L'Aventure olympique

Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)

Revivez l'histoire des Jeux olympiques.


Documentaires Sport

De nos jours, des jeunes de tous horizons sont rassemblés à Athènes et sur le site d’Olympie afin de suivre une sorte de séminaire sur les Jeux olympiques. Des exploits antiques à 1992, en passant par l’aventure de du baron Pierre de Coubertin, revivez les grands moments de l’olympisme. .

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1990
Statut histoire Série terminée 4 tomes parus

Couverture de la série L'Aventure olympique © Dargaud 1990
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)
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27/04/2010 | Spooky
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L'avatar du posteur Agecanonix

De passage à la Bibliothèque de la BD d'Angoulême le mois dernier, qui vient d'être rénovée après 8 mois de travaux, j'ai aperçu les 4 tomes de cette série sportive que j'avais repérée sur BDT, mais que je n'avais pas vue ailleurs ; il n'y a qu'en ce lieu qu'on peut trouver ce genre de bande qui en plus date un peu. Je me suis donc lancé avec un certain enthousiasme dans cette lecture car je voulais en savoir plus sur les origines de ces Jeux modernes et antiques, et aussi ce qui avait marqué les différentes éditions. Bon, c'est une narration très didactique, académique et classique, avec une suite de séquences ajoutées les unes aux autres, c'est typique des Bd éducatives qu'on faisait dans les années 80 et 90, c'est peut-être un procédé un peu démodé de nos jours, mais à cette époque c'était comme ça et on l'acceptait, c'était l'usage. Mais je peux comprendre que des générations plus jeunes que la mienne peuvent ne pas être intéressées par cet exercice, comme je le constate dans les 2 avis précédents. Il est clair que cette Bd n'est pas sans défauts, qu'elle oublie des détails importants qu'il aurait été intéressant d'évoquer, et que par endroits, c'est peu passionnant. Mais le travail fourni est sincère et sérieux, l'ensemble ne m'a pas été totalement ennuyeux, j'aime assez, je trouve que Thierry Roland connait son job et qu'il fournit à Moliterni une partie bien documentée que ce dernier en tant que scénariste chevronné, n'a pas de mal à mettre en forme. Quant au dessin, j'ai déjà eu l'occasion de lire des Bd éducatives ou régionales dessinées par Pierre Dupuis, son dessin n'est pas toujours joli, on ne reconnait pas toujours les têtes connues (à part Coubertin), mais il reste acceptable et convient assez à ce type de bande. J'en ressors donc assez satisfait tout en précisant bien que ce n'est évidemment pas de la grande BD, et j'en suis conscient, mais l'ensemble est honorable, il fait découvrir quand même pas mal de choses sur ces Jeux Olympiques, c'est instructif et ça rejoint les Bd "cyclistes" qui sont dans le même style de narration (mais d'un degré supérieur) comme Les Fabuleux exploits d'Eddy Merckx et La Prodigieuse Epopée du Tour de France. Je met l'achat, mais attention, uniquement pour des gens comme moi , amateurs de temps en temps de ces bandes éducatives, car je sais très bien que des jeunes (ou à la rigueur de jeunes enfants) ne liront pas cette aventure olympique.

28/05/2016 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Je n'ai lu que le premier tome (le seul que j'ai eu sous la main), mais je vais certainement en rester là. 1/5 est bien le maximum que je pouvais mettre à cet album, et pour plusieurs raisons. Tout d'abord, les dialogues entre les personnages sont édifiants, "plan plan", assez proche je trouve de ceux que s'échangeaient les personnages des albums "Martine". Et ce n'est pas un compliment. Ensuite il n'y a pas d'intrigue. Le concept de la série limite évidemment la liberté des auteurs en la matière : c'est une hagiographie du CIO - l'album est publié sous son patronage, et de Pierre de Coubertin. Si la forme ne m'a pas enthousiasmé, cela a encore été moins le cas du fond. Les flash back sur les Jeux antiques - en escamotant le caractère sacré et en oubliant qu'Olympie était avant tout un sanctuaire, les dénaturent fortement. Les premiers Jeux modernes sont relatés de manière très ennuyeuse, cela se veut didactique, c'est juste lourd. L'oeuvre de Coubertin est encensée par de pauvres thuriféraires. Et on n'y trouve aucune allusion à sa misogynie, son racisme, assez loins de "l'esprit olympique" censé émaner de lui et animer les Jeux Olympiques. Ce même idéal olympique rappelé par le président du CIO de l'époque, J. A. Samaranch dans une courte préface, dont l'idéal était moins tolérant lorsqu'il n'était qu'un dignitaire franquiste en Espagne !... N'oublions pas que l'esprit sportif "défendu" par Coubertin, dans la même ligne que Baden Powell avec le scoutisme, avait avant tout pour but de promouvoir - si ce n'est la défense et suprématie d'une prétendue race blanche (d'autres s'y emploieront par exemple lors des JO de Berlin), au moins le maintien en forme des hommes, futurs soldats. Ce n'est pas un hasard si le pentathlon moderne créé par Coubertin pour les JO modernes rassemble 5 épreuves (tir; escrime; équitation; course; natation) reprenant les domaines où un soldat de la fin du XIXème siècle doit s'illustrer. Bref, je n'ai aimé ni le fond ni la forme de cet album que j'ai eu sous la main durant ces vacances, et je ne ferai pas d'effort pour découvrir les suivants. Seul clin d'oeil rigolo, c'est la première fois je crois que je vois les noms de Dupuis et Dargaud réunis sur la même couverture.

14/03/2013 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
L'avatar du posteur Spooky

Déterrée du grenier de ma bibliothèque municipale, voici une série qui est passée un peu inaperçue à l’époque de sa sortie (il y a à peine 20 ans finalement). Elle propose un large panorama de l’histoire de l’olympisme. Ecrite par un grand nom de la BD d’aventure et documentaire, Claude Moliterni, puis par un grand nom tout court de l’histoire du sport, Thierry Roland, elle est dessinée par Pierre Dupuis, auteur réaliste mais dont le trait paraissait déjà daté à l’époque. Pourtant il s’attache à reproduire des photos, des gravures, grâce à une bonne documentation sans doute fournie par ses scénaristes. Chaque album est accompagné d’un dossier sur la période considérée et les grandes figures qui l’ont animée. Une œuvre non dénuée d’intérêt, mais qui souffre d’un déficit de dynamisme non pas dû au travail des auteurs, sans doute remarquable, mais plutôt à la nature du sujet. Comment en effet, faire du ludique, du divertissant sur l’évocation sportive à portée historique, sans sacrifier le didactisme ? Pas facile.

27/04/2010 (modifier)