Sans être franchement atroce, le 1er tome de "Banana Fight" ne laisse malheureusement pas présager grand’chose de très bon pour la suite, les bases posées ici étant plutôt faiblardes. La faute revenant principalement, à mon avis, à un scénariste velléitaire, qui voudrait bien faire "décalé" et "déjanté" parce que c’est tendance, mais n’ose jamais aller au bout de son propos. Ainsi, pour ne pas faire du western classique, il a voulu teinter son univers d’une touche de fantasy, mais ça reste super léger : hormis la présence d’un gros ogre bleu et de gros fauves en guise de montures, ça reste finalement bien du western tout bête avec ses cowboys, ses Indiens (même si pour faire rigolo, ils sont ici appelés "coboïs" et "zindians"), ses desperados, sa mine d’or oubliée, ses propriétaires véreux… Le décalage ne va donc vraiment pas très loin. Quant au "déjantage"… Grosso modo, ça a consisté à greffer sur une banale histoire de bandits cherchant à faire main basse sur un trésor une intrigue parallèle tout aussi bateau, mais à caractère fantastique ; à écrire des dialogues qui se veulent marrants et insolents mais ne font jamais sourire ; à choisir pour héros un gamin censé être tellement mauvais que le Diable en veut pour héritier (c’est ça l’intrigue parallèle), mais jusqu’à présent le scénariste n’ose visiblement pas en faire une immonde petite ordure et se contente de nous gratifier d’un énième personnage de sale gosse à la Bart Simpson.
A part ça, les personnages sont "génériques" au possible : le bandit, le fourbe, le simplet, la fille, le monstre... Aucune épaisseur, aucune originalité...
Histoire de ne pas brosser un tableau 100% négatif, je dirai que j’ai déjà lu pire, que le dessin assez cartoonesque est assez chouette, et qu’on peut toujours rêver que le deuxième tome passera à la vitesse supérieure. Mais dans l’immédiat, inutile de vous précipiter sur "Banana Fight".
J’étais plein de bonne volonté quand j’ai entamé la lecture de ce petit album tristounet, œuvre d’une jeune, jolie et sympathique illustratrice belge, et j’avais vraiment envie de l’aimer (l’album, pas l’illustratrice)… Hélas, il faut croire que, niveau sensibilité, je me rapproche réellement plus de l’enclume que de la fourmi, car j’avoue n’avoir finalement pas accroché… Pourtant, a priori, en ce moment cette histoire de petit animal triste, au cœur blessé, qui attend dans une solitude sans cesse plus grande et douloureuse des nouvelles d’un être aimé mais perdu, avait de quoi me toucher, mais… non, vraiment, malgré mes points communs avec ce nounours mélancolique, je n’ai été ému ni par les textes (qui pourtant ne manquent pas de poésie), ni par les dessins (dont le style naïf ne manquera pas d’inspirer à bon nombre de lecteurs des commentaires de type « ma p’tite cousine de 6 ans et demi en fait autant »). Bref, voilà, Anne Herbauts a beau être sympa et souriante, sa BD m’a déçu.
Je n'ai pas trop compris la ligne de conduite de la collection Polyptique, vu que cet album semble se suffire à lui-même. Enfin soit, toujours est-il que le dessin réaliste de Kas est bien en phase avec le scénario. Même si ce n'est pas le style que je préfère, il faut lui reconnaître ses qualités. Quant au scénario, il est bon mais quelques maladresses viennent ternir cette impression. En effet, les auteurs ont eu l'idée d'insérer un flash back en fin d'album ainsi que des aveux, qui tombent comme un cheveu sur la soupe afin d'éviter au lecteur le moindre effort de compréhension. Je croyais pourtant ce style narratif désuet... Ca gâche tout !
Pour ce qui est du fantôme de Dana, c'est vrai qu'il n'est pas vraiment utile à l’histoire ; mais j'imagine que ce sera le fil conducteur entre les différents albums qui composeront cette série.
Bof...
Bof...
J'aime bien les albums de Trondheim quand il offre une lecteur une suite de petites cases souvent carrés avec son dessin des petits bonshommes habituels, le tout grouillant d'intelligence et d'humour. Mais là, cet album m'a laissé complètement froid.
Déjà, j'avais l'impresion de relire la même histoire à chaque fois. OK, le début est le même et c'est le concept de la BD, mais ensuite, même dans le reste des récits, on retrouve très souvent les mêmes thèmes, les mêmes idées. Les concepts philosophiques me semblent basiques et sans originalité. Pas de remise en question, juste du déjà-vu et déjà-entendu pour moi.
Mais surtout, c'est l'humour de ces histoires qui ne m'a pas touché du tout. J'ai dû sourire sur un unique gag (celui avec les martiens, les vénusiens et les altaïriens) mais aucun des autres ne m'a arraché le moindre sourire et pas même de véritable interêt.
Bref, avec Les Ineffables, ça fait 2 albums de suite de Trondheim qui me déçoivent... :(
Tiens, la double personnalité mec/fille ça fait encore vendre ???
Bon alors voilà, un enquêteur et sa cousine au gros c** sont obligés de se céder mutuellement la place quand vient le jour/la nuit et résolvent des énigmes dans un univers 'portnawak coloré à l'ordi et aussi à la va-vite......
Voilà, vous êtes au courant que ça existe maintenant, alors vous pouvez très bien vous en passer.
Je suis d'accord avec Spooky, cette BD n'apporte rien au genre si ce n'est le fait de lire une BD quand on n'en a pas d'autres sous la main.
Il y a quelques moments où tu te marres bien, la scène avec le producteur de musique (on se demande même si ce n'est pas Johnny qui a inspiré cette planche).
Je pense que son seul but était de faire rire ; et bah on rit de temps en temps, donc ça va.
Ca se lit en 15 minutes, pas plus. J'aime beaucoup Lautner mais c'est quand même mieux au cinéma.
Du fantastique frôlant l'horreur à la manière d'une histoire d'Alfred Hitchcock. La fin de l'histoire du Verrou et le sort du jeune héros m'avaient marqué après ma première lecture, suffisamment pour me pousser bien plus tard à rechercher la BD pour la relire.
Dans l'ensemble, le dessin n'est pas mauvais quoique pas exceptionnel. Le style est dans la lignée des BDs parues dans Tintin dans les années 80.
Quant à l'histoire, en définitive, elle n'est pas formidable. Elle marque (ou peut marquer) par sa fin bien noire et sadique, mais hormis cela, il n'y a pas beaucoup plus à tirer du scénario.
En gros, une BD à emprunter en bibliothèque mais je ne l'achèterais pas moi-même.
Alors avant toute chose, que ceux qui, alléchés par le titre et la présence en couverture d’une charmante demoiselle dénudée, chercheraient cet album en pensant y admirer moult scènes torrides, calment tout de suite leurs ardeurs : certes, cette BD est émaillée de quelques cases disons "polissonnes", mais il ne s'agit pas pour autant d'une BD érotique.
Là, on peut penser que les 2 ou 3 seules personnes qui étaient en train de lire cet avis se sont déjà barrées pour aller jeter un oeil sur les dernières séries postées par Don Lope (l'homme qui, à ce jour, a posté très exactement LA MOITIÉ des séries érotiques présentes sur ce site... Chapeau bas, Señor, quelle santé !), et donc ça ne vaut plus trop le coup que je continue à écrire, mais bon, allez, soyons pro, poursuivons...
Autre précision nécessaire : ceux qui, à défaut d'une débauche de sexe, espèrent trouver dans ces contes chinois un peu d'exotisme et de dépaysement risquent d'en être pour leurs frais également. En effet, si les noms des lieux et des personnages sont bien chinois, en revanche, sur le plan graphique, ces légendes ont été presque complètement "occidentalisées" : visages, décors, costumes, rien ne fait très chinois visuellement, et tout ça pourrait aussi bien se passer en Sardaigne ou en Picardie.
Tout cela étant dit, qu'ajouter de plus sur "Femmes envoûtées" ? Eh bien que malheureusement, sans être franchement raté, ce n'est pas un album très palpitant. Le genre ''histoires courtes'' est assez casse-gueule en BD (un peu moins dans le cas des BD d'humour) car il est difficile de développer en à peine 5 ou 10 planches quelque chose de vraiment très intéressant : le scénar ne peut être très approfondi, ni les personnalités des protagonistes très travaillées... Et hélas, aucun des contes de "Femmes envoûtées" ne se révèle particulièrement original ou marquant. Les histoires restent assez banales et auraient même tendance à se ressembler un peu entre elles. Reste que les textes sont pas mal torchés et que le dessin, bien que de style très classique et sans génie, est de belle facture. Dans l'ensemble, sans être une lecture à éviter à tout prix, ça reste un titre assez peu indispensable.
Bon, je n'ai pas refermé l'album sur une impression de colère ou un sentiment que l'auteur s'était foutu de ma gueule, mais... Franchement je n'ai pas ri une minute, et souri une unique fois de tout l'album (quand Napoléon s'acharne sur les anglais et qu'on les voit ensuite tous deux déguisés en Beatles et en écossais). Tout le reste, je l'ai trouvé totalement sans intérêt et sans humour.
Et comme le dessin ne me plaît pas plus que ça, je ne vois absolument pas l'intérêt d'une telle BD.
Ben, je suis comme Piehr, en fait. Quand j'ai commencé à lire Les Ineffables, j'ai rigolé sur le premier gag. Le second, j'ai un peu souri. J'ai rigolé ensuite sur le troisième et peut-être le quatrième. Puis ensuite, au fur et à mesure des gags, je ne faisais plus que sourire puis plus rien. Indubitablement, Trondheim déborde encore une fois d'imagination, mais côté humour, la plupart des gags tombent à plat pour moi. Et pourtant j'adore l'humour absurde, et ça partait bien dans le genre. Mais certains gags ensuite ressemblent plus à des blagues typiques et basiques, puis à de simples gags qui tombent à plat.
En résumé, je suis un peu déçu. J'étais heureux de retrouver l'univers de Trondheim, mais... Ca n'a pas marché. Comme Piehr, 95% des gags m'ont laissé froid. Donc je vous conseille la lecture rapide de cet album, mais sûrement pas l'achat.
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Banana fight
Sans être franchement atroce, le 1er tome de "Banana Fight" ne laisse malheureusement pas présager grand’chose de très bon pour la suite, les bases posées ici étant plutôt faiblardes. La faute revenant principalement, à mon avis, à un scénariste velléitaire, qui voudrait bien faire "décalé" et "déjanté" parce que c’est tendance, mais n’ose jamais aller au bout de son propos. Ainsi, pour ne pas faire du western classique, il a voulu teinter son univers d’une touche de fantasy, mais ça reste super léger : hormis la présence d’un gros ogre bleu et de gros fauves en guise de montures, ça reste finalement bien du western tout bête avec ses cowboys, ses Indiens (même si pour faire rigolo, ils sont ici appelés "coboïs" et "zindians"), ses desperados, sa mine d’or oubliée, ses propriétaires véreux… Le décalage ne va donc vraiment pas très loin. Quant au "déjantage"… Grosso modo, ça a consisté à greffer sur une banale histoire de bandits cherchant à faire main basse sur un trésor une intrigue parallèle tout aussi bateau, mais à caractère fantastique ; à écrire des dialogues qui se veulent marrants et insolents mais ne font jamais sourire ; à choisir pour héros un gamin censé être tellement mauvais que le Diable en veut pour héritier (c’est ça l’intrigue parallèle), mais jusqu’à présent le scénariste n’ose visiblement pas en faire une immonde petite ordure et se contente de nous gratifier d’un énième personnage de sale gosse à la Bart Simpson. A part ça, les personnages sont "génériques" au possible : le bandit, le fourbe, le simplet, la fille, le monstre... Aucune épaisseur, aucune originalité... Histoire de ne pas brosser un tableau 100% négatif, je dirai que j’ai déjà lu pire, que le dessin assez cartoonesque est assez chouette, et qu’on peut toujours rêver que le deuxième tome passera à la vitesse supérieure. Mais dans l’immédiat, inutile de vous précipiter sur "Banana Fight".
Cardiogramme
J’étais plein de bonne volonté quand j’ai entamé la lecture de ce petit album tristounet, œuvre d’une jeune, jolie et sympathique illustratrice belge, et j’avais vraiment envie de l’aimer (l’album, pas l’illustratrice)… Hélas, il faut croire que, niveau sensibilité, je me rapproche réellement plus de l’enclume que de la fourmi, car j’avoue n’avoir finalement pas accroché… Pourtant, a priori, en ce moment cette histoire de petit animal triste, au cœur blessé, qui attend dans une solitude sans cesse plus grande et douloureuse des nouvelles d’un être aimé mais perdu, avait de quoi me toucher, mais… non, vraiment, malgré mes points communs avec ce nounours mélancolique, je n’ai été ému ni par les textes (qui pourtant ne manquent pas de poésie), ni par les dessins (dont le style naïf ne manquera pas d’inspirer à bon nombre de lecteurs des commentaires de type « ma p’tite cousine de 6 ans et demi en fait autant »). Bref, voilà, Anne Herbauts a beau être sympa et souriante, sa BD m’a déçu.
Halloween Blues
Je n'ai pas trop compris la ligne de conduite de la collection Polyptique, vu que cet album semble se suffire à lui-même. Enfin soit, toujours est-il que le dessin réaliste de Kas est bien en phase avec le scénario. Même si ce n'est pas le style que je préfère, il faut lui reconnaître ses qualités. Quant au scénario, il est bon mais quelques maladresses viennent ternir cette impression. En effet, les auteurs ont eu l'idée d'insérer un flash back en fin d'album ainsi que des aveux, qui tombent comme un cheveu sur la soupe afin d'éviter au lecteur le moindre effort de compréhension. Je croyais pourtant ce style narratif désuet... Ca gâche tout ! Pour ce qui est du fantôme de Dana, c'est vrai qu'il n'est pas vraiment utile à l’histoire ; mais j'imagine que ce sera le fil conducteur entre les différents albums qui composeront cette série.
Genèses Apocalyptiques
Bof... Bof... J'aime bien les albums de Trondheim quand il offre une lecteur une suite de petites cases souvent carrés avec son dessin des petits bonshommes habituels, le tout grouillant d'intelligence et d'humour. Mais là, cet album m'a laissé complètement froid. Déjà, j'avais l'impresion de relire la même histoire à chaque fois. OK, le début est le même et c'est le concept de la BD, mais ensuite, même dans le reste des récits, on retrouve très souvent les mêmes thèmes, les mêmes idées. Les concepts philosophiques me semblent basiques et sans originalité. Pas de remise en question, juste du déjà-vu et déjà-entendu pour moi. Mais surtout, c'est l'humour de ces histoires qui ne m'a pas touché du tout. J'ai dû sourire sur un unique gag (celui avec les martiens, les vénusiens et les altaïriens) mais aucun des autres ne m'a arraché le moindre sourire et pas même de véritable interêt. Bref, avec Les Ineffables, ça fait 2 albums de suite de Trondheim qui me déçoivent... :(
Les Arcanes du Midi-minuit
Tiens, la double personnalité mec/fille ça fait encore vendre ??? Bon alors voilà, un enquêteur et sa cousine au gros c** sont obligés de se céder mutuellement la place quand vient le jour/la nuit et résolvent des énigmes dans un univers 'portnawak coloré à l'ordi et aussi à la va-vite...... Voilà, vous êtes au courant que ça existe maintenant, alors vous pouvez très bien vous en passer.
On achève bien les cons !
Je suis d'accord avec Spooky, cette BD n'apporte rien au genre si ce n'est le fait de lire une BD quand on n'en a pas d'autres sous la main. Il y a quelques moments où tu te marres bien, la scène avec le producteur de musique (on se demande même si ce n'est pas Johnny qui a inspiré cette planche). Je pense que son seul but était de faire rire ; et bah on rit de temps en temps, donc ça va. Ca se lit en 15 minutes, pas plus. J'aime beaucoup Lautner mais c'est quand même mieux au cinéma.
Le Verrou
Du fantastique frôlant l'horreur à la manière d'une histoire d'Alfred Hitchcock. La fin de l'histoire du Verrou et le sort du jeune héros m'avaient marqué après ma première lecture, suffisamment pour me pousser bien plus tard à rechercher la BD pour la relire. Dans l'ensemble, le dessin n'est pas mauvais quoique pas exceptionnel. Le style est dans la lignée des BDs parues dans Tintin dans les années 80. Quant à l'histoire, en définitive, elle n'est pas formidable. Elle marque (ou peut marquer) par sa fin bien noire et sadique, mais hormis cela, il n'y a pas beaucoup plus à tirer du scénario. En gros, une BD à emprunter en bibliothèque mais je ne l'achèterais pas moi-même.
Femmes envoûtées
Alors avant toute chose, que ceux qui, alléchés par le titre et la présence en couverture d’une charmante demoiselle dénudée, chercheraient cet album en pensant y admirer moult scènes torrides, calment tout de suite leurs ardeurs : certes, cette BD est émaillée de quelques cases disons "polissonnes", mais il ne s'agit pas pour autant d'une BD érotique. Là, on peut penser que les 2 ou 3 seules personnes qui étaient en train de lire cet avis se sont déjà barrées pour aller jeter un oeil sur les dernières séries postées par Don Lope (l'homme qui, à ce jour, a posté très exactement LA MOITIÉ des séries érotiques présentes sur ce site... Chapeau bas, Señor, quelle santé !), et donc ça ne vaut plus trop le coup que je continue à écrire, mais bon, allez, soyons pro, poursuivons... Autre précision nécessaire : ceux qui, à défaut d'une débauche de sexe, espèrent trouver dans ces contes chinois un peu d'exotisme et de dépaysement risquent d'en être pour leurs frais également. En effet, si les noms des lieux et des personnages sont bien chinois, en revanche, sur le plan graphique, ces légendes ont été presque complètement "occidentalisées" : visages, décors, costumes, rien ne fait très chinois visuellement, et tout ça pourrait aussi bien se passer en Sardaigne ou en Picardie. Tout cela étant dit, qu'ajouter de plus sur "Femmes envoûtées" ? Eh bien que malheureusement, sans être franchement raté, ce n'est pas un album très palpitant. Le genre ''histoires courtes'' est assez casse-gueule en BD (un peu moins dans le cas des BD d'humour) car il est difficile de développer en à peine 5 ou 10 planches quelque chose de vraiment très intéressant : le scénar ne peut être très approfondi, ni les personnalités des protagonistes très travaillées... Et hélas, aucun des contes de "Femmes envoûtées" ne se révèle particulièrement original ou marquant. Les histoires restent assez banales et auraient même tendance à se ressembler un peu entre elles. Reste que les textes sont pas mal torchés et que le dessin, bien que de style très classique et sans génie, est de belle facture. Dans l'ensemble, sans être une lecture à éviter à tout prix, ça reste un titre assez peu indispensable.
Napoléon et Bonaparte
Bon, je n'ai pas refermé l'album sur une impression de colère ou un sentiment que l'auteur s'était foutu de ma gueule, mais... Franchement je n'ai pas ri une minute, et souri une unique fois de tout l'album (quand Napoléon s'acharne sur les anglais et qu'on les voit ensuite tous deux déguisés en Beatles et en écossais). Tout le reste, je l'ai trouvé totalement sans intérêt et sans humour. Et comme le dessin ne me plaît pas plus que ça, je ne vois absolument pas l'intérêt d'une telle BD.
Les Ineffables
Ben, je suis comme Piehr, en fait. Quand j'ai commencé à lire Les Ineffables, j'ai rigolé sur le premier gag. Le second, j'ai un peu souri. J'ai rigolé ensuite sur le troisième et peut-être le quatrième. Puis ensuite, au fur et à mesure des gags, je ne faisais plus que sourire puis plus rien. Indubitablement, Trondheim déborde encore une fois d'imagination, mais côté humour, la plupart des gags tombent à plat pour moi. Et pourtant j'adore l'humour absurde, et ça partait bien dans le genre. Mais certains gags ensuite ressemblent plus à des blagues typiques et basiques, puis à de simples gags qui tombent à plat. En résumé, je suis un peu déçu. J'étais heureux de retrouver l'univers de Trondheim, mais... Ca n'a pas marché. Comme Piehr, 95% des gags m'ont laissé froid. Donc je vous conseille la lecture rapide de cet album, mais sûrement pas l'achat.