Les derniers avis (47909 avis)

Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Salvador Dali à la Folie (La Vie de Salvador Dali)
Salvador Dali à la Folie (La Vie de Salvador Dali)

Cette BD était peu engageante pour moi pour plusieurs raisons. La première est que, contrairement à mon père par exemple, je ne suis guère amateur de l'oeuvre de Dali. La seconde est qu'une BD qui n'est autre qu'une biographie d'un personnage célèbre, cela ne m'attire pas vraiment en général. Et la dernière est l'aspect graphique de cette BD, ses couleurs un peu trop pétantes et sa mise en page assez fouillis, qui ne m'ont pas convaincu au feuilletage. Mais après m'y être mis et l'avoir réellement lu, je pense qu'il s'agit d'une très bonne biographie en BD, et que ce même aspect graphique qui ne me plaisait pas au premier coup d'oeil fait en fait la force de cet album. En effet, Jean-Michel Renault est visiblement lui aussi un artiste. Il rapproche le style de ses planches de celui de Dali, offrant des cases cubistes ou pointillistes quand Dali teste ces formes picturales par exemple, insérant des cases ou des détails directement inspirés de tableaux de Dali de la même époque que le récit correspondant, etc. Et au milieu de cela, pour les personnages, il utilise un style à mi-chemin entre caricature et réalisme. Un graphisme très travaillé et souvent vraiment réussi. Mais tout comme tout le monde n'apprécie pas les oeuvres de Dali, ce dessin et ses couleurs variées et surréalistes ne plaira peut-être pas à tout le monde, d'autant plus que l'aspect un peu fouillis et dense de ce dessin et de sa mise en page ne colle pas toujours avec une lecture fluide. Au niveau du scénario, pas de surprise : il s'agit véritablement de la vie de Salvador Dali, telle que son biographe principal la décrit. Pas de faux-semblants : Dali y est présenté comme un génie visionnaire dès son plus jeune âge, oui, mais aussi comme un personnage trouble, égoïste et souvent rebutant. Ceux qui aiment cet artiste seront heureux de découvrir ou re-découvrir les détails de sa vie et son évolution artistique. Ceux qui ne l'aiment pas ou peu apprécieront de pouvoir comprendre d'une certaine manière ce qui fait son art, ses idées et en quoi il a vraiment été un créateur génial qu'on apprécie le personnage en lui-même ou non. L'avantage mais en même temps le défaut de ce récit biographique, c'est qu'il est complet, très complet, et donc franchement dense. Et comme il n'est aucunement romancé mais juste présentée sous la forme d'une suite d'évènements, de faits et de date, il pourra assez vite lasser le lecteur peu captivé. Bref, ce n'est pas une BD qui plaira ou intéressera tout le monde mais c'est une biographie en BD de qualité que les amateurs de Dali devraient lire avec plaisir.

15/01/2007 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5
Couverture de la série Coutoo
Coutoo

Il me reste pas mal de lacunes à combler. Une d'entre elles est de découvrir Andréas. Ce one shot, un de ses premiers apparemment, est intéressant au niveau du scénario, ou plutôt de la technique de narration. Le graphisme est sommaire surtout au niveau des couleurs, j'aurai même préféré du noir et blanc. Je ne vais pas résumer l'histoire, mais juste donner mon ressentiment : la lecture est plaisante, elle requiert un minimum d'attention. Derrière son aspect minimaliste, cette bd est suffisamment dense au niveau scénario et les personnages ont des personnalités fortes. Une bonne BD dans la moyenne, à découvrir.

15/01/2007 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Malone
Malone

Manifestement, pour sa collection ligne rouge, Casterman recrute des auteurs italiens. Après Andrea Mutti (Nero), voici venir Pierpaolo Rovero. Autre similitude : ces deux séries sont des thrillers sauf qu’au lieu de suivre un enquêteur, on suit ici un tueur à gage. J’avoue préférer le trait semi-réaliste de Rovero, plus souple avec davantage d’aplats noirs. Ce premier tome d’une série qui en comptera deux reste agréable à lire. La narration est efficace avec une partie assez lente au début (presque un huis clos) suivie par des séquences plus dynamiques. Il est question de révélations, de chantage et d’homme(s) à supprimer. Enfin, une zone d’ombre subsiste : pour quelle raison la photo de la femme et la fille de Brémond a-t-elle tant d’importance aux yeux du tueur ? Une question à laquelle le second tome ne manquera sûrement pas d’y répondre. Bref, un premier opus d’accroche qui remplit son rôle d’éveiller de l’intérêt auprès des lecteurs . . . De plus, Casterman fait la part belle aux auteurs italiens, tout profit pour les bdphiles !

15/01/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Malone
Malone

Je ne suis pas amateur de polar mais je sais reconnaître quand un polar est bon, et le premier volume de ce diptyque semble augurer d'une bien bonne histoire. Malone est l'adaptation d'un roman. Je le sais car je l'ai lu dans la présentation de la BD mais je ne m'en serais probablement pas rendu compte autrement. En effet, elle ne souffre vraiment pas des défauts le plus souvent inhérents à l'adaptation d'un roman en BD : la narration est bonne, nullement trop condensée, les dialogues sont fins et équilibrés, et de longues zones de narration graphique muette indiquent la réussite avec laquelle le dessinateur a su mettre en image des scènes sans dialogue du roman sans s'encombrer du moindre texte narratif. Les auteurs ont donc su retirer le meilleur d'une adaptation de roman, à savoir un bon scénario et de bons dialogues. Le dessin est plutôt bon. D'un genre réaliste un peu épuré, genre qui s'apparente à mes yeux au style des BD polars latins (sud-américains ou italiens, je ne saurais dire), ce n'est pas tout à fait ma tasse de thé mais il est bien foutu et plaisant à lire. la narration graphique est bonne comme je le disais plus haut. Seuls quelques petits passages m'ont paru un peu confus et pas évidents à déchiffrer au premier coup d'oeil. Le récit est pour le moins intriguant et c'est cela qui m'a captivé dans cette BD. En effet, il est relativement étonnant de voir un tueur à gages s'engager dans une discussion philosophique avec sa cible au moment de l'éliminer. Mais il est encore plus étonnant de voir ce même tueur à gages éliminer soigneusement ensuite son employeur puis s'intéresser de près sans qu'on comprenne pourquoi à la famille de sa victime, victime avec lequel il ne semble pourtant avoir eu aucune affinité particulière. Bref, après un premier tome bien construit, prenant et intelligent, bien des questions se posent pour le lecteur à la fin du premier tome, questions qui donnent vraiment envie de lire la suite. La lecture de celle-ci pourrait me faire augmenter ma note.

15/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Zorro
Zorro

"Un cavalier qui surgit hors de la nuit, En route vers l'aventure au galop. Son nom, il le signe à la pointe de l'épée Un "Z" qui veut dire Zorro..." Aaaaaahhhh.... Zorro !... Milieu des années 60, comme j'attendais avec impatience -le samedi après-midi- ses aventures télévisées en noir et blanc. Je frémissais à ces cavalcades, ces batailles (souvent "pour rire") où ça ferraillait ferme quasi à tous les coins de rues... Zorro ?... C'est au départ un roman de Johnston McCulley publié en 1919. Bien distribué, c'est un succès immédiat qui lui vaut d'être rapidement adapté au cinéma. En 1920 paraît alors "La marque de Zorro" avec Douglas Fairbanks en vedette. Immense succès, tant aux Etats-Unis qu'en Europe. Et ce succès ne se démentira plus... Ce justicier masqué, héros de plusieurs générations de gamins (et encore maintenant) fera l'objet de nombreuses adaptations en comic books. C'est également vers le milieu de ces années 60 que je l'ai découvert dans divers périodiques et récits complets à son nom. Et en France ?... Il fait son apparition -dès 1948 (par Bob Dan)- dans l'hebdo "L'Intrépide", suivi en 1949 dans "Hurrah !" (par Eugène Gire). De 1947 à 1968, c'est André Oulié qui concevra nombre de ses aventures. Mais c'est surtout dans des périodiques à son nom que le public suivra ses aventures : de "Zorro" à "Zorro l'invincible", sans compter les "récits complets" chez divers éditeurs, il fera l'objet de plus de 400 parutions ! Les albums : Curieusement, malgré son énorme aura, Zorro ne fera l'objet que d'une quinzaine d'albums ; dans le sens où nous entendons ce terme. Ed. Hemma : 4 opus de 1955 à 1956. Ed. Mondiales : 1 broché, non daté. Ed. MCL : 1 cartonné en 1978. Ed. de la Page Blanche : 6 opus (quasi introuvables) en 1986. Ed. Hachette : 2 cartonnés en 1980 et 1986. Ed. Futuropolis (Copyright) : 1 belle intégrale de 110 pages, en 1990, qui reprend les années 1957 à 1959. Zorro ?... il aura fait l'objet de tout : cinéma, séries télévisées (la plus belle, pour moi, avec Guy Williams dans le rôle titre), dessins animés, BD, jeux, périodiques, figurines, récits complets, petits formats... sans compter les innombrables panoplies pour les "chtits". Un héros légendaire, qui vit toujours dans toutes les mémoires... et dont il n'est pas près d'en sortir. Yaho, Tornado !...

14/01/2007 (modifier)
Par pigou
Note: 3/5
Couverture de la série Voies off
Voies off

"Voies Off" est un recueil d'histoires tragiques et indépendantes, racontées par le biais d'une voix off. L'intérêt de cet album réside par les conclusions de chacune des histoires. En effet, chaque fin de nouvelle nous promet son lot de surprise. Scénaristiquement parlant, c'est très fort de réussir à surprendre le lecteur quasiment à chaque fois... Lorsque l'on ne s'attend vraiment pas à un dénouement, c'est un vrai bonheur. C'est très intelligent, plein d'humour. Cet album (dont le format et le graphisme font penser à un comics) est donc à découvrir. Cependant, c'est frustrant de lire des histoires aussi bien foutues mais qui ne durent qu'une dizaine de planches.

14/01/2007 (modifier)
Par pigou
Note: 3/5
Couverture de la série La Guerre Eternelle
La Guerre Eternelle

Attention : ceci est l'avis de quelqu'un qui n'aime pas franchement la SF. Or, on est en plein dedans en lisant "La guerre éternelle", un des meilleurs récits de SF à en croire les spécialistes du genre. Je ne vais pas les contredire. N'étant pas amateur du genre, j'ai vraiment apprécié cette histoire futuriste où les Terriens vont entrer en guerre contre une entité extra-terrestre (baptisée les Taurans) dont personne ne sait finalement grand chose. Et cette guerre, dont personne ne comprend finalement trop les aboutissants va durer, limite dans l'indifférence générale, au dépends de ceux qui sont sur le front... Voilà une intégrale de 3 tomes qui raconte une histoire qui tient la route, où la psychologie des personnages est bien fouillée. Un récit presque parfait pour les amateurs du genre malgré des dessins de Marvano qui ont pris un petit coup de vieux. Cependant, "La guerre éternelle" ne réussit pas là où Universal War One avait réussi : séduire totalement un lecteur comme moi, un peu hermétique au genre.

14/01/2007 (modifier)
Par pigou
Note: 3/5
Couverture de la série Erminio le Milanais
Erminio le Milanais

Erminio est un jeune instituteur qui arrive en poste dans un petit village de Sicile. Mais l'"étranger Milanais" n'est pas le bienvenu dans ce bout de Sicile régi par un maire hostile et tout puissant. Ce récit de plus de 130 pages nous raconte comment Erminio va finir par s'imposer, en gagnant petit à petit le coeur des enfants, puis celui de certains villageois (et villageoise). L'histoire est donc une tranche de vie relativement classique mais qui est très agréable à suivre. Le dessin en noir et blanc de Surcouf s'accorde parfaitement avec l'histoire. C'est même ces dessins qui nous permettent de nous plonger totalement dans l'ambiance. Cependant, ma lecture a été un peu gâchée par des petits défauts de narration. En effet, l'histoire nous est contée par une voix off, plus exactement par le biais d'une lettre rédigée des décennies plus tard et qui revient sur le passé. Or, j'ai eu un mal de chien à comprendre qui était cette voix off, ce qui a suscité un bon nombre de confusions. Etais-je mal réveillé quand j'ai lu cet album ? Même si c'était le cas, ce sentiment de confusion n'aurait pas dû avoir lieu. Cela ira mieux à la deuxième lecture...

14/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série On a tué Wild Bill
On a tué Wild Bill

Nous sommes en 1876... "Wild Bill Hickok", une vraie légende de l'Ouest, se fait assassiner lors d'une partie de poker. Mais ce n'est pas cet épisode qui nous est relaté par Herman. Ah !?!... ce n'est pas sa vie que l'auteur va me raconter ?.. Ben non... Au même moment, en effet, une bande de truands abat une famille. Parmi les victimes : la jeune Cécilia, avec laquelle Melvin -le "héros" de cette histoire- venait de faire des projets de mariage. Affolé, il se rend à la ville avertir de la tuerie. Personne ne l'écoute, les habitants ne sont préoccupés que par la mort de Wild Bill. Livré à lui-même, Melvin va devoir apprendre à survivre... Et Hermann me l'a ainsi fait suivre, au gré de ses rencontres, de son errance. Je l'ai vu se durcir, mûrir... comme ces hommes de l'Ouest qu'il côtoie. Hermann y va d'une très belle galerie de portraits et de paysages de l'Ouest américain du siècle dernier, comme on peut en rêver en regardant de vieux films. L'ensemble est réalisé en couleurs directes, une technique magnifiquement maîtrisée. Un excellent album qui renouvelle -mais pas trop- le thème de la vengeance. A ne pas rater si vous êtes Cow-Boy dans l'âme... Ma cote réelle : 3,5/5.

14/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Game Over
Game Over

Vous le voyez souvent dans les aventures de Kid Paddle... Mais si : il s'agit de "Petit Barbare", le héros (?) de certains jeux vidéo de Kid. Il y est toujours confronté à diverses variétés de Blorks agressifs ; et ce dans différentes mises en scène. Cela se termine toujours par la défaite de l'intrépide guerrier, réduit en bouillie par un coup de massue ou un élément du décor, tandis qu'apparaît le frustrant logo "Game Over". J'aime bien !.. Dénuée de dialogues, cette variante -axée sur un thème conflictuel- me rappelle les incessantes poursuites du Coyote derrière l'insaisissable "Bip-bip" (ces fantastiques dessins animés de Tex Avery que FR3 vous passe -vers les une heure du matin, les cons..- au moment des fêtes de fin d'année). Le dessin de Midam est ici -encore- d'une précision diabolique. Les planches muettes, seule la gestuelle des intervenants et leurs mimiques sont du plus haut comique. Il faut savoir le faire : en moyenne deux pages sans paroles, qui vous amène souvent à un final "hénaurme". Et Midam le réussit... chaque semaine !... Certains gags m'ont vraiment fait bien rire. Un delirium tremens hautement visuel.

14/01/2007 (modifier)