "épopée" a été éditée -en 1981 et 1982- sous la forme de deux albums ; de véritables "briques" : l'une fait 600 pages, l'autre 440. Si vous les trouvez, installez-vous confortablement et plongez-y avec bonheur : ça vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître...

30/09/2006 (modifier)
Par Quentin
Note: 3/5
Couverture de la série Mémoires de Viet kieu (Quitter Saïgon)
Mémoires de Viet kieu (Quitter Saïgon)

"Quitter Saïgon" met en images le témoignage de trois réfugiés ayant quitté le Vietnam communiste pour faire leur vie en France. Les dessins sont très beaux, alternant couleurs chatoyantes quand le récit se passe en France, et tons gris quand il se déroule au Vietnam. La qualité du récit est malheureusement fonction de la qualité des trois témoignages qui sont très inégaux. Le premier est une discussion de cuisine relativement quelconque, mais comme il s'agit du père du dessinateur, passons. Le second est celui qui m'a le plus intéressé - il traite de la transition entre l'administration Américaine et communiste, ainsi que de la vie dans les camps de rééducation. Le dernier commence avec l'occupation Japonaise et s'épanche longuement sur le voyage en bateau entre le Vietnam et la France - il reste trop anecdotique pour être vraiment intéressant. Si on compare cet album avec d'autres du même genre (mais plus réussis), comme La guerre d'Alan par exemple, on comprend qu'un bon témoignage n'est pas quelque chose qu'on enregistre en quelques heures lors d'un seul rendez-vous mais plutôt quelque chose qui nécessite un travail de fond et de longue haleine - ce qui fait défaut dans le cas présent. Bref, un essai inabouti mais prometteur pour peu que l'auteur se donne plus de temps pour cerner le passé de ses prochains personnages.

30/09/2006 (modifier)