Une série pas mal du tout qui raconte l'histoire d'un flic sympa, un peu stupide sur les bords, qui enchaîne gags sur gags qui sont souvent (mais pas toujours) drôles. Une série qui veut nous montrer que la police peut faire rire à travers de bons dessins et un bon humour. Mais c'est très loin d'être une série culte.
A acheter tout de même selon moi.
Je vais peut-être m'attirer les foudres de certains internautes mais je dois avouer que tous ces petits bonshommes bleus ne m'ont pas souvent fait rire. Et bien que les dessins soient très bons, les scénarios ne m'intéressent pas du tout, et j'en arrive parfois presque à trouver les Schtroumpfs ennuyeux.
Peyo est un très bon auteur (j'adore Benoit Brisefer) mais cette série me laisse totalement indifférent. Je conseille néanmoins l'achat, rien que pour ce faire une opinion.
Je mettrais plutôt 3.5/5 car c'est une série pas mal du tout avec des dessins et des personnages fort sympathiques, les scénarios sont intéressants et nous parlent de sujets divers de la vie de tous les jours (divorce, pensionnat...) et le Jojo, le petit héros de l'histoire, me fait quand même souvent rire, surtout dans ses conversations avec ses camarades de classe ou avec sa grand-mère.
Une bonne série.
"Gai-Luron", tel qu'on le connaît, fait sa première apparition dans l'hebdo "Vaillant" n° 1000 du 12 Juillet 1964...
Au départ, en 1962, Gotlib met en scène les histoires de Nanar (un jeune garçon) et Jujube (un renard). Ces aventures débutent la même année dans le n° 906 de Vaillant. Le duo est vite rejoint par un troisième comparse : Piette, un autre gosse farceur. Et ce dernier va "tirer la couverture" à lui, reléguant au fil des semaines ses amis à une certaine discrétion.
Mais Piette va, lui-aussi, être rejoint : mais par un chien. Ce sera le "joyeux" Gai-Luron, lequel s'amène en cette mi-Juillet.
Quand j'y réfléchis bien, Gai-Luron, sous différents comportements, me rappelle le "Droopy" de Tex Avery. Il est aussi lymphatique, tient des propos bien humains et, l'air de rien, possède un réel talent comique.
Petit à petit, ce cabot va s'accaparer le vedettariat des histoires. Son coeur va même chavirer pour Belle-Lurette, une charmante chienne vers qui n'ont cesse de voler ses pensées. Mais cet amour va rester platonique ; leurs émois les plus osés vont d'ailleurs consister en des jeux de bataille navale. Assez délirantes même !
Gai-Luron obtient un franc succès. Malgré cela, accaparé à d'autres tâches, Gotblib cède le relais graphique -dès 1970- à Henri Dufranne.
Edité par Vaillant paraîtra "Gai-Luron Poche" ; 37 numéros de 1967 à Frévrier 1976. Puis... plus rien...
Plus rien ??????.... 1986... "Il" fait son retour dix ans plus tard. Où ?... Dans Fluide Glacial. Qui plus est, Gotlib s'est remis à l'ouvrage. Et là, j'avoue que je suis entré dans un délire franc.
Rhâââ Lovely !...Gai-Luron a, certes, un peu vieilli et porte même un slip ! Finies les gentilles histoires de ses débuts. Gai-Luron casse cette fois la baraque -et mes gencives à force de me marrer- dans un ton iconoclaste à réserver aux adultes !... Gotlib s'en donne à coeur joie. Un délire total, tant visuel que graphique !
Gai-Luron a eu "deux saisons de la vie" chacune a son charme et son style ; mais cette deuxième série est vraiment "pétante" de santé. Nom di dju !...
J'ai coté 3/5 de moyenne ; mais la "nouvelle mouture" vaut un très bon 4/5 ! Oh que oui !...
"Condor" fait son apparition dans "Charlie Mensuel" n° 117 d'Octobre 1978.
Encore une histoire de "vieux loup de mer", ai-je pensé... Ben oui, mais quand même pas mal réalisée. Je m'y suis attaché, à ce vieil aventurier ; ainsi qu'à Yango -son cuisinier chinois-.
Et vu que le port d'attache est Marseille, bien sûr qu'ils vont être entraînés dans la bagarre contre les différents patrons mafieux qui s'y trouvent...
Pas mal réalisé, c'est vrai, sur des scénarios d'Autheman qui -d'ailleurs- en dessine le premier tome (édité en 1979) avant de (bien) passer la main graphique à Rousseau. Grâce à ce dernier, Condor, qui avait "escale" jusqu'en 1982, réapparaît sur la scène et poursuivra ses bonnes aventures.
C'est vrai que ça a un air de "déjà vu" mais, si c'est bien fait, pourquoi s'en priver ?...
Les histoires sont bien construites, le graphisme -bien lisible- est plaisant. Sincèrement, vous pouvez embarquer pour un tour sur le "Moéna". Mais de là à en collectionner ses aventures...
J'ai lu environ 15-20 albums de "Lucky Luke" et c'est une bd à laquelle je n'accroche pas vraiment et que j'ai du mal à relire. J'ai du mal à expliquer ce qui me dérange dans "Lucky Luke".
Le dessin n'est pas mal du tout, le scénario non plus mais je n'apprécie pas le thème "cow-boy" car je préfère nettement les gallo-romains d'Astérix ou le 17e siècle de De Cape et de Crocs mais cela reste selon moi une bd à lire, si ce n'est déjà fait, rien que pour avoir une opinion sur la série qui plaît sûrement à beaucoup de gens, peut-être un peu moins à d'autres.
Je conseille tout de même l'achat.
Les lecteurs du mensuel Circus découvrent Félina dans le n° 13 de mi-1978.
Pas mal ! Pas mal !...
Une histoire dramatique qui m'a fait bien marrer (si on peut dire !). L'histoire d'une sorte de Fantômas féminin qui utilise tous les bons vieux ressorts des romans populaires du début du siècle passé. C'est qu'elle va en ramasser plein la figure, notre brave Félina ! Passée du statut de pauvre orpheline à veuve richissime, elle va se vêtir d'un collant (!) pour entraîner le lecteur aux quatre coins du monde.
Risible ?... Et pourtant, ça marche !... Je suis resté accroché aux nombreuses péripéties qui émaillent cette histoire de vengeance...
Le scénario de Victor Mora est riche en rebondissements qui mêlent tragédie et comique de situations.
Goetzinger y va d'un très bon graphisme qui empreint de réalisme et de sensualité ; même si parfois le trait des personnages est un peu raide.
Mais les deux auteurs se complètent dans une belle série d'aventures qui, même si elle "sent" un peu le "déjà vu/déjà lu" quelque part, n'en fait pas moins preuve d'originalité.
Félina fera l'objet de trois opus cartonnés, le premier chez Fleurus, les autres chez Dargaud (qui rééditera le N° 1 également).
Cette "sombre équipe" fait ses débuts dans l'hebdo Circus n° 51 de Juillet 1982.
Assez surprenant : un Western qui -à vrai dire- n'en est pas un !
La trame générale de l'histoire paraît assez classique, mais l'auteur "joue" ici -et avec un sacré talent- sur la psychologie de ses personnages.
J'ai pris un certain plaisir à lire cette aventure de "rébellion contre l'ordre établi" qui, à la fois, pourrait être un pamphlet contre toute sorte de régime totalitaire.
Je m'y suis attaché grâce au dessin. Un dessin surprenant d'ailleurs : haché, torturé, comme les personnages (aux visages parfois -un peu- trop oblongs). Un dessin qui me fait penser au style "de la Fuente".
Marcelé adopte ici un ton fort dramatique, qui fait encore mieux ressortir le côté sombre de ses scénarios.
La texture graphique fait aussi qu'il faut bien s'impliquer visuellement dans la "lecture" des cases, lesquelles sont souvent bien fournies en détails.
Ce "premier cycle" se termine en 1988 après la parution du 5ème volume. Je n'ai jamais vu une quelconque suite...
Je n'ai lu qu'un album mais je pense que cela suffit pour se faire une bonne idée de la série. Il faut prendre ces bds au second degré, comme pur divertissement. Il ne faut pas se prendre la tête avec, de toute façon ce serait trop difficile :).
Je pense que l'on peut retrouver au fil de ces pages quelques références à James Bond dans l'exagération des situations et de l'héroïne qui s'en sort toujours.
Comme je le disais, c'est un bon divertissement qui a un peu mal vieilli du côté des couleurs. Quant au dessin il ne casse pas des briques non plus.
Je mets 3 étoiles pour le côté parodique mais 2 étoiles seraient plus justes.
Ok c'est vite lu, mais c'est quand même relativement dense...
En effet cette histoire oscillant entre onirisme et figures bibliques attire vite l'attention, et nous permet de suivre le galérien dans de nouvelles pérégrinations.
Le dessin de Stanislas est bien sympa, quoiqu'un peu trop simplifié ici, et nous permet de passer un agréable moment de lecture, hélas trop court.
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Une série pas mal du tout qui raconte l'histoire d'un flic sympa, un peu stupide sur les bords, qui enchaîne gags sur gags qui sont souvent (mais pas toujours) drôles. Une série qui veut nous montrer que la police peut faire rire à travers de bons dessins et un bon humour. Mais c'est très loin d'être une série culte. A acheter tout de même selon moi.
Les Schtroumpfs
Je vais peut-être m'attirer les foudres de certains internautes mais je dois avouer que tous ces petits bonshommes bleus ne m'ont pas souvent fait rire. Et bien que les dessins soient très bons, les scénarios ne m'intéressent pas du tout, et j'en arrive parfois presque à trouver les Schtroumpfs ennuyeux. Peyo est un très bon auteur (j'adore Benoit Brisefer) mais cette série me laisse totalement indifférent. Je conseille néanmoins l'achat, rien que pour ce faire une opinion.
Jojo
Je mettrais plutôt 3.5/5 car c'est une série pas mal du tout avec des dessins et des personnages fort sympathiques, les scénarios sont intéressants et nous parlent de sujets divers de la vie de tous les jours (divorce, pensionnat...) et le Jojo, le petit héros de l'histoire, me fait quand même souvent rire, surtout dans ses conversations avec ses camarades de classe ou avec sa grand-mère. Une bonne série.
Gai-Luron
"Gai-Luron", tel qu'on le connaît, fait sa première apparition dans l'hebdo "Vaillant" n° 1000 du 12 Juillet 1964... Au départ, en 1962, Gotlib met en scène les histoires de Nanar (un jeune garçon) et Jujube (un renard). Ces aventures débutent la même année dans le n° 906 de Vaillant. Le duo est vite rejoint par un troisième comparse : Piette, un autre gosse farceur. Et ce dernier va "tirer la couverture" à lui, reléguant au fil des semaines ses amis à une certaine discrétion. Mais Piette va, lui-aussi, être rejoint : mais par un chien. Ce sera le "joyeux" Gai-Luron, lequel s'amène en cette mi-Juillet. Quand j'y réfléchis bien, Gai-Luron, sous différents comportements, me rappelle le "Droopy" de Tex Avery. Il est aussi lymphatique, tient des propos bien humains et, l'air de rien, possède un réel talent comique. Petit à petit, ce cabot va s'accaparer le vedettariat des histoires. Son coeur va même chavirer pour Belle-Lurette, une charmante chienne vers qui n'ont cesse de voler ses pensées. Mais cet amour va rester platonique ; leurs émois les plus osés vont d'ailleurs consister en des jeux de bataille navale. Assez délirantes même ! Gai-Luron obtient un franc succès. Malgré cela, accaparé à d'autres tâches, Gotblib cède le relais graphique -dès 1970- à Henri Dufranne. Edité par Vaillant paraîtra "Gai-Luron Poche" ; 37 numéros de 1967 à Frévrier 1976. Puis... plus rien... Plus rien ??????.... 1986... "Il" fait son retour dix ans plus tard. Où ?... Dans Fluide Glacial. Qui plus est, Gotlib s'est remis à l'ouvrage. Et là, j'avoue que je suis entré dans un délire franc. Rhâââ Lovely !...Gai-Luron a, certes, un peu vieilli et porte même un slip ! Finies les gentilles histoires de ses débuts. Gai-Luron casse cette fois la baraque -et mes gencives à force de me marrer- dans un ton iconoclaste à réserver aux adultes !... Gotlib s'en donne à coeur joie. Un délire total, tant visuel que graphique ! Gai-Luron a eu "deux saisons de la vie" chacune a son charme et son style ; mais cette deuxième série est vraiment "pétante" de santé. Nom di dju !... J'ai coté 3/5 de moyenne ; mais la "nouvelle mouture" vaut un très bon 4/5 ! Oh que oui !...
Condor
"Condor" fait son apparition dans "Charlie Mensuel" n° 117 d'Octobre 1978. Encore une histoire de "vieux loup de mer", ai-je pensé... Ben oui, mais quand même pas mal réalisée. Je m'y suis attaché, à ce vieil aventurier ; ainsi qu'à Yango -son cuisinier chinois-. Et vu que le port d'attache est Marseille, bien sûr qu'ils vont être entraînés dans la bagarre contre les différents patrons mafieux qui s'y trouvent... Pas mal réalisé, c'est vrai, sur des scénarios d'Autheman qui -d'ailleurs- en dessine le premier tome (édité en 1979) avant de (bien) passer la main graphique à Rousseau. Grâce à ce dernier, Condor, qui avait "escale" jusqu'en 1982, réapparaît sur la scène et poursuivra ses bonnes aventures. C'est vrai que ça a un air de "déjà vu" mais, si c'est bien fait, pourquoi s'en priver ?... Les histoires sont bien construites, le graphisme -bien lisible- est plaisant. Sincèrement, vous pouvez embarquer pour un tour sur le "Moéna". Mais de là à en collectionner ses aventures...
Lucky Luke
J'ai lu environ 15-20 albums de "Lucky Luke" et c'est une bd à laquelle je n'accroche pas vraiment et que j'ai du mal à relire. J'ai du mal à expliquer ce qui me dérange dans "Lucky Luke". Le dessin n'est pas mal du tout, le scénario non plus mais je n'apprécie pas le thème "cow-boy" car je préfère nettement les gallo-romains d'Astérix ou le 17e siècle de De Cape et de Crocs mais cela reste selon moi une bd à lire, si ce n'est déjà fait, rien que pour avoir une opinion sur la série qui plaît sûrement à beaucoup de gens, peut-être un peu moins à d'autres. Je conseille tout de même l'achat.
Félina
Les lecteurs du mensuel Circus découvrent Félina dans le n° 13 de mi-1978. Pas mal ! Pas mal !... Une histoire dramatique qui m'a fait bien marrer (si on peut dire !). L'histoire d'une sorte de Fantômas féminin qui utilise tous les bons vieux ressorts des romans populaires du début du siècle passé. C'est qu'elle va en ramasser plein la figure, notre brave Félina ! Passée du statut de pauvre orpheline à veuve richissime, elle va se vêtir d'un collant (!) pour entraîner le lecteur aux quatre coins du monde. Risible ?... Et pourtant, ça marche !... Je suis resté accroché aux nombreuses péripéties qui émaillent cette histoire de vengeance... Le scénario de Victor Mora est riche en rebondissements qui mêlent tragédie et comique de situations. Goetzinger y va d'un très bon graphisme qui empreint de réalisme et de sensualité ; même si parfois le trait des personnages est un peu raide. Mais les deux auteurs se complètent dans une belle série d'aventures qui, même si elle "sent" un peu le "déjà vu/déjà lu" quelque part, n'en fait pas moins preuve d'originalité. Félina fera l'objet de trois opus cartonnés, le premier chez Fleurus, les autres chez Dargaud (qui rééditera le N° 1 également).
Les Capahuchos
Cette "sombre équipe" fait ses débuts dans l'hebdo Circus n° 51 de Juillet 1982. Assez surprenant : un Western qui -à vrai dire- n'en est pas un ! La trame générale de l'histoire paraît assez classique, mais l'auteur "joue" ici -et avec un sacré talent- sur la psychologie de ses personnages. J'ai pris un certain plaisir à lire cette aventure de "rébellion contre l'ordre établi" qui, à la fois, pourrait être un pamphlet contre toute sorte de régime totalitaire. Je m'y suis attaché grâce au dessin. Un dessin surprenant d'ailleurs : haché, torturé, comme les personnages (aux visages parfois -un peu- trop oblongs). Un dessin qui me fait penser au style "de la Fuente". Marcelé adopte ici un ton fort dramatique, qui fait encore mieux ressortir le côté sombre de ses scénarios. La texture graphique fait aussi qu'il faut bien s'impliquer visuellement dans la "lecture" des cases, lesquelles sont souvent bien fournies en détails. Ce "premier cycle" se termine en 1988 après la parution du 5ème volume. Je n'ai jamais vu une quelconque suite...
Elle s'appelle Taxi
Je n'ai lu qu'un album mais je pense que cela suffit pour se faire une bonne idée de la série. Il faut prendre ces bds au second degré, comme pur divertissement. Il ne faut pas se prendre la tête avec, de toute façon ce serait trop difficile :). Je pense que l'on peut retrouver au fil de ces pages quelques références à James Bond dans l'exagération des situations et de l'héroïne qui s'en sort toujours. Comme je le disais, c'est un bon divertissement qui a un peu mal vieilli du côté des couleurs. Quant au dessin il ne casse pas des briques non plus. Je mets 3 étoiles pour le côté parodique mais 2 étoiles seraient plus justes.
La Chute de l'Ange
Ok c'est vite lu, mais c'est quand même relativement dense... En effet cette histoire oscillant entre onirisme et figures bibliques attire vite l'attention, et nous permet de suivre le galérien dans de nouvelles pérégrinations. Le dessin de Stanislas est bien sympa, quoiqu'un peu trop simplifié ici, et nous permet de passer un agréable moment de lecture, hélas trop court.