Le premier cycle (cinq tomes) passe plutôt bien, bien qu'un peu lent.
La suite est longue, chiante, pompeuse...
Au départ, on nous explique les tenants et les aboutissants du bushido, le code d'honneur des samouraïs. Puis on tombe dans une espèce de sophistication à moitié sado-masochiste: "je t'aime, donc je te détruis et j'épouse ton meilleur ami, qui se castre et qui te demande de me tuer pour venger son honneur et le tien, tout en essayant de tuer tête noire, ton ennemi juré, que tu as déja tué et qui devient mon associé pour assouvir sa vegeance...". Et c'est ça pendant 11 albums. Je les ai tous lus, je sais de quoi je parle.
La seule chose intéressante, c'est le contexte politico-historique de l'extrême-orient au moyen-âge.
Une série que j'ai eu du mal à lire : la psychologie du personnage principal, qui soutient toute l'intrigue, m'a parue sans aucun intérêt, ce qui diminue fortement le suspense et l'intérêt de l'histoire. Bon, le début est quand même pas mal, les passages délirants mis à part. Il y a des intrigues, de l'action, et surtout la description minutieuse des moeurs du Japon médiéval, et là ça m'a pas mal interéssée, vu que je ne connais rien sur cette période, très différente au Japon que dans le reste du monde.
Mais le passage en Chine est plutôt raté : alors que la description historique du début de la série est assez subtile, qu'on y découvre la société des samouraïs et ses règles comme "en passant", la fin semble au contraire créer des aventures et des personnages seulement pour pouvoir nous dire "oh, vous voyez, untel à telle époque ben il était là lui aussi, donc tiens on va le rencontrer dans l'histoire". Bref c'est pas génial, et assez soporifique.
Une histoire sans paroles (ou presque) pour une BD qui se veut proche de Tex Avery. Hélas, le talent est le don le moins bien réparti chez les humains. Les histoires manquent de rythme, les rebondissements sont téléphonés... C'est très plat, du fanzinisme assez médiocre...
Sur une idée de départ ma foi sympathique, la revisite des caractères des sept nains, on a là un petit album sans prétention, mais loin d'être inoubliable ; les dessins, grâce à leur diversité, rendent l'ensemble agréable à lire, mais les histoires sont soit trop creuses, soit remplies de clichés.
Je suis surprise de voir autant d'avis positifs sur cette BD. Comme l'indique ma note, je n'ai pas vraiment aimé...
Le scénario ne m'a pas emballé, c'est une sorte de mélange de contes divers et variés pas franchement original ni très enthousiasmant. Et puis le caractère des personnages est à peine esquissé et les dialogues sont souvent très théâtraux. C'est dommage, il y avait matière à faire des caractères ambigüs très intéressants, mais l'auteur(e) est passée à côté de l'opportunité.
Le graphisme est inégal. Certaines cases sont vraiment très réussies, mais d'autres semblent plus bâclées et le tout laisse une sensation de vide pas très agréable. Les couleurs sont jolies, en revanche.
Mais ce qui m'a le plus dérangée c'est la narration, très mauvaise. Il n'y a aucune structure dans le récit, les rebondissements ne sont pas amenés, le déroulement de l'histoire est linéaire et plan-plan. Bref, rien n'est fait pour attiser l'intérêt du lecteur, qui a tôt fait de s'ennuyer et de lire la fin en diagonale.
Une déception, donc :o/
L'histoire a bien démarré. Les tomes sont dessinés avec technique et maîtrise ! L'histoire avait de la potentialité. Mais depuis le tome 3, c'est la descente... Les idées manquent, se répètent même, comme dans les tomes 4 et 5. Les personnages se banalisent et on a l'impression de lire des bouts d'histoire incomplètes. Il faut espérer que cela va changer...
Dimitri signe ici une aventure assez abracadabrante, saupoudrée d’un peu d’humour grinçant et de satire socio-politique… Malheureusement, la sauce ne prend jamais vraiment : on ne rit pas beaucoup et le scénario est quand même bien léger. Il faut attendre la dernière partie de l’album pour sourire un peu grâce à cette histoire de pierre magique qui rend leur confiance en soi et leur lucidité à ceux qui se l’accrochent aux couilles, ce qui mécontente le gouvernement qui ne veut pas d’un peuple éclairé et déterminé à ne pas se laisser marcher sur les pieds… Bref ce n’est pas totalement raté, mais c’est pas une franche réussite non plus, d’autant que, comme dans "Les Mange-merde" du même auteur, un lecteur un peu tatillon pourra déceler dans cette BD quelques relents misogynes et racistes.
Hum... Bon, j'hésite entre dire que c'est Pas Mal et dire que c'est Bof.
En effet, j'ai trouvé le contexte intéressant. Je ne connais pas bien la Guerre d'Algérie et encore moins la façon dont elle s'est terminée. J'ai donc trouvé la BD intéressante pour son côté historique.
Mais d'un autre côté...
D'un autre côté, il y a déjà le dessin. Alain Bignon devait en être à ses débuts car le dessin est assez approximatif, notamment sur les visages qui sont souvent durs à reconnaître (d'autant que la colorisation laisse à désirer et qu'on ne peut même pas les reconnaître à la couleur des cheveux).
Et puis il y a le scénario. Oh, l'histoire aurait pu être sympa, enfin surtout intéressante. Mais la narration est ardue, la compréhension souvent difficile. Je dois avouer n'avoir pas tout suivi de l'action et des discussions, je m'y perdais entre les personnages, qui était qui, qui faisait quoi, qui est dans quel camp. En fin de lecture, j'ai eu le sentiment d'être complètement passé à côté du scénario et de l'intrigue.
Bref, une BD qui aurait mérité à la fois un dessin un peu meilleur (et aussi une meilleure colorisation) et surtout une narration plus fluide et intelligible.
Un graphisme typique de Dimitri : pas exceptionnel mais qui convient bien à une BD à l'humour caustique comme celle-ci.
Et concernant le scénario justement, bon, déjà il est bien loufoque : cet escroc qui s'est fait piquer les fesses par une arête de barracuda ensorcelée et qui depuis se transforme peu à peu en amphibien (tout en gardant toujours ses lunettes). Je dois avouer avoir rigolé en milieu de BD en observant la situation dans laquelle le héros de la BD se retrouvait face à cet homme-salamandre ridicule dans sa baignoire. Quelques dialogues sont savoureux.
Mais dans l'ensemble, il n'y a pas grand chose dans cette BD. Quand on a lu le début et vu la couverture, on sait tout ce qu'il va se passer ensuite. Tout l'album joue sur le loufoque de la situation, mais c'est quasiment toujours la même situation dont on doit rigoler, et une fois passée la moitié de l'album, on commence à se lasser. En outre, la fin est rapide et vite expédiée.
Bref, voilà une BD qu'on lit en bonne partie avec un certain plaisir, mais une fois arrivé à la fin, on peut l'oublier aussi vite.
Il est des BD dont on n’attend pas grand’chose et qui se révèlent être des réussites, et il en est de plus alléchantes qui, finalement, ne tiennent pas leurs promesses. Pour moi, malheureusement, "Whiteout" est entré dans la seconde catégorie… Je m’attendais à une bonne série noire qui sortirait des sentiers battus et rebattus du polar mais, hélas, si l’on excepte le cadre dans lequel évoluent les personnages, "Whiteout" se révèle être très conventionnel.
Le tome 1 relate une enquête policière assez banale, dans laquelle on retrouve tous les passages obligés du genre, traités sans originalité particulière : découverte des cadavres, autopsies, tension/rivalité entre les agents chargés de l’affaire, assassin planqué en embuscade… Ca reste assez plan-plan.
Le tome 2 est plus axé aventure même si le point de départ est, là encore, une enquête. Ça reste du même niveau, moyen sans plus : l’intrigue n’est pas particulièrement élaborée et la poursuite entre flics et voyous n’est pas franchement haletante.
Le personnage principal, une US Marshal tenace exilée de force au pôle Sud suite à une bavure, manque un peu d’originalité, de substance, de ce petit quelque chose qui fait qu’on s’attache à un personnage. Son côté "petite dure à cuire qui ne se laisse pas emmerder par tous ces machos qui l’entourent", ses souvenirs douloureux et sa blessure physique ne suffisent pas à lui insuffler l’âme nécessaire : pour un peu, son sort nous serait presque indifférent.
Le dessin manque lui aussi de personnalité… En plus, ce serait même presque brouillon par moments : les scènes d’action sont confuses, et l’héroïne semble changer de visage d’une case sur l’autre…
Bref, le jeu de mots est facile, mais "Whiteout" est vraiment une série qui laisse froid. Un produit de qualité honnête certes, pas foncièrement désagréable, mais qui n’atteint jamais des sommets. Dommage !
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Le Vent des Dieux
Le premier cycle (cinq tomes) passe plutôt bien, bien qu'un peu lent. La suite est longue, chiante, pompeuse... Au départ, on nous explique les tenants et les aboutissants du bushido, le code d'honneur des samouraïs. Puis on tombe dans une espèce de sophistication à moitié sado-masochiste: "je t'aime, donc je te détruis et j'épouse ton meilleur ami, qui se castre et qui te demande de me tuer pour venger son honneur et le tien, tout en essayant de tuer tête noire, ton ennemi juré, que tu as déja tué et qui devient mon associé pour assouvir sa vegeance...". Et c'est ça pendant 11 albums. Je les ai tous lus, je sais de quoi je parle. La seule chose intéressante, c'est le contexte politico-historique de l'extrême-orient au moyen-âge.
Le Vent des Dieux
Une série que j'ai eu du mal à lire : la psychologie du personnage principal, qui soutient toute l'intrigue, m'a parue sans aucun intérêt, ce qui diminue fortement le suspense et l'intérêt de l'histoire. Bon, le début est quand même pas mal, les passages délirants mis à part. Il y a des intrigues, de l'action, et surtout la description minutieuse des moeurs du Japon médiéval, et là ça m'a pas mal interéssée, vu que je ne connais rien sur cette période, très différente au Japon que dans le reste du monde. Mais le passage en Chine est plutôt raté : alors que la description historique du début de la série est assez subtile, qu'on y découvre la société des samouraïs et ses règles comme "en passant", la fin semble au contraire créer des aventures et des personnages seulement pour pouvoir nous dire "oh, vous voyez, untel à telle époque ben il était là lui aussi, donc tiens on va le rencontrer dans l'histoire". Bref c'est pas génial, et assez soporifique.
Jim the Wolf
Une histoire sans paroles (ou presque) pour une BD qui se veut proche de Tex Avery. Hélas, le talent est le don le moins bien réparti chez les humains. Les histoires manquent de rythme, les rebondissements sont téléphonés... C'est très plat, du fanzinisme assez médiocre...
B.N. et les sept petits adultes
Sur une idée de départ ma foi sympathique, la revisite des caractères des sept nains, on a là un petit album sans prétention, mais loin d'être inoubliable ; les dessins, grâce à leur diversité, rendent l'ensemble agréable à lire, mais les histoires sont soit trop creuses, soit remplies de clichés.
Le Roi Cyclope
Je suis surprise de voir autant d'avis positifs sur cette BD. Comme l'indique ma note, je n'ai pas vraiment aimé... Le scénario ne m'a pas emballé, c'est une sorte de mélange de contes divers et variés pas franchement original ni très enthousiasmant. Et puis le caractère des personnages est à peine esquissé et les dialogues sont souvent très théâtraux. C'est dommage, il y avait matière à faire des caractères ambigüs très intéressants, mais l'auteur(e) est passée à côté de l'opportunité. Le graphisme est inégal. Certaines cases sont vraiment très réussies, mais d'autres semblent plus bâclées et le tout laisse une sensation de vide pas très agréable. Les couleurs sont jolies, en revanche. Mais ce qui m'a le plus dérangée c'est la narration, très mauvaise. Il n'y a aucune structure dans le récit, les rebondissements ne sont pas amenés, le déroulement de l'histoire est linéaire et plan-plan. Bref, rien n'est fait pour attiser l'intérêt du lecteur, qui a tôt fait de s'ennuyer et de lire la fin en diagonale. Une déception, donc :o/
Les Technopères
L'histoire a bien démarré. Les tomes sont dessinés avec technique et maîtrise ! L'histoire avait de la potentialité. Mais depuis le tome 3, c'est la descente... Les idées manquent, se répètent même, comme dans les tomes 4 et 5. Les personnages se banalisent et on a l'impression de lire des bouts d'histoire incomplètes. Il faut espérer que cela va changer...
Pognon's Story
Dimitri signe ici une aventure assez abracadabrante, saupoudrée d’un peu d’humour grinçant et de satire socio-politique… Malheureusement, la sauce ne prend jamais vraiment : on ne rit pas beaucoup et le scénario est quand même bien léger. Il faut attendre la dernière partie de l’album pour sourire un peu grâce à cette histoire de pierre magique qui rend leur confiance en soi et leur lucidité à ceux qui se l’accrochent aux couilles, ce qui mécontente le gouvernement qui ne veut pas d’un peuple éclairé et déterminé à ne pas se laisser marcher sur les pieds… Bref ce n’est pas totalement raté, mais c’est pas une franche réussite non plus, d’autant que, comme dans "Les Mange-merde" du même auteur, un lecteur un peu tatillon pourra déceler dans cette BD quelques relents misogynes et racistes.
Une éducation algérienne
Hum... Bon, j'hésite entre dire que c'est Pas Mal et dire que c'est Bof. En effet, j'ai trouvé le contexte intéressant. Je ne connais pas bien la Guerre d'Algérie et encore moins la façon dont elle s'est terminée. J'ai donc trouvé la BD intéressante pour son côté historique. Mais d'un autre côté... D'un autre côté, il y a déjà le dessin. Alain Bignon devait en être à ses débuts car le dessin est assez approximatif, notamment sur les visages qui sont souvent durs à reconnaître (d'autant que la colorisation laisse à désirer et qu'on ne peut même pas les reconnaître à la couleur des cheveux). Et puis il y a le scénario. Oh, l'histoire aurait pu être sympa, enfin surtout intéressante. Mais la narration est ardue, la compréhension souvent difficile. Je dois avouer n'avoir pas tout suivi de l'action et des discussions, je m'y perdais entre les personnages, qui était qui, qui faisait quoi, qui est dans quel camp. En fin de lecture, j'ai eu le sentiment d'être complètement passé à côté du scénario et de l'intrigue. Bref, une BD qui aurait mérité à la fois un dessin un peu meilleur (et aussi une meilleure colorisation) et surtout une narration plus fluide et intelligible.
Les Consommateurs
Un graphisme typique de Dimitri : pas exceptionnel mais qui convient bien à une BD à l'humour caustique comme celle-ci. Et concernant le scénario justement, bon, déjà il est bien loufoque : cet escroc qui s'est fait piquer les fesses par une arête de barracuda ensorcelée et qui depuis se transforme peu à peu en amphibien (tout en gardant toujours ses lunettes). Je dois avouer avoir rigolé en milieu de BD en observant la situation dans laquelle le héros de la BD se retrouvait face à cet homme-salamandre ridicule dans sa baignoire. Quelques dialogues sont savoureux. Mais dans l'ensemble, il n'y a pas grand chose dans cette BD. Quand on a lu le début et vu la couverture, on sait tout ce qu'il va se passer ensuite. Tout l'album joue sur le loufoque de la situation, mais c'est quasiment toujours la même situation dont on doit rigoler, et une fois passée la moitié de l'album, on commence à se lasser. En outre, la fin est rapide et vite expédiée. Bref, voilà une BD qu'on lit en bonne partie avec un certain plaisir, mais une fois arrivé à la fin, on peut l'oublier aussi vite.
Whiteout
Il est des BD dont on n’attend pas grand’chose et qui se révèlent être des réussites, et il en est de plus alléchantes qui, finalement, ne tiennent pas leurs promesses. Pour moi, malheureusement, "Whiteout" est entré dans la seconde catégorie… Je m’attendais à une bonne série noire qui sortirait des sentiers battus et rebattus du polar mais, hélas, si l’on excepte le cadre dans lequel évoluent les personnages, "Whiteout" se révèle être très conventionnel. Le tome 1 relate une enquête policière assez banale, dans laquelle on retrouve tous les passages obligés du genre, traités sans originalité particulière : découverte des cadavres, autopsies, tension/rivalité entre les agents chargés de l’affaire, assassin planqué en embuscade… Ca reste assez plan-plan. Le tome 2 est plus axé aventure même si le point de départ est, là encore, une enquête. Ça reste du même niveau, moyen sans plus : l’intrigue n’est pas particulièrement élaborée et la poursuite entre flics et voyous n’est pas franchement haletante. Le personnage principal, une US Marshal tenace exilée de force au pôle Sud suite à une bavure, manque un peu d’originalité, de substance, de ce petit quelque chose qui fait qu’on s’attache à un personnage. Son côté "petite dure à cuire qui ne se laisse pas emmerder par tous ces machos qui l’entourent", ses souvenirs douloureux et sa blessure physique ne suffisent pas à lui insuffler l’âme nécessaire : pour un peu, son sort nous serait presque indifférent. Le dessin manque lui aussi de personnalité… En plus, ce serait même presque brouillon par moments : les scènes d’action sont confuses, et l’héroïne semble changer de visage d’une case sur l’autre… Bref, le jeu de mots est facile, mais "Whiteout" est vraiment une série qui laisse froid. Un produit de qualité honnête certes, pas foncièrement désagréable, mais qui n’atteint jamais des sommets. Dommage !