"Trolls de Troy", c'est de l'humour potache dans l'ambiance de Lanfeust. Déjà que je trouvais Lanfeust limite lourd à certains passages, ici c'est pire... C'est pas trop désagréable à lire après tout, et le dessin est sympa (dans la lignée de celui de Tarquin de toute façon), mais pourquoi cette bd a-t-elle autant de succès alors que globalement elle se fond dans la masse des scénarios moyens ? Je n'irai pas jusqu'à dire Troy = commercial, mais je suis pas loin...
Difficile de passer à côté de cet album qui reprend les publications parues aux USA dans les années 80 lorsqu'on demanda aux lecteurs de DC Comics quel personnage ils souhaitaient voir mourir.
Avant de commencer la lecture, on sait donc déjà que Robin va mal finir ce récit (et la couverture l'illustre très bien). Bref, le plus gros ressort dramatique de l'histoire est connu avant d'entamer la lecture... A partir de là, y'a t-il réellement un intérêt à lire "Un deuil dans la famille" ?
D'un côté c'est un épisode important pour la continuité de la série, car la mort de Jason Todd va hanter de nombreux épisodes à venir. Pas plus tard qu'en 2003, dans la série régulière, sur les épisodes "Hush" de Loeb & Lee (Silence en français qui seront compilés en album chez Semic fin 2004), on fait encore référence à ce moment phare de la série.
Mais d'un autre côté, c'est bien le résultat, la disparition de Robin, qui compte. Car pour y parvenir... Batman au Moyen Orient, c'est certes très exotique mais la dimension fantastique et mythique du personnage en prend un sacré coup. De même, si les dessins de Jim Aparo sont très classiques (on se croirait dans un Buck Danny), les couleurs sont franchement horribles.
Reste le combat éternel de Batman contre le Joker qui va même jouir de l'immunuté diplomatique au cours de cette aventure parfois vraiment trop tirée par les cheveux.
Bref, une lecture importante pour les fans mais très dispensable pour les autres...
Album muet, je n'ai pas compris l'intérêt de ce livre. Les histoires sont complètement plates, avec des personnages qui ont l'air de courir sans cesse, et l'ensemble est tellement inintéressant que je n'ai strictement aucune envie de chercher leur signification profonde (s'il y en a une). Elles finissent d'ailleurs en queue de poisson, et comme c'est la morte saison pour eux, ceci explique peut-être cela.
Bref, ça se lit en cinq minutes, mais vous trouverez facilement plus intéressant à faire ou à lire.
Mon avis rejoint assez celui de copaing JBT. Mis à part le fait que j'ai préféré le dessin de cet album au Petit Christian, selon moi médiocre sur le plan graphique, et que je reconnais le talent d'évocation et l'effort d'ambiance fournis par Blutch (d'où mon 2/5 par rapport au 1/5 du bourrin guidonneur bidonnant).
Sinon ? Sinon j'ai vraiment eu du mal à rentrer dans l'histoire. Au bout de trente pages, j'ai regardé combien il m'en restait à lire, et ça ne m'a pas aidé à supporter cette lecture à la limite du douloureux. Parce qu'on a là un récit sans queue ni tête, jouant du suggestif mais sans être clair, surfant sur des faux-semblants et des fausses pistes complètement foireuses, rendant par là même l'histoire aussi absconse que pourrait l'être une relecture des pages jaunes par Proust (Marcel, pas Alain... désolé, j'essaye un nouvel humour), annotée par Lewis Trondheim.
Bref, sans tourner autour du pot (parce que ça donne mal à la tête, à la longue), pour être concis, clair et direct, sans me défiler, et puis aussi par respect pour celui ou celle qui est allé(e) au bout de mon avis, ça m'a gonflé, ce truc. :)
Face à une telle couverture, quel homme resterait insensible ? Certes. Certes aussi, le dessin de Beltran est très beau, précis, juste, soigné, etc. Certes encore, ses tronches moches sont moches, maladives, et repoussantes.
Mais bon, quand l'histoire se veut absurde/étrange et qu'elle est en fait "un n'importe quoi narratif" (copyright Spooky), que les scènes se suivent sans queue ni tête, qu'on n'est à aucun moment pris par le récit, qu'on se dit qu'en matière de fantastique il n'y a là strictement rien de neuf ou d'un tant soit peu original, on en arrive à la conclusion que voilà, c'est pas génial.
Et les deux autres histoires (très) courtes ne relèvent en rien l'album. Entre le gars qui aime sa voiture et une nymphomane qui déguise un gars en père Noël, bof.
Deux étoiles uniquement à cause du dessin.
Mouais...
J'avoue que je ne connais pas les auteurs de cet album, encore moins leurs oeuvres, mais je dois dire que contrairement à mes 3 camarades, sa lecture ne m'a pas vraiment passionné... Le scénario est en effet décousu, ou cousu de fil blanc, c'est selon. Comment ne pas voir dans cette histoire une resucée de dizaines d'autres, destins croisés de plusieurs personnages qui finissent par se croiser de manière un peu téléphonée ? Bon, ok, le dessin est sympathique, mais sans génie, un peu comme si ce n'était qu'une histoire parmi d'autres... A croire qu'on pourrait en faire des séries entières...
Voici donc les débuts de Marini... On est loin du niveau actuel du dessinateur, surtout dans les 2 premiers tomes où le graphisme est très (voire trop) orienté "manga". L'évolution du graphisme et plus encore de la mise en couleur, sont palpables avec le tome 3. Tsagoï le gitan me fait penser à un mélange de Ken le survivant et de Nicky Larson. Deux choses ont l'air de le faire remuer : l'argent et le sexe. Mais heureusement que sa petite soeur, plus civilisée, est là pour le "conscientiser". Le monde d'apocalypse proposé est proche du style Mad MAX, un peu trop proche à mon goût. Enfin, je me demande où Smolderen va chercher les réparties à deux balles du "héros".
Cette aventure a pour cadre différents pays de notre monde, mais on ne les appelle pas par leur nom. Pourquoi ? Je ne vois pas. L'histoire est complexe et un peu tiré par les cheveux, si j'ose dire pour cette série, si on sait que les neufs têtes sont en fait détachées du reste du corps. Les évènements se succèdent comme s'ils arrivaient par hasard, mais en fait, ils sont toujours liés aux têtes. Ce fatalisme est un peu lourd à la longue.
Côté dessin, c'est un peu la même école que Gorn, avec des couleurs comparables, pas à mon goût.
J'ai emprunté cette série à la bibliothèque, et j'ai lu jusqu'a la fin, ce qui lui vaut la note de 2/5, pour ne pas avoir réussi à m'indisposer avant.
"Ninon Secrète" est à la bd ce que "La fille de D'Artagnan" est au cinéma : un gentil navet.
Je ne comprends pas comment Cothias peut être aussi inégal d'une série à l'autre.
Oui, bof. J'ai pas vraiment de mal à dire de cette série, elle ne me donne vraiment pas envie, c'est tout. Pour moi c'est un pâle ersatz de la série Lanfeust : même recettes, même rythme, mêmes personnages et scénario plutôt voisin. Je ne pense pas lire la fin de l'histoire.
C'est dommage, Arleston a, je pense, l'imagination nécessaire pour créer quelque chose de vraiment nouveau. Je trouve qu'il se gâche sur cette série.
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Trolls de Troy
"Trolls de Troy", c'est de l'humour potache dans l'ambiance de Lanfeust. Déjà que je trouvais Lanfeust limite lourd à certains passages, ici c'est pire... C'est pas trop désagréable à lire après tout, et le dessin est sympa (dans la lignée de celui de Tarquin de toute façon), mais pourquoi cette bd a-t-elle autant de succès alors que globalement elle se fond dans la masse des scénarios moyens ? Je n'irai pas jusqu'à dire Troy = commercial, mais je suis pas loin...
Batman - Un deuil dans la famille
Difficile de passer à côté de cet album qui reprend les publications parues aux USA dans les années 80 lorsqu'on demanda aux lecteurs de DC Comics quel personnage ils souhaitaient voir mourir. Avant de commencer la lecture, on sait donc déjà que Robin va mal finir ce récit (et la couverture l'illustre très bien). Bref, le plus gros ressort dramatique de l'histoire est connu avant d'entamer la lecture... A partir de là, y'a t-il réellement un intérêt à lire "Un deuil dans la famille" ? D'un côté c'est un épisode important pour la continuité de la série, car la mort de Jason Todd va hanter de nombreux épisodes à venir. Pas plus tard qu'en 2003, dans la série régulière, sur les épisodes "Hush" de Loeb & Lee (Silence en français qui seront compilés en album chez Semic fin 2004), on fait encore référence à ce moment phare de la série. Mais d'un autre côté, c'est bien le résultat, la disparition de Robin, qui compte. Car pour y parvenir... Batman au Moyen Orient, c'est certes très exotique mais la dimension fantastique et mythique du personnage en prend un sacré coup. De même, si les dessins de Jim Aparo sont très classiques (on se croirait dans un Buck Danny), les couleurs sont franchement horribles. Reste le combat éternel de Batman contre le Joker qui va même jouir de l'immunuté diplomatique au cours de cette aventure parfois vraiment trop tirée par les cheveux. Bref, une lecture importante pour les fans mais très dispensable pour les autres...
Morte saison pour les poissons
Album muet, je n'ai pas compris l'intérêt de ce livre. Les histoires sont complètement plates, avec des personnages qui ont l'air de courir sans cesse, et l'ensemble est tellement inintéressant que je n'ai strictement aucune envie de chercher leur signification profonde (s'il y en a une). Elles finissent d'ailleurs en queue de poisson, et comme c'est la morte saison pour eux, ceci explique peut-être cela. Bref, ça se lit en cinq minutes, mais vous trouverez facilement plus intéressant à faire ou à lire.
Vitesse moderne
Mon avis rejoint assez celui de copaing JBT. Mis à part le fait que j'ai préféré le dessin de cet album au Petit Christian, selon moi médiocre sur le plan graphique, et que je reconnais le talent d'évocation et l'effort d'ambiance fournis par Blutch (d'où mon 2/5 par rapport au 1/5 du bourrin guidonneur bidonnant). Sinon ? Sinon j'ai vraiment eu du mal à rentrer dans l'histoire. Au bout de trente pages, j'ai regardé combien il m'en restait à lire, et ça ne m'a pas aidé à supporter cette lecture à la limite du douloureux. Parce qu'on a là un récit sans queue ni tête, jouant du suggestif mais sans être clair, surfant sur des faux-semblants et des fausses pistes complètement foireuses, rendant par là même l'histoire aussi absconse que pourrait l'être une relecture des pages jaunes par Proust (Marcel, pas Alain... désolé, j'essaye un nouvel humour), annotée par Lewis Trondheim. Bref, sans tourner autour du pot (parce que ça donne mal à la tête, à la longue), pour être concis, clair et direct, sans me défiler, et puis aussi par respect pour celui ou celle qui est allé(e) au bout de mon avis, ça m'a gonflé, ce truc. :)
Le Ventre du Minotaure
Face à une telle couverture, quel homme resterait insensible ? Certes. Certes aussi, le dessin de Beltran est très beau, précis, juste, soigné, etc. Certes encore, ses tronches moches sont moches, maladives, et repoussantes. Mais bon, quand l'histoire se veut absurde/étrange et qu'elle est en fait "un n'importe quoi narratif" (copyright Spooky), que les scènes se suivent sans queue ni tête, qu'on n'est à aucun moment pris par le récit, qu'on se dit qu'en matière de fantastique il n'y a là strictement rien de neuf ou d'un tant soit peu original, on en arrive à la conclusion que voilà, c'est pas génial. Et les deux autres histoires (très) courtes ne relèvent en rien l'album. Entre le gars qui aime sa voiture et une nymphomane qui déguise un gars en père Noël, bof. Deux étoiles uniquement à cause du dessin.
Belle comme la mort
Mouais... J'avoue que je ne connais pas les auteurs de cet album, encore moins leurs oeuvres, mais je dois dire que contrairement à mes 3 camarades, sa lecture ne m'a pas vraiment passionné... Le scénario est en effet décousu, ou cousu de fil blanc, c'est selon. Comment ne pas voir dans cette histoire une resucée de dizaines d'autres, destins croisés de plusieurs personnages qui finissent par se croiser de manière un peu téléphonée ? Bon, ok, le dessin est sympathique, mais sans génie, un peu comme si ce n'était qu'une histoire parmi d'autres... A croire qu'on pourrait en faire des séries entières...
Gipsy
Voici donc les débuts de Marini... On est loin du niveau actuel du dessinateur, surtout dans les 2 premiers tomes où le graphisme est très (voire trop) orienté "manga". L'évolution du graphisme et plus encore de la mise en couleur, sont palpables avec le tome 3. Tsagoï le gitan me fait penser à un mélange de Ken le survivant et de Nicky Larson. Deux choses ont l'air de le faire remuer : l'argent et le sexe. Mais heureusement que sa petite soeur, plus civilisée, est là pour le "conscientiser". Le monde d'apocalypse proposé est proche du style Mad MAX, un peu trop proche à mon goût. Enfin, je me demande où Smolderen va chercher les réparties à deux balles du "héros".
9 Têtes
Cette aventure a pour cadre différents pays de notre monde, mais on ne les appelle pas par leur nom. Pourquoi ? Je ne vois pas. L'histoire est complexe et un peu tiré par les cheveux, si j'ose dire pour cette série, si on sait que les neufs têtes sont en fait détachées du reste du corps. Les évènements se succèdent comme s'ils arrivaient par hasard, mais en fait, ils sont toujours liés aux têtes. Ce fatalisme est un peu lourd à la longue. Côté dessin, c'est un peu la même école que Gorn, avec des couleurs comparables, pas à mon goût.
Ninon secrète
J'ai emprunté cette série à la bibliothèque, et j'ai lu jusqu'a la fin, ce qui lui vaut la note de 2/5, pour ne pas avoir réussi à m'indisposer avant. "Ninon Secrète" est à la bd ce que "La fille de D'Artagnan" est au cinéma : un gentil navet. Je ne comprends pas comment Cothias peut être aussi inégal d'une série à l'autre.
Les Forêts d'Opale
Oui, bof. J'ai pas vraiment de mal à dire de cette série, elle ne me donne vraiment pas envie, c'est tout. Pour moi c'est un pâle ersatz de la série Lanfeust : même recettes, même rythme, mêmes personnages et scénario plutôt voisin. Je ne pense pas lire la fin de l'histoire. C'est dommage, Arleston a, je pense, l'imagination nécessaire pour créer quelque chose de vraiment nouveau. Je trouve qu'il se gâche sur cette série.