Les Fabuleux exploits d'Eddy Merckx

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Biographie de la carrière sportive du plus grand cycliste belge de tous les temps.


Biographies Cyclisme Sport

Eddy merckx, alias le Cannibale Un palmarès long comme un jour sans pain. Cet album résume les moments forts de sa carrière.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1973
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Les Fabuleux exploits d'Eddy Merckx © Arts & voyages Gamma 1973
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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08/03/2010 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai trouvé ce sympathique album dans un vide grenier rural que j'ai payé 3 euros à une mamie débonnaire. En général, dans ce genre de manifestation, on trouve parfois de très bons trucs, quelques raretés ou perles vendues à prix dérisoire car les gens des campagnes ne sont pas comme ceux dans les bourses de livres mercantiles en ville, ils veulent vraiment se débarrasser, même sans faire de bénéfice ; normalement, cet album en bon état vaut 12 euros, j'ai donc fait une bonne affaire, et le plaisir de lecture est bon. D'autant plus que le dessin est soigné, inspiré de Jean Graton, ça me convient très bien, le visage de Merckx est bien reproduit, c'est assez rare dans certaines biographies. Merckx était mon idole dans les années 1971-75, j'avais un grand poster de lui dans ma chambre de gamin, et j'étais assidu au cyclisme et au Tour de France à une époque où il faisait encore rêver, et ou il était à peu près propre et surtout plus passionnant qu'aujourd'hui. Qu'il soit Belge, Français, Italien ou Néerlandais, peu m'importait, j'admirais avant tout la capacité d'un champion, l'exploit humain, et quand en plus il avait la modestie d'Eddy Merckx, ça ne gâtait rien. Cet album m'a donc autant enthousiasmé parce qu'il m'a replongé dans une belle période de souvenirs de prime jeunesse, et aussi parce que le traitement me convient, en dépit d'un aspect biographique et une mise en page légèrement monotones, qui alignent les exploits du coureur belge qui remporte toutes les grandes classiques. Cet aspect ne me dérange pas parce que c'est le reflet d'une époque, c'était comme ça qu'on racontait alors dans les années 60 et 70 ; ça m'a replongé dans les récits complets du journal Tintin signés Yves Duval, au ton assez didactique (voir Les Meilleurs Récits de...). Et justement, c'est du Yves Duval, on reconnait son style narratif. Le dessin je le répète, est très agréable, et correspond bien à ce type de récit ; d'ailleurs c'est assez troublant pour moi, car Jean Graton avant d'entamer Michel Vaillant, s'était frotté au banc d'essai des récits complets dans Tintin, et il avait souvent illustré des récits sportifs, surtout cyclistes. Sans doute que des lecteurs plus jeunes seront moins sensibles que moi à cet album, l'achat est destiné surtout aux anciens comme moi et aux passionnés de cyclisme.

22/03/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Ah ! Eddy Merckx, le plus grand sportif belge de tous les temps, le cannibale, le dieu de la petite reine. Cet homme, c’est une légende vivante en Belgique, et d’autant plus déconcertante que, alors qu’il pourrait se la péter grave, il est toujours resté d’une simplicité et d’une disponibilité confondante. Cet album retrace sa carrière cycliste, de ses premiers succès significatifs en tant qu’amateur, jusqu’à son record de l’heure à Mexico. Il n’échappe pas aux défauts du genre (la biographie). D’autant moins que le brave Eddy a un palmarès long comme une semaine sans pain (oui, je sais, d’habitude, on dit un jour, mais dans le cas présent, une semaine me parait plus réaliste). Aussi, les raccourcis sont ils nombreux. Le dessin n’est pas sans rappeler certains vieux Michel Vaillant, surtout dans ses décors. Et pour cause, puisque Christian Lippens a longtemps collaboré avec Jean Graton. J’ai bien aimé ce style réaliste simple et efficace. La colorisation, elle, est horrible mais c’est malheureusement assez symptomatique de l’époque. La structure se présente sous la forme d’une succession strictement chronologique de faits marquants de la carrière du coureur. Et, au vu de la richesse du palmarès, l’auteur n’a pas vraiment le temps de s’attarder sur une période. Et c’est vrai que j’aurais aimé qu’Yves Duval développe un peu plus la facette psychologique de cette carrière. En effet, à force de tout vouloir gagner, et d’y parvenir fréquemment, Eddy Merckx a dû en dégoutter plus d’un (adversaires, journalistes ou simples amateurs). Cet aspect n’est jamais réellement abordé, et je le regrette. Reste donc une bande dessinée biographique sans originalité mais réalisée avec soin. A lire à l’occasion, mais sans plus.

08/03/2010 (modifier)