Le dessin très très particulier de Loustal, avec son aspect parfois trop géométrique, ses couleurs très chamarrées (qu'on dirait souvent faites aux crayons de couleur), les traits tordus des personnages qui ne sont pas sans rappeler certaines oeuvres cubistes... tout cela n'est pas vraiment pour me plaire.
Quand en plus il modifie la perception que le lecteur a du scénario, de sorte que d'une histoire somme toute assez classique mais tout de même pas mal -- assez fataliste de par le fait que l'héroïne ne parvient pas à se sortir des mailles de ce filet même en voulant corps et âme y échapper -- on ne retient qu'une espèce de soupe polardesque vite oubliée, il signe pour moi la fin de mes lectures de cet auteur.
Par contre si vous arrivez à passer le cap du dessin, l'histoire pourra vous plaire...
Etrange album : images étranges et textes étranges, qui créent des ambiances mystérieuses, souvent assez noires, mais presque sans réellement raconter d’histoires… Certains se laisseront sans doute complètement séduire par les rêveries de McKean, empreintes de poésie et de mélancolie.
J’avoue que moi-même, j’ai pas mal accroché à certains moments ; malheureusement, il y a aussi pas mal de trucs qui m’ont déplu, voire gavé, dans cet album. Les textes sont bien loin d’être tous réussis ; les histoires muettes que contient l’album sont trop abstraites pour mon esprit terre-à-terre ; quant au graphisme, il y a du bon et du moins bon… Je n’aime pas, par exemple, certaines planches dont le côté léché/chic/banché rappelle trop une certaine imagerie à la mode dans les pubs de luxe (pas étonnant puisque, parallèlement à son travail artistique, McKean vend son savoir-faire au monde de la publicité). Et puis bon, les BD à base de photos retouchées sur Macintosh, pourquoi pas, mais ce n’est pas ce que je préfère.
Bref, cet ouvrage chicos et coûteux est, à mon sens, plutôt réservé aux gros fans de McKean ; ceux qui ne le connaissent pas préféreront commencer par les œuvres qu’il a réalisées avec d’autres scénaristes, et même ceux qui l’apprécient n’ont pas forcément 30 euros à mettre dans cet album.
Le dessin : le dessinateur a réussi une tête, alors il la met sur les épaules de tous ses personnages. Heureusement, à chaque fois que quelqu'un parle, il prononce le nom de la personne à qui il s'adresse, comme ça, on est moins perdu.
Certaines planches sont réussies, d'autres moins, c'est assez inégal. Ca l'est aussi au niveau des couleurs.
L'histoire : bon ben là, je suis larguée. Je ne vois pas où l'auteur veut en venir, et à vrai dire, vers la fin je m'en fichais un peu.
Ce n'est pas franchement mauvais, j'ai vu pire et plus illisible, mais je n'ai pas du tout accroché à cette histoire.
Bof, mais franchement bof. Je n'ai pas totalement détesté mais franchement je me suis rapidement mis à lire à la va-vite tant je n'ai pas accroché.
Je n'aime pas du tout le dessin. En principe de type réaliste, il est bourré d'erreurs de perspective. Les expressions des visages sont souvent moches et souvent également sans rapport avec ce qu'ils sont sensés exprimer.
Quant à l'histoire, elle est également d'un très bas niveau à mon goût. C'est du déjà-vu, du thriller facile, des rebondissements sans surprise si ce n'est que je les trouvais exagérés.
Bref, j'avais l'impression de lire la BD de deux débutants, aussi bien le dessinateur que le scénariste, pour un premier essai plutôt médiocre.
La préface d'Adrian Tomine propose un lien entre cet album et son oeuvre. Plus précisément, la lecture rappellera probablement "Les yeux à vifs", ensemble de petits morceaux de vie, sans fin véritable, assez étrange à lire mais intéressant.
Ici en revanche, ma lecture a été très désintéressée... Les histoires montrent des situations sombres, glauques, où l'espoir n'a pas de place, mais elles proposent une "chute" qui n'en est pas une. L'auteur ne veut en venir nulle part, juste montrer, mettre en scène un court moment de vie où un personnage se débat, et je suis ressorti de chacune de ces histoires avec un sentiment de vide, un "Ah" très dépassionné.
Plus que le dessin, que je trouve exagéré, mais bon, c'est un style, c'est l'ambiance générale qui ne me plaît pas. Ca fait bd comics qui se prend au sérieux, et la mayonnaise ne prend pas. J'ai longtemps pensé que le scénario allait déboucher sur quelque chose d'original, mais je m'arrête définitivement au tome six, et c'est déjà une performance pour moi que d'être arrivé jusque là.
Je mets 2/5, car je considère que même si je n'ai pas accroché, le travail des auteurs est quand même soigné.
Bon, je me répète mais y en a qui aiment le dessin de Reiser, mais pas moi.
Et là, il est utilisé pour illustrer des blagues de Coluche. Alors oui, ce sont des bonnes blagues, mais quand on connaît Coluche, on les connait déjà. Alors en le lisant à l'instant, j'ai trouvé UNE blague que je ne connaissais pas et qui m'a fait rire, mais tout le reste, je l'ai passé vite fait car déjà entendu.
Alors bon, payer aussi cher pour voir illuster d'une manière que je n'aime pas des blagues que je connais déjà, bof bof...
Je vois ci-dessous que beaucoup adorent Reiser et son humour. Ben... Ce n'est pas le cas de tout le monde.
Déjà, son dessin ne me plaît pas, mais bon, ce n'est pas l'idée : ce qui compte, c'est l'humour ici, c'est tout.
Et justement, cet humour ne m'intéresse pas et ne me fait pas rire. Je suis très peu accroché par l'humour en rapport avec l'actualité et la vie sociale ou générale des français. Or là, en plus, il s'agit d'une actualité que je trouve dépassée (pas toujours, ok) mais surtout traitée avec une dérision et un humour qui personnellement ne me touchent pas.
Je ne suis donc pas client, désolé.
Quand j'ai vu ce premier tome, je n'ai pas tout de suite réalisé que ce n'était pas la série 666 que je voyais là, mais une "nouvelle" série : "6666", d'où la nuance.
Alors, après Lanfeust dans les Etoiles, voilà le Père Carmody dans les Etoiles ! On prend les mêmes, on leur donne une flotte de vaisseaux spatiaux, et on recommence.
Alors, j'ai trouvé ça moins gore, car il n'y avait plus cette armée de démons, juste Lilith et sa petite escorte. Et soit je me suis habitué, soit il y aussi moins de cul (enfin légèrement moins puisque toutes les filles sont canons avec de gros seins et tout et tout, et se balladent toutes en tenue sado-maso). J'ai trouvé aussi moins d'humour que dans la première série.
Mauvais départ donc, d'autant plus que de toute manière je n'avais pas aimé la première série.
Bref, une énorme impression de déjà vu et de suite purement commerciale.
Ce manga est assez dérangeant, tout d'abord à cause de la personnalité (assez uniforme) des personnages de la série. Egoïstes, méprisants et obsédés sont les adjectifs qui les caractérisent le mieux.
Sur ce dernier point, on sent vraiment la stratégie commerciale, l'auteur sait à qu'elle public il s'adresse et les scènes de cul (témoignages des délires des persos), images érotiques entre les chapitres, ne caractérisent pas du tout l'histoire et le genre de la série, d'où leur inutilité du point de vue de la création.
D'ailleurs pour en revenir à l'histoire, l'idée est originale mais mal exploitée, on sait pratiquement toujours qui resortira vivant des missions et le manga traine sur la longueur.
Voir des scènes de combat qui s'étalent sur les 3/4 d'un tome, j'avais plus vu ça depuis "Dragon Ball Z".
Avec 6 tomes au compteur, je peux dire sans me tromper au vu de l'avancement actuel de l'histoire, qu'on n'aura au moins droit à une vingtaines de tomes. Dommage, mais il ne suffit pas d'une idée originale pour faire une bonne série.
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White Sonya
Le dessin très très particulier de Loustal, avec son aspect parfois trop géométrique, ses couleurs très chamarrées (qu'on dirait souvent faites aux crayons de couleur), les traits tordus des personnages qui ne sont pas sans rappeler certaines oeuvres cubistes... tout cela n'est pas vraiment pour me plaire. Quand en plus il modifie la perception que le lecteur a du scénario, de sorte que d'une histoire somme toute assez classique mais tout de même pas mal -- assez fataliste de par le fait que l'héroïne ne parvient pas à se sortir des mailles de ce filet même en voulant corps et âme y échapper -- on ne retient qu'une espèce de soupe polardesque vite oubliée, il signe pour moi la fin de mes lectures de cet auteur. Par contre si vous arrivez à passer le cap du dessin, l'histoire pourra vous plaire...
echos graphiques
Etrange album : images étranges et textes étranges, qui créent des ambiances mystérieuses, souvent assez noires, mais presque sans réellement raconter d’histoires… Certains se laisseront sans doute complètement séduire par les rêveries de McKean, empreintes de poésie et de mélancolie. J’avoue que moi-même, j’ai pas mal accroché à certains moments ; malheureusement, il y a aussi pas mal de trucs qui m’ont déplu, voire gavé, dans cet album. Les textes sont bien loin d’être tous réussis ; les histoires muettes que contient l’album sont trop abstraites pour mon esprit terre-à-terre ; quant au graphisme, il y a du bon et du moins bon… Je n’aime pas, par exemple, certaines planches dont le côté léché/chic/banché rappelle trop une certaine imagerie à la mode dans les pubs de luxe (pas étonnant puisque, parallèlement à son travail artistique, McKean vend son savoir-faire au monde de la publicité). Et puis bon, les BD à base de photos retouchées sur Macintosh, pourquoi pas, mais ce n’est pas ce que je préfère. Bref, cet ouvrage chicos et coûteux est, à mon sens, plutôt réservé aux gros fans de McKean ; ceux qui ne le connaissent pas préféreront commencer par les œuvres qu’il a réalisées avec d’autres scénaristes, et même ceux qui l’apprécient n’ont pas forcément 30 euros à mettre dans cet album.
Tard dans la nuit
Le dessin : le dessinateur a réussi une tête, alors il la met sur les épaules de tous ses personnages. Heureusement, à chaque fois que quelqu'un parle, il prononce le nom de la personne à qui il s'adresse, comme ça, on est moins perdu. Certaines planches sont réussies, d'autres moins, c'est assez inégal. Ca l'est aussi au niveau des couleurs. L'histoire : bon ben là, je suis larguée. Je ne vois pas où l'auteur veut en venir, et à vrai dire, vers la fin je m'en fichais un peu. Ce n'est pas franchement mauvais, j'ai vu pire et plus illisible, mais je n'ai pas du tout accroché à cette histoire.
6 Jours et Mourir
Bof, mais franchement bof. Je n'ai pas totalement détesté mais franchement je me suis rapidement mis à lire à la va-vite tant je n'ai pas accroché. Je n'aime pas du tout le dessin. En principe de type réaliste, il est bourré d'erreurs de perspective. Les expressions des visages sont souvent moches et souvent également sans rapport avec ce qu'ils sont sensés exprimer. Quant à l'histoire, elle est également d'un très bas niveau à mon goût. C'est du déjà-vu, du thriller facile, des rebondissements sans surprise si ce n'est que je les trouvais exagérés. Bref, j'avais l'impression de lire la BD de deux débutants, aussi bien le dessinateur que le scénariste, pour un premier essai plutôt médiocre.
Coups d'éclat
La préface d'Adrian Tomine propose un lien entre cet album et son oeuvre. Plus précisément, la lecture rappellera probablement "Les yeux à vifs", ensemble de petits morceaux de vie, sans fin véritable, assez étrange à lire mais intéressant. Ici en revanche, ma lecture a été très désintéressée... Les histoires montrent des situations sombres, glauques, où l'espoir n'a pas de place, mais elles proposent une "chute" qui n'en est pas une. L'auteur ne veut en venir nulle part, juste montrer, mettre en scène un court moment de vie où un personnage se débat, et je suis ressorti de chacune de ces histoires avec un sentiment de vide, un "Ah" très dépassionné.
Vortex
Plus que le dessin, que je trouve exagéré, mais bon, c'est un style, c'est l'ambiance générale qui ne me plaît pas. Ca fait bd comics qui se prend au sérieux, et la mayonnaise ne prend pas. J'ai longtemps pensé que le scénario allait déboucher sur quelque chose d'original, mais je m'arrête définitivement au tome six, et c'est déjà une performance pour moi que d'être arrivé jusque là. Je mets 2/5, car je considère que même si je n'ai pas accroché, le travail des auteurs est quand même soigné.
Y'en aura pour tout le monde
Bon, je me répète mais y en a qui aiment le dessin de Reiser, mais pas moi. Et là, il est utilisé pour illustrer des blagues de Coluche. Alors oui, ce sont des bonnes blagues, mais quand on connaît Coluche, on les connait déjà. Alors en le lisant à l'instant, j'ai trouvé UNE blague que je ne connaissais pas et qui m'a fait rire, mais tout le reste, je l'ai passé vite fait car déjà entendu. Alors bon, payer aussi cher pour voir illuster d'une manière que je n'aime pas des blagues que je connais déjà, bof bof...
Les Années Reiser
Je vois ci-dessous que beaucoup adorent Reiser et son humour. Ben... Ce n'est pas le cas de tout le monde. Déjà, son dessin ne me plaît pas, mais bon, ce n'est pas l'idée : ce qui compte, c'est l'humour ici, c'est tout. Et justement, cet humour ne m'intéresse pas et ne me fait pas rire. Je suis très peu accroché par l'humour en rapport avec l'actualité et la vie sociale ou générale des français. Or là, en plus, il s'agit d'une actualité que je trouve dépassée (pas toujours, ok) mais surtout traitée avec une dérision et un humour qui personnellement ne me touchent pas. Je ne suis donc pas client, désolé.
6666
Quand j'ai vu ce premier tome, je n'ai pas tout de suite réalisé que ce n'était pas la série 666 que je voyais là, mais une "nouvelle" série : "6666", d'où la nuance. Alors, après Lanfeust dans les Etoiles, voilà le Père Carmody dans les Etoiles ! On prend les mêmes, on leur donne une flotte de vaisseaux spatiaux, et on recommence. Alors, j'ai trouvé ça moins gore, car il n'y avait plus cette armée de démons, juste Lilith et sa petite escorte. Et soit je me suis habitué, soit il y aussi moins de cul (enfin légèrement moins puisque toutes les filles sont canons avec de gros seins et tout et tout, et se balladent toutes en tenue sado-maso). J'ai trouvé aussi moins d'humour que dans la première série. Mauvais départ donc, d'autant plus que de toute manière je n'avais pas aimé la première série. Bref, une énorme impression de déjà vu et de suite purement commerciale.
Gantz
Ce manga est assez dérangeant, tout d'abord à cause de la personnalité (assez uniforme) des personnages de la série. Egoïstes, méprisants et obsédés sont les adjectifs qui les caractérisent le mieux. Sur ce dernier point, on sent vraiment la stratégie commerciale, l'auteur sait à qu'elle public il s'adresse et les scènes de cul (témoignages des délires des persos), images érotiques entre les chapitres, ne caractérisent pas du tout l'histoire et le genre de la série, d'où leur inutilité du point de vue de la création. D'ailleurs pour en revenir à l'histoire, l'idée est originale mais mal exploitée, on sait pratiquement toujours qui resortira vivant des missions et le manga traine sur la longueur. Voir des scènes de combat qui s'étalent sur les 3/4 d'un tome, j'avais plus vu ça depuis "Dragon Ball Z". Avec 6 tomes au compteur, je peux dire sans me tromper au vu de l'avancement actuel de l'histoire, qu'on n'aura au moins droit à une vingtaines de tomes. Dommage, mais il ne suffit pas d'une idée originale pour faire une bonne série.