Le jeu des dames est un bel album, assez mystérieux et déjanté pour sortir du lot. Un jeune ado un peu gauche et niais se voit accompagné d’un mentor hurluberlu qui compte bien lui apprendre ce qu’il y a de plus important : la femme et ses mystères. Une bonne idée de départ qu'Ayroles va mener sur un rythme assez enlevé et faussement languissant.
On s’amuse bien tout l’album. Pas de gros rires. Juste un sourire amusé, renouvelé à chaque planche. Dommage qu’une fois refermé, l’album court le risque de s’oublier assez vite, faute de fin réellement marquante.
Pour celui qui aime l'héroïc fantasy, c'est un bon choix, incontestablement. Tous les éléments sont réunis: Les héros, les méchants, les jolies filles, les clowns de service, les monstres, l'action, l'humour, etc.
L'originalité ici, c'est qu'on ne cherche pas en sauver le monde, mais plutôt à recruter pour un bordel, et des sirènes qui plus est.
Mais bon, passé ce clin d'oeil humoristique et parodique, je trouve que le scénario ne fait pas vraiment dans la dentelle. La résolution des "énigmes" se fait façon gros bill, et ce n'est pas la "morale" finale de la mère maquerelle qui va y changer grand chose.
Sinon, c'est plutôt distrayant et très bien dessiné. A lire sans trop d'attentes.
Jolie couverture, déjà, pour un one-shot intimiste dont l'histoire se passe à Paris, dans le quartier de Montmartre, au milieu des années 50. Ca m'attire !..
Le postulat ?... Marcos et Gloria se retrouvent dans un appartement, sous les toits de Paris, mais la jeune femme semble craindre quelque chose. Du coup, la confiance réciproque tarde à s'instaurer.
Petit à petit, à l'aide de flash-back, j'entre -moi, lecteur- dans leur vie, apprends leur histoire insolite. Anciens copains de collège, ils étaient déjà épris l'un de l'autre. Mais aucun n'avait osé faire le premier pas. La vie les a ensuite séparés, jusqu'à ces retrouvailles, trois mois auparavant. Magnifique soirée au terme de laquelle Gloria a de nouveau disparu. Quels secrets cache-t-elle ?... Pourquoi est-elle revenue chez Marcos voici peu ?...
Suite à la découverte d'une arme, le passé de prostituée de Gloria va alors ressortir, la rattraper...
Il y a tellement d'albums, de séries qui sortent, que celui-ci risque bien de passer inaperçu.
Et c'est dommage. On voudrait aider Gloria, mais elle n'est qu'un personnage de papier.
Melia fait ici montre d'un graphisme léché, stylisé, élégant. Il émane de cette histoire, de cette chronique un charme singulier. J'ai vécu une sorte de "revival", avec ces amoureux, dans l'ambiance des vieux quartiers de Paris ; laquelle est vraiment bien rendue.
Bonne histoire, bon scénario, belles couleurs et atmosphère.
Découvrez donc cette "mansarde"... elle tient chaud le coeur...
Gazotti et Vehlmann s'étaient déjà associés en 2001 pour sortir un bon album : Des lendemains sans nuage (Le Lombard).
Nouveau projet avec le présent opus.
C'est vrai, ils n'ont pas inventé le genre, car l'idée de personnes soudain isolées, sans en savoir le pourquoi, et devant se débrouiller pour survivre a été maintes et maintes fois utilisée tant en BD qu'au cinéma.
Mais ici, ils me font le coup avec une espèce de "Club des 5" qui change la donne de départ : 5 enfants qui se retrouvent seuls dans une grande ville.
Seuls au monde ? On dirait bien !... Tout est à l'arrêt. Toute vie semble s'être évaporée. Il va falloir se débrouiller, s'organiser... et aussi essayer de savoir.
Enorme challenge pour ces jeunes complètement perdus.
Que va-t-il advenir d'eux ?... Le mystère de ces disparitions sera-t-il percé ?... Rien n'est moins sûr, je pense, car il y a moyen de "tirer" une série à partir de cette base présentée par les auteurs.
J'attends le second tome pour un jugement (personnel) plus précis. Et ça fait un an.
Une BD 100% féminine !...
Ca, ce n'est pas habituel.
Je me suis retrouvé à Pétra avec deux jumeaux -un frère et une soeur- embarqués dans une expédition archéologique et qui vivent leur relation gémellaire à l'ombre de ces pierres qui ont vu s'écouler le flot des siècles.
Rien ne peut les séparer. Rien, jusqu'au jour où une étrange Nabatéenne à la plastique irréprochable surgit au sommet de la colline rocheuse...
Album... magique...
C'est vrai : il règne une authentique magie sur ce récit.
J'ai apprécié le trait de Daphné Collignon : envoûtant, élégant, rendant bien l'atmosphère particulière des terres désertiques mais aussi celle de ce 19ème siècle où les rêves les plus romantiques semblaient à portée de main.
Petit "plus : l'album est doté d'un "making-of" qui m'a plongé dans la genèse de ce bel opus.
Vous aimez les belles histoires, servies par un graphisme de qualité ?... vous serez contents en refermant la dernière page.
Comme je l'ai été...
La Terre, dans un futur lointain...
Des vaisseaux spatiaux, des bonds dans l'hyperespace, des humanoïdes, des négociations au niveau galactique.
Pas mal, mais tout cela m'a un goût de déjà vu/déjà lu...
Caleb ?... il a le visage et le menton volontaire de Valérian !
Mézoké Izzua ?... nanti de forme avantageuses qui ne sont pas sans rappeler celles de Laureline (la copine du dit Valérian).
Néanmoins, les univers sont cohérents, le scénario est bien maîtrisé.
J'ai lu une sorte d'album un peu "à l'ancienne", sans audaces graphiques spécifiques, mais réalisé avec conviction.
Et ça, c'est de plus en plus rare de nos jours pour que je le mentionne.
J'attends le tome 2 pour m'en faire une appréciation plus précise.
Longue histoire que celle d'Annie...
C'est d'abord un film, en 1925, avec Mary Pickford en vedette.
L'adaptation en bande dessinée est réalisée dès 1927 mais n'est distribuée dans divers quotidiens américains qu'à partir du 10 Janvier 1929.
Verd (en réalité Verdier) est au dessin. Le graphisme sera cédé à Ben Batsford dès le 27 Juillet 1929 ; qui le cèdera à Darrell McClure le 6 Octobre 1930.
En 1933, Nichola Afonsky -qui réalise alors la "planche du Dimanche"- introduit dans la série deux nouveaux personnages : Joey Robbins -un jeune garçon- et son mentor : le Chinois Ming Foo (curieux : le blanchisseur chinois de Lucky Luke s'appelle Ming Li Foo...)
Dès 1945, McClure devient le seul dessinateur et -dès 1954- tiendra seul les rênes de la série ; laquelle se terminera le 16 Avril 1966..
En France ?...
J'ai découvert cette brave Annie en paginant de vieux Lisette du début des années 30. Je l'ai ensuite retrouvée dans "Mickey" de 1934 à 1939.
Oh, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais cette série voulait démontrer -et y parvient- que, à force de volonté, on peut vraiment réussir à surmonter tous les aléas de la vie.
Le graphisme ?... Précis, bénéficiant d'un trait net, bien enlevé, qui m'a rendu cette série bien attachante.
Les albums :
Ed. SPE : 11 brochés de 1957 à 1960
Ed. Futuropolis (Copyright) : 1 bien belle intégrale en deux volumes parus en 1984 et 1985.
Ed. Rossel : 1 opus cartonné en 1974.
La "petite Annie" ?.. une vision de l'enfance -malheureuse et chaleureuse à la fois- ; avec ses bons et ses -surtout- mauvais jours, mais dont chaque histoire se terminera en "happy end".
Si vous le trouvez, plongez dans ce petit univers attachant. Un sincère 3,5/5.
Un triptyque qui commence à dater mais qui garde tout son charme.
L'ensemble est cohérent, original si l'on se repositionne au début des années 90. Contrairement au début de la série L'impératrice rouge, une série plus récente, je trouve que les couleurs sont bien choisies et moins flashies.
Le scénario tient la route, la lecture des 3 tomes s'est faite sans difficulté. Je me suis même couché tard, car j'ai éprouvé le besoin d'aller au bout de l'histoire, ce qui est bon signe. Un bon moment de lecture. J'ai même l'impression que certains éléments ont été repris dans des séries plus connues et plus récentes....
C'est assez étrange ce Boro, c'est vrai que le scénario est mince mais on sent une plume dans certains dialogues, les couleurs sont pas terribles mais les personnages sont très habités... C'est le premier, la suite dira si ça vaut la peine ou non...
Un diptyque assez particulier et pas évident à noter.
Le dessin est vraiment beau, Griffo à réussi tout l'album et certaine planche sont vraiment époustouflante.
Mais le scénario me laisse sur ma faim, la lutte intestine pour le pouvoir est bien mise en forme, les complots pour le pouvoir et les retournements de situations assez jouissifs. Mais il maque quelque chose à cette Bd, enfin, il me manque à moi, quelque chose pour apprécier pleinement cette Bd... peut-être.
Je trouve que l'histoire se termine sur le point le plus intéressant à savoir le triangle entre Fanny, Pavane et Monsieur Noir. L'évolution de Fanny vers l'age adulte est logique mais pourquoi Pavane n'a pas évolué dans le même sens. Les questions sans réponses comme: Pourquoi Pavane est devenue méchante alors qu'un moment dans les cuisines un marmiton dit que Pavane était, au début, gentille.
Ensuite la relation qui va s'établir entre Fanny et M. Noir à la toute fin, c'est intriguant.
Donc une Bd sympa même si j'ai eu du mal a aller jusqu'au bout qui est à mon goût: pas assez aboutie.
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Le Jeu des Dames
Le jeu des dames est un bel album, assez mystérieux et déjanté pour sortir du lot. Un jeune ado un peu gauche et niais se voit accompagné d’un mentor hurluberlu qui compte bien lui apprendre ce qu’il y a de plus important : la femme et ses mystères. Une bonne idée de départ qu'Ayroles va mener sur un rythme assez enlevé et faussement languissant. On s’amuse bien tout l’album. Pas de gros rires. Juste un sourire amusé, renouvelé à chaque planche. Dommage qu’une fois refermé, l’album court le risque de s’oublier assez vite, faute de fin réellement marquante.
Tao Bang
Pour celui qui aime l'héroïc fantasy, c'est un bon choix, incontestablement. Tous les éléments sont réunis: Les héros, les méchants, les jolies filles, les clowns de service, les monstres, l'action, l'humour, etc. L'originalité ici, c'est qu'on ne cherche pas en sauver le monde, mais plutôt à recruter pour un bordel, et des sirènes qui plus est. Mais bon, passé ce clin d'oeil humoristique et parodique, je trouve que le scénario ne fait pas vraiment dans la dentelle. La résolution des "énigmes" se fait façon gros bill, et ce n'est pas la "morale" finale de la mère maquerelle qui va y changer grand chose. Sinon, c'est plutôt distrayant et très bien dessiné. A lire sans trop d'attentes.
Une mansarde à Paris
Jolie couverture, déjà, pour un one-shot intimiste dont l'histoire se passe à Paris, dans le quartier de Montmartre, au milieu des années 50. Ca m'attire !.. Le postulat ?... Marcos et Gloria se retrouvent dans un appartement, sous les toits de Paris, mais la jeune femme semble craindre quelque chose. Du coup, la confiance réciproque tarde à s'instaurer. Petit à petit, à l'aide de flash-back, j'entre -moi, lecteur- dans leur vie, apprends leur histoire insolite. Anciens copains de collège, ils étaient déjà épris l'un de l'autre. Mais aucun n'avait osé faire le premier pas. La vie les a ensuite séparés, jusqu'à ces retrouvailles, trois mois auparavant. Magnifique soirée au terme de laquelle Gloria a de nouveau disparu. Quels secrets cache-t-elle ?... Pourquoi est-elle revenue chez Marcos voici peu ?... Suite à la découverte d'une arme, le passé de prostituée de Gloria va alors ressortir, la rattraper... Il y a tellement d'albums, de séries qui sortent, que celui-ci risque bien de passer inaperçu. Et c'est dommage. On voudrait aider Gloria, mais elle n'est qu'un personnage de papier. Melia fait ici montre d'un graphisme léché, stylisé, élégant. Il émane de cette histoire, de cette chronique un charme singulier. J'ai vécu une sorte de "revival", avec ces amoureux, dans l'ambiance des vieux quartiers de Paris ; laquelle est vraiment bien rendue. Bonne histoire, bon scénario, belles couleurs et atmosphère. Découvrez donc cette "mansarde"... elle tient chaud le coeur...
Seuls
Gazotti et Vehlmann s'étaient déjà associés en 2001 pour sortir un bon album : Des lendemains sans nuage (Le Lombard). Nouveau projet avec le présent opus. C'est vrai, ils n'ont pas inventé le genre, car l'idée de personnes soudain isolées, sans en savoir le pourquoi, et devant se débrouiller pour survivre a été maintes et maintes fois utilisée tant en BD qu'au cinéma. Mais ici, ils me font le coup avec une espèce de "Club des 5" qui change la donne de départ : 5 enfants qui se retrouvent seuls dans une grande ville. Seuls au monde ? On dirait bien !... Tout est à l'arrêt. Toute vie semble s'être évaporée. Il va falloir se débrouiller, s'organiser... et aussi essayer de savoir. Enorme challenge pour ces jeunes complètement perdus. Que va-t-il advenir d'eux ?... Le mystère de ces disparitions sera-t-il percé ?... Rien n'est moins sûr, je pense, car il y a moyen de "tirer" une série à partir de cette base présentée par les auteurs. J'attends le second tome pour un jugement (personnel) plus précis. Et ça fait un an.
Le Rêve de pierres
Une BD 100% féminine !... Ca, ce n'est pas habituel. Je me suis retrouvé à Pétra avec deux jumeaux -un frère et une soeur- embarqués dans une expédition archéologique et qui vivent leur relation gémellaire à l'ombre de ces pierres qui ont vu s'écouler le flot des siècles. Rien ne peut les séparer. Rien, jusqu'au jour où une étrange Nabatéenne à la plastique irréprochable surgit au sommet de la colline rocheuse... Album... magique... C'est vrai : il règne une authentique magie sur ce récit. J'ai apprécié le trait de Daphné Collignon : envoûtant, élégant, rendant bien l'atmosphère particulière des terres désertiques mais aussi celle de ce 19ème siècle où les rêves les plus romantiques semblaient à portée de main. Petit "plus : l'album est doté d'un "making-of" qui m'a plongé dans la genèse de ce bel opus. Vous aimez les belles histoires, servies par un graphisme de qualité ?... vous serez contents en refermant la dernière page. Comme je l'ai été...
Orbital
La Terre, dans un futur lointain... Des vaisseaux spatiaux, des bonds dans l'hyperespace, des humanoïdes, des négociations au niveau galactique. Pas mal, mais tout cela m'a un goût de déjà vu/déjà lu... Caleb ?... il a le visage et le menton volontaire de Valérian ! Mézoké Izzua ?... nanti de forme avantageuses qui ne sont pas sans rappeler celles de Laureline (la copine du dit Valérian). Néanmoins, les univers sont cohérents, le scénario est bien maîtrisé. J'ai lu une sorte d'album un peu "à l'ancienne", sans audaces graphiques spécifiques, mais réalisé avec conviction. Et ça, c'est de plus en plus rare de nos jours pour que je le mentionne. J'attends le tome 2 pour m'en faire une appréciation plus précise.
La petite Annie
Longue histoire que celle d'Annie... C'est d'abord un film, en 1925, avec Mary Pickford en vedette. L'adaptation en bande dessinée est réalisée dès 1927 mais n'est distribuée dans divers quotidiens américains qu'à partir du 10 Janvier 1929. Verd (en réalité Verdier) est au dessin. Le graphisme sera cédé à Ben Batsford dès le 27 Juillet 1929 ; qui le cèdera à Darrell McClure le 6 Octobre 1930. En 1933, Nichola Afonsky -qui réalise alors la "planche du Dimanche"- introduit dans la série deux nouveaux personnages : Joey Robbins -un jeune garçon- et son mentor : le Chinois Ming Foo (curieux : le blanchisseur chinois de Lucky Luke s'appelle Ming Li Foo...) Dès 1945, McClure devient le seul dessinateur et -dès 1954- tiendra seul les rênes de la série ; laquelle se terminera le 16 Avril 1966.. En France ?... J'ai découvert cette brave Annie en paginant de vieux Lisette du début des années 30. Je l'ai ensuite retrouvée dans "Mickey" de 1934 à 1939. Oh, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais cette série voulait démontrer -et y parvient- que, à force de volonté, on peut vraiment réussir à surmonter tous les aléas de la vie. Le graphisme ?... Précis, bénéficiant d'un trait net, bien enlevé, qui m'a rendu cette série bien attachante. Les albums : Ed. SPE : 11 brochés de 1957 à 1960 Ed. Futuropolis (Copyright) : 1 bien belle intégrale en deux volumes parus en 1984 et 1985. Ed. Rossel : 1 opus cartonné en 1974. La "petite Annie" ?.. une vision de l'enfance -malheureuse et chaleureuse à la fois- ; avec ses bons et ses -surtout- mauvais jours, mais dont chaque histoire se terminera en "happy end". Si vous le trouvez, plongez dans ce petit univers attachant. Un sincère 3,5/5.
Dayak
Un triptyque qui commence à dater mais qui garde tout son charme. L'ensemble est cohérent, original si l'on se repositionne au début des années 90. Contrairement au début de la série L'impératrice rouge, une série plus récente, je trouve que les couleurs sont bien choisies et moins flashies. Le scénario tient la route, la lecture des 3 tomes s'est faite sans difficulté. Je me suis même couché tard, car j'ai éprouvé le besoin d'aller au bout de l'histoire, ce qui est bon signe. Un bon moment de lecture. J'ai même l'impression que certains éléments ont été repris dans des séries plus connues et plus récentes....
Les aventures de Boro - Reporter photographe
C'est assez étrange ce Boro, c'est vrai que le scénario est mince mais on sent une plume dans certains dialogues, les couleurs sont pas terribles mais les personnages sont très habités... C'est le premier, la suite dira si ça vaut la peine ou non...
Monsieur Noir
Un diptyque assez particulier et pas évident à noter. Le dessin est vraiment beau, Griffo à réussi tout l'album et certaine planche sont vraiment époustouflante. Mais le scénario me laisse sur ma faim, la lutte intestine pour le pouvoir est bien mise en forme, les complots pour le pouvoir et les retournements de situations assez jouissifs. Mais il maque quelque chose à cette Bd, enfin, il me manque à moi, quelque chose pour apprécier pleinement cette Bd... peut-être. Je trouve que l'histoire se termine sur le point le plus intéressant à savoir le triangle entre Fanny, Pavane et Monsieur Noir. L'évolution de Fanny vers l'age adulte est logique mais pourquoi Pavane n'a pas évolué dans le même sens. Les questions sans réponses comme: Pourquoi Pavane est devenue méchante alors qu'un moment dans les cuisines un marmiton dit que Pavane était, au début, gentille. Ensuite la relation qui va s'établir entre Fanny et M. Noir à la toute fin, c'est intriguant. Donc une Bd sympa même si j'ai eu du mal a aller jusqu'au bout qui est à mon goût: pas assez aboutie.