Les Meilleurs Récits de...

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)

Courts récits parus dans le périodique "Tintin"


Journal Tintin La BD au féminin Séries fleuves

Dans les années 50-60, le scénariste Yves Duval écrit des histoires courtes éducatifs, pour le Journal de Tintin, dont la plupart sont à saveur historique. Ses histoires ont été dessinés par plusieurs dessinateurs du Journal de Tintin. Cela donne des bons récits historiques dont la plupart font 4 pages.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 2002
Statut histoire Histoires courtes 60 tomes parus

Couverture de la série Les Meilleurs Récits de... © Hibou 2002
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)
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19/11/2014 | Gaston
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L'avatar du posteur Agecanonix

Tout d'abord, je remercie Gaston d'avoir posté cette série, c'est un gros morceau que je n'avais pas trop envie de poster moi-même. Sinon, l'entreprise qui apparaît colossale pourra peut-être décourager certains lecteurs, surtout des plus jeunes, parce qu'elle a surtout pour but de satisfaire un lectorat de nostalgiques du journal Tintin. Il vaut mieux l'emprunter en bibliothèque, l'achat se révélant quand même onéreux... à moins de choisir ses préférés, c'est à voir. A l'image du journal Spirou qui avait ses fameux récits de l'Oncle Paul, il était tout à fait légitime que Tintin ait les siens en matière d'Histoire. Le premier de ces récits apparaît dans le journal en 1952, et dès l'année suivante, la rubrique va devenir régulière chaque semaine. En 1963, elle devient une spécialité et même une véritable institution du journal qui va s'étendre à 3 récits par semaine : un récit d'actualité contemporaine, un récit humoristique (où l'on trouvera entre autres L'Indésirable Désiré de Mitteï, Monsieur Tric (les aventures de) de De Moor, Les Frères Bross de Guilmard, ou Korrigan de Franz...), mais c'est le récit historique qui récolte un beau succès auprès des jeunes lecteurs, et qui s'intitulera parfois " Histoire Vraie " (titre générique pourtant peu original). Pourquoi c'était si bien ? Tout simplement parce que ces récits étaient bien faits, traités sérieusement, pas fantaisistes, et surtout ils serviront aux nombreux dessinateurs à se faire la main sur le format court de 4 pages hebdomadaires, qui souvent bénéficiait de l'illustration de couverture du journal. Parmi ces dessinateurs, la plupart deviendront ensuite des grands noms de la BD franco-belge classique des années 60-70 et 80. C'est pourquoi l'intérêt que je porte à cette série d'albums m'enchante, même si je n'ai pas pu tous les lire. Mais de toute façon, comme je raffolais de cette rubrique, j'ai lu beaucoup de ces récits directement dans le journal. Retrouver Weinberg, Paape, Aidans, Hermann, Funcken ou Sidney dans cette collection me rappelle de beaux souvenirs, mais je déplore quand même le choix qui a été opéré, car il ignore des auteurs comme Vance (52 récits de 1962 à 1967), Reding (39 récits de 1952 à 1961), Craenhals (20 récits de 1953 à 1955), Graton (68 récits de 1956 à 1965) qui se spécialise plutôt dans le récit sportif, ou encore Torton (mon préféré avec 42 récits de 1962 à 1971) qui lui se pose en maître du récit historique, créneau pourtant bien occupé par le couple Funcken. J'aurais donc préféré voir ces auteurs plutôt que d'avoir 5 albums sur Attanasio ou 3 sur Weinberg... tandis que les Funcken qui détiennent le record avec pas moins de 225 récits de 1953 à 1969, obtiennent bien justement 4 albums ; ceux-là, c'était un vrai plaisir à lire, car leur passion de l'Histoire et leur précision étaient irréprochables à une époque où rappelons-le, la BD était encore pas toujours bien vue par les adultes qui surveillaient les lectures de leurs rejetons. Cette série d'albums bien conçus qui permet donc de voir les débuts de certains dessinateurs pour qui cette rubrique historique était un véritable banc d'essai, a comme fil conducteur un scénariste qu'il faut saluer : Yves Duval, dont la prodigieuse carrière entamée au journal Tintin en 1952, a fait de lui le spécialiste des scénarios en tous genres. Surnommé "Monsieur Cent mille histoires", il a écrit plus de 1500 scénarios pour les " Histoires Vraies ", en plus des aventures avec héros de ses congénères du journal (Howard Flynn pour Vance, Rataplan pour Berck, Capitan et Doc Silver pour Funcken, Les Franval pour Aidans...). Sa production est telle qu'il est vain de recenser tous les sujets qu'il a pu écrire ; il signe aussi des nouvelles illustrées par les dessinateurs maison. Cette oeuvre impressionnante témoigne d'une imagination fertile, d'une doc très sérieuse, et d'une puissance de travail rare. Malgré ça, il reste méconnu du grand public. Cette énorme collection d'albums même si elle semble fastidieuse à aborder (après tout, il suffit de privilégier les dessinateurs qu'on apprécie), permet non seulement de découvrir les travaux de grands dessinateurs parfois à leurs débuts et hors du contexte de leurs propres séries, mais c'est aussi une façon de rendre hommage à ce grand monsieur qu'est Yves Duval.

29/11/2014 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

J'ai lu la dizaine d'album disponible à ma bibliothèque (chaque tome fait moins de 30 pages donc c'est plutôt rapide à lire comparé à un album normal de 44-48 pages) et je ne pense pas que j'aurais besoin d'en lire plus. Alors que le Journal de Spirou avait 'Les belles histoires de l'Oncle Paul', son concurrent le Journal de Tintin avait aussi des cours récits historiques quoique ce n'était pas une série en tant que tels. La seule chose que ses histoires ont en commun est le scénariste Yves Duval. Les histoires sont d'une qualités moyenne, mais ce n'est pas mauvais. Il faut dire que c'est dur de faire des histoires en 4 pages (Il y a, rarement, des histoires de 5-6 pages) et je trouve que Duval s'en tire pas mal. En fait, mon intérêt variait selon le sujet abordé. Je pouvais donc aimé un récit et trouvé le suivant sans intérêt. Des différents dessinateurs, j'aime surtout Eddy Paape, mais je n'en ai détesté aucun. J'ai remarqué que Weinberg illustrait surtout les histoires d'aviations et les Funcken l'époque de Napoléon !

19/11/2014 (modifier)