Un album étrange et dérangeant. Dimitri raconte son histoire au premier degré directement, sans ajouter d'explication nulle part qui puisse expliquer la raison d'être de son histoire. Il raconte l'histoire de cet homme qui va lancer sa horde de chiens féroces contre les humains, insensible à leurs cris et à la vision de leur chair broyée par les crocs des molosses. On a vraiment le sentiment de partager les pensées démentes de quelqu'un qui se sent totalement au-dehors de la société humaine, pour qui les hommes ne sont que des proies, voire même de la nourriture. C'en est même franchement malsain par moment.
Le dessin n'est pas fantastique. Dimitri a voulu faire du réaliste au niveau dessin, et... bon, c'est pas formidable, sans être affreux, quoi.
Et côté scénario, ça commence très vite, un petit peu trop vite pour avoir le temps d'entrer dans l'histoire, mais ensuite durant la moitié de l'album, on est bien dedans, assez horrifié par ce que l'on voit et en plein malaise par la manière dont l'histoire se distancie du monde humain. Par contre, ensuite, quand le meneur de chiens s'en prend vraiment aux humains, en attaquant la ville et que les humains ne s'organisent et ne se défendent pas du tout, ça ne fait plus tellement réaliste alors on lâche prise. Et puis vient la fin, avec en gros son message : les humains sont finalement toujours vainqueurs car ils sont plus meurtriers que les bêtes féroces.
Je n'ai pas accroché à l'émotion de rebellion envers la société et les hommes que Dimitri cherche à transmettre via cette BD. J'ai été mal à l'aise à l'idée que c'était véritablement les idées de l'auteur qui pouvaient bien être représentées là. Je n'ai aucune idée de si c'est le cas, puisque comme je le disais aucune préface ne dit rien, si ce n'est une dédicace un peu aigrie et triste justement...
Et puis j'ai un peu tiqué sur une case disant "Parmi la foule médusée, quelqu'un avait conservé des instincts élémentaires et flaira le danger. Il poussa des cris suraigus." et l'image représente un noir, le seul noir de l'album, qui se met à hurler. Bref, celui qui conservé ses instincts animaux, c'est un noir... Franchement limite et je ne peux qu'espérer que ce ne soit pas voulu.
En résumé, voilà un album qui m'a mis mal à l'aise sans vraiment me convaincre de son interêt et de sa qualité.
Alors que le personnage a longtemps été quasiment ignoré en France, bon nombre de ses aventures sont désormais éditées ou rééditées de notre côté de l’Atlantique depuis la sortie au cinéma de l’insipide navet avec Ben Affleck. Malheureusement, dans le lot, il n’y a pas que du bon, et "Cauchemar" semble bien parti pour rejoindre la pile des mauvais. Certes, pour l’instant je n’ai lu que le premier tome, mais ce début n’est pas bien folichon et ne présage franchement rien de grandiose. Le dessin et la mise en scène de David Mack sont assez chicos et originaux, c’est vrai, mais le scénar de Bendis, par contre, bof bof bof… Bon, c’est vrai que de toutes façons j’aime pas trop Bendis mais là, vraiment, c’est encore en-dessous de ce qu’il fait d’habitude. L’histoire ne démarre pas super fort et piétine sur tout un tome… Ben Urich fait sa p’tite enquête avec autant d’énergie que l’inspecteur Derrick : « Salut Peter-Parker-alias-Spider-Man-à-qui-le-dessinateur-a-fait-la-tête-de-Di-Caprio, tu sais quelque chose sur la disparition du Triton ? » -Ben, euh, non… -Ok, tant pis… » « Salut, inspecteur, vous savez quelque chose sur la disparition du Triton ? –Non, non, je m’en branle complètement… –Bon, d’accord. » « Bonjour mademoiselle la secrétaire de Matt Murdock, je peux voir votre patron ? –Non, il est pas là aujourd’hui. –Ah, pas de bol… » Voyez, c’est pas vraiment mené tambour battant, hein ! Vous me direz, oui mais c’est normal, c’est parce que c’est une histoire psy-cho-lo-gique ! Bon, bah, moi je veux bien, mais alors il aurait pu trouver autre chose qu’une énième histoire de gamin traumatisé dont personne n’arrive à percer le secret, surtout qu’on se rend compte rapidement que si personne n’a percé ce secret, c’est parce que personne n’a vraiment essayé avant Ben Urich, ce qui est quand même assez peu crédible (sa mère et ses médecins n’ont rien vu ? A d’autres, Bendis ! T’aurais pas pu trouver mieux ?).
Bref, voilà, pour l’instant, j’ai un avis assez défavorable sur cette série ; peut-être changerai-je d’avis en lisant la suite.
Encore une BD bien commerciale. Les dessins sont sympas sans plus. Le tout se lit super vite. On sourit parfois sur quelques gags, on a l'impression d'avoir déjà vu une bonne part des autres, on se dit que l'humour vient de l'éxagération bête et simple de choses que vous et moi faisons, et bref, en définitive, on referme l'album bien vite pour l'oublier aussitôt.
Une maison hantée, ça peut donner quelque chose de bien. Et cette maison-là est plutôt pas mal. Mais, comme dit Thorn, à part ça...
Le scénario m'a semblé très prévisible et surtout je ne suis vraiment pas rentrée dans l'histoire. Il peut arriver les choses les plus extraordinaires : on s'en fout !
C'est peut-être pour ça que les effets "d'horreur" semblent un peu gros. Les grands cris déchirants et autres apparitions ne font pas dans la dentelle ; on aurait préféré quelque chose de plus subtil. C'est le cas aussi pour l'aspect graphique de ces effets fantastiques : ça fait trop.
Pour ce qui est du dessin, il n'est pas mal fait, mais il y a trop de flou. Les couleurs ne sont pas toujours très bien choisies, avec quelques visages gris et certaines couleurs très marquées par rapport au reste de la case.
Je trouve cependant certaines cases très belles, dans la période à laquelle vivait Sarah. Mais quelques cases sur 54 planches...
Quand j'ai lu cette BD, je cherchais à me renseigner sur Spawn et j'avais vu que le physique de Grendel y était quasiment identique. Mais ce n'est pas Spawn, et sans pour autant dire que Spawn est formidable, il est largement meilleur que cette histoire bourrine et complètement sans intérêt.
Le scénario est un concentré de déjà-vu : un monde apocalyptique, un jeune prince héritier à protéger, un cyborg ultra-puissant et violent comme protecteur, une armée de monstres, de fanatiques et de vampires à leur poursuite, et même des sabres-lasers... Et si seulement c'était bien raconté. Mais non : le début est incompréhensible, puis ensuite ça court, ça se bastonne, ça court, ça saigne, etc etc.
Quand en outre, malgré des couvertures d'albums prometteuses, le dessin est franchement moyen, ça ne donne pas vraiment envie de vous le conseiller.
Bref, passez votre chemin à moins d'aimer les BDs vraiment bourrins.
Non ne l'achetez pas, c'est balancer son argent par les fenêtres, le scénario est on ne peut plus répétitif, les personnages n'évoluent jamais, leurs relations pas plus. Le dessin est agréable sans plus.
Mais, car il y a un mais, c'est la série la plus déjantée, loufoque, ahurissante que j'ai jamais lue ! Trooooop terrible !!! D'accord, le scénario est nul et le dessin simpliste, mais ne croyez pas que l'auteur ne le sait pas, c'est voulu ! C'est la dernière chose à prendre au sérieux ! C'est déjanté et c'est un phare du manga comique ! Je vous assure, si on se laisse prendre au jeu, les 38 tomes s'avalent à une vitesse extraordinaire ! Le mieux c'est quand même les bô moments romantiques entre Ranma et Akané qui finissent toujours en cou*** !
Alors arrêtez de critiquer, enfin ! C'est normal que ça ne plaise pas à tout le monde (heureusement d'ailleurs), c'est comme si l'on critiquait Docteur Slump, c'est bête comme pas deux, mais c'est terrible ! Ranma 1/2 n'est pas un manga qui s'achète et qui se met sur une étagère, c'est un manga qui se lit et c'est tout : vive les bibliothèques !
Le paquet de silicone sur pattes qui se promène dans un monde égoût dans le seul but de se faire troncher par le premier venu.
NAN, il n'y a pas de scénario (je ne vois pas comment on peut le prétendre) et le seul prétexte c'est le cul. Autant regarder un film dans ce cas, d'ailleurs je recommanderais... hum, bon, c'est pas l'endroit pour ça...
L'héroïne est si peu excitante qu'on se prend souvent à lui préférer les mutants qui la prennent (d'autant plus qu'il y en a qui sont sexy dans leur genre).
Plus sérieusement, ce n'est pas le glauque qui me dérange (moi j'aime bien ça, c'est pour ça que j'ai ouvert l'album) et le porno ne me dérange pas non plus (c'est carrément pour ça que j'ai ouvert l'album), mais avec un scénario si nul et un schéma si répétitif, non merci (c'est pour ça que j'ai vite refermé les albums).
Le porno intelligent, je ne sais pas si ça existe mais Druuna est beaucoup trop répétitif même si bien dessiné.
On s'arrête au premier album et on oublie bien vite la série.
Ah, il s'agit là d'un classique de la BD Western totalement délirante, voire complètement folle. Chaque case est bourrée de gags, d'invraisemblances, de détails absurdes. Et les histoires en elles-mêmes ne sont pas mieux, totalement déjantées. C'en est impressionnant et indubitablement, c'est là une BD à part et mémorable dans le genre.
L'ennui, c'est que cet humour ne me fait pas rire. Que les histoires sont trop délirantes, même pour moi. Que le dessin est tellement fouilli et déformé (exprès) que j'en ai du mal à suivre l'histoire elle-même. Les textes eux-mêmes sont trop abondants et déformés (argot ou langage compressé "komssa sivou voyéske jveu dire"). Et donc, de manière générale, j'avoue ne pas franchement aimer cette BD.
Cela reste cependant indéniablement une curiosité.
Ce qui m'a choqué tout d'abord dans cette BD, c'est le dessin. J'avais plus ou moins apprécié le dessin de Vern dans "la Maison du Temps qui passe", mais ici, ses défauts et erreurs sont vraiment trop voyants. Déjà, toutes les vues sont prises à hauteur d'homme, comme si le dessinateur n'était pas capable de dessiner autre chose que ce qu'il voit de ses yeux quand il marche dans la rue. Tous les personnages sont ainsi vus en plan américain (ou presque), de face, de profil, de trois-quarts. Et justement, les profils sont vraiment ratés : on a l'impression de voir un visage plat, posé sur la feuille, comme le dessin d'un débutant qui ne sait pas encore dessiner les visages et les plaque complètement de profil. Et le fait que Vern ne s'autorise que des 3/4, des vues de face ou des profils donne en plus un aspect complètement figé aux personnages. Quand, à ça, s'ajoute un énorme nombre d'erreurs de perspectives, qui donnent l'impression que tous les personnages sont sur le même plan, collés les uns aux autres ou que les voitures sont déformées, ça fait vraiment dessin de débutant... Seul point positif, la colorisation, pour l'époque, n'est pas mauvaise.
Puis vient le scénario, et là aussi, Christin me déçoit carrément. C'est plat, sans intérêt, sans suspense. Ca se veut une histoire policière mystérieuse, avec des morts tragiques à répétition, mais les morts ont l'air nettement exagérées, mises là pour ajouter artificiellement au drame, et le mystère lui-même n'en est quasiment pas un puisque dès le départ on comprend à peu près tout de ce qui se trame.
Bref, c'est un album franchement raté à mon goût.
Il reste néanmoins quelques points positifs qui sont le choix du décor scénaristique et des personnages qui sont assez intéressants, mais à part ça... Bof.
Pour le coup, je suis plutôt d'accord avec Kael. Je n'ai rien contre les ouvrages un peu nombrilistes, exposant une tranche de vie de l'auteur souvent intimiste, parfois grave (je pense entre autres aux quatres tomes de Larcenet chez Les Rêveurs, Pilules bleues de Peeters...), ou encore (mais de manière plus légère) à Approximativement de Trondheim, lorsque ces ouvrages me parlent, m'apportent quelque chose, me font vibrer.
Mais pour le coup, je n'ai pas vraiment réussi à adherer à l'ambiance de Mariko Parade... Tout me semble si loin.. Juste une plainte amoureuse d'un auteur transi, mais qui à mon sens ne parvient pas à passionner, ni même simplement à intéresser.
Pourtant, cet album est bien écrit, bien présenté... Je ne peux pas dire que je me suis ennuyé, non ! (encore que...) Mais à la fermeture de cet album, rien ne reste... Je crois que c'est le pire qu'il puisse arriver à une BD à mes yeux. :)
Le dessin est sympa, voire impressionnant parfois. Mais je ne suis pas certain de l'utilité, une fois de plus, de montrer l'intimité de la compagne de l'auteur (les pages colorées), sinon pour attiser le côté voyeuriste du lecteur, comme pour réveiller un peu le récit... De très belles pages, certes, dont l'ambiance est claire, par le silence qui l'englobe... Mais qui ne me convainc pas, hélas.
Au final, je suis tout simplement déçu... Et un peu frustré, aussi.. Comme si j'étais passé à côté de quelque chose de grand.
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Le Meneur de Chiens
Un album étrange et dérangeant. Dimitri raconte son histoire au premier degré directement, sans ajouter d'explication nulle part qui puisse expliquer la raison d'être de son histoire. Il raconte l'histoire de cet homme qui va lancer sa horde de chiens féroces contre les humains, insensible à leurs cris et à la vision de leur chair broyée par les crocs des molosses. On a vraiment le sentiment de partager les pensées démentes de quelqu'un qui se sent totalement au-dehors de la société humaine, pour qui les hommes ne sont que des proies, voire même de la nourriture. C'en est même franchement malsain par moment. Le dessin n'est pas fantastique. Dimitri a voulu faire du réaliste au niveau dessin, et... bon, c'est pas formidable, sans être affreux, quoi. Et côté scénario, ça commence très vite, un petit peu trop vite pour avoir le temps d'entrer dans l'histoire, mais ensuite durant la moitié de l'album, on est bien dedans, assez horrifié par ce que l'on voit et en plein malaise par la manière dont l'histoire se distancie du monde humain. Par contre, ensuite, quand le meneur de chiens s'en prend vraiment aux humains, en attaquant la ville et que les humains ne s'organisent et ne se défendent pas du tout, ça ne fait plus tellement réaliste alors on lâche prise. Et puis vient la fin, avec en gros son message : les humains sont finalement toujours vainqueurs car ils sont plus meurtriers que les bêtes féroces. Je n'ai pas accroché à l'émotion de rebellion envers la société et les hommes que Dimitri cherche à transmettre via cette BD. J'ai été mal à l'aise à l'idée que c'était véritablement les idées de l'auteur qui pouvaient bien être représentées là. Je n'ai aucune idée de si c'est le cas, puisque comme je le disais aucune préface ne dit rien, si ce n'est une dédicace un peu aigrie et triste justement... Et puis j'ai un peu tiqué sur une case disant "Parmi la foule médusée, quelqu'un avait conservé des instincts élémentaires et flaira le danger. Il poussa des cris suraigus." et l'image représente un noir, le seul noir de l'album, qui se met à hurler. Bref, celui qui conservé ses instincts animaux, c'est un noir... Franchement limite et je ne peux qu'espérer que ce ne soit pas voulu. En résumé, voilà un album qui m'a mis mal à l'aise sans vraiment me convaincre de son interêt et de sa qualité.
Daredevil - Cauchemar
Alors que le personnage a longtemps été quasiment ignoré en France, bon nombre de ses aventures sont désormais éditées ou rééditées de notre côté de l’Atlantique depuis la sortie au cinéma de l’insipide navet avec Ben Affleck. Malheureusement, dans le lot, il n’y a pas que du bon, et "Cauchemar" semble bien parti pour rejoindre la pile des mauvais. Certes, pour l’instant je n’ai lu que le premier tome, mais ce début n’est pas bien folichon et ne présage franchement rien de grandiose. Le dessin et la mise en scène de David Mack sont assez chicos et originaux, c’est vrai, mais le scénar de Bendis, par contre, bof bof bof… Bon, c’est vrai que de toutes façons j’aime pas trop Bendis mais là, vraiment, c’est encore en-dessous de ce qu’il fait d’habitude. L’histoire ne démarre pas super fort et piétine sur tout un tome… Ben Urich fait sa p’tite enquête avec autant d’énergie que l’inspecteur Derrick : « Salut Peter-Parker-alias-Spider-Man-à-qui-le-dessinateur-a-fait-la-tête-de-Di-Caprio, tu sais quelque chose sur la disparition du Triton ? » -Ben, euh, non… -Ok, tant pis… » « Salut, inspecteur, vous savez quelque chose sur la disparition du Triton ? –Non, non, je m’en branle complètement… –Bon, d’accord. » « Bonjour mademoiselle la secrétaire de Matt Murdock, je peux voir votre patron ? –Non, il est pas là aujourd’hui. –Ah, pas de bol… » Voyez, c’est pas vraiment mené tambour battant, hein ! Vous me direz, oui mais c’est normal, c’est parce que c’est une histoire psy-cho-lo-gique ! Bon, bah, moi je veux bien, mais alors il aurait pu trouver autre chose qu’une énième histoire de gamin traumatisé dont personne n’arrive à percer le secret, surtout qu’on se rend compte rapidement que si personne n’a percé ce secret, c’est parce que personne n’a vraiment essayé avant Ben Urich, ce qui est quand même assez peu crédible (sa mère et ses médecins n’ont rien vu ? A d’autres, Bendis ! T’aurais pas pu trouver mieux ?). Bref, voilà, pour l’instant, j’ai un avis assez défavorable sur cette série ; peut-être changerai-je d’avis en lisant la suite.
La Flemme
Encore une BD bien commerciale. Les dessins sont sympas sans plus. Le tout se lit super vite. On sourit parfois sur quelques gags, on a l'impression d'avoir déjà vu une bonne part des autres, on se dit que l'humour vient de l'éxagération bête et simple de choses que vous et moi faisons, et bref, en définitive, on referme l'album bien vite pour l'oublier aussitôt.
La Maison Winchester
Une maison hantée, ça peut donner quelque chose de bien. Et cette maison-là est plutôt pas mal. Mais, comme dit Thorn, à part ça... Le scénario m'a semblé très prévisible et surtout je ne suis vraiment pas rentrée dans l'histoire. Il peut arriver les choses les plus extraordinaires : on s'en fout ! C'est peut-être pour ça que les effets "d'horreur" semblent un peu gros. Les grands cris déchirants et autres apparitions ne font pas dans la dentelle ; on aurait préféré quelque chose de plus subtil. C'est le cas aussi pour l'aspect graphique de ces effets fantastiques : ça fait trop. Pour ce qui est du dessin, il n'est pas mal fait, mais il y a trop de flou. Les couleurs ne sont pas toujours très bien choisies, avec quelques visages gris et certaines couleurs très marquées par rapport au reste de la case. Je trouve cependant certaines cases très belles, dans la période à laquelle vivait Sarah. Mais quelques cases sur 54 planches...
Grendel - L'Enfant Guerrier
Quand j'ai lu cette BD, je cherchais à me renseigner sur Spawn et j'avais vu que le physique de Grendel y était quasiment identique. Mais ce n'est pas Spawn, et sans pour autant dire que Spawn est formidable, il est largement meilleur que cette histoire bourrine et complètement sans intérêt. Le scénario est un concentré de déjà-vu : un monde apocalyptique, un jeune prince héritier à protéger, un cyborg ultra-puissant et violent comme protecteur, une armée de monstres, de fanatiques et de vampires à leur poursuite, et même des sabres-lasers... Et si seulement c'était bien raconté. Mais non : le début est incompréhensible, puis ensuite ça court, ça se bastonne, ça court, ça saigne, etc etc. Quand en outre, malgré des couvertures d'albums prometteuses, le dessin est franchement moyen, ça ne donne pas vraiment envie de vous le conseiller. Bref, passez votre chemin à moins d'aimer les BDs vraiment bourrins.
Ranma 1/2
Non ne l'achetez pas, c'est balancer son argent par les fenêtres, le scénario est on ne peut plus répétitif, les personnages n'évoluent jamais, leurs relations pas plus. Le dessin est agréable sans plus. Mais, car il y a un mais, c'est la série la plus déjantée, loufoque, ahurissante que j'ai jamais lue ! Trooooop terrible !!! D'accord, le scénario est nul et le dessin simpliste, mais ne croyez pas que l'auteur ne le sait pas, c'est voulu ! C'est la dernière chose à prendre au sérieux ! C'est déjanté et c'est un phare du manga comique ! Je vous assure, si on se laisse prendre au jeu, les 38 tomes s'avalent à une vitesse extraordinaire ! Le mieux c'est quand même les bô moments romantiques entre Ranma et Akané qui finissent toujours en cou*** ! Alors arrêtez de critiquer, enfin ! C'est normal que ça ne plaise pas à tout le monde (heureusement d'ailleurs), c'est comme si l'on critiquait Docteur Slump, c'est bête comme pas deux, mais c'est terrible ! Ranma 1/2 n'est pas un manga qui s'achète et qui se met sur une étagère, c'est un manga qui se lit et c'est tout : vive les bibliothèques !
Druuna
Le paquet de silicone sur pattes qui se promène dans un monde égoût dans le seul but de se faire troncher par le premier venu. NAN, il n'y a pas de scénario (je ne vois pas comment on peut le prétendre) et le seul prétexte c'est le cul. Autant regarder un film dans ce cas, d'ailleurs je recommanderais... hum, bon, c'est pas l'endroit pour ça... L'héroïne est si peu excitante qu'on se prend souvent à lui préférer les mutants qui la prennent (d'autant plus qu'il y en a qui sont sexy dans leur genre). Plus sérieusement, ce n'est pas le glauque qui me dérange (moi j'aime bien ça, c'est pour ça que j'ai ouvert l'album) et le porno ne me dérange pas non plus (c'est carrément pour ça que j'ai ouvert l'album), mais avec un scénario si nul et un schéma si répétitif, non merci (c'est pour ça que j'ai vite refermé les albums). Le porno intelligent, je ne sais pas si ça existe mais Druuna est beaucoup trop répétitif même si bien dessiné. On s'arrête au premier album et on oublie bien vite la série.
Coccobill
Ah, il s'agit là d'un classique de la BD Western totalement délirante, voire complètement folle. Chaque case est bourrée de gags, d'invraisemblances, de détails absurdes. Et les histoires en elles-mêmes ne sont pas mieux, totalement déjantées. C'en est impressionnant et indubitablement, c'est là une BD à part et mémorable dans le genre. L'ennui, c'est que cet humour ne me fait pas rire. Que les histoires sont trop délirantes, même pour moi. Que le dessin est tellement fouilli et déformé (exprès) que j'en ai du mal à suivre l'histoire elle-même. Les textes eux-mêmes sont trop abondants et déformés (argot ou langage compressé "komssa sivou voyéske jveu dire"). Et donc, de manière générale, j'avoue ne pas franchement aimer cette BD. Cela reste cependant indéniablement une curiosité.
Morts sous la Tamise
Ce qui m'a choqué tout d'abord dans cette BD, c'est le dessin. J'avais plus ou moins apprécié le dessin de Vern dans "la Maison du Temps qui passe", mais ici, ses défauts et erreurs sont vraiment trop voyants. Déjà, toutes les vues sont prises à hauteur d'homme, comme si le dessinateur n'était pas capable de dessiner autre chose que ce qu'il voit de ses yeux quand il marche dans la rue. Tous les personnages sont ainsi vus en plan américain (ou presque), de face, de profil, de trois-quarts. Et justement, les profils sont vraiment ratés : on a l'impression de voir un visage plat, posé sur la feuille, comme le dessin d'un débutant qui ne sait pas encore dessiner les visages et les plaque complètement de profil. Et le fait que Vern ne s'autorise que des 3/4, des vues de face ou des profils donne en plus un aspect complètement figé aux personnages. Quand, à ça, s'ajoute un énorme nombre d'erreurs de perspectives, qui donnent l'impression que tous les personnages sont sur le même plan, collés les uns aux autres ou que les voitures sont déformées, ça fait vraiment dessin de débutant... Seul point positif, la colorisation, pour l'époque, n'est pas mauvaise. Puis vient le scénario, et là aussi, Christin me déçoit carrément. C'est plat, sans intérêt, sans suspense. Ca se veut une histoire policière mystérieuse, avec des morts tragiques à répétition, mais les morts ont l'air nettement exagérées, mises là pour ajouter artificiellement au drame, et le mystère lui-même n'en est quasiment pas un puisque dès le départ on comprend à peu près tout de ce qui se trame. Bref, c'est un album franchement raté à mon goût. Il reste néanmoins quelques points positifs qui sont le choix du décor scénaristique et des personnages qui sont assez intéressants, mais à part ça... Bof.
Mariko Parade
Pour le coup, je suis plutôt d'accord avec Kael. Je n'ai rien contre les ouvrages un peu nombrilistes, exposant une tranche de vie de l'auteur souvent intimiste, parfois grave (je pense entre autres aux quatres tomes de Larcenet chez Les Rêveurs, Pilules bleues de Peeters...), ou encore (mais de manière plus légère) à Approximativement de Trondheim, lorsque ces ouvrages me parlent, m'apportent quelque chose, me font vibrer. Mais pour le coup, je n'ai pas vraiment réussi à adherer à l'ambiance de Mariko Parade... Tout me semble si loin.. Juste une plainte amoureuse d'un auteur transi, mais qui à mon sens ne parvient pas à passionner, ni même simplement à intéresser. Pourtant, cet album est bien écrit, bien présenté... Je ne peux pas dire que je me suis ennuyé, non ! (encore que...) Mais à la fermeture de cet album, rien ne reste... Je crois que c'est le pire qu'il puisse arriver à une BD à mes yeux. :) Le dessin est sympa, voire impressionnant parfois. Mais je ne suis pas certain de l'utilité, une fois de plus, de montrer l'intimité de la compagne de l'auteur (les pages colorées), sinon pour attiser le côté voyeuriste du lecteur, comme pour réveiller un peu le récit... De très belles pages, certes, dont l'ambiance est claire, par le silence qui l'englobe... Mais qui ne me convainc pas, hélas. Au final, je suis tout simplement déçu... Et un peu frustré, aussi.. Comme si j'étais passé à côté de quelque chose de grand.