Agar

Note: 2.6/5
(2.6/5 pour 5 avis)

Histoires de science-fiction qui se déroulent dans un monde onirique et féerique.


Les Roux ! Lucky Luke magazine

Histoires de science-fiction qui se déroulent dans un monde onirique et féerique. Agar et Zarra errent dans l'espace à bord de leur vaisseau, le Papillon. Ils visitent des planètes où la magie et les créatures fantastiques sont légions. Ils affrontent le Toïmaker et ses hordes de Zombs. Série parue entre 1973 et 1976 dans l'éphémère revue "Lucky Luke".

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1974
Statut histoire Une histoire par tome 3 tomes parus

Couverture de la série Agar © Dargaud 1974
Les notes
Note: 2.6/5
(2.6/5 pour 5 avis)
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25/08/2006 | Ro
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Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 Lorsque j'avais environ 10, 12 ans j'avais trouvé deux vieux magazines de Lucky Luke et à l'intérieur il y avait des épisodes d'Agar et ça m'avait un peu marqué parce que c'était une des premières bandes dessinées 'bizarres' que j'avais jamais lues. On était loin des classiques du journal de Spirou ! Maintenant que je suis adulte et que j'ai finalement eu la chance de lire toute la série... et ben je me rends compte que c'était plus passionnant lorsque j'étais jeune ! J'aime bien l'univers loufoque créé par les auteurs et il y a des bonnes idées (j'aime bien le méchant), mais c'est développé de manière peu originale avec les personnages qui passent d'une péripétie à l'autre à grande vitesse et parfois ça manque de cohérence comme lorsque les personnages savent des choses qu'ils ne sont pas censés savoir. Bref, une série avec un grand potentiel, mais qui se révèle peu excitante une fois passé un certain âge et qui s’arrête subitement parce qu'elle n'a pas trouvé de public apparemment. Une curiosité en gros.

10/10/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Cette série fantastico-poétique est créée en 1972 par Gigi et Moliterni pour le jeune public de l'hebdo italien Corriere dei Piccoli, supplément jeunesse du Corriere della sera. En France, on la verra en 1974 dans l'éphémère mensuel Lucky Luke. Elle se veut un hommage direct au "Little Nemo" de Winsor McKay, qui véhiculait un ton onirique. "Agar" en est très proche par son inventivité, bien qu'un peu proche aussi d'un univers de science-fiction, puisque le jeune Agar et la jolie princesse Zarra errent entre les planètes. La bande est réservée aux jeunes lecteurs ou aux pré-ados, mais ce n'est pas tant cet aspect là qui m'ennuie ici, c'est plutôt cet univers étrange qui ne m'attire pas. Ceci dit, je reconnais sa valeur, due aux idées riches de Moliterni et au graphisme de Gigi un peu plus soigné que sur Scarlett Dream, d'où son achat potentiel, mais à essayer avant en bibliothèque.

28/11/2013 (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
L'avatar du posteur Miranda

Agar c'est une peu Le Vagabond des Limbes des enfants, c'est la raison pour laquelle je n'ai pas trop apprécié cette bd, d'ailleurs je n'irai pas plus loin que le premier tome, le ton et l'histoire sont vraiment trop enfantins, bien qu'il y ait de bonne idées. Mais en tant qu'adulte et après avoir lu Le Vagabond des Limbes cette série a quand même un peu de mal à passer. Graphiquement c'est extrêmement ressemblant à la série précédente, même visages, costumes similaires, mêmes couleurs, mêmes mouvements des corps, etc. A conseiller à un jeune public mais peut-être trouveront-ils le dessin un peu vieillot au regard des productions actuelles.

26/08/2009 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Agar fait ses premiers pas en Italie, dans le "Corriere dei ragazzi" du 28 Mai 1972. C'est dans le mensuel "Lucky Luke Magazine" qu'il fait son apparition en France, ce en 1974. Cette série met en scène Agar, un adolescent qui se balade, qui erre plutôt, entre des planètes (un peu comme Ergün l'errant) et la belle princesse Zarra. Haaaa... s'ils ne pouvaient que s'y promener... Mais non !!!... Ils vont devoir affronter l'abominable Toïmaker, un cruel fabricant de jouets et ses idées expansionnistes. Ainsi débute le premier tome d'une balade où rêves d'enfants et matérialisme dur vont se mêler. Une histoire concoctée par deux larrons qui firent une partie des beaux jours de l'hebdo Pilote dans les années 70. Agar n'aura pourtant droit qu'à trois albums. L'esprit inventif de Moliterni était-il trop en avance sur son temps ? Le dessin de Gigi ne correspondait-il pas aux "normes" attendues par le lectorat de l'époque ?.. C'est vrai que pour comprendre l'âme de cette série, il faudrait avoir lu les aventures de Little Nemo, créé en 1905 par Winsor McCay. Une série malheureusement oubliée -car si ancienne-, mais considérée par nombre de spécialistes comme LA plus grande BD de tous les temps ! (si, si ! Je vous en parlerai un jour...) La présente trilogie est néanmoins souvent rééditée, preuve s'il en est que "quelque chose s'est passé" entre Agar et de nombreux lecteurs. Ses auteurs : Le scénariste, Claude MOLITERNI, est né à Paris le 21 Novembre 1932. Robert GIGI, le dessinateur, est né à Besançon le 29 Juillet 1926.

30/08/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Note approximative : 2.5/5 Agar est une sorte de Vagabond des Limbes pour enfants. On y retrouve en effet un univers space-opéra complètement loufoque, où tout est possible sans avoir besoin d'être cohérent. On est proche de l'onirisme à bien des moments. Le 3e tome, Eclipso, s'inspire par exemple à de nombreux moments du Magicien d'Oz. Par contre, c'est vraiment pour enfants. La narration va à toutes vitesses, on n'y parle même plus de raccourcis scénaristiques, plutôt de résolutions d'intrigues sorties du chapeau. Les péripéties s'enchainent et les héros sautent de l'une à l'autre sans grande logique, plus porté par le flux, comme dans un rêve où ils ne décideraient pas justement. A cause de cela, ce n'est guère passionnant pour un lecteur adulte, d'autant plus que là où le Vagabond des Limbes brille par ses nombreuses originalités et trouvailles, ici il n'y a rien de bien novateur ou surprenant. Ca reste cependant assez plaisant à lire. Le dessin y joue pour beaucoup car, même s'il n'est pas excellent et s'il est très teinté années 70, il est très fluide et agréable à parcourir. A lire par curiosité car c'est assez atypique, mais à réserver plutôt à un lectorat jeune.

25/08/2006 (modifier)