Je trouve le dessin beau mais pas extraordinaire non plus...C'est sùr le visage de sasmira sur la couverture est vraiment envoutant, mais à l'intérieur, le dessin,bien qu'étant très correct, n'est pas extremement original...
L'histoire est basée sur un curieux mélange...histoire et sf se mèlent ici dans un cadre quasi légendaire et ô combien mystique...
Seulement, voilà...J'aime bien, mais sans plus...le tome 1 pose beaucoup de questions mais ne fournit aucune piste ou début d'élément de réponse et de plus j'ai cru comprendre que la suite ne serai pas pour demain...
Disons que je lirai le tome 2 mais je ne l'attend pas avec l'hystérie dont je peux faire preuve pour d'autres séries...
A noter tout d'abord la sortie du tome 4 dans un coffret très beau avec 3 ex-libris et un marque page...
Le roman de Malemort c'est le prototype de la bd distrayante mais sans plus...
Les dessins sont très soignés et certaines images sont très belles, surtout celles représentant Anthéa...qui est magnifique !!!
J'ai du mal par contre avec ses homologues masculins qui ont parfois des dentitions assez enlaidissantes...
L'histoire n'est ni très originale ni très captivante, elle est simplement interressante mais n'avance pas très vite...j'ai l'impression que les 4 tomes n'auraient pu en faire que 2 voir 3...
Cette série, comme toutes les séries du label Série B. dirigée par Blanchard et Vatine, donne dans l’action. De l’action, de l’action… à part ça, on aura pas grand chose d’autre… Un peu d’humour, certes, mais rien de très folichon. Exit les personnages. Ici, ils se contentent d’agir, à défaut d’exister. Ce genre de scénario ne m’a jamais vraiment plu, surtout quand on a la nette impression que cela s’inspire plus du cinéma d’action américain qu’autre chose (je n’ai rien contre le film d’action à l’américaine, mais pourquoi copier ce que les américains font bien mieux ?). Bref, ca m’a fait penser à des trucs comme Taxi, ou d’autres productions à la Besson.
L’idée de départ du tome 1, sous forme de farce était bonne, mais pas au point de tirer cela en longueur sur 46 planches, les tomes 2 et 3 n’éveillent que peu mon intérêt. Tout y est assez banal. Ce qui n’arrange rien, c’est le dessin, qui est un peu trop statique pour représenter le mouvement, et la mise en couleur informatique si artificielle que j’aurais préféré lire cela en noir et blanc. Voilà, une bd à réserver aux fans d’action pure. Les autres feraient mieux d’éviter.
Bof... bof... bof, je vois cette série comme une vague tentation de faire revivre un certain style franco-belge sous le soleil de Marseille, on sourit par moments… Mais ça reste tellement conventionnel qu’on en baille bien vite…
Et surtout cela arrive à peine à la cheville des modèles du genre : Gil Jourdan de Tillieux, notamment. Mais je pense que c’est une série qui a son public, qui le lui rend bien… mais je n’en fais tout simplement pas partie. De la copie à l’original, je préférerai toujours l’original.
Grande déception, j'en attendais plus que ce résultat :
Les dessins sont bizarres, quelques fois un peu trop carrés à mon goût.
Les couleurs donnent un peu plus de beauté au dessin qui en a besoin mais celles-ci n'arrangent pas tout.
Le scénario part d'une belle façon mais en suite, il devient ennuyeux, sans plaisir et c'est gavent. histoire trop plate sans rebondissement. De plus, les personnages ne sont pas du tout attachant.
Bref, j'ai eu du mal à finir et bon deux étoiles, c'est bien payé.
Mmmmouais, drôle de BD, ça... On va peut-être me reprocher de faire un procès d'intention, d'attaquer personnellement un auteur à cause d'une mauvaise interprétation de son travail, mais... avec ces 4 petites BD, on n'a pas vraiment l'impression que Zezelj a cherché à raconter des histoires à des lecteurs, mais plutôt qu'il a voulu faire un "showcase" de lui-même à l'attention des éditeurs américains (d'ailleurs, depuis il bosse pour DC Comics et Marvel). Une démonstration de ses talents, une façon de dire "Regardez comme je dessine bien, regardez tout ce que je sais dessiner" (parce que c'est vrai qu'il dessine très, très bien, le bougre), et "Voilà quels genres d'univers et de personnages je peux créer". Tout est hyper court, on dirait vraiment de simples échantillons, des BD-CV, des pilotes de série, si vous voulez... Car si aucune des histoires n'a, en soi, de réel intérêt (à part celui de nous montrer de très chouettes dessins), toutes pourraient servir de base à un album complet, voire une série : "Vanja & Vanja" esquisse un bout de décor qui pourrait être étoffé et servir de théâtre à d'autres histoires, "L'Ange exterminateur" ne fait que présenter un personnage, mais il pourrait devenir le héros d'une série...
Bref, l'ensemble n'est pas totalement inintéressant ; disons que c'est une curiosité, mais que c'est loin d'être une lecture indispensable.
Difficile, pour ne pas dire impossible, de ne pas penser à Frank Miller et à sa série Sin City à la lecture de Rex. On y retrouve en effet bon nombres de ses ingrédients : violence, vengeance, amour perdu, univers urbain sordide en noir et blanc, héros seul contre tous, brutal, au cerveau ravagé, s'en prenant à une crapule haut placée... Il est d'ailleurs à peu près certain que Zezelj savait qu'il serait comparé à son éminent confrère américain, et que l'idée lui plaisait bien... Quand on voit que le monologue intérieur de son personnage, façon "je suis le prédateur le plus cool et le plus couillu de cette putain de ville de pourris", constitue l'essentiel des textes de l'album, par exemple, on se dit qu'il cherche délibérément à faire du Sin City...
Visuellement, outre Miller (un peu), ça rappelle aussi Sienkiewicz (sans la couleur et les délires) ou McKean, voire Marc-Antoine Matthieu ou Éric Liberge par moments, mais tout en ayant quand même sa propre personnalité. Moi, j'aime ; maintenant, je comprends qu'on puisse trouver que Zezelj a la main un peu trop lourde sur l'encre de Chine (il doit consommer 1 litre par planche à peu près), ou encore, que c'est trop chiadé et qu'on sent le gars qui sort des Beaux-Arts et qui cherche à épater la galerie avec ses beaux dessins qui tuent, et à masquer au passage la faiblesse de son scénario...
Parce qu'autant le dire, le scénar est nettement moins fort que les dessins... C'est du déjà vu, et c'est loin de valoir les meilleurs "Sin City". Ça manque de profondeur, de rebondissements, Zezelj va directement à l'essentiel, au plus court, à l'action quoi. Par exemple, il n'explique pas vraiment les événements qui ont mené Orlowski en prison, ni comment le Rex qu'il est devenu réussit à s'en évader (ça se passe de telle façon qu'on peut croire que ce jour-là, un étourdi avait laissé toutes les portes ouvertes, et que 90% des gardiens étaient en grève). Finalement, on s'aperçoit qu'on a affaire à une BD d'action tout ce qu'il y a de basique, mais cachée dans un écrin "arty"... On a beau nous montrer un joli papillon entre deux scènes de tuerie, pour faire comme John Woo avec ses envols de colombes au ralenti pendant les fusillades, ça reste vraiment très bourrin...
En plus, Zezelj mise beaucoup sur son héros, Rex ; hélas pour lui (et pour nous, du coup), celui-ci n'a pas l'épaisseur, le charisme, la verve, le charme louche d'un Marv (je ne parle pas du Marv' de BDT, qui est certes épais et louche, mais n'a aucun charisme* ; il s'agit bien sûr du Marv de Sin City)... On pourrait être tenté de croire que c'est voulu, que l'auteur cherche délibérément à prendre le contrepied de Miller en montrant que les gros bras à moitié timbrés qui se font justice eux-mêmes ne sont jamais que des tueurs et pas des héros ou des braves gars juste un peu demeurés. Mais non, Zezelj aime son personnage, il le voit comme un héros. Sinon, il ne l'appellerait pas "Rex", le Roi, et il ne le comparerait pas à un lion. Mais il ne parvient pas à nous le rendre sympathique et attachant, à nous impliquer dans sa traversée de l'enfer.
Bref, tout ça pour vous dire que Rex est, à mon goût personnel, loin de mériter les critiques dithyrambiques lues dans "L'Avis des Bulles" ou "BoDoï"... C'est beau, mais vraiment pas passionnant...
*Un maximum de ;););), là, on est d'accord ? Non, je précise, parce que je sais qu'en plus du reste, tu es paranoïaque et tu n'as aucun humour...
Ce récit intrigue dès le début, il captive même. Il commence par la mystérieuse disparition d’une partie du mur des lamentations. En lisant cela, je me disais : « Chouette ! Christin nous revient avec un intrigue fantastiquo-politique, comme au bon vieux temps du tandem Christin-Bilal ! »
J’attendais que la résolution de l’intrigue nous révèle la nature allégorique du récit, persuadé que le fantastique « gratuit » n’existait pas chez Christin, qu’il était toujours là pour servir un propos sociétal ou politique. Malheureusement ce récit démarre fort et se termine bien mollement. La résolution du mystère n’est guère impressionnante. Et le propos ? Ben… y’en a pas vraiment. J’ai juste l’impression d’avoir été berné par les aventures de ses deux jolies journalistes de pacotilles. Non, franchement, Christin m’avait habitué à faire mieux que ça. Ici, c’est creux, c’est mou et ca n’a que très peu d’âme.
C’est dommage parce que le dessin d’Aymond est très beau, il m’évoque l’élégance des planches de Rossi. A ce titre, les images de la galerie, aux couleurs fadasses et à la mauvaise résolution, ne lui rendent pas justice. Mais bon, même le plus beau des dessins ne rattrapera jamais un scénario raté. En conclusion : un album mou qu’on aimerait oublier…
on m'a offert le premier album et à l'époque j'ai lu l'album sur le champs et j'étais allé chercher le second dans la foulée. j'avais trouvé ça vraiment bon (dessins plus que corrects, une bonne idée de départ...). mais bon comme vous pouvez le constater j'emplois le passé... en effet une fois le 4 ème album lu, la déception est devenu aussi grande que ma satisfaction du premier tome... le scénario devient insipide à mon goût. j'ai pensé que ça allé se relever un peu mais rien du tout sur les suivants... ma moitiée (qui elle, apprécie un peu plus cette série ) a acheté les 2 derniers et là encore rien de transcendant à mon avis et à celui de ma moitié...
pour moi cette série est plutôt un série "d'appel" commercial. cette serie se lit facilement (ce qui n'est pas péjoratif) et peut avoir comme seul mérite d'attirer des gens dans le monde de la bd, et peut etre voir ce que vanhamme à fait comme autres séries. mais sinon il n'y a pas de quoi foutter un chat ni en faire une série télé... oups ! comment ça ? c'est déjà fait ? :)
Ah oui, voilà la série-type de l'école franco-belge dans ce qu'elle a de plus neuneu (et je rejoins Piehr dans cette appréciation ;) ).
Je m'explique.
Le concept de l'hôtesse de l'air pin-up et évaporée (style pétasse pressurisée) pouvait peut-être être excitant pour des jeunes adolescents pré-pubères des années 1960, mais pour quelqu'un né plus tard, cela n'éveille aucun soupçon d'émoi...
En ce qui concerne les scenarii, effectivement, c'est au bord de l'insipide ; je crois même que l'insipide essaye de s'éloigner, c'est pour ça que Natacha ne tombe pas dedans (pfff ! même pas de concours de tee-shirt mouillé !). Il est difficile de s'attacher à ces aventures certes cocasses (parfois !), mais carrément ineptes la plupart du temps. Walter est un neuneu qui n'a pas sa place dans l'aviation !
Le 2/5, c'est pour le dessin. Contrairement à Piehr, je suis assez sensible au trait tout en courbe et simpliste de Walthéry, que je trouve plus à sa place sur des séries plus ouvertement "enfantines" (style Le Scrameustache ou les Galaxiens), mais peut-être est-ce parce que j'ai été élevé dans ce style graphique...
Bref, une série tout à fait dispensable.
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Votre vote
Sasmira
Je trouve le dessin beau mais pas extraordinaire non plus...C'est sùr le visage de sasmira sur la couverture est vraiment envoutant, mais à l'intérieur, le dessin,bien qu'étant très correct, n'est pas extremement original... L'histoire est basée sur un curieux mélange...histoire et sf se mèlent ici dans un cadre quasi légendaire et ô combien mystique... Seulement, voilà...J'aime bien, mais sans plus...le tome 1 pose beaucoup de questions mais ne fournit aucune piste ou début d'élément de réponse et de plus j'ai cru comprendre que la suite ne serai pas pour demain... Disons que je lirai le tome 2 mais je ne l'attend pas avec l'hystérie dont je peux faire preuve pour d'autres séries...
Le Roman de Malemort
A noter tout d'abord la sortie du tome 4 dans un coffret très beau avec 3 ex-libris et un marque page... Le roman de Malemort c'est le prototype de la bd distrayante mais sans plus... Les dessins sont très soignés et certaines images sont très belles, surtout celles représentant Anthéa...qui est magnifique !!! J'ai du mal par contre avec ses homologues masculins qui ont parfois des dentitions assez enlaidissantes... L'histoire n'est ni très originale ni très captivante, elle est simplement interressante mais n'avance pas très vite...j'ai l'impression que les 4 tomes n'auraient pu en faire que 2 voir 3...
John Doe !
Cette série, comme toutes les séries du label Série B. dirigée par Blanchard et Vatine, donne dans l’action. De l’action, de l’action… à part ça, on aura pas grand chose d’autre… Un peu d’humour, certes, mais rien de très folichon. Exit les personnages. Ici, ils se contentent d’agir, à défaut d’exister. Ce genre de scénario ne m’a jamais vraiment plu, surtout quand on a la nette impression que cela s’inspire plus du cinéma d’action américain qu’autre chose (je n’ai rien contre le film d’action à l’américaine, mais pourquoi copier ce que les américains font bien mieux ?). Bref, ca m’a fait penser à des trucs comme Taxi, ou d’autres productions à la Besson. L’idée de départ du tome 1, sous forme de farce était bonne, mais pas au point de tirer cela en longueur sur 46 planches, les tomes 2 et 3 n’éveillent que peu mon intérêt. Tout y est assez banal. Ce qui n’arrange rien, c’est le dessin, qui est un peu trop statique pour représenter le mouvement, et la mise en couleur informatique si artificielle que j’aurais préféré lire cela en noir et blanc. Voilà, une bd à réserver aux fans d’action pure. Les autres feraient mieux d’éviter.
Léo Loden
Bof... bof... bof, je vois cette série comme une vague tentation de faire revivre un certain style franco-belge sous le soleil de Marseille, on sourit par moments… Mais ça reste tellement conventionnel qu’on en baille bien vite… Et surtout cela arrive à peine à la cheville des modèles du genre : Gil Jourdan de Tillieux, notamment. Mais je pense que c’est une série qui a son public, qui le lui rend bien… mais je n’en fais tout simplement pas partie. De la copie à l’original, je préférerai toujours l’original.
Sagah-Nah
Grande déception, j'en attendais plus que ce résultat : Les dessins sont bizarres, quelques fois un peu trop carrés à mon goût. Les couleurs donnent un peu plus de beauté au dessin qui en a besoin mais celles-ci n'arrangent pas tout. Le scénario part d'une belle façon mais en suite, il devient ennuyeux, sans plaisir et c'est gavent. histoire trop plate sans rebondissement. De plus, les personnages ne sont pas du tout attachant. Bref, j'ai eu du mal à finir et bon deux étoiles, c'est bien payé.
Rêve de béton
Mmmmouais, drôle de BD, ça... On va peut-être me reprocher de faire un procès d'intention, d'attaquer personnellement un auteur à cause d'une mauvaise interprétation de son travail, mais... avec ces 4 petites BD, on n'a pas vraiment l'impression que Zezelj a cherché à raconter des histoires à des lecteurs, mais plutôt qu'il a voulu faire un "showcase" de lui-même à l'attention des éditeurs américains (d'ailleurs, depuis il bosse pour DC Comics et Marvel). Une démonstration de ses talents, une façon de dire "Regardez comme je dessine bien, regardez tout ce que je sais dessiner" (parce que c'est vrai qu'il dessine très, très bien, le bougre), et "Voilà quels genres d'univers et de personnages je peux créer". Tout est hyper court, on dirait vraiment de simples échantillons, des BD-CV, des pilotes de série, si vous voulez... Car si aucune des histoires n'a, en soi, de réel intérêt (à part celui de nous montrer de très chouettes dessins), toutes pourraient servir de base à un album complet, voire une série : "Vanja & Vanja" esquisse un bout de décor qui pourrait être étoffé et servir de théâtre à d'autres histoires, "L'Ange exterminateur" ne fait que présenter un personnage, mais il pourrait devenir le héros d'une série... Bref, l'ensemble n'est pas totalement inintéressant ; disons que c'est une curiosité, mais que c'est loin d'être une lecture indispensable.
Rex
Difficile, pour ne pas dire impossible, de ne pas penser à Frank Miller et à sa série Sin City à la lecture de Rex. On y retrouve en effet bon nombres de ses ingrédients : violence, vengeance, amour perdu, univers urbain sordide en noir et blanc, héros seul contre tous, brutal, au cerveau ravagé, s'en prenant à une crapule haut placée... Il est d'ailleurs à peu près certain que Zezelj savait qu'il serait comparé à son éminent confrère américain, et que l'idée lui plaisait bien... Quand on voit que le monologue intérieur de son personnage, façon "je suis le prédateur le plus cool et le plus couillu de cette putain de ville de pourris", constitue l'essentiel des textes de l'album, par exemple, on se dit qu'il cherche délibérément à faire du Sin City... Visuellement, outre Miller (un peu), ça rappelle aussi Sienkiewicz (sans la couleur et les délires) ou McKean, voire Marc-Antoine Matthieu ou Éric Liberge par moments, mais tout en ayant quand même sa propre personnalité. Moi, j'aime ; maintenant, je comprends qu'on puisse trouver que Zezelj a la main un peu trop lourde sur l'encre de Chine (il doit consommer 1 litre par planche à peu près), ou encore, que c'est trop chiadé et qu'on sent le gars qui sort des Beaux-Arts et qui cherche à épater la galerie avec ses beaux dessins qui tuent, et à masquer au passage la faiblesse de son scénario... Parce qu'autant le dire, le scénar est nettement moins fort que les dessins... C'est du déjà vu, et c'est loin de valoir les meilleurs "Sin City". Ça manque de profondeur, de rebondissements, Zezelj va directement à l'essentiel, au plus court, à l'action quoi. Par exemple, il n'explique pas vraiment les événements qui ont mené Orlowski en prison, ni comment le Rex qu'il est devenu réussit à s'en évader (ça se passe de telle façon qu'on peut croire que ce jour-là, un étourdi avait laissé toutes les portes ouvertes, et que 90% des gardiens étaient en grève). Finalement, on s'aperçoit qu'on a affaire à une BD d'action tout ce qu'il y a de basique, mais cachée dans un écrin "arty"... On a beau nous montrer un joli papillon entre deux scènes de tuerie, pour faire comme John Woo avec ses envols de colombes au ralenti pendant les fusillades, ça reste vraiment très bourrin... En plus, Zezelj mise beaucoup sur son héros, Rex ; hélas pour lui (et pour nous, du coup), celui-ci n'a pas l'épaisseur, le charisme, la verve, le charme louche d'un Marv (je ne parle pas du Marv' de BDT, qui est certes épais et louche, mais n'a aucun charisme* ; il s'agit bien sûr du Marv de Sin City)... On pourrait être tenté de croire que c'est voulu, que l'auteur cherche délibérément à prendre le contrepied de Miller en montrant que les gros bras à moitié timbrés qui se font justice eux-mêmes ne sont jamais que des tueurs et pas des héros ou des braves gars juste un peu demeurés. Mais non, Zezelj aime son personnage, il le voit comme un héros. Sinon, il ne l'appellerait pas "Rex", le Roi, et il ne le comparerait pas à un lion. Mais il ne parvient pas à nous le rendre sympathique et attachant, à nous impliquer dans sa traversée de l'enfer. Bref, tout ça pour vous dire que Rex est, à mon goût personnel, loin de mériter les critiques dithyrambiques lues dans "L'Avis des Bulles" ou "BoDoï"... C'est beau, mais vraiment pas passionnant... *Un maximum de ;););), là, on est d'accord ? Non, je précise, parce que je sais qu'en plus du reste, tu es paranoïaque et tu n'as aucun humour...
Les voleurs de villes
Ce récit intrigue dès le début, il captive même. Il commence par la mystérieuse disparition d’une partie du mur des lamentations. En lisant cela, je me disais : « Chouette ! Christin nous revient avec un intrigue fantastiquo-politique, comme au bon vieux temps du tandem Christin-Bilal ! » J’attendais que la résolution de l’intrigue nous révèle la nature allégorique du récit, persuadé que le fantastique « gratuit » n’existait pas chez Christin, qu’il était toujours là pour servir un propos sociétal ou politique. Malheureusement ce récit démarre fort et se termine bien mollement. La résolution du mystère n’est guère impressionnante. Et le propos ? Ben… y’en a pas vraiment. J’ai juste l’impression d’avoir été berné par les aventures de ses deux jolies journalistes de pacotilles. Non, franchement, Christin m’avait habitué à faire mieux que ça. Ici, c’est creux, c’est mou et ca n’a que très peu d’âme. C’est dommage parce que le dessin d’Aymond est très beau, il m’évoque l’élégance des planches de Rossi. A ce titre, les images de la galerie, aux couleurs fadasses et à la mauvaise résolution, ne lui rendent pas justice. Mais bon, même le plus beau des dessins ne rattrapera jamais un scénario raté. En conclusion : un album mou qu’on aimerait oublier…
Largo Winch
on m'a offert le premier album et à l'époque j'ai lu l'album sur le champs et j'étais allé chercher le second dans la foulée. j'avais trouvé ça vraiment bon (dessins plus que corrects, une bonne idée de départ...). mais bon comme vous pouvez le constater j'emplois le passé... en effet une fois le 4 ème album lu, la déception est devenu aussi grande que ma satisfaction du premier tome... le scénario devient insipide à mon goût. j'ai pensé que ça allé se relever un peu mais rien du tout sur les suivants... ma moitiée (qui elle, apprécie un peu plus cette série ) a acheté les 2 derniers et là encore rien de transcendant à mon avis et à celui de ma moitié... pour moi cette série est plutôt un série "d'appel" commercial. cette serie se lit facilement (ce qui n'est pas péjoratif) et peut avoir comme seul mérite d'attirer des gens dans le monde de la bd, et peut etre voir ce que vanhamme à fait comme autres séries. mais sinon il n'y a pas de quoi foutter un chat ni en faire une série télé... oups ! comment ça ? c'est déjà fait ? :)
Natacha
Ah oui, voilà la série-type de l'école franco-belge dans ce qu'elle a de plus neuneu (et je rejoins Piehr dans cette appréciation ;) ). Je m'explique. Le concept de l'hôtesse de l'air pin-up et évaporée (style pétasse pressurisée) pouvait peut-être être excitant pour des jeunes adolescents pré-pubères des années 1960, mais pour quelqu'un né plus tard, cela n'éveille aucun soupçon d'émoi... En ce qui concerne les scenarii, effectivement, c'est au bord de l'insipide ; je crois même que l'insipide essaye de s'éloigner, c'est pour ça que Natacha ne tombe pas dedans (pfff ! même pas de concours de tee-shirt mouillé !). Il est difficile de s'attacher à ces aventures certes cocasses (parfois !), mais carrément ineptes la plupart du temps. Walter est un neuneu qui n'a pas sa place dans l'aviation ! Le 2/5, c'est pour le dessin. Contrairement à Piehr, je suis assez sensible au trait tout en courbe et simpliste de Walthéry, que je trouve plus à sa place sur des séries plus ouvertement "enfantines" (style Le Scrameustache ou les Galaxiens), mais peut-être est-ce parce que j'ai été élevé dans ce style graphique... Bref, une série tout à fait dispensable.