Vraiment pas amateur du tout de ce que je considérais comme des "japoniaiseries", j'ai appris -doucement- à apprécier certains mangas. J'écris bien : certains !... Comme celui-ci...
L'orme du Caucase ?... un recueil de nouvelles avec pour fil conducteur, la famille. Celles-ci sont souvent éclatées. Et le présent tourne autour de retrouvailles ou de souvenirs. Un postulat et une histoire que j'ai aimé suivre...
C'est vrai que la maîtrise de Tanigushi fait merveille. L'auteur campe de très belle façon des portraits de vieux, de jeunes, d'enfants à un moment difficile de leur existence.
Comme ce Mr. Harada qui ne se résout pas à faire couper cet orme si beau et aux couleurs si subtiles, au simple prétexte qu'en automne, ses feuilles tombent dans la cour des voisins.
Ces courts récits sont bien équilibrés et -ma foi- prenants, malgré l'appréhension que j'avais de me retrouver face à un excès de sensiblerie. Le tout est assez touchant, même si la rengaine familiale a finit -parfois- par me peser un peu.
Je reconnais néanmoins que les Japonais sont très forts pour traduire les émotions en un regard ou une moue.
A lire sans se presser, comme je l'ai fait, en y revenant de temps en temps...
Ma cote réelle : 3,5/5.
Nic Oumok ?... c'est le gamin de la banlieue, qui vit avec sa mère et sa grand-mère. Un gamin dont les parents ont traversé la Méditerranée. Mais son père, lui, est parti...
A ce qu'il paraît, c'est pour construire une autoroute sans fin !... Ben voyons !...
Le postulat de cette histoire ?... il tente de (sur)vivre dans un monde qui n'est pas toujours facile. Pas évident, en effet, de se balader avec les poches vides... Alors, sa motivation, c'est de trouver LE truc qui lui permettra de s'offrir ces petites choses de la vie... quitte à braquer une maison, ou à s'associer avec le pire racketteur du quartier : le célèbre Yannick Noah !...
Heureusement, la banlieue de Larcenet n'a rien à voir avec celle qui fait la une des médias. La violence y est un peu présente, mais pas question de flingue(s), de voitures incendiées ou de crimes... Certains n'aimeront sans doute pas cette description "hors des choses" mais tous comptes faits : ne vaut-il pas mieux la rêver ainsi, cette banlieue ?...
Larcenet "travaille" ici dans un genre léger, tout en conservant le style graphique qui lui va si bien. Et c'est ce que j'apprécie en lui.
Une nouvelle réussite estampillée par l'auteur.
Un bon moment de bonheur. Une bonne tranche de rire aussi... sans pourtant oublier quelques moments de réflexion. Un chouette cocktail à découvrir.
Au niveau du genre de l'oeuvre, il n'y a pas d'erreur : c'est vraiment du roman graphique. Je dirais même que le concept est vraiment poussé à l'extrême ici. Il ne se passe rien de vraiment singulier, plutôt un enchaînement de situations plus banales les unes que les autres, à part peut-être un accouchement, et encore, rien de vraiment exceptionnel. Dans le tome 2, on cerne un peu mieux les personnages, les situations sont un peu plus "pointues".
Et pourtant, c'est indéniable, l'auteur arrive à créer une atmosphère, à susciter de l'intérêt, voire de la compassion. J'aime particulièrement les planches où le quotidien de chaque étage est présenté en parallèle.
Le message général de la bd, à savoir qu'on peut vivre en bon voisinage même si on ne fait pas partie du même monde, est très bien formulé.
Bon, je ne vais pas parler de chef-d’œuvre ici, je ne vais même pas conseiller l'achat. Mais bon, ça vaut la peine de jeter un oeil ou de l'emprunter si vous en avez l'occasion.
Un album qui fut, pour moi, une découverte... en 2002.
Le scénariste Jorge Zentner (latino-américain) avait déjà offert quelques très belles histoires (Silence de Malka, Tabou, Le prix de Charon,...), et ce associé à divers dessinateurs.
Il oeuvre ici en compagnie de Santos de Veracruz. Tous deux "mettent en vie" une fable moderne et ibérique qui ne déplairait pas à un réalisateur de cinéma de la trempe de Bigas Luna.
"Flamenco" ?... c'est un récit balayé par des chansons tristes, un récit soutenu par des dessins déchirés et des couleurs -vives et violentes- qui ne m'ont pas laissé indifférent.
C'est une BD "humaine", à la fois tendre et féroce.
Pas mal du tout, même si ce "conte" pêche -un peu- par un léger manque d'originalité.
C'est vrai que l'histoire est un peu molle, mais ayant lu les romans, je sais que la suite s'annonce plus palpitante. Je trouve les dessins très beaux (l'heroine est magnifique), mais les couleurs un peu ternes...
Une série avec laquelle j'ai passé quelques bons moments de détente même si je pense que la parution de 19 albums est vraiment très exagérée puisque la lecture de 4 ou 5 suffisent amplement à en faire le tour tant les gags et les situations sont répétitives.
Certains gags sont vraiment très drôles en première lecture, mais au fur et à mesure ils sont resservis au fil des albums quasiment à l'identique et l'on finit par ne plus en rire.
En tout cas, je trouve le contexte et les personnages originaux pour une série humoristique pour laquelle je regrette cette impression que laissent les auteurs d'être trop souvent tombés dans la facilité.
Concernant l'achat, c'est oui pour 4 ou 5 albums afin de se faire une idée sur une série qui je pense le mérite, mais il n’est pas indispensable d’aller plus loin.
J'ai du mal à m'y mettre, au "manga".
Que voulez-vous ?... J'ai l'âge de mes lectures... et inversement.
Mais je m'initie -doucement- à cet art (car c'en est un) en en lisant d'abord certains qui sont un heureux mélange des styles européen et japonais
Dans le présent opus, j'ai ainsi eu affaire à un manga à la trame générale classique mais intimiste, inquiétante, suffisamment mature pour parfaitement appréhender des peurs d'enfant.
Et, à vrai dire, le scénario me paraît excellent pour un thriller fantastique à frissonner d'angoisse.
"Le terrain vague" constitue pour moi une sorte de chapitre d'une série de créations bilatérales entre quelques fins "crayons" de la BD européenne et japonaise.
192 pages en noir et blanc et de dégradés en demi-teinte auxquelles j'ai eu du mal de décrocher. Bien donc pour cette fois...
Un album tout en émotion, qui m'a narré la difficile adaptation à la vie parisienne d'une famille de Français d'Algérie, contraints de fuir ce pays qu'ils aimaient tant ; et ce à la veille de son indépendance en 1962.
C'est aussi le récit de la dernière journée vécue par le père à Alger, alors que les siens ont déjà rejoint la capitale française.
C'est l'histoire d'un homme qui, par la suite, va inlassablement conter cet ultime jour à sa fille, conçue là-bas mais née à Paris.
Et la petite écoute, attentive, fascinée, se faisant peu à peu une image idéalisée de ce qu'elle n'a pu connaître. C'est tout simple... et beau à la fois.
Entre les souvenirs dorés par la patine et le quotidien terne où ce monsieur se perd, déraciné, Anne Sibran m'a offert une chronique douce-amère touchante.
Cet album est librement adapté, par la romancière elle-même, de son ouvrage "Bleu figuier".
Un album, une histoire, pour comprendre... un peu.
Ma cote : 3,5/5.
"Vitesse moderne" ?... un album quasi inexplicable !
D'abord; il m'a plongé dans le quotidien d'une jeune femme. Une jolie fille sans histoire(s). Mais "son itinéraire" va être complètement bouleversé par une rencontre insolite avec une romancière qui souhaite l'ériger en héroïne de son prochain livre.
Jusque là, ça va...
Du coup, la vie pépère va en prendre un sacré coup, comme si plus rien ne devait plus jamais être comme avant.
Tout est alors bouleversé, sens dessus dessous. Plus aucune valeur ne semble tenir la route. Tous les repères quotidiens sont effacés, gommés, oubliés... pour faire place à une succession de péripéties inexplicables.
Là, j'ai eu du mal à suivre...
Le dessin de Blutch ?... un trait est nerveux, musclé. Je pense que les personnages sont trop raides, stéréotypés dans certaines de leurs attitudes, les ombres esquissées ou souvent trop "brutes". Mais bon, c'est mon opinion personnelle.
Les couleurs qui inondent ses planches rendent heureusement digeste un récit assez difficile qui refuse toute complaisance et qui exige une lecture attentive.
Un album qui sort de l'ordinaire, qui m'a un peu décontenancé. Mais il mérite un regard appuyé. Pour autant qu'on veuille bien "entrer dans le jeu".
Pieriq a très bien résumé la situation pour cette petite Bd sympathique à lire à prendre au second degrés dont la lecture provoque quelques moments de rigolade sans pour autant se rouler par terre.
Je regrette juste que la chute soit un peu faiblarde puisque l'on reste sur l'impression que l'histoire n'est pas terminée.
Pour l'achat c'est oui puisqu’elle ne coûte que 4 euros.
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L'Orme du Caucase
Vraiment pas amateur du tout de ce que je considérais comme des "japoniaiseries", j'ai appris -doucement- à apprécier certains mangas. J'écris bien : certains !... Comme celui-ci... L'orme du Caucase ?... un recueil de nouvelles avec pour fil conducteur, la famille. Celles-ci sont souvent éclatées. Et le présent tourne autour de retrouvailles ou de souvenirs. Un postulat et une histoire que j'ai aimé suivre... C'est vrai que la maîtrise de Tanigushi fait merveille. L'auteur campe de très belle façon des portraits de vieux, de jeunes, d'enfants à un moment difficile de leur existence. Comme ce Mr. Harada qui ne se résout pas à faire couper cet orme si beau et aux couleurs si subtiles, au simple prétexte qu'en automne, ses feuilles tombent dans la cour des voisins. Ces courts récits sont bien équilibrés et -ma foi- prenants, malgré l'appréhension que j'avais de me retrouver face à un excès de sensiblerie. Le tout est assez touchant, même si la rengaine familiale a finit -parfois- par me peser un peu. Je reconnais néanmoins que les Japonais sont très forts pour traduire les émotions en un regard ou une moue. A lire sans se presser, comme je l'ai fait, en y revenant de temps en temps... Ma cote réelle : 3,5/5.
Nic Oumouk
Nic Oumok ?... c'est le gamin de la banlieue, qui vit avec sa mère et sa grand-mère. Un gamin dont les parents ont traversé la Méditerranée. Mais son père, lui, est parti... A ce qu'il paraît, c'est pour construire une autoroute sans fin !... Ben voyons !... Le postulat de cette histoire ?... il tente de (sur)vivre dans un monde qui n'est pas toujours facile. Pas évident, en effet, de se balader avec les poches vides... Alors, sa motivation, c'est de trouver LE truc qui lui permettra de s'offrir ces petites choses de la vie... quitte à braquer une maison, ou à s'associer avec le pire racketteur du quartier : le célèbre Yannick Noah !... Heureusement, la banlieue de Larcenet n'a rien à voir avec celle qui fait la une des médias. La violence y est un peu présente, mais pas question de flingue(s), de voitures incendiées ou de crimes... Certains n'aimeront sans doute pas cette description "hors des choses" mais tous comptes faits : ne vaut-il pas mieux la rêver ainsi, cette banlieue ?... Larcenet "travaille" ici dans un genre léger, tout en conservant le style graphique qui lui va si bien. Et c'est ce que j'apprécie en lui. Une nouvelle réussite estampillée par l'auteur. Un bon moment de bonheur. Une bonne tranche de rire aussi... sans pourtant oublier quelques moments de réflexion. Un chouette cocktail à découvrir.
L'Immeuble d'en face
Au niveau du genre de l'oeuvre, il n'y a pas d'erreur : c'est vraiment du roman graphique. Je dirais même que le concept est vraiment poussé à l'extrême ici. Il ne se passe rien de vraiment singulier, plutôt un enchaînement de situations plus banales les unes que les autres, à part peut-être un accouchement, et encore, rien de vraiment exceptionnel. Dans le tome 2, on cerne un peu mieux les personnages, les situations sont un peu plus "pointues". Et pourtant, c'est indéniable, l'auteur arrive à créer une atmosphère, à susciter de l'intérêt, voire de la compassion. J'aime particulièrement les planches où le quotidien de chaque étage est présenté en parallèle. Le message général de la bd, à savoir qu'on peut vivre en bon voisinage même si on ne fait pas partie du même monde, est très bien formulé. Bon, je ne vais pas parler de chef-d’œuvre ici, je ne vais même pas conseiller l'achat. Mais bon, ça vaut la peine de jeter un oeil ou de l'emprunter si vous en avez l'occasion.
Flamenco
Un album qui fut, pour moi, une découverte... en 2002. Le scénariste Jorge Zentner (latino-américain) avait déjà offert quelques très belles histoires (Silence de Malka, Tabou, Le prix de Charon,...), et ce associé à divers dessinateurs. Il oeuvre ici en compagnie de Santos de Veracruz. Tous deux "mettent en vie" une fable moderne et ibérique qui ne déplairait pas à un réalisateur de cinéma de la trempe de Bigas Luna. "Flamenco" ?... c'est un récit balayé par des chansons tristes, un récit soutenu par des dessins déchirés et des couleurs -vives et violentes- qui ne m'ont pas laissé indifférent. C'est une BD "humaine", à la fois tendre et féroce. Pas mal du tout, même si ce "conte" pêche -un peu- par un léger manque d'originalité.
Les aventures de Boro - Reporter photographe
C'est vrai que l'histoire est un peu molle, mais ayant lu les romans, je sais que la suite s'annonce plus palpitante. Je trouve les dessins très beaux (l'heroine est magnifique), mais les couleurs un peu ternes...
Robin Dubois
Une série avec laquelle j'ai passé quelques bons moments de détente même si je pense que la parution de 19 albums est vraiment très exagérée puisque la lecture de 4 ou 5 suffisent amplement à en faire le tour tant les gags et les situations sont répétitives. Certains gags sont vraiment très drôles en première lecture, mais au fur et à mesure ils sont resservis au fil des albums quasiment à l'identique et l'on finit par ne plus en rire. En tout cas, je trouve le contexte et les personnages originaux pour une série humoristique pour laquelle je regrette cette impression que laissent les auteurs d'être trop souvent tombés dans la facilité. Concernant l'achat, c'est oui pour 4 ou 5 albums afin de se faire une idée sur une série qui je pense le mérite, mais il n’est pas indispensable d’aller plus loin.
Le terrain vague
J'ai du mal à m'y mettre, au "manga". Que voulez-vous ?... J'ai l'âge de mes lectures... et inversement. Mais je m'initie -doucement- à cet art (car c'en est un) en en lisant d'abord certains qui sont un heureux mélange des styles européen et japonais Dans le présent opus, j'ai ainsi eu affaire à un manga à la trame générale classique mais intimiste, inquiétante, suffisamment mature pour parfaitement appréhender des peurs d'enfant. Et, à vrai dire, le scénario me paraît excellent pour un thriller fantastique à frissonner d'angoisse. "Le terrain vague" constitue pour moi une sorte de chapitre d'une série de créations bilatérales entre quelques fins "crayons" de la BD européenne et japonaise. 192 pages en noir et blanc et de dégradés en demi-teinte auxquelles j'ai eu du mal de décrocher. Bien donc pour cette fois...
Là-bas
Un album tout en émotion, qui m'a narré la difficile adaptation à la vie parisienne d'une famille de Français d'Algérie, contraints de fuir ce pays qu'ils aimaient tant ; et ce à la veille de son indépendance en 1962. C'est aussi le récit de la dernière journée vécue par le père à Alger, alors que les siens ont déjà rejoint la capitale française. C'est l'histoire d'un homme qui, par la suite, va inlassablement conter cet ultime jour à sa fille, conçue là-bas mais née à Paris. Et la petite écoute, attentive, fascinée, se faisant peu à peu une image idéalisée de ce qu'elle n'a pu connaître. C'est tout simple... et beau à la fois. Entre les souvenirs dorés par la patine et le quotidien terne où ce monsieur se perd, déraciné, Anne Sibran m'a offert une chronique douce-amère touchante. Cet album est librement adapté, par la romancière elle-même, de son ouvrage "Bleu figuier". Un album, une histoire, pour comprendre... un peu. Ma cote : 3,5/5.
Vitesse moderne
"Vitesse moderne" ?... un album quasi inexplicable ! D'abord; il m'a plongé dans le quotidien d'une jeune femme. Une jolie fille sans histoire(s). Mais "son itinéraire" va être complètement bouleversé par une rencontre insolite avec une romancière qui souhaite l'ériger en héroïne de son prochain livre. Jusque là, ça va... Du coup, la vie pépère va en prendre un sacré coup, comme si plus rien ne devait plus jamais être comme avant. Tout est alors bouleversé, sens dessus dessous. Plus aucune valeur ne semble tenir la route. Tous les repères quotidiens sont effacés, gommés, oubliés... pour faire place à une succession de péripéties inexplicables. Là, j'ai eu du mal à suivre... Le dessin de Blutch ?... un trait est nerveux, musclé. Je pense que les personnages sont trop raides, stéréotypés dans certaines de leurs attitudes, les ombres esquissées ou souvent trop "brutes". Mais bon, c'est mon opinion personnelle. Les couleurs qui inondent ses planches rendent heureusement digeste un récit assez difficile qui refuse toute complaisance et qui exige une lecture attentive. Un album qui sort de l'ordinaire, qui m'a un peu décontenancé. Mais il mérite un regard appuyé. Pour autant qu'on veuille bien "entrer dans le jeu".
Le Bon, la Vieille et les truands
Pieriq a très bien résumé la situation pour cette petite Bd sympathique à lire à prendre au second degrés dont la lecture provoque quelques moments de rigolade sans pour autant se rouler par terre. Je regrette juste que la chute soit un peu faiblarde puisque l'on reste sur l'impression que l'histoire n'est pas terminée. Pour l'achat c'est oui puisqu’elle ne coûte que 4 euros.