Scarlett Dream

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Les aventures trépidantes d'un agent secret...féminin.


Histoires d'espions

Scarlett Dream est un agent secret employé par un organisme international de contre-espionnage. Son patron, Dauney, l'envoie dans diverses missions périlleuses où elle vit de multiples péripéties et se trouve mêlée, parfois, à des intrigues fantastiques. Qui plus est, Scarlett est vraiment sexy ; ce qui va lui attirer quelques problèmes autres que ceux de ses misions.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 1967
Statut histoire Série terminée 6 tomes parus

Couverture de la série Scarlett Dream © Losfeld/SERG/Dargaud 1967
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

02/11/2006 | L'Ymagier
Modifier


L'avatar du posteur Agecanonix

A la grande époque de la reconnaissance de la BD comme mode d'expression et aussi de l'éclosion de la BD adulte, Moliterni et Gigi créent en 1965 cette héroïne de l'espace dans V-Magazine, petit périodique gentiment coquin, en succédant à Barbarella qui avait ouvert la voie à ce type de bande, même si ce succès reste moyen en France, beaucoup plus important à l'étranger puisque la bande sera traduite dans 17 pays. Encore une fois, je crois qu'elle était un peu trop en avance sur son temps, trop moderne pour son époque, et comme en France, on a toujours été en retard d'un train sur les voisins européens...ceci explique cela. Les 2 auteurs entamaient une collaboration qui allait donner 2 intéressantes séries fantastiques : Agar et "Orion le laveur de planètes" (Orion (Gigi) ). Après quelques travaux ça et là, Gigi commençait avec "Scarlett Dream" sa première vraie série importante. C'est une héroïne d'action, agent secret aux aventures délirantes qui mêlent fantastique et espionnage, parfois dans l'espace ; Scarlett est une fille sexy, comparable à une James Bond girl totalement libérée, qui n'hésite pas à dévoiler ses charmes, et ses missions lui opposent régulièrement le Dr Styx, prototype de méchant impérial et machiavélique, flanqué de Zarda, sa cruelle et opulente compagne. Moliterni insère dans ses scénarios des clins d'oeil faisant référence à sa grande connaissance de la bande dessinée, tout en laissant à Gigi une grande liberté d'interprétation ; celui-ci dessine la série avec sensualité, constellée de très belles filles qui dégagent un érotisme léger mais bien présent. Après un intervalle de quelques années, Scarlett poursuit ses exploits dans France-Soir en strip ; là, c'est beaucoup moins bien, elle est légèrement transformée, perd sa ressemblance avec les traits de Marlène Jobert qu'elle avait à sa création, devient plus pudique en éliminant l'érotisme, tout en restant agréablement sexy, tandis que ses aventures évoluent vers un ton policier plus traditionnel et sans saveur. Les albums Dargaud de la collection Aventures sont très courants en occase, ça vaut le coup d'essayer.

01/12/2013 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Pas fort connue, Scarlett, pourtant elle mérite qu'on s'y intéresse. On la découvre (au propre comme au figuré) dès 1965 dans le "V-Magazine" n° 579. Scarlett ?... Une héroïne sexy qui apparaît trois ans après Barbarella, de Forest. Les intrigues ?... Des histoires d'espionnage, solidement concoctées par Moliterni, mêlées de fantastique. Pourquoi cet attrait du lectorat de l'époque ? Scarlett, figurez-vous, a été créée en pensant au physique de Marlène Jobert... laquelle faisait fantasmer les cinéphiles masculins d'alors. On la retrouvait ainsi -un peu- sous forme de BD; ce qui causa le fort attrait de cette série. Le dessin ?... J'aime bien. Traité au départ en noir et blanc, le créateur -entre autres- de Agar, possède un excellent trait réaliste qu'il met au services de mises en pages souvent éclatées. Finies les cases étriquées ; il faut parfois suivre chaque planche de haut en bas, droit/gauche ; mais le tout forme une véritable continuité graphique qui attire l'oeil. Une bonne série, oubliée, mais qui a ravi nombre de lecteurs de l'époque. Scarlett aura droit à 6 albums. A noter que les n° 3 à 6 sont codifiés "1 à 4" chez Dargaud, de 1979 à 1982.

02/11/2006 (modifier)