J'ai relu récemment (je suis en pleine période retour dans le temps ;)) quelques BD de Tanguy & Laverdure et le sentiment qu'il m'en restait est toujours là : BOF!
Je dirai pas que c'est mauvais bien sûr mais simplement que même gamin je n'accrochai pas. A l'époque, pour rester dans le même thème je me délectais de Buck Danny (ça m'a passé d'ailleurs) alors que l'escadrille des Cigones, c'était pas ma tasse de thé.
Je trouve les personnages sans relief, les histoires convenues, le dessin pas formidable, bref, aussitôt refermée, on est content de passer à autre chose...
Oui, bon, y'a bien deux-trois trucs sympas, c'est original, graphiquement intéressant, l'album contient quelques trouvailles, mais dans l'ensemble cet album n'est pas le plus relevé de l'auteur, je me souviens d'un autre album autrement plus consistant (j'ai malheureusement oublié son titre). Ici les histoires sont souvent tirées en longueur pour pas grand chose. Ce n’est pas, à mon sens l’album à lire de cet auteur, il est vrai, injustement méconnu.
J'ai connu Yann plus inspiré. D'habitude je suis plutôt client, mais la lecture des trois premiers tomes ne m'a pas donné envie de posséder cette série. Je trouve le scénariste moins inspiré qu'a l'accoutumé, ici la plupart des gags reposent sur des questions religieuses et la série s'apparente plus à de la fausse irrévérence, qu'a de la véritable provocation. Les curés et les milieux ecclésiastiques, c'est un sujet dont je me contrefous, et cela me fait assez peu rire. Côté aventure, j’aime bien l’idée que chaque album se déroule dans un coin différent du globe, mais malheureusement le déroulement même de ses aventures ressemble plus à de l’accumulation de sketches qu’à de la véritable aventure. Ce qui m'agace ici, comme dans « Pin-up », une des rares séries de Yann dont je ne sois pas fan, c'est cette habitude qu'a pris Yann à remplir ses albums d'anecdotes ayant trait à la grande histoire.
Exemple : dans l’album qui s’intitule « Pigalle », on voit défiler bon nombre de personnages historiques appartenant à sa mythique belle époque. C’est plein de clins d’œil. Certaines de ces petits anecdotes sont certes amusantes, y’a un côté Goscinny. Dans Astérix, il y en avait plein, mais cela ne fournissait pas la trame principale du récit, c’était des trucs que l’on remarquait comme cela en passant. Tandis qu'ici, on a parfois l'impression que l'album n'est fait que de ça : des anecdotes mises bout à bout, on ressent alors un certain vide.
le dessin m'a intrigué au premier regard, mais à la lecture, il devient assez lassant, pas tres agreable à lire.
l'histoire en elle meme n'est pas vraiment fouillée, c'est assez decevant puisque l'album parait ambitieux en debut de lecture.
tout semble un peu expedié à la va vite, comme si la BD n'etait pas terminée et que bien des corrections devaient etre encore faites.
et puis, on voit un legere (tres legere hein !) influence de Sasmira dans certaines scenes. C'est assez troublant vu que le theme n'est pas le meme.
un one shot different de ce qu'on peut lire, certes, mais pourtant tout à fait dispensable vu que pas assez creusé.
Vraiment, j'ai du mal avec ce format minimaliste au possible.
3€ pour moins de 5 minutes de lectures, ça fait quand même cher.
L’air de rien, c'est un format difficile pour l'auteur puisqu'il doit réussir à construire une histoire le mieux possible en peu de pages. Ca change toute la manière de faire, mais aussi de lire vu qu'on est directement dans l'histoire, sans véritable intro, et avec une conclusion venant en 2 pages, sans qu'on la voit venir réellement.
Rabaté change radicalement son style me semble t il (je n'ai pour l'instant rien lu d'autre de lui !). Le trait est assez grossier par moment, mais très lisible dans l'ensemble.
Ceci dit, l'album est agréable à lire, mais vraiment, ce format ne me convient pas.
Il faut croire que Pour une poignée de sang ! s’est bien vendu pour qu’Edition USA aille pêcher dans le catalogue de Top Cow cette BD vieille de 2 ans et assez peu mémorable… A première vue, les ingrédients semblent les mêmes : un cocktail nichons/bastons, avec une petite pépée bien carrossée dans le rôle principal, des vampires dans le rôle des méchants.
Mais "The Magdalena" n’a finalement pas grand’chose à voir avec le comic bourrin de Bisley et Eastman. Le produit est un peu plus classe, un peu moins primaire. Beaucoup moins hot (l’héroïne est trop sexy pour une bonne sœur certes, mais ça reste une bonne sœur quand même), beaucoup moins de baston, beaucoup plus de texte (c’est même limite un peu bavard)… Evidemment, ça reste du comic mainstream dans la lignée de ce que fait Top Cow (genre Fathom ou "Tomb Raider") mais ça se veut moins bas du front que les publications de chez Heavy Metal (comme Pour une poignée de sang !, donc). Le problème, c’est qu’en voulant faire un compromis entre BD d’action sexy façon Witchblade et BD un poil plus intelligente, les auteurs produisent quelque chose qui n’est ni suffisamment sexy et rythmé (Magdalena n’est pas Lara Croft), ni suffisamment intelligent (mettre beaucoup de texte et parler de religion ne suffit pas) pour convaincre. Alors, soyons honnête, c’est joliment dessiné (faut aimer le style propre aux titres de chez Top Cow, quand même), ça s’efforce de sortir un peu des sentiers battus en ce qui concerne le vampirisme et la vie de Jésus (sans y parvenir totalement, d’ailleurs), et ça se lit sans bailler, pour peu qu’on ne soit pas totalement réfractaire aux comics de ce genre. Pour 14 euros, c’est quand même assez peu (mais vous pouvez vous procurer "Blood Divine" en petit format souple pour 4.50 euros chez Semic Comics) ; disons que si vous avez l’occasion de lire "The Magdalena" gratos, ça ne peut pas vous faire de mal, mais sinon, vous pouvez largement vous en passer.
Je ne connais pas Rabaté -- même s'il est célèbre et réputé -- mais ce petit album ne doit pas être son meilleur. L'histoire est en effet non seulement courte à cause du format de l'album (ce qui entre parenthèse convient extrêmement bien à Trondheim par exemple, qui arrive à faire des choses très denses), mais aussi de la mise en page (deux cases par page) et de l'histoire racontée, qui ne prête pas vraiment à développement, et qui fait très "petite novellette".
Ni très originale, ni très adaptée au format ni très bien traitée, elle laisse un fort goût de trop peu.
(J'ai hésité entre 2 et 3, mais l'impression qui me reste n'étant pas trop bonne, ce sera 2)
Le sujet (la mémoire) paraît intéressant, et a déjà été abondamment utilisé au cinéma. Ici cela commence par un évènement somme toute banale, le héros voit passer une femme dans la rue et n'arrive pas à savoir qui elle est; et pourtant elle lui rappelle furieusement quelqu'un... Pire, il a des souvenirs très précis la concernant.
Partant de là, les choses s'enchaînent, non pas inéluctablement, mais en montant en intensité, et ce petit goût de déjà vu tourne à l'obsession totale.
Bon, autant le dire tout de suite, je n'aime pas trop le dessin, ce qui a tendance à créer une ambiance défavorable à la lecture. Mais ce que j'aime encore moins, c'est la déchéance du personnage principal, qui devient un vrai chiffon au fil des pages, l'ambiance qui tourne bien vite non pas à la perte de repère -- cela aurait pu être intéressant -- mais plutôt au glauque, à l'absence d'envie, et finalement l'intrigue, à mon avis mal présentée. Car sous couvert d'un thriller, cet album relève bien du fantastique, mais je le trouve assez peu maîtrisé... Et la mémoire n'est qu'un prétexte, elle n'est en fait que très mal exploitée. Ou alors, c'est la façon dont est présentée le livre qui est mauvaise...
Et puis il est vrai que presque tout l'album est centré sur un seul personnage, les autres n'étant que secondaires, mal développés, et donc caricaturaux.
Denayer est un dessinateur de talent qui n’a pas son pareil pour dessiner les camions et bahuts en tout genre. Mais, avec « Génération collège », il s’improvise également scénariste... et de ce côté, je dois dire que c’est un flop monumental ! En effet, la trame de l’histoire est plutôt mince et le dessin, aussi réussi soit-il, ne suffit malheureusement pas à combler cette lacune.
Bref, Denayer déçoit donc avec cette série. Je le préfère lorsqu’il dessinait « les casseurs » ou plus récemment « Wayne Shelton ».
Cette serie me bottait bien, malgré l'espece de moue de mon libraire, ça m'avait l'air vraiment bien.
En fait, je fais la moue moi aussi.
Certes, le dessin est vraiment agréable, puisqu'il est assez personnel mais pas trop original. Ainsi, la lecture ne bloque pas sur le dessin, et on a plaisir à decouvrir chaque page.
En revanche, le scenario est bien plus pénible. Je me suis presque endormi sur le 2e album (en même temps, j'etais au bureau, ça aide pas) et finalement, je n'ai pas réussi à le finir.
Je trouve l'histoire presque sans le moindre intérêt.
Ca se laisse à peine lire au debut, mais ça ne décolle jamais vraiment.
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Tanguy et Laverdure
J'ai relu récemment (je suis en pleine période retour dans le temps ;)) quelques BD de Tanguy & Laverdure et le sentiment qu'il m'en restait est toujours là : BOF! Je dirai pas que c'est mauvais bien sûr mais simplement que même gamin je n'accrochai pas. A l'époque, pour rester dans le même thème je me délectais de Buck Danny (ça m'a passé d'ailleurs) alors que l'escadrille des Cigones, c'était pas ma tasse de thé. Je trouve les personnages sans relief, les histoires convenues, le dessin pas formidable, bref, aussitôt refermée, on est content de passer à autre chose...
Le courseur et autres histoires drôles
Oui, bon, y'a bien deux-trois trucs sympas, c'est original, graphiquement intéressant, l'album contient quelques trouvailles, mais dans l'ensemble cet album n'est pas le plus relevé de l'auteur, je me souviens d'un autre album autrement plus consistant (j'ai malheureusement oublié son titre). Ici les histoires sont souvent tirées en longueur pour pas grand chose. Ce n’est pas, à mon sens l’album à lire de cet auteur, il est vrai, injustement méconnu.
Odilon Verjus
J'ai connu Yann plus inspiré. D'habitude je suis plutôt client, mais la lecture des trois premiers tomes ne m'a pas donné envie de posséder cette série. Je trouve le scénariste moins inspiré qu'a l'accoutumé, ici la plupart des gags reposent sur des questions religieuses et la série s'apparente plus à de la fausse irrévérence, qu'a de la véritable provocation. Les curés et les milieux ecclésiastiques, c'est un sujet dont je me contrefous, et cela me fait assez peu rire. Côté aventure, j’aime bien l’idée que chaque album se déroule dans un coin différent du globe, mais malheureusement le déroulement même de ses aventures ressemble plus à de l’accumulation de sketches qu’à de la véritable aventure. Ce qui m'agace ici, comme dans « Pin-up », une des rares séries de Yann dont je ne sois pas fan, c'est cette habitude qu'a pris Yann à remplir ses albums d'anecdotes ayant trait à la grande histoire. Exemple : dans l’album qui s’intitule « Pigalle », on voit défiler bon nombre de personnages historiques appartenant à sa mythique belle époque. C’est plein de clins d’œil. Certaines de ces petits anecdotes sont certes amusantes, y’a un côté Goscinny. Dans Astérix, il y en avait plein, mais cela ne fournissait pas la trame principale du récit, c’était des trucs que l’on remarquait comme cela en passant. Tandis qu'ici, on a parfois l'impression que l'album n'est fait que de ça : des anecdotes mises bout à bout, on ressent alors un certain vide.
Sangsuc
le dessin m'a intrigué au premier regard, mais à la lecture, il devient assez lassant, pas tres agreable à lire. l'histoire en elle meme n'est pas vraiment fouillée, c'est assez decevant puisque l'album parait ambitieux en debut de lecture. tout semble un peu expedié à la va vite, comme si la BD n'etait pas terminée et que bien des corrections devaient etre encore faites. et puis, on voit un legere (tres legere hein !) influence de Sasmira dans certaines scenes. C'est assez troublant vu que le theme n'est pas le meme. un one shot different de ce qu'on peut lire, certes, mais pourtant tout à fait dispensable vu que pas assez creusé.
Les Cerisiers
Vraiment, j'ai du mal avec ce format minimaliste au possible. 3€ pour moins de 5 minutes de lectures, ça fait quand même cher. L’air de rien, c'est un format difficile pour l'auteur puisqu'il doit réussir à construire une histoire le mieux possible en peu de pages. Ca change toute la manière de faire, mais aussi de lire vu qu'on est directement dans l'histoire, sans véritable intro, et avec une conclusion venant en 2 pages, sans qu'on la voit venir réellement. Rabaté change radicalement son style me semble t il (je n'ai pour l'instant rien lu d'autre de lui !). Le trait est assez grossier par moment, mais très lisible dans l'ensemble. Ceci dit, l'album est agréable à lire, mais vraiment, ce format ne me convient pas.
The Magdalena
Il faut croire que Pour une poignée de sang ! s’est bien vendu pour qu’Edition USA aille pêcher dans le catalogue de Top Cow cette BD vieille de 2 ans et assez peu mémorable… A première vue, les ingrédients semblent les mêmes : un cocktail nichons/bastons, avec une petite pépée bien carrossée dans le rôle principal, des vampires dans le rôle des méchants. Mais "The Magdalena" n’a finalement pas grand’chose à voir avec le comic bourrin de Bisley et Eastman. Le produit est un peu plus classe, un peu moins primaire. Beaucoup moins hot (l’héroïne est trop sexy pour une bonne sœur certes, mais ça reste une bonne sœur quand même), beaucoup moins de baston, beaucoup plus de texte (c’est même limite un peu bavard)… Evidemment, ça reste du comic mainstream dans la lignée de ce que fait Top Cow (genre Fathom ou "Tomb Raider") mais ça se veut moins bas du front que les publications de chez Heavy Metal (comme Pour une poignée de sang !, donc). Le problème, c’est qu’en voulant faire un compromis entre BD d’action sexy façon Witchblade et BD un poil plus intelligente, les auteurs produisent quelque chose qui n’est ni suffisamment sexy et rythmé (Magdalena n’est pas Lara Croft), ni suffisamment intelligent (mettre beaucoup de texte et parler de religion ne suffit pas) pour convaincre. Alors, soyons honnête, c’est joliment dessiné (faut aimer le style propre aux titres de chez Top Cow, quand même), ça s’efforce de sortir un peu des sentiers battus en ce qui concerne le vampirisme et la vie de Jésus (sans y parvenir totalement, d’ailleurs), et ça se lit sans bailler, pour peu qu’on ne soit pas totalement réfractaire aux comics de ce genre. Pour 14 euros, c’est quand même assez peu (mais vous pouvez vous procurer "Blood Divine" en petit format souple pour 4.50 euros chez Semic Comics) ; disons que si vous avez l’occasion de lire "The Magdalena" gratos, ça ne peut pas vous faire de mal, mais sinon, vous pouvez largement vous en passer.
Les Cerisiers
Je ne connais pas Rabaté -- même s'il est célèbre et réputé -- mais ce petit album ne doit pas être son meilleur. L'histoire est en effet non seulement courte à cause du format de l'album (ce qui entre parenthèse convient extrêmement bien à Trondheim par exemple, qui arrive à faire des choses très denses), mais aussi de la mise en page (deux cases par page) et de l'histoire racontée, qui ne prête pas vraiment à développement, et qui fait très "petite novellette". Ni très originale, ni très adaptée au format ni très bien traitée, elle laisse un fort goût de trop peu.
Si j'ai bonne mémoire
(J'ai hésité entre 2 et 3, mais l'impression qui me reste n'étant pas trop bonne, ce sera 2) Le sujet (la mémoire) paraît intéressant, et a déjà été abondamment utilisé au cinéma. Ici cela commence par un évènement somme toute banale, le héros voit passer une femme dans la rue et n'arrive pas à savoir qui elle est; et pourtant elle lui rappelle furieusement quelqu'un... Pire, il a des souvenirs très précis la concernant. Partant de là, les choses s'enchaînent, non pas inéluctablement, mais en montant en intensité, et ce petit goût de déjà vu tourne à l'obsession totale. Bon, autant le dire tout de suite, je n'aime pas trop le dessin, ce qui a tendance à créer une ambiance défavorable à la lecture. Mais ce que j'aime encore moins, c'est la déchéance du personnage principal, qui devient un vrai chiffon au fil des pages, l'ambiance qui tourne bien vite non pas à la perte de repère -- cela aurait pu être intéressant -- mais plutôt au glauque, à l'absence d'envie, et finalement l'intrigue, à mon avis mal présentée. Car sous couvert d'un thriller, cet album relève bien du fantastique, mais je le trouve assez peu maîtrisé... Et la mémoire n'est qu'un prétexte, elle n'est en fait que très mal exploitée. Ou alors, c'est la façon dont est présentée le livre qui est mauvaise... Et puis il est vrai que presque tout l'album est centré sur un seul personnage, les autres n'étant que secondaires, mal développés, et donc caricaturaux.
Génération collège
Denayer est un dessinateur de talent qui n’a pas son pareil pour dessiner les camions et bahuts en tout genre. Mais, avec « Génération collège », il s’improvise également scénariste... et de ce côté, je dois dire que c’est un flop monumental ! En effet, la trame de l’histoire est plutôt mince et le dessin, aussi réussi soit-il, ne suffit malheureusement pas à combler cette lacune. Bref, Denayer déçoit donc avec cette série. Je le préfère lorsqu’il dessinait « les casseurs » ou plus récemment « Wayne Shelton ».
Fol
Cette serie me bottait bien, malgré l'espece de moue de mon libraire, ça m'avait l'air vraiment bien. En fait, je fais la moue moi aussi. Certes, le dessin est vraiment agréable, puisqu'il est assez personnel mais pas trop original. Ainsi, la lecture ne bloque pas sur le dessin, et on a plaisir à decouvrir chaque page. En revanche, le scenario est bien plus pénible. Je me suis presque endormi sur le 2e album (en même temps, j'etais au bureau, ça aide pas) et finalement, je n'ai pas réussi à le finir. Je trouve l'histoire presque sans le moindre intérêt. Ca se laisse à peine lire au debut, mais ça ne décolle jamais vraiment.