Danger Girl, c'est un peu comme un bonbon trop sucré. D'abord on est pris par le goût très fort et rapidement on en a assez.
Même si je n'ai jamais réussi à trouver ses dessins beaux, je dois avouer que J.S. Campbell a un style très particulier, bien à lui, qui accroche l'oeil. Et puis quand on regarde plus en détail, tout cela paraît surfait, parfois incohérent, souvent énervant, toujours exagéré.
Les Danger Girls sont toutes sur le même moule : format bad girl, sexys en diable et formes avantageuses. Prenez en une, changez sa coupe et sa couleur de cheveux et vous obtenez une de ses copines !
À l'actif du dessinateur, je souligne tout de même 2 très bonnes caricatures d'acteurs parmi les personnages : Deuce, faux Sean Connery tout droit échappé de "Medecine Man" et Johnny Barracuda, portrait craché du délirant Bruce Campbell (la série des "Evil Dead").
Point positif également : les scènes d'actions sont parfaitement maîtrisées par Campbell (qui est seul dessinateur contrairement à ce qui est indiqué par Kael).
Pour le reste ... pfff ... imaginez une équipe de James Bond au féminin, une suite d'aventures dignes des pires blockbusters estivaux (comprenez : toujours plus de spectacle, d'effets spéciaux, de poudre aux yeux) et des scenarii qui ma foi passent loin, très loin après tout ça ...
L'humour omniprésent est lui aussi en surdose, poussif. Vraiment, tout dans cette BD semble exagéré, ou plutôt mal maîtrisé en fait, et le désir d'en mettre plein la vue devient quasiment palpable d'une page à l'autre.
Forcément au bout d'un moment (et certainement plus tôt que tard) on a envie de dire : STOP !
Alors on referme l'album et on s'en va lire un truc bien sombre, bien glauque, bien torturé pour se remettre d'aplomb ! Du Miller tiens au hasard !!
Je me suis laissé emporter par les 1er très bon avis sur cet album et je l'ai acheté en même temps que Rural.
J'ai commencé par Rural et j'ai bien fait car dans "Ceux qui t'aiment", je n'ai absolument rien retrouvé qui m'ait intéressé, et j'aurais sans doute très fortement hésité à lire Rural après ça.
Donc, dans cette histoire de décente aux enfers complètement improbable et hautement irréaliste, on trouve des carricatures de tout (et pourtant je ne suis pas un footeux) et un déluge de bons sentiments de la part des joueurs sur la fin, et là aussi, c'est hautement improbable.
C'est à se demander si l'auteur n'est pas un fana de foot extrêment déçu de la dernière coupe du monde.
Décu, même très déçu, en tout cas moi je le suis. Seul point positif les dessins que je trouve très sympathiques.
Dans le même genre, mais sans prétention cette fois, je préfère largement lune de guerre.
Vu que le film avec Ben Affleck est prévu pour bientôt, on risque de voir pas mal de titres basés sur ce personnage débarquer chez nous. Ca commence avec cette réédition d’une BD de 86 (qui a déjà été publiée chez Comics USA sous le même titre, je crois que c’était en 89), signée par deux grands noms du comic.
Contrairement à pas mal de comics de cette époque, le dessin n’a pas vieilli. Il faut dire que le style de Sienkiewicz est très spécial et n’a rien à voir avec celui des dessinateur habituels de DareDevil. Ca ne plaira pas à tous le monde… Moi, je trouve ça super classe.
Le scénar, par contre… C’est pas que ça ait vieilli, mais disons que ce n’est pas particulièrement palpitant… Il aurait peut-être fallu développer tout ça un peu plus, là c’est un peu court.
Pas ennuyeux, pas palpitant ; intéressant pour les fans de Miller et/ou Sienkiewicz et/ou DareDevil, mais sans plus…
09/20 Vlad n'est pas une mauvaise BD mais elle est un peu austere au niveau du dessin, son scénario est correcte mais il faut aimer le style TERMINATOR du héros. Il est vrai que sans l'offre du Lombard ( 1ere BD a 5€ ) je n'aurai jamais eu l'idée d'acheter cet album et je pense que je ne vais pas acheter la suite. Mais bon ce n'est quand meme pas si mal que ca...
Non, vraiment, Masamune Shirow est capable de beaucoup mieux, comme il nous l'a prouvé par le biais de Dominion Tank Police. Ici, tout est trop bordélique, et c'est vraiment dommage...
Le scénario qui partait plutot bien au début des premiers tomes tombe très vite à plat, et les différents ouvrages deviennent donc surchargés de termes techniques mécaniques et électroniques en tout genre pour noyer le lecteur et lui donner l'illusion d'une densité virtuelle.
Mais ca ne prend pas ! (du moins, pas avec moi :D) et on est vite forcé de se rendre compte qu'appleseed est assez creux, hélas...
Pourtant, les deux protagonistes principaux, Dunan et Briareos, sont assez attachants et bien complémentaires. Mais ca ne suffit pas, et tout devient si vite si confu !! c'est vraiment dommage...
Le dessin de Masamune Shirow, quant à lui, force l'admiration. Cet auteur sait dessiner les femmes, ça c'est sur !!! :D :)
Son trait est assez fin, et surtout d'un dynamisme incroyable.
Bon, fans de Shirow, tournez vous plutot vers d'autres de ses oeuvres... Appleseed est parfaitement dispensable...
Dommage que les auteurs ne soient pas allés plus loin dans la déconne et le délire pour cet hommage parodique aux films de monstres japonais, aux mangas, aux super-héros et aux "serials" des années 50... Malgré quelques idées amusantes et quelques dialogues marrants, la sauce ne prend jamais vraiment, et ceux qui ont lu "Bourbon Thret" et "Hard Boiled" risquent de trouver le dessinateur un peu timide sur ce coup-là : ok, il est toujours aussi balèze pour les scènes de destruction massive, mais il est nettement moins inventif et semble avoir renoncé à surcharger ses cases de ces petits détails idiots qui faisaient le charme de ses oeuvres précédentes.
Bref, un demi-ratage, à mon goût personnel...
Pour ceux que ça intéresse, tout comme "Hard Boiled", "Big Guy" est ressorti aux États-Unis en format géant en noir et blanc et sans les bulles de dialogues sous le titre "King Size Big Guy".
Ceux qui ont lu FAKK 2 savent déjà que Bisley et Eastman ne sont pas vraiment les rois de la finesse et du bon goût... Et ceux qui ne connaissent pas ces deux poètes comprendront à la seule vue de la couverture qu'on a ici affaire à du comic bien gras pour bourrins. Les ingrédients qui ont fait le succès de nos deux compères sont tous là : scénar quasi-inexistant, dialogues débiles, fusillades à gogo, affreux monstres, femme à poil avec de gros nichons.
Ils s'inspirent ici de "Pour une poignée de dollars" (et des films du tandem Sergio Leone/Clint Eastwood en général) pour nous livrer une nouvelle succession de massacres perpétrés par une pouffe ultraviolente affichant un impressionnant 130 bonnet Z de tour de poitrine comme Bisley sait si bien les dessiner.
"Biz" dessine ici en noir et blanc, ce qui change un peu de ce qu'il a fait par le passé. Pour peu qu'on aime son style, c'est assez chouette.
Que dire de plus ? Ca se laisse lire, mais faut-il vraiment lâcher 15 euros juste pour voir un croisement de Clint Eastwood et de Lara Croft flinguer du monstre à tour de bras entre deux scènes dénudées ? Si votre truc, c'est les jolis dessins de belles pépées court vêtues, pour le même prix, vous avez l'album de pin-ups de Fred Beltran qui, à mon avis, vaut plus le coup que cette BD...
Ca m'a tiré deux ou trois sourires... Il y a quelques gags rigolos mais dans l'ensemble ça ne casse pas trois pattes à un pingouin. Certes, le tome ne coûte que 4 euros, mais c'est déjà beaucoup pour 1 minute 30 de lecture sans franche marrade. Chez le même éditeur, lisez plutôt du Nicolas Poupon.
EH eh, nan mais quelle idée aussi :)
Tout l'intérêt du Marsupilami, dans les aventures de Spirou, résidait dans son coté exceptionnel, par son aperçu, parcequ'il n'était pas souvent présent, tout simplement !
Un personnage de second plan,fort sympatique, quoi !
Mais là, non, vraiment, ça ne tient pas debout. tout d'abord, c'est très ennuyeux ! Et oui, le Marsupilami derrière son coté fantasque est un personnage ma foi fort incipide, qui n'apporte vraiment pas grand chose au petit monde de la bande dessinée. Bon, l'ensemble est assez écolo, et c'est plutot sympa, mais ca ne suffit pas à faire de tous ces tomes (dont la qualité va décroitre avec le temps, contentez vous des premiers albums à la rigueur) une série de qualité. Dommage !
Le dessin est assez sympa, du style Franquin, quoi. Bien typique de l'école Franco-Belge humoristique, tout en ligne claire, il bénéficie d'une mise en couleur pleine, et convient donc très bien à ce type de série.
Voili voilou, passez votre chemin... :)
Bon, alors, OK, le dessinateur touche sa bille, y a pas à chier, c'est d'ailleurs pour ça que je mets quand même 2 étoiles à cette BD au lieu d'une seule.
Mais les textes, ouille !! Des histoires qui traînent en longueur sur 6 ou 8 planches qui aboutissent à des chutes absolument pas drôles... Des dialogues qui se veulent visiblement "à la Audiard" mais ne sont que beaufs...
Je m'obstine à lire "Litteul Kévin" chaque fois qu'il y en a dans Fluide, pensant qu'un jour, peut-être, il y aura un gag valable, mais honnêtement, je me souviens pas avoir ri une seule fois...
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Danger Girl - Opération Hammer
Danger Girl, c'est un peu comme un bonbon trop sucré. D'abord on est pris par le goût très fort et rapidement on en a assez. Même si je n'ai jamais réussi à trouver ses dessins beaux, je dois avouer que J.S. Campbell a un style très particulier, bien à lui, qui accroche l'oeil. Et puis quand on regarde plus en détail, tout cela paraît surfait, parfois incohérent, souvent énervant, toujours exagéré. Les Danger Girls sont toutes sur le même moule : format bad girl, sexys en diable et formes avantageuses. Prenez en une, changez sa coupe et sa couleur de cheveux et vous obtenez une de ses copines ! À l'actif du dessinateur, je souligne tout de même 2 très bonnes caricatures d'acteurs parmi les personnages : Deuce, faux Sean Connery tout droit échappé de "Medecine Man" et Johnny Barracuda, portrait craché du délirant Bruce Campbell (la série des "Evil Dead"). Point positif également : les scènes d'actions sont parfaitement maîtrisées par Campbell (qui est seul dessinateur contrairement à ce qui est indiqué par Kael). Pour le reste ... pfff ... imaginez une équipe de James Bond au féminin, une suite d'aventures dignes des pires blockbusters estivaux (comprenez : toujours plus de spectacle, d'effets spéciaux, de poudre aux yeux) et des scenarii qui ma foi passent loin, très loin après tout ça ... L'humour omniprésent est lui aussi en surdose, poussif. Vraiment, tout dans cette BD semble exagéré, ou plutôt mal maîtrisé en fait, et le désir d'en mettre plein la vue devient quasiment palpable d'une page à l'autre. Forcément au bout d'un moment (et certainement plus tôt que tard) on a envie de dire : STOP ! Alors on referme l'album et on s'en va lire un truc bien sombre, bien glauque, bien torturé pour se remettre d'aplomb ! Du Miller tiens au hasard !!
Ceux qui t'aiment
Je me suis laissé emporter par les 1er très bon avis sur cet album et je l'ai acheté en même temps que Rural. J'ai commencé par Rural et j'ai bien fait car dans "Ceux qui t'aiment", je n'ai absolument rien retrouvé qui m'ait intéressé, et j'aurais sans doute très fortement hésité à lire Rural après ça. Donc, dans cette histoire de décente aux enfers complètement improbable et hautement irréaliste, on trouve des carricatures de tout (et pourtant je ne suis pas un footeux) et un déluge de bons sentiments de la part des joueurs sur la fin, et là aussi, c'est hautement improbable. C'est à se demander si l'auteur n'est pas un fana de foot extrêment déçu de la dernière coupe du monde. Décu, même très déçu, en tout cas moi je le suis. Seul point positif les dessins que je trouve très sympathiques. Dans le même genre, mais sans prétention cette fois, je préfère largement lune de guerre.
DareDevil - Guerre et amour
Vu que le film avec Ben Affleck est prévu pour bientôt, on risque de voir pas mal de titres basés sur ce personnage débarquer chez nous. Ca commence avec cette réédition d’une BD de 86 (qui a déjà été publiée chez Comics USA sous le même titre, je crois que c’était en 89), signée par deux grands noms du comic. Contrairement à pas mal de comics de cette époque, le dessin n’a pas vieilli. Il faut dire que le style de Sienkiewicz est très spécial et n’a rien à voir avec celui des dessinateur habituels de DareDevil. Ca ne plaira pas à tous le monde… Moi, je trouve ça super classe. Le scénar, par contre… C’est pas que ça ait vieilli, mais disons que ce n’est pas particulièrement palpitant… Il aurait peut-être fallu développer tout ça un peu plus, là c’est un peu court. Pas ennuyeux, pas palpitant ; intéressant pour les fans de Miller et/ou Sienkiewicz et/ou DareDevil, mais sans plus…
Vlad
09/20 Vlad n'est pas une mauvaise BD mais elle est un peu austere au niveau du dessin, son scénario est correcte mais il faut aimer le style TERMINATOR du héros. Il est vrai que sans l'offre du Lombard ( 1ere BD a 5€ ) je n'aurai jamais eu l'idée d'acheter cet album et je pense que je ne vais pas acheter la suite. Mais bon ce n'est quand meme pas si mal que ca...
Apple Seed
Non, vraiment, Masamune Shirow est capable de beaucoup mieux, comme il nous l'a prouvé par le biais de Dominion Tank Police. Ici, tout est trop bordélique, et c'est vraiment dommage... Le scénario qui partait plutot bien au début des premiers tomes tombe très vite à plat, et les différents ouvrages deviennent donc surchargés de termes techniques mécaniques et électroniques en tout genre pour noyer le lecteur et lui donner l'illusion d'une densité virtuelle. Mais ca ne prend pas ! (du moins, pas avec moi :D) et on est vite forcé de se rendre compte qu'appleseed est assez creux, hélas... Pourtant, les deux protagonistes principaux, Dunan et Briareos, sont assez attachants et bien complémentaires. Mais ca ne suffit pas, et tout devient si vite si confu !! c'est vraiment dommage... Le dessin de Masamune Shirow, quant à lui, force l'admiration. Cet auteur sait dessiner les femmes, ça c'est sur !!! :D :) Son trait est assez fin, et surtout d'un dynamisme incroyable. Bon, fans de Shirow, tournez vous plutot vers d'autres de ses oeuvres... Appleseed est parfaitement dispensable...
Big Guy and Rusty the Boy Robot (Big Guy)
Dommage que les auteurs ne soient pas allés plus loin dans la déconne et le délire pour cet hommage parodique aux films de monstres japonais, aux mangas, aux super-héros et aux "serials" des années 50... Malgré quelques idées amusantes et quelques dialogues marrants, la sauce ne prend jamais vraiment, et ceux qui ont lu "Bourbon Thret" et "Hard Boiled" risquent de trouver le dessinateur un peu timide sur ce coup-là : ok, il est toujours aussi balèze pour les scènes de destruction massive, mais il est nettement moins inventif et semble avoir renoncé à surcharger ses cases de ces petits détails idiots qui faisaient le charme de ses oeuvres précédentes. Bref, un demi-ratage, à mon goût personnel... Pour ceux que ça intéresse, tout comme "Hard Boiled", "Big Guy" est ressorti aux États-Unis en format géant en noir et blanc et sans les bulles de dialogues sous le titre "King Size Big Guy".
Bloody Mary (Pour une poignée de sang !)
Ceux qui ont lu FAKK 2 savent déjà que Bisley et Eastman ne sont pas vraiment les rois de la finesse et du bon goût... Et ceux qui ne connaissent pas ces deux poètes comprendront à la seule vue de la couverture qu'on a ici affaire à du comic bien gras pour bourrins. Les ingrédients qui ont fait le succès de nos deux compères sont tous là : scénar quasi-inexistant, dialogues débiles, fusillades à gogo, affreux monstres, femme à poil avec de gros nichons. Ils s'inspirent ici de "Pour une poignée de dollars" (et des films du tandem Sergio Leone/Clint Eastwood en général) pour nous livrer une nouvelle succession de massacres perpétrés par une pouffe ultraviolente affichant un impressionnant 130 bonnet Z de tour de poitrine comme Bisley sait si bien les dessiner. "Biz" dessine ici en noir et blanc, ce qui change un peu de ce qu'il a fait par le passé. Pour peu qu'on aime son style, c'est assez chouette. Que dire de plus ? Ca se laisse lire, mais faut-il vraiment lâcher 15 euros juste pour voir un croisement de Clint Eastwood et de Lara Croft flinguer du monstre à tour de bras entre deux scènes dénudées ? Si votre truc, c'est les jolis dessins de belles pépées court vêtues, pour le même prix, vous avez l'album de pin-ups de Fred Beltran qui, à mon avis, vaut plus le coup que cette BD...
Pingouin
Ca m'a tiré deux ou trois sourires... Il y a quelques gags rigolos mais dans l'ensemble ça ne casse pas trois pattes à un pingouin. Certes, le tome ne coûte que 4 euros, mais c'est déjà beaucoup pour 1 minute 30 de lecture sans franche marrade. Chez le même éditeur, lisez plutôt du Nicolas Poupon.
Marsupilami
EH eh, nan mais quelle idée aussi :) Tout l'intérêt du Marsupilami, dans les aventures de Spirou, résidait dans son coté exceptionnel, par son aperçu, parcequ'il n'était pas souvent présent, tout simplement ! Un personnage de second plan,fort sympatique, quoi ! Mais là, non, vraiment, ça ne tient pas debout. tout d'abord, c'est très ennuyeux ! Et oui, le Marsupilami derrière son coté fantasque est un personnage ma foi fort incipide, qui n'apporte vraiment pas grand chose au petit monde de la bande dessinée. Bon, l'ensemble est assez écolo, et c'est plutot sympa, mais ca ne suffit pas à faire de tous ces tomes (dont la qualité va décroitre avec le temps, contentez vous des premiers albums à la rigueur) une série de qualité. Dommage ! Le dessin est assez sympa, du style Franquin, quoi. Bien typique de l'école Franco-Belge humoristique, tout en ligne claire, il bénéficie d'une mise en couleur pleine, et convient donc très bien à ce type de série. Voili voilou, passez votre chemin... :)
Litteul Kévin
Bon, alors, OK, le dessinateur touche sa bille, y a pas à chier, c'est d'ailleurs pour ça que je mets quand même 2 étoiles à cette BD au lieu d'une seule. Mais les textes, ouille !! Des histoires qui traînent en longueur sur 6 ou 8 planches qui aboutissent à des chutes absolument pas drôles... Des dialogues qui se veulent visiblement "à la Audiard" mais ne sont que beaufs... Je m'obstine à lire "Litteul Kévin" chaque fois qu'il y en a dans Fluide, pensant qu'un jour, peut-être, il y aura un gag valable, mais honnêtement, je me souviens pas avoir ri une seule fois...