Ben les copains ! Pour un début, c'est assez fracassant !...
Philippe Thiraut m'a ici ancré dans un récit à connotation historique saupoudrée de fantastique.
Et en compagnie de Lionel Marty, ces deux compères m'ont fait plonger dans une bien belle fresque médiévale sanglante. Véritablement exaltés, ces auteurs se montrent parfois même un peu excessifs dans les acteurs qu'ils font "jouer" et la terreur qu'ils propagent.
Premier d'une série de quatre volumes, cet album bénéficie d'un esthétisme graphique assez soigné, et qui devrait plaire à pas mal de monde.
Nonobstant ce fait, je cote "3" car... wait and see...
Nathalie ?... c'est une "ch'tite" fifille pleine de vie, d'entrain, de vivacité...
Curieuse, inventive, elle ne rate jamais une occasion pour échafauder les plans les plus fous afin d'échapper à son quotidien qu'elle juge ennuyeux.
Et elle s'envole souvent, Nathalie -mais en rêvant- vers de merveilleuses et lointaines contrées. Et c'est qu'elle en consomme, des carnets de voyages, des ouvrages, des magazines ; sans oublier les reportages télévisés...
Et cette sorte de "double vie" fait l'objet de la surveillance attentionnée de son oncle, un chômeur invétéré qui a la lourde tâche de la garder -elle et son petit frère- à la maison.
Je l'aime bien, Nathalie ; une sorte de Cédric au féminin...
Ses aventures se présentent sous formes de pages de gags, souvent drôles et explosifs. C'est charmant, divertissant et attachant.
Une série "qui ne mange pas de pain" mais qui m'a séduit par sa fraîcheur, sa sensibilité et son humour. Une série qui aborde avec bonheur notre quotidien et les contradictions du monde actuel.
Le dessin ?... réticent -au départ- à ce graphisme assez haché, j'ai rapidement apprécié le style de Salma lequel, en quelques traits rapides, parvient à rendre l'humour, la gestuelle, les mimiques ayant trait aux personnages.
Une chouette série qui, pour moi, mérite un 3,5/5 bien pesé !...
Quelque part, dans l'infini des étoiles, une immense flotte -composée d'une myriade de vaisseaux spatiaux- explore et colonise des mondes nouveaux. Des croiseurs, frégates, astronefs, navettes, etc... forment ainsi le coeur de "Sillage"...
Un jour, ces "Sillagiens" vont aller à la rencontre de la dernière représentante d'une race qu'ils n'ont jamais connue : les êtres humains. Ils vont faire la connaissance de Nävis, la seule survivante du crash d'un vaisseau oublié.
Nävis ?... recueillie contre son gré, elle va s'accommoder rapidement à cette nouvelle situation et -bientôt- utilisera ses talents pour servir la cause de cette "communauté".
Et c'est ainsi qu'est lancée cette saga, en l'an terrien 1998...
Sillage ?... une série qui est -par beaucoup- considérée comme entrée au panthéon de la BD par la toute grande porte. Cette véritable odyssée est une oeuvre hybride, à la croisée d'univers graphiques.
Le dessin ?... Buchet fait ici montre d'un style graphique à la fois énergique et gracieux ; mais qui me semble un peu inspiré de diverses tendances. Mais c'est vrai que j'apprécie son art de la mise en scène et en pages de scènes de batailles.
Pourtant, je me pose des questions !... Nävis a un pour copain un "tigrours", suivi d'un androïde protocolaire (Snivel), le colonel Rib'Wund.
Et là, je me pose vraiment des questions !... Voici bientôt une trentaine d'années a été éditée une belle série : Gigantik, encore dans de nombreuses mémoires. Je trouve qu'il y a peu de différences : Gigantik est une planète "sous bulle" escortée par une seconde -plus petite- qui n'est qu'un immense vaisseau de guerre prévu pour la protéger.
Le postulat ?... le même : l'exploration du cosmos, son analyse, la colonisation de nouvelles planètes... Et on y retrouvait aussi un curieux animal ainsi qu'un droïde protocolaire !
Alors !?... Copiage ?... Non !...
(Très) forte inspiration ?... Là, on ne me fera pas croire le contraire !...
Sillage ?... une bonne série, oui, mais qui -pour moi- a un goût étrange venu d'ailleurs...
« Le procès » présente une histoire très étrange : celle d’un homme, monsieur K, qui se retrouve coupable de quelque chose dont il ne sait pas la raison de sa parution devant un tribunal. C’est d’autant plus étrange car, à part lui, tout le monde semble savoir pourquoi il est accusé !
« Le procès » est une adaptation d’un roman de Franz Kafka, cet auteur est connu pour avoir réalisé de nombreux livres aux thèmes très insolites. C’est aussi un écrivain qui a inspiré de nombreux auteurs, je pense particulièrement à Mac-Antoine Mathieu (Julius Corentin Acquefacques) dans le milieu de la bd.
C’est la première fois que je feuillette une adaptation de Kafka en bd, ma lecture fut à la fois très plaisante et dérangeante.
Plaisante parce que le dessin de Clod est très agréable à contempler.
J’ai énormément aimé sa mise en couleurs qui crée une ambiance adéquate selon la séquence dans laquelle évolue le personnage principal. J’ai adoré également la façon dont Clod met en place ses ombrages.
Les cadrages sont très travaillés et variés, ils contribuent beaucoup au sentiment de vivacité que j’ai retenu de cette bd.
Dérangeante parce que l’histoire est complètement irrationnelle non seulement par sa thématique principale, mais aussi par sa transposition dans un monde où les hommes ne sont pas aussi libres qu’on ne le pense (on pourrait les prendre pour des fous !) et par la représentation graphique assez déjantée de Clod (on peut ainsi découvrir des portes sur les plafonds…).
A mon avis, il est un peu dommage que des « sauts brutaux » entre les séquences apparaissent souvent dans cette bd. J’ai eu souvent le réflexe de revenir en arrière pour savoir si je n’avais pas raté quelques pages…
« Le procès » m’est apparue finalement comme une bd plaisante à lire, j’ai beaucoup aimé le dessin de Clod. A mon avis, son style se marie parfaitement avec ce scénario déjanté. Cette histoire m’a surprise par son coté complètement irrationnel et déroutée par son dénouement très ouvert.
Bah, moi j’ai trouvé ça pas mal :8
L’histoire n’est pas si pornographique que ça je trouve… elle est justement basée sur un principe rigolo : se retenir, ne pas « le » faire, pour entretenir la flamme. J’ai trouvé les différentes situations intéressantes et émoustillantes. En plus le dessin est sympa…
Moi je pense que les amateurs de mangas érotiques ne devraient pas être déçus.
Il semblerait que tout a été dit concernant cette série, à travers les avis déjà postés.
Personnellement j'ai "accroché" immédiatement, alors que le dessin ne m'emballait pas et me faisait penser à une BD de quatre sous.
Mais les scénarios bien ficelés, les personnages attachants et l'exotisme ont fait le reste, et je regrette beaucoup que cette série soit arrêtée.
Petit détail amusant, certains personnages ont un visage connu : on peut y retrouver Bogart dans le personnage de Marius Casanova, Gainsbourg dans un pianiste de bar, ou Peter Ustinov dans le rôle d'un ambassadeur... Et je n'ai peut-être pas reconnu tout le monde.
Je conseille vivement d'acheter ces albums, quand on peut les trouver, et surtout de ne pas se laisser arrêter par un aspect vieillot au premier abord, mais que l'on oublie vite une fois qu'on en a commencé la lecture.
De bonnes aventures, qui ne prennent pas la tête, mais qui vous font oublier la grisaille du moment.
Raymond
D'abord, une bien chouette idée caritative : les revenus de cet album seront reversés à la Croix-Rouge. L'occasion de faire -peut-être- votre B.A. annuelle...
L'album ?... un collectif de dessinateurs -en majorité- à qui l'éditeur Delcourt a demandé de s'exprimer sur la question toute simple de "Pourquoi j'aime la BD ?"
Tout cela m'a donné l'occasion de parcourir une sorte l'album mixte ; à la fois un livre sur ce qu'on appelle le "9ème art", mais aussi un recueil de bandes dessinées.
Bien, oui, MAIS : ces chers auteurs ne me semblent pas briller par leur créativité. Les réponses stéréotypées sont ici majoritaires. Rares -avis personnel- sont ceux qui "jouent le jeu" à fond.
Curieux pour un album où ils auraient pu se "lâcher", être un peu moins "politiquement correct".
Je ne suis pas déçu, non, mais je m'attendais à autre chose.
J'ai mis "3" pour la Croix-Rouge... car sinon...
Cette série en deux tomes brille par l'originalité de son décor et de sa trame. Hélas, un certain nombre de défauts m'empêchent d'en conseiller l'achat.
Le dessin est bon quoiqu'il ne plaira pas à tout le monde. Je trouve son style situé quelque part entre ceux de Mézières (Valérian), Rossi (Jim Cutlass) et Robert Gigi (Agar). Sympathique et plutôt maîtrisé, il pêche juste par quelques cases un peu confuses et quelques personnages au faciès simiesque.
Le décor, moitié Londres steampunk moitié Afrique exotique, est original. Tout s'imbrique bien pour créer un environnement où une ambiance à la Jack L'éventreur se mêle à une ambiance à la Allan Quatermain et les mines du Roi Salomon, tout en profitant discrètement des avantages du steampunk notamment les immanquables dirigeables forteresses-volantes.
Cependant, passé le charme de ce décor et des personnages variés, l'intrigue se révèle trop embrouillée pour moi. Suite à un premier tome qui est une chasse au serial-killer, le second tome se complexifie beaucoup, abandonnant presque l'histoire du serial-killer pour échafauder un complot occulte et politique, avec de nombreux meurtres à la clé et la recherche du trésor de la Reine de Saba voire de l'Arche d'Alliance.
La narration est confuse, le pire ayant lieu à mes yeux à la moitié du second tome où je me suis retrouvé perdu et où une seconde lecture ne m'a pas permis de déterminer comment untel avait fait pour agir aussi rapidement et pourquoi unetelle avait été prise en otage. Bref, toute cette intrigue complexe ne m'a pas permis d'expliquer l'intérêt des actions de ses protagonistes et ne m'a pas permis de déterminer le pourquoi de la complexité du complot si le but n'était finalement que de partir à la chasse au trésor.
Bref, des qualités pour cette BD mais des défauts aussi et je les trouve personnellement rédhibitoires.
Allais-je retrouver le couple Charles qui m'avait plu dans la saga féminine India Dreams ?...
Ben oui...
Une nouvelle histoire qui se déroule en Côte d'Opale, entre caps Griz-Nez et Blanc-Nez (c'est de ce cap que l'on peut voir les côtes anglaises par beau temps...)
Le postulat ?... Trois vétérans de la guerre 40-45 (un Allemand, un Anglais et un Américain) vont retourner -chacun séparément- sur cette plage truffée de bunkers maintenant quasi ensevelis.
Et l'histoire de ces hommes m'a offert une sorte d'ode à la mémoire, aux amours perdus, de destins divers tracés entre ces caps. Un passage aussi entre les générations...
Et j'ai également retrouvé deux auteurs inspirés. C'est vrai que le graphisme est un peu raide au départ, mais le trait s'épanouit rapidement ; enveloppant de belle façon personnages et décors.
Belle histoire. Bel opus. Belle cote : 3,5/5.
En huit histoires courtes crayonnées, Nikolaï Maslov dresse un portrait d'une partie de l'union soviétique contemporaine - alcoolisme, misère économique et sociale, usines désaffectées, fossé entre le monde urbain et rural, entre les générations. Chaque histoire est relativement prévisible et contient un mini-drame quotidien insignifiant pour le monde qui continue à tourner mais pourtant révélateur de la déliquescence de la société soviétique. Maslov est un peu le Ferrandez ou le Tito de l'ex-URSS.
La lecture de cet album ne laisse aucun souvenir mémorable; juste un sentiment diffus de misère sociale. Intéressant, mais à mon avis pas assez pour justifier son prix de 20 euros.
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Le rêve de Jérusalem
Ben les copains ! Pour un début, c'est assez fracassant !... Philippe Thiraut m'a ici ancré dans un récit à connotation historique saupoudrée de fantastique. Et en compagnie de Lionel Marty, ces deux compères m'ont fait plonger dans une bien belle fresque médiévale sanglante. Véritablement exaltés, ces auteurs se montrent parfois même un peu excessifs dans les acteurs qu'ils font "jouer" et la terreur qu'ils propagent. Premier d'une série de quatre volumes, cet album bénéficie d'un esthétisme graphique assez soigné, et qui devrait plaire à pas mal de monde. Nonobstant ce fait, je cote "3" car... wait and see...
Nathalie
Nathalie ?... c'est une "ch'tite" fifille pleine de vie, d'entrain, de vivacité... Curieuse, inventive, elle ne rate jamais une occasion pour échafauder les plans les plus fous afin d'échapper à son quotidien qu'elle juge ennuyeux. Et elle s'envole souvent, Nathalie -mais en rêvant- vers de merveilleuses et lointaines contrées. Et c'est qu'elle en consomme, des carnets de voyages, des ouvrages, des magazines ; sans oublier les reportages télévisés... Et cette sorte de "double vie" fait l'objet de la surveillance attentionnée de son oncle, un chômeur invétéré qui a la lourde tâche de la garder -elle et son petit frère- à la maison. Je l'aime bien, Nathalie ; une sorte de Cédric au féminin... Ses aventures se présentent sous formes de pages de gags, souvent drôles et explosifs. C'est charmant, divertissant et attachant. Une série "qui ne mange pas de pain" mais qui m'a séduit par sa fraîcheur, sa sensibilité et son humour. Une série qui aborde avec bonheur notre quotidien et les contradictions du monde actuel. Le dessin ?... réticent -au départ- à ce graphisme assez haché, j'ai rapidement apprécié le style de Salma lequel, en quelques traits rapides, parvient à rendre l'humour, la gestuelle, les mimiques ayant trait aux personnages. Une chouette série qui, pour moi, mérite un 3,5/5 bien pesé !...
Sillage
Quelque part, dans l'infini des étoiles, une immense flotte -composée d'une myriade de vaisseaux spatiaux- explore et colonise des mondes nouveaux. Des croiseurs, frégates, astronefs, navettes, etc... forment ainsi le coeur de "Sillage"... Un jour, ces "Sillagiens" vont aller à la rencontre de la dernière représentante d'une race qu'ils n'ont jamais connue : les êtres humains. Ils vont faire la connaissance de Nävis, la seule survivante du crash d'un vaisseau oublié. Nävis ?... recueillie contre son gré, elle va s'accommoder rapidement à cette nouvelle situation et -bientôt- utilisera ses talents pour servir la cause de cette "communauté". Et c'est ainsi qu'est lancée cette saga, en l'an terrien 1998... Sillage ?... une série qui est -par beaucoup- considérée comme entrée au panthéon de la BD par la toute grande porte. Cette véritable odyssée est une oeuvre hybride, à la croisée d'univers graphiques. Le dessin ?... Buchet fait ici montre d'un style graphique à la fois énergique et gracieux ; mais qui me semble un peu inspiré de diverses tendances. Mais c'est vrai que j'apprécie son art de la mise en scène et en pages de scènes de batailles. Pourtant, je me pose des questions !... Nävis a un pour copain un "tigrours", suivi d'un androïde protocolaire (Snivel), le colonel Rib'Wund. Et là, je me pose vraiment des questions !... Voici bientôt une trentaine d'années a été éditée une belle série : Gigantik, encore dans de nombreuses mémoires. Je trouve qu'il y a peu de différences : Gigantik est une planète "sous bulle" escortée par une seconde -plus petite- qui n'est qu'un immense vaisseau de guerre prévu pour la protéger. Le postulat ?... le même : l'exploration du cosmos, son analyse, la colonisation de nouvelles planètes... Et on y retrouvait aussi un curieux animal ainsi qu'un droïde protocolaire ! Alors !?... Copiage ?... Non !... (Très) forte inspiration ?... Là, on ne me fera pas croire le contraire !... Sillage ?... une bonne série, oui, mais qui -pour moi- a un goût étrange venu d'ailleurs...
Le Procès
« Le procès » présente une histoire très étrange : celle d’un homme, monsieur K, qui se retrouve coupable de quelque chose dont il ne sait pas la raison de sa parution devant un tribunal. C’est d’autant plus étrange car, à part lui, tout le monde semble savoir pourquoi il est accusé ! « Le procès » est une adaptation d’un roman de Franz Kafka, cet auteur est connu pour avoir réalisé de nombreux livres aux thèmes très insolites. C’est aussi un écrivain qui a inspiré de nombreux auteurs, je pense particulièrement à Mac-Antoine Mathieu (Julius Corentin Acquefacques) dans le milieu de la bd. C’est la première fois que je feuillette une adaptation de Kafka en bd, ma lecture fut à la fois très plaisante et dérangeante. Plaisante parce que le dessin de Clod est très agréable à contempler. J’ai énormément aimé sa mise en couleurs qui crée une ambiance adéquate selon la séquence dans laquelle évolue le personnage principal. J’ai adoré également la façon dont Clod met en place ses ombrages. Les cadrages sont très travaillés et variés, ils contribuent beaucoup au sentiment de vivacité que j’ai retenu de cette bd. Dérangeante parce que l’histoire est complètement irrationnelle non seulement par sa thématique principale, mais aussi par sa transposition dans un monde où les hommes ne sont pas aussi libres qu’on ne le pense (on pourrait les prendre pour des fous !) et par la représentation graphique assez déjantée de Clod (on peut ainsi découvrir des portes sur les plafonds…). A mon avis, il est un peu dommage que des « sauts brutaux » entre les séquences apparaissent souvent dans cette bd. J’ai eu souvent le réflexe de revenir en arrière pour savoir si je n’avais pas raté quelques pages… « Le procès » m’est apparue finalement comme une bd plaisante à lire, j’ai beaucoup aimé le dessin de Clod. A mon avis, son style se marie parfaitement avec ce scénario déjanté. Cette histoire m’a surprise par son coté complètement irrationnel et déroutée par son dénouement très ouvert.
M
Bah, moi j’ai trouvé ça pas mal :8 L’histoire n’est pas si pornographique que ça je trouve… elle est justement basée sur un principe rigolo : se retenir, ne pas « le » faire, pour entretenir la flamme. J’ai trouvé les différentes situations intéressantes et émoustillantes. En plus le dessin est sympa… Moi je pense que les amateurs de mangas érotiques ne devraient pas être déçus.
Condor
Il semblerait que tout a été dit concernant cette série, à travers les avis déjà postés. Personnellement j'ai "accroché" immédiatement, alors que le dessin ne m'emballait pas et me faisait penser à une BD de quatre sous. Mais les scénarios bien ficelés, les personnages attachants et l'exotisme ont fait le reste, et je regrette beaucoup que cette série soit arrêtée. Petit détail amusant, certains personnages ont un visage connu : on peut y retrouver Bogart dans le personnage de Marius Casanova, Gainsbourg dans un pianiste de bar, ou Peter Ustinov dans le rôle d'un ambassadeur... Et je n'ai peut-être pas reconnu tout le monde. Je conseille vivement d'acheter ces albums, quand on peut les trouver, et surtout de ne pas se laisser arrêter par un aspect vieillot au premier abord, mais que l'on oublie vite une fois qu'on en a commencé la lecture. De bonnes aventures, qui ne prennent pas la tête, mais qui vous font oublier la grisaille du moment. Raymond
Pourquoi j'aime la Bande Dessinée ?
D'abord, une bien chouette idée caritative : les revenus de cet album seront reversés à la Croix-Rouge. L'occasion de faire -peut-être- votre B.A. annuelle... L'album ?... un collectif de dessinateurs -en majorité- à qui l'éditeur Delcourt a demandé de s'exprimer sur la question toute simple de "Pourquoi j'aime la BD ?" Tout cela m'a donné l'occasion de parcourir une sorte l'album mixte ; à la fois un livre sur ce qu'on appelle le "9ème art", mais aussi un recueil de bandes dessinées. Bien, oui, MAIS : ces chers auteurs ne me semblent pas briller par leur créativité. Les réponses stéréotypées sont ici majoritaires. Rares -avis personnel- sont ceux qui "jouent le jeu" à fond. Curieux pour un album où ils auraient pu se "lâcher", être un peu moins "politiquement correct". Je ne suis pas déçu, non, mais je m'attendais à autre chose. J'ai mis "3" pour la Croix-Rouge... car sinon...
Le méridien des brumes
Cette série en deux tomes brille par l'originalité de son décor et de sa trame. Hélas, un certain nombre de défauts m'empêchent d'en conseiller l'achat. Le dessin est bon quoiqu'il ne plaira pas à tout le monde. Je trouve son style situé quelque part entre ceux de Mézières (Valérian), Rossi (Jim Cutlass) et Robert Gigi (Agar). Sympathique et plutôt maîtrisé, il pêche juste par quelques cases un peu confuses et quelques personnages au faciès simiesque. Le décor, moitié Londres steampunk moitié Afrique exotique, est original. Tout s'imbrique bien pour créer un environnement où une ambiance à la Jack L'éventreur se mêle à une ambiance à la Allan Quatermain et les mines du Roi Salomon, tout en profitant discrètement des avantages du steampunk notamment les immanquables dirigeables forteresses-volantes. Cependant, passé le charme de ce décor et des personnages variés, l'intrigue se révèle trop embrouillée pour moi. Suite à un premier tome qui est une chasse au serial-killer, le second tome se complexifie beaucoup, abandonnant presque l'histoire du serial-killer pour échafauder un complot occulte et politique, avec de nombreux meurtres à la clé et la recherche du trésor de la Reine de Saba voire de l'Arche d'Alliance. La narration est confuse, le pire ayant lieu à mes yeux à la moitié du second tome où je me suis retrouvé perdu et où une seconde lecture ne m'a pas permis de déterminer comment untel avait fait pour agir aussi rapidement et pourquoi unetelle avait été prise en otage. Bref, toute cette intrigue complexe ne m'a pas permis d'expliquer l'intérêt des actions de ses protagonistes et ne m'a pas permis de déterminer le pourquoi de la complexité du complot si le but n'était finalement que de partir à la chasse au trésor. Bref, des qualités pour cette BD mais des défauts aussi et je les trouve personnellement rédhibitoires.
War and dreams
Allais-je retrouver le couple Charles qui m'avait plu dans la saga féminine India Dreams ?... Ben oui... Une nouvelle histoire qui se déroule en Côte d'Opale, entre caps Griz-Nez et Blanc-Nez (c'est de ce cap que l'on peut voir les côtes anglaises par beau temps...) Le postulat ?... Trois vétérans de la guerre 40-45 (un Allemand, un Anglais et un Américain) vont retourner -chacun séparément- sur cette plage truffée de bunkers maintenant quasi ensevelis. Et l'histoire de ces hommes m'a offert une sorte d'ode à la mémoire, aux amours perdus, de destins divers tracés entre ces caps. Un passage aussi entre les générations... Et j'ai également retrouvé deux auteurs inspirés. C'est vrai que le graphisme est un peu raide au départ, mais le trait s'épanouit rapidement ; enveloppant de belle façon personnages et décors. Belle histoire. Bel opus. Belle cote : 3,5/5.
Les Fils d'Octobre
En huit histoires courtes crayonnées, Nikolaï Maslov dresse un portrait d'une partie de l'union soviétique contemporaine - alcoolisme, misère économique et sociale, usines désaffectées, fossé entre le monde urbain et rural, entre les générations. Chaque histoire est relativement prévisible et contient un mini-drame quotidien insignifiant pour le monde qui continue à tourner mais pourtant révélateur de la déliquescence de la société soviétique. Maslov est un peu le Ferrandez ou le Tito de l'ex-URSS. La lecture de cet album ne laisse aucun souvenir mémorable; juste un sentiment diffus de misère sociale. Intéressant, mais à mon avis pas assez pour justifier son prix de 20 euros.