Les derniers avis (47901 avis)

Par Superjé
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Nekomajin
Nekomajin

Etant arrivé seulement au tomes 8 de Dragon Ball, je m’étais dit que ce manga était marrant : je ne m’étais pas trompé . Les premières histoires sont vraiment très marrantes, puis vient les parodies de Dragon Ball, alors elles sont pas mal, mais la première et la dernière sont nulles. Le dessin : pareil que Dragon Ball, par contre l’humour n’est pas pareil, mais il est aussi drôle, voire mieux. Ce qui m’a fait lire de manga, c’était que c’était une œuvre parodiée par son auteur même. A lire, fan de Dragon Ball ou pas, ça vous fera passer un bon moment (à quand un deuxième tome.) (Ce manga fait remonter Akira Toriyama dans mon estime, après le flop de Dr Slump.)

07/11/2006 (modifier)
Par klechko
Note: 3/5
Couverture de la série Le Local
Le Local

Je n’ai pas été terriblement accroché par cette BD que je trouve un peu fade dans son déroulement. Pourtant, cette histoire d’amitié entre 4 adolescents est assez bien contée, mais pas suffisamment prenante à mon goût pour rattraper le dessin et les choix de colorisation que je n’aime pas trop non plus. Bref, si j’en attendais mieux, ce n’est tout de même pas mauvais, et si toutefois je n’en conseille pas l’achat, cet album mérite objectivement un 3/5.

07/11/2006 (modifier)
Par hervé
Note: 3/5
Couverture de la série La Fille du Yukon
La Fille du Yukon

"La fille du Yukon" c'est d'abord une très belle couverture qui illustre parfaitement le climat de l'aventure : une histoire d'hommes et de femmes dans une nature hostile. Ce western (version "ruée vers l'or" en plus dramatique) tient bien la route malgré un dessin parfois approximatif (j'ai en effet eu du mal à distinguer Lew Frane, le bon samaritain, de Mister Lynch, le détective). Dans le deuxième volume, on en apprend plus sur Justin, personnage principal de cette histoire. Ce qui m'a plû dans cet opus, c'est la place de plus en plus primordiale accordée aux femmes dans un univers rude et violent. Philippe Thirault exploite ici les pires sentiments humains (avidité, vengeance, folie, lâcheté) dans un univers qu'il connaît parfaitement, celui des chercheurs d'or (il avait auparavant signé Lucy toujours chez Empreinte(s)-Dupuis). Le prochain volume clôturera l'aventure de nos amants en fuite. Vivement la suite.

06/11/2006 (modifier)
Par Alix
Note: 3/5
Couverture de la série Uncle Sam
Uncle Sam

Bon, je comprends les posteurs qui trouvent que ce bouquin enfonce des portes ouvertes, et ne raconte rien de vraiment nouveau. De l’assassinat de Kennedy à la corruption des politiciens, en passant par le massacre des indiens et le KKK, Steve Darnall dresse un portrait au vitriol de son beau pays en nous servant un espèce de « best of » de tout ce qui a déjà été publié sur le sujet. Ce n’est pas toujours très fin, et finalement assez difficile à suivre, on a un peu l’impression que les auteurs ont déguisé leur rhétorique simpliste à grands coups d’effet de mise en scène. Reste que malgré tout ça, j’ai quand même passé un agréable moment de lecture, et que ce genre de sujet un peu contestataire me ravit toujours. Et le coté « épouvantail impérialiste » de ce portrait des USA est plus d’actualité que jamais… A lire si ce genre de récit engagé vous intéresse.

05/11/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Submerman
Submerman

Moi qui cherchais à lire cette série depuis un moment (suite à l'avis très favorable d'Arzak ci-dessous), voilà que j'ai d'un coup l'occasion de lire les deux séries, l'originale de Lob et Pichard, et la reprise de Pierre Le Gall. Je dois avouer ne pas être un grand amateur du style très reconnaissable de Lob et Pichard. Un dessin typé, une ambiance très Mai 68 et des planches assez bavardes. Malgré cela, j'ai trouvé la série assez sympathique et l'éternel sourire figé de Submerman qui m'exaspère un peu est compensé par le personnage du Commandant Goujon qui est assez intelligent et attachant. Pour le reste, les histoires sont plaisantes mais ne m'ont guère plus accroché que cela. Elles me rappellent un peu certaines aventures sous-marines à la Walt Disney (Picsou, Donald ou Mickey) avec une touche un petit peu plus adulte. Il y règne en outre une ambiance, un charme désuet spécifique à Lob et Pichard qui n'est pas désagréable du tout. Par contre, j'ai été surpris en découvrant la reprise par Pierre Le Gall parue plus de 20 ans après le dernier épisode de Lob et Pichard. Le style graphique change complètement. Du noir et blanc, on passe à des couleurs très contrastées, pas toujours très harmonieuses (orange, violet et bleu fonctionnent plutôt mal ensemble, encore moins bien quand on leur adjoint des teintes verdâtres). D'un graphisme très typé, on passe à un graphisme proche de la ligne claire, un trait qui me rappelle beaucoup celui d'Emile Bravo (Jules) en un peu moins beau. Le personnage de Submerman est méconnaissable comparé à la version de Pichard où son visage et son regard étaient si particuliers. Et surtout, là où je m'attendais à lire la suite des aventures originelles, c'est un remake que nous a fait Pierre Le Gall à la place. Il reprend en effet les aventures que j'avais déjà lues juste avant et les modernise, les rendant plus attractives pour un lectorat jeune et actuel. Hélas, je trouve que, même si les histoires y gagnent en fluidité de lecture, la série y perd beaucoup en charme et devient une série d'aventure jeunesse assez banale. La nouvelle série semble d'ailleurs ne pas avoir eu tellement de succès puisqu'elle s'est arrêtée avant la parution de "Submerman à New-York" qui devait sans doute reprendre l'album "Les peuples de la mer" où Submerman se rend à l'O.N.U. Bref, une lecture plaisante et assez originale en ce qui concerne la partie Lob/Pichard, mais rien qui ne m'ait marqué plus que cela.

05/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Harry Dickson
Harry Dickson

Ce cher Harry fait son apparition dans "Charlie Mensuel" n° 37 d'Avril 1985. Basée sur des romans de Jean Ray dont les intrigues se passaient dans les années 20, cette série est un peu plus "contemporaine". En effet, elle se "promène" dans les années 30 ; quasi à l'aube de ce qui sera la seconde guerre mondiale. Aux commandes graphiques : Zanon (et sa pipe !) que je rencontre souvent lors de festivals. Toujours de bonne humeur, le mot pour rire, disponible. Un Monsieur ! Zanon qui -au départ- a un trait fortement inspiré de E.P. Jacobs (Blake et Mortimer) -avec quelques "raideurs" de style dues à ses débuts en BD. Mais tout cela est mêlé dans une très bonne et belle atmosphère qui restitue à mes yeux la dramaturgie des textes originaux. Et je me plais bien à suivre Harry et son fidèle copain Tom, qui se "cognent" à nombre d'organisations criminelles "de ce temps-là". Bon dessin, intrigues de très bonnes tenue, atmosphère art-déco d'époque, charme, style et action. Un savoureux cocktail à déguster au coin d'un bon feu. Cote réelle : 3,5/5

05/11/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Les Voyages du Docteur Gulliver
Les Voyages du Docteur Gulliver

Sincèrement, c'est en m'attendant à mieux que j'ai acheté cette BD mais ça reste une bonne BD. Les Voyages du Docteur Gulliver n'est pas une adaptation directe de l'oeuvre de Jonathan Swift, c'est une version enjolivée, parfois différente. Une version où Gulliver est un docteur marié et amoureux mais où le manque d'argent pousse sa femme à vendre ses cheveux et son mari à prendre la mer comme chirurgien de bord. Une version où les Lilliputiens sont bien des nains de six pouces de haut mais ils ne passent pas leur temps à faire la guerre comme dans l'oeuvre de Swift; ce sont au contraire les humains qui s'entretuent pour des motifs futiles comme le côté par lequel doivent être commencés les œufs à la coque. Une version où un parallèle très net est fait entre les Lilliputiens et les Indiens du Nouveau-Monde, vivant en harmonie et destinés à subir toute la force de l'invasion cruelle des Européens. Un récit original et bien construit. Quant au dessin de Kokor, il est fort plaisant tant son trait est souple et maîtrisé. Et même si je n'aime que moyennement son encrage je trouve ses planches très jolies. Par contre, j'ai eu nettement plus de mal avec sa colorisation que je trouve... dommage. Je trouve en effet dommage que l'auteur ait fait le choix d'une teinte jaune-orange ou alors verdâtre pour presque chaque planche, le genre de colorisation qui donne la même couleur à tous les éléments d'une image sans soucis de réalisme. J'aurais nettement préféré un autre style de colorisation mais c'est sans doute une affaire de goût. De même, je ne trouve pas le récit toujours très bien structuré. Certains passages disposent d'une narration assez confuse, des ellipses un peu trop grandes pour permettre au lecteur de se faire une bonne idée de ce qu'il s'est passé entre-temps, des flash-backs presque oniriques dont je me suis demandé à plusieurs moments quels étaient leurs intérêts. En outre, ce qui s'entame comme un voyage humaniste très sympathique s'enfonce un peu dans la philosophie et la dénonciation un peu facile des noirceurs de l'humanité. Le contraste entre cette noirceur et le personnage parfait et bon de Gulliver me semble un peu artificiel. Je ne me suis en effet que peu attaché au personnage de Gulliver du fait de la "perfection" qu'il affiche, comme un petit saint au-dessus des foules violentes. Mais ce sont là deux défauts, celui de la narration et celui de la thématique que prend le récit, qui ne m'ont pas empêché de trouver le récit plaisant et prenant. Une belle BD dont j'aurais aimé qu'elle me plaise encore davantage car elle ne manque vraiment pas d'originalité et de réussite dans son introduction. J'en conseille en tout cas la lecture. PS : Ah si, il y a aussi un autre défaut : au moins 2 très grosses fautes d'orthographes dans les dialogues qui font vraiment tâche dans une édition de cette qualité.

05/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Bruno Brazil
Bruno Brazil

Bruno fait son apparition dans l'hebdo Tintin n° 3, 22ème année, du 17 Janvier 1967. Il termine sa carrière dans le "Super Tintin" n° 23 du 4ème trimestre 1983. Cette sorte de "James Bond" est -au départ- un solitaire. Très vite pourtant, son auteur va l'entourer d'une fine équipe faite de personnages bien typés. Tout ça va donner de bonnes aventures qui mêlent "policier et espionnage". A noter d'ailleurs, chose rare, qu'une partie de cette équipe va violemment disparaître de la surface de la Terre. Une bonne série d'aventures dramatiques, bien mise en scène par ces baroudeurs redoutables mais qui -par désintérêt du scénariste- va "tomber" dans l'estime du lectorat. Brazil va se marier et adopter un petit thaïlandais. C'est vrai que cette vie de famille va très mal s'accorder avec les missions de notre héros. Dommage, car j'y ai apprécié le graphisme de Vance qui -ici- multiplie les cadrages audacieux, fait exploser ses cases dans une mise en page alerte. Dommage, oui, car graphiquement il n'y a rien à redire. Par contre, du côté des scénarios, c'est là que le bât a blessé. Bruno Brazil ?... Un très bon pétard... mais un peu mouillé. A acheter ?... Oui, pour les inconditionnels de Vance.

05/11/2006 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Complément affectif
Complément affectif

Mari Okazaki est auteur de manga pour filles dont plusieurs oeuvres nous sont déjà parvenues. Dans Complément Affectif, on suit une jeune fille dans ses déboires à la fois sentimentaux et professionnels. De l'humour également dans ces relations et un format assez grand pour un manga permet à l'auteur de proposer ses mises en page éclatées habituelles. Plusieurs dialogues à la fois, voire des phrases non finies, ne facilitent pas toujours le flot de lecture. Une bonne série "tranche de vie" à la japonaise.

05/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Félix le chat
Félix le chat

Une longue histoire, que celle de Félix. Au départ, nous sommes en 1919, il fait l'objet d'un dessin animé (Feline Follies) créé conjointement par Pat Sullivan et Otto Messmer. Enorme succès pour ce court-métrage d'animation. Félix fait, pour ainsi dire, le tour du monde sur écran. Succès continu. L'idée vient alors d'adapter ses histoires en BD. 1er Août 1923. Félix a les honneurs de la presse anglaise dans "The Sketch", un quotidien britannique. Un premier "gag" qui sera suivi de très nombreux autres. 31 Août 1923. "Entrée" de Félix aux USA dans le quotidien "Boston American". En France ?... La série paraîtra -dès 1929- dans divers périodiques. C'est ainsi que je l'ai connu -et apprécié- dans mes collections "L'As" et "Bravo" ; sous forme de strips en couleurs en une demi ou une pleine page. C'est un fait qu'il a un drôle de caractère, ce matou ; mais c'est vrai qu'il agit suivant sa logique de chat. Il n'hésite d'ailleurs que rarement à émettre un jugement sévère sur les hommes. Et c'est ce que j'aime en lui ! Félix ?... Il a eu son temps. Mais il reste encore dans la mémoire de très nombreux lecteurs. N'en est pour preuve que les différentes éditions, rééditions, intégrales qui ont jalonné sa carrière. Les albums : plusieurs dizaines édités par diverses maisons d'éditions (je n'ose vous parler de ses nombreuses parutions en hebdos). Néanmoins, si vous voulez vous faire une idée du personnage, de son univers, de ses manies, de ses états d'âmes, de ses aventures plongez sans regret dans l'intégrale Horay -qui part des toutes premières planches- éditée (et rééditée) depuis 1979. Rien ne vous empêche, bien sûr de vous "lancer" sur les autres albums. Félix ?... Une série qui eut son "heure" de gloire jusqu'au milieu des années 50. Dès cette époque, repris par plusieurs dessinateurs, il perdra son "aura" et deviendra plus banal, quelconque même. Infos sur albums, parutions diverses, éditeurs, auteur : voir fenêtre "série".

04/11/2006 (modifier)