Pas de doute, cette BD en trois tomes est un trésor de kitsch mauvais goût. Le scénario est assez linéaire, quoiqu'à l'étroit dans le format BD. Il est quelque peu gâché par des plages d'humour proprement affligeantes, le dessin est franchement mauvais... L'ensemble est sauvé par l'originalité du sujet (pour l'époque : 1978-1980), amorcé par un mécène spécialisé en éditions... musicales.
Fury est la première mini-série parue en France dans la ligne MAX de Marvel. Cette ligne est une catégorie de comics pour adultes : violence explicite, langage cru et sexe font partie de la politique éditoriale.
Dans cet album on voit donc le colonel Fury, espèce de super soldat aux commandes de l'organisation de contre-espionnage de l'univers Marvel : le SHIELD.
Pour tout dire, je n'ai jamais aimé ce personnage, et pourtant j'en ai lu des histoires dans lesquelles il intervient d'une manière ou d'une autre. Il fait partie de ces "vieux" personnages de la Maison des Idées, qu'ils n'ont jamais su mettre au placard une bonne fois pour toute.
Apparu en tant que simple sergent de commandos dans une vieille série le mettant en scène lors de la seconde guerre mondiale, Fury a botté le cul de Hitler avant de lentement évoluer (en même temps que se sont succédés les conflits) jusqu'à devenir le colonel respecté de tous.
Premier problème de crédibilité : il devrait être âgé de 80 ans en réalité, mais il est toujours aussi vif qu'une jeune recrue (soit disant grâce à un "sérum de jouvence", chose que Ennis se garde bien de développer pour échapper au ridicule je pense ...).
Ensuite, Fury n'a quasiment jamais changé psychologiquement depuis que je le connais : c'est le prototype même du sodat patriote, avec des burnes de 2 kgs chacune et qui croit détenir la vérité définitive sur la place des USA dans le monde géo-politique. Le bandeau sur l'oeil gauche finit de décrire le personnage.
Soit dit en passant, il a été officieusement le personnage qui a inspiré le rôle que tenait Charlton Heston dans le film de James Cameron : True Lies, où il fait une apparition en tant que chef du super espion Schwarzenegger.
Voilà pour vous situer, et pour dire donc, que Nick Fury n'a jamais été ma tasse de thé. Mais bon, appréciant Garth Ennis, et curieux de voir ce que Marvel entend par "ligne éditoriale adulte", j'ai laissé sa chance au bouquin.
Et bien à l'arrivée, rien de bien nouveau en fait. On a connu Ennis bien plus en forme, bien plus mordant, et il frise même parfois le très mauvais goût (lorsque Fury se commande une "douzaine d'asiatiques" dans une agence d'escort girls pour se calmer les nerfs, et qu'on entend celles-ci au bord de l'épuisement sexuel lui demander grâce ... Ah c'est qu'il est viril le colonel !).
Comme l'a déjà dit Cassidy, on a droit (sans mauvais jeu de mots) à une resucée de Tronchdecul (de la série Preacher) qui se nomme cette fois Fuckface et qui ne vaut ni son modèle ni son proche cousin le Russe (de la série Punisher) bien plus drôle dans la sauvagerie.
Au niveau du dessin non plus, pas de révolution. Robertson livre un travail honnête, se lâche même sur certaines scènes (en particulier les fusillades) de violence, mais rien qui ne sorte cette BD véritablement du lot.
Pour résumer donc, des points positifs : un ton inédit pour des héros mainstream; un graphisme agréable, certaines scènes bien négociées, mais aussi des points plus négatifs : scénariste en petite forme qui semble avoir tendance à ne pas trop se renouveler, une histoire plutôt banale, des personnages qui (me) laissent froid, de l'humour bas de gamme (le neveu de Fury ...).
Pour ceux qui aiment les récits de guerre ou peut-être pour les inconditionnels de Ennis, pourquoi pas. Les autres risquent d'être déçus.
Ce n'est pas le meilleur de Bucquoy. Les dessins sont assez froids et manquent un peu de caractère.
Quant au scénario il n'est pas très convaincant :( La petite morale à la fin est un peu douteuse à mon goût.
Pour l'instant, et je dis bien pour l'instant...Je ne suis pas convaincue...
La série se base sur le succès des personnages et les sort de leur retraite après huit tomes pour les catapulter dans l'espace...mais pourquoi??? C'est l'aspect commercial qui me gène ici, c'est typiquement on prend les même et on recommence...En plus le schéma de base n'est pas une quête avec des objectifs où un but final, non non c'est juste la ballade dans l'espace...bof, dommage!!! Par contre les dessins sont toujours aussi irréprochables!!! De ce coté là, pas de regrets !!!
Mais bon, avant d'acheter ou de revoir mon avis, j'attend les deux ou trois tomes suivants pour savoir si Arleston retrouvera l'inspiration sacrée qui m'avait éblouie dans le premier cycle...
Le tome deux me confirme dans mon impression première... L'histoire n'y est que faiblement developpée et je ne vois toujours pas où on va exactement...je sens que c'est parti pour tirer en longueur... dommage, j'attendais beaucoup mieux. Les dessins sont nickels, le seul truc que j'ajouterai à ce niveau là, c'est que : LA COUV' DU TOME 2 EST IMMONDE !!!
Les tomes 3 et 4 ne m'inspirent pas plus que les deux premiers... J'ai trouvé le 4 particulièrement creux. Je me demande si la vitesse d'écriture du scénario est liée à celle de renouvellement des publicités TV qui sont systematiquement parodiées... Ça commence à être vraiment lourd.
Ces 7 petites BD sont de qualité inégale, principalement au niveau des textes (les dessins ont chacun leur style, mais se valent à peu près), qui sont pourtant tous du même auteur. En gros, il y a 4 histoires assez sympas (avec une petite préférence pour "Hygiénique" et "Connu", dessinées respectivement par Taymans et Sterpin) et 3 sans intérêt (parce qu'uniquement basées sur le blabla niais typique du genre de personnages mis en scène dans cet album, les "petits adultes" des grandes villes).
Bref, "B.N. et les 7 petits adultes" (toute ressemblance RÉELLE avec "Blanche-Neige et les 7 nains", qui justifierait le choix de ce titre, serait fortuite) n'est pas totalement déplaisant à lire, mais il n'est clairement pas indispensable.
Mouais... C'est sympa d'en lire quelques uns au hasard, mais de là à se farcir tout l'album...
Exception faite de ceux qui se passent à l'intérieur des moteurs : je trouves les petits bonshommes qui activent bielles et manivelles très mignons. Mais bon là aussi, ça tourne vite à la répétition...
Pas mal de trucs m'ont déplu dans ce premier tome de série... Déjà, le remplir ainsi de visages connus (les Beatles, les Stones, De Funès ou Blier...), reprendre un visuel célébrissime pour la couverture, je trouve ça un peu facile et racoleur... De même, ça surfe sur la vague de la nostalgie des années 60 et du "swingin' London" et ce côté "tendance" m'agace. Et pour finir, le scénario est faiblard et c'est peut-être ça le plus important. Une enquête de ce genre, c'est marrant quand le lecteur peut essayer de démasquer lui-même le coupable grâce aux indices dispersés par l'auteur. Rien de tel ici, juste une succession d'interrogatoires de suspects tous aussi muets qu'innocents qui ne sont qu'un prétexte pour aligner des saynètes à vocation humoristique mais qui ne sont pas franchement à s'écrouler de rire... Et à la fin, boum, voilà, en fait le coupable c'était lui, merci et à la prochaine.
Cela étant dit, il faut reconnaître que le dessin est plutôt réussi, ce qui explique pourquoi je mets 2/5 au lieu d'1 seulement. Mais franchement, il y a suffisamment de bonnes BD pour ne pas trop s'attarder sur celle-ci.
Le défaut de cette série morte-née (puisqu'arrêtée au bout d'un tome) est, à mon avis, que le scénariste tarde trop à dévoiler dans quelle direction il compte emmener sa BD. Au début, on croit à de l'aventure historique, puis le côté "gothique/mystérieux" amène à se demander s'il ne va pas plutôt se diriger doucement du côté du fantastique, et c'est finalement un peu tard qu'on s'aperçoit qu'il veut en réalité faire du polar médiéval façon "Les Enquêtes de Frère Cadfael" (d'Ellis Peters). Du coup, la résolution de l'énigme est un peu rapide... Je suis persuadé que si la série avait continué, ça aurait pu donner quelque chose de pas mal, vu que le défaut que je viens de citer aurait forcément disparu dès le tome 2 (les personnages, le décor, l'ambiance et le genre n'étant plus à planter). Mais là, on reste sur sa faim. Dommage...
Le problème de ce manga est sa longueur. D'abord, on se dit que c'est bien, ça rajoute de l'épaisseur à l'histoire, et puis c'est lent, très lent, et c'est un coup de génie de la part de l'auteur car ça devient angoissant.
Au départ, l'histoire est intéressante, et on se demande à chaque page ce qui a bien pu se passer.
Des cadavres partout, un ciel noir, de la boue, l'univers est crade et glauque, je me demande d'ailleurs ce que ça donnerait en couleur.
Au bout de 5-6 tomes, on commence à trouver le temps long. La lenteur n'est plus un atout, au contraire elle plombe le récit. On finit par s'en foutre du destin des personnages, puis on finit par s'en foutre de ce qu'il s'est passé.
Dommage. D'ailleurs la fin est décevante.
Je n'ai lu que les deux premiers tomes de cette série... J'actualiserai mon opinion après lecture des suivants.
Eh bien le moins que l'on puisse dire c'est qu'Yslaire (Hislaire) a le sens de la mise en scène, et qu'au niveau graphique il est non seulement doué, mais en plus bien particulier (particularité qui ne fait que s'affirmer dans "XXe ciel.com"). Son dessin est beau, c'est vrai, principalement dans sa mise en couleurs, mais aussi dans les attitudes très marquées de ses personnages (même si les personnages eux-mêmes me plaisent moins).
Par contre... hum... les deux tomes que j'ai lu me font furieusement penser aux feuilletons qu'on peut voir l'été à la télé... Grosses passions familiales (le "romantisme"...), haine et amour, le tout sur fond de révolution grondante.
Alors voilà. Je sais que "Sambre" a fait couler beaucoup d'encre, que c'est un chef d'oeuvre blabla etc, mais moi je me suis pas mal embêté en le lisant.
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Histoire de la musique
Pas de doute, cette BD en trois tomes est un trésor de kitsch mauvais goût. Le scénario est assez linéaire, quoiqu'à l'étroit dans le format BD. Il est quelque peu gâché par des plages d'humour proprement affligeantes, le dessin est franchement mauvais... L'ensemble est sauvé par l'originalité du sujet (pour l'époque : 1978-1980), amorcé par un mécène spécialisé en éditions... musicales.
Fury - Lève-toi et marche (La Guerre lui va si Bien)
Fury est la première mini-série parue en France dans la ligne MAX de Marvel. Cette ligne est une catégorie de comics pour adultes : violence explicite, langage cru et sexe font partie de la politique éditoriale. Dans cet album on voit donc le colonel Fury, espèce de super soldat aux commandes de l'organisation de contre-espionnage de l'univers Marvel : le SHIELD. Pour tout dire, je n'ai jamais aimé ce personnage, et pourtant j'en ai lu des histoires dans lesquelles il intervient d'une manière ou d'une autre. Il fait partie de ces "vieux" personnages de la Maison des Idées, qu'ils n'ont jamais su mettre au placard une bonne fois pour toute. Apparu en tant que simple sergent de commandos dans une vieille série le mettant en scène lors de la seconde guerre mondiale, Fury a botté le cul de Hitler avant de lentement évoluer (en même temps que se sont succédés les conflits) jusqu'à devenir le colonel respecté de tous. Premier problème de crédibilité : il devrait être âgé de 80 ans en réalité, mais il est toujours aussi vif qu'une jeune recrue (soit disant grâce à un "sérum de jouvence", chose que Ennis se garde bien de développer pour échapper au ridicule je pense ...). Ensuite, Fury n'a quasiment jamais changé psychologiquement depuis que je le connais : c'est le prototype même du sodat patriote, avec des burnes de 2 kgs chacune et qui croit détenir la vérité définitive sur la place des USA dans le monde géo-politique. Le bandeau sur l'oeil gauche finit de décrire le personnage. Soit dit en passant, il a été officieusement le personnage qui a inspiré le rôle que tenait Charlton Heston dans le film de James Cameron : True Lies, où il fait une apparition en tant que chef du super espion Schwarzenegger. Voilà pour vous situer, et pour dire donc, que Nick Fury n'a jamais été ma tasse de thé. Mais bon, appréciant Garth Ennis, et curieux de voir ce que Marvel entend par "ligne éditoriale adulte", j'ai laissé sa chance au bouquin. Et bien à l'arrivée, rien de bien nouveau en fait. On a connu Ennis bien plus en forme, bien plus mordant, et il frise même parfois le très mauvais goût (lorsque Fury se commande une "douzaine d'asiatiques" dans une agence d'escort girls pour se calmer les nerfs, et qu'on entend celles-ci au bord de l'épuisement sexuel lui demander grâce ... Ah c'est qu'il est viril le colonel !). Comme l'a déjà dit Cassidy, on a droit (sans mauvais jeu de mots) à une resucée de Tronchdecul (de la série Preacher) qui se nomme cette fois Fuckface et qui ne vaut ni son modèle ni son proche cousin le Russe (de la série Punisher) bien plus drôle dans la sauvagerie. Au niveau du dessin non plus, pas de révolution. Robertson livre un travail honnête, se lâche même sur certaines scènes (en particulier les fusillades) de violence, mais rien qui ne sorte cette BD véritablement du lot. Pour résumer donc, des points positifs : un ton inédit pour des héros mainstream; un graphisme agréable, certaines scènes bien négociées, mais aussi des points plus négatifs : scénariste en petite forme qui semble avoir tendance à ne pas trop se renouveler, une histoire plutôt banale, des personnages qui (me) laissent froid, de l'humour bas de gamme (le neveu de Fury ...). Pour ceux qui aiment les récits de guerre ou peut-être pour les inconditionnels de Ennis, pourquoi pas. Les autres risquent d'être déçus.
Autonomes
Ce n'est pas le meilleur de Bucquoy. Les dessins sont assez froids et manquent un peu de caractère. Quant au scénario il n'est pas très convaincant :( La petite morale à la fin est un peu douteuse à mon goût.
Lanfeust des Etoiles
Pour l'instant, et je dis bien pour l'instant...Je ne suis pas convaincue... La série se base sur le succès des personnages et les sort de leur retraite après huit tomes pour les catapulter dans l'espace...mais pourquoi??? C'est l'aspect commercial qui me gène ici, c'est typiquement on prend les même et on recommence...En plus le schéma de base n'est pas une quête avec des objectifs où un but final, non non c'est juste la ballade dans l'espace...bof, dommage!!! Par contre les dessins sont toujours aussi irréprochables!!! De ce coté là, pas de regrets !!! Mais bon, avant d'acheter ou de revoir mon avis, j'attend les deux ou trois tomes suivants pour savoir si Arleston retrouvera l'inspiration sacrée qui m'avait éblouie dans le premier cycle... Le tome deux me confirme dans mon impression première... L'histoire n'y est que faiblement developpée et je ne vois toujours pas où on va exactement...je sens que c'est parti pour tirer en longueur... dommage, j'attendais beaucoup mieux. Les dessins sont nickels, le seul truc que j'ajouterai à ce niveau là, c'est que : LA COUV' DU TOME 2 EST IMMONDE !!! Les tomes 3 et 4 ne m'inspirent pas plus que les deux premiers... J'ai trouvé le 4 particulièrement creux. Je me demande si la vitesse d'écriture du scénario est liée à celle de renouvellement des publicités TV qui sont systematiquement parodiées... Ça commence à être vraiment lourd.
B.N. et les sept petits adultes
Ces 7 petites BD sont de qualité inégale, principalement au niveau des textes (les dessins ont chacun leur style, mais se valent à peu près), qui sont pourtant tous du même auteur. En gros, il y a 4 histoires assez sympas (avec une petite préférence pour "Hygiénique" et "Connu", dessinées respectivement par Taymans et Sterpin) et 3 sans intérêt (parce qu'uniquement basées sur le blabla niais typique du genre de personnages mis en scène dans cet album, les "petits adultes" des grandes villes). Bref, "B.N. et les 7 petits adultes" (toute ressemblance RÉELLE avec "Blanche-Neige et les 7 nains", qui justifierait le choix de ce titre, serait fortuite) n'est pas totalement déplaisant à lire, mais il n'est clairement pas indispensable.
Garage Isidore
Mouais... C'est sympa d'en lire quelques uns au hasard, mais de là à se farcir tout l'album... Exception faite de ceux qui se passent à l'intérieur des moteurs : je trouves les petits bonshommes qui activent bielles et manivelles très mignons. Mais bon là aussi, ça tourne vite à la répétition...
Les Avatars
Pas mal de trucs m'ont déplu dans ce premier tome de série... Déjà, le remplir ainsi de visages connus (les Beatles, les Stones, De Funès ou Blier...), reprendre un visuel célébrissime pour la couverture, je trouve ça un peu facile et racoleur... De même, ça surfe sur la vague de la nostalgie des années 60 et du "swingin' London" et ce côté "tendance" m'agace. Et pour finir, le scénario est faiblard et c'est peut-être ça le plus important. Une enquête de ce genre, c'est marrant quand le lecteur peut essayer de démasquer lui-même le coupable grâce aux indices dispersés par l'auteur. Rien de tel ici, juste une succession d'interrogatoires de suspects tous aussi muets qu'innocents qui ne sont qu'un prétexte pour aligner des saynètes à vocation humoristique mais qui ne sont pas franchement à s'écrouler de rire... Et à la fin, boum, voilà, en fait le coupable c'était lui, merci et à la prochaine. Cela étant dit, il faut reconnaître que le dessin est plutôt réussi, ce qui explique pourquoi je mets 2/5 au lieu d'1 seulement. Mais franchement, il y a suffisamment de bonnes BD pour ne pas trop s'attarder sur celle-ci.
Siècle de sang
Le défaut de cette série morte-née (puisqu'arrêtée au bout d'un tome) est, à mon avis, que le scénariste tarde trop à dévoiler dans quelle direction il compte emmener sa BD. Au début, on croit à de l'aventure historique, puis le côté "gothique/mystérieux" amène à se demander s'il ne va pas plutôt se diriger doucement du côté du fantastique, et c'est finalement un peu tard qu'on s'aperçoit qu'il veut en réalité faire du polar médiéval façon "Les Enquêtes de Frère Cadfael" (d'Ellis Peters). Du coup, la résolution de l'énigme est un peu rapide... Je suis persuadé que si la série avait continué, ça aurait pu donner quelque chose de pas mal, vu que le défaut que je viens de citer aurait forcément disparu dès le tome 2 (les personnages, le décor, l'ambiance et le genre n'étant plus à planter). Mais là, on reste sur sa faim. Dommage...
Dragon Head
Le problème de ce manga est sa longueur. D'abord, on se dit que c'est bien, ça rajoute de l'épaisseur à l'histoire, et puis c'est lent, très lent, et c'est un coup de génie de la part de l'auteur car ça devient angoissant. Au départ, l'histoire est intéressante, et on se demande à chaque page ce qui a bien pu se passer. Des cadavres partout, un ciel noir, de la boue, l'univers est crade et glauque, je me demande d'ailleurs ce que ça donnerait en couleur. Au bout de 5-6 tomes, on commence à trouver le temps long. La lenteur n'est plus un atout, au contraire elle plombe le récit. On finit par s'en foutre du destin des personnages, puis on finit par s'en foutre de ce qu'il s'est passé. Dommage. D'ailleurs la fin est décevante.
Sambre
Je n'ai lu que les deux premiers tomes de cette série... J'actualiserai mon opinion après lecture des suivants. Eh bien le moins que l'on puisse dire c'est qu'Yslaire (Hislaire) a le sens de la mise en scène, et qu'au niveau graphique il est non seulement doué, mais en plus bien particulier (particularité qui ne fait que s'affirmer dans "XXe ciel.com"). Son dessin est beau, c'est vrai, principalement dans sa mise en couleurs, mais aussi dans les attitudes très marquées de ses personnages (même si les personnages eux-mêmes me plaisent moins). Par contre... hum... les deux tomes que j'ai lu me font furieusement penser aux feuilletons qu'on peut voir l'été à la télé... Grosses passions familiales (le "romantisme"...), haine et amour, le tout sur fond de révolution grondante. Alors voilà. Je sais que "Sambre" a fait couler beaucoup d'encre, que c'est un chef d'oeuvre blabla etc, mais moi je me suis pas mal embêté en le lisant.