Bon, "Le Chant des Stryges" était une B.D sympa mais "Le Maître de Jeu", pour moi, c'est du 9/13 sur l'échelle de Wilkinson (c'est un peu rasant sur les bords, quoi).
Le genre de truc qui part bien au début, qui nous intéresse ("chouette, alors c'est le même tableau que dans le Chant des Stryges!", se dit-on tout content de faire le lien entre les deux séries).
Et puis papa et Maman se font tuer, les deux crânes rasés retiennent tout le monde en otage...
L'histoire s'emballe et son développement ne m'intéressait plus du tout... personnellement.
Alors on ferme l'album... et pis on le rend à son propriétaire et on se désintéresse totalement de cette série.
Et au fait... et "Le Clan des Chimères" ?
Le scénario de cette série est rocambolesque, même si l’on a l’impression de suivre un vieux Maigret. le dessin de Baruti, quant à lui, est assez quelconque, mal mis en valeur par des couleurs très années 70-80, ce qui rend l’ensemble vieillot. Dommage, puisque le premier album (avec une jolie couverture au style proche de celui de Mitton) date de 1998… Une série médiocre et mineure, à tous points de vue.
Ce pourrait être une bonne BD.
Le scénario est bien construit. L'histoire est parfois difficile à suivre, mais c'est parce que les deux protagonistes tentent de reconstituer le puzzle des événements. Ils tentent de comprendre, tout comme le lecteur. On suit leur enquête.
Les faits et gestes des personnages sont mis en rapport avec une bande dessinée. Des passages de cette bande dessinée sont ainsi introduits dans l'histoire. Ces cases de BD sont bien réalisées graphiquement, et bien introduites dans l'histoire.
Cependant, malgré un scénario qui pourrait être passionnant, on se désintéresse de cette enquête. On ne s'attache pas non plus aux personnages.
Est-ce à cause du dessin? Celui-ci n'est pas mauvais, mais les personnages sont trop statiques dans leurs attitudes et leurs expressions. Trop figé pour nous entraîner dans l'histoire.
Je possède le premier tome de cette série depuis de nombreuses années et je gardais une certaine affection pour cet album depuis ma jeunesse. Mais en le relisant très récemment, j'ai franchement été déçu, finalement.
Etant enfant, je me disais qu'il fallait sans doute être adulte pour mieux l'apprécier : en effet, le graphisme est très strict, proche d'un Blake et Mortimer ou d'un Tintin et Milou (du moins dans le style). Et les personnages sont d'un type assez vieillot (le vieux professeur qui mène l'enquête, son assistant sérieux mais un peu froussard, des méchants ultra-typiques...). Mais en l'ayant relu avec des yeux d'adultes, je me dis que non, c'est beaucoup trop simpliste pour être destiné à d'autres que des enfants ou de jeunes adolescents.
Les histoires sont indubitablements inspirées de celles de Blake et Mortimer, de "Tintin" ou d'albums d'aventures "à l'ancienne". Les méchants sont ultra-typés : il y a l'aristocrate avec son monocle, la brute sans cervelle, le petit teigneux barbu et lanceur de couteau, le savant (pas fou, pour une fois) mais qui s'est placé du mauvais côté de la barrière du bien et du mal... Les scénarios sont bourrés de raccourcis, de coïncidences exagérées et de facilités : le but est de plonger au plus vite dans l'action, et tant pis si ça paraît incohérent ou trop simple.
Et en définitive, le charme qu'apportait dans ma jeunesse la partie référencée fantastique de l'histoire s'effondre pour moi quand je me rends compte maintenant de la simplicité du scénario. En gros, j'ai l'impression que c'est une BD qui a mal vieilli.
"Kaarib" nécessite une attention toute particulière à la lecture. D’ailleurs, une seconde lecture du tome 1 m’a été nécessaire pour tenter de mieux comprendre de quoi il en retourne. En fait, Calvo met notre imagination à contribution en proposant une intrigue à ‘tiroirs’ volontairement assez confuse. Quoi de plus normal pour un premier tome après tout ? L’intrigue se met en place et l’auteur doit garder un brin de mystère pour la suite. OK, mais lorsque je constate que le tome 2 prend la liberté de laisser en plan les questions suscitées par le premier tome en explorant d’autres voies, je dis stop, ce n’est plus pour moi. Combien d’albums faudra t’il encore à cette série pour entrevoir un semblant de fil conducteur ? Quant au dessin, il parle de lui-même : il est séduisant malgré sa tendance à être un peu trop géométrique. La mise en couleur est pour beaucoup dans la réussite visuelle des planches, dommage que le scénario soit trop ‘dispersé’...
Ce n’est certainement pas le genre de bd à lire pour se vider la tête après une dure journée de labeur. Avant-gardiste selon certains, cette série de piraterie fantastique tient plus de la ‘bd expérimentale’ qui ne laissera pas le lecteur indifférent : soit il accroche, soit il baisse les bras (comme moi) car, à force d’ouvrir des tiroirs en omettant de les refermer, ça énerve bien avant de lasser.
Après La femme défigurée, voici donc "Le manoir de l'horreur". Un peu dans le même genre, sauf qu'ici les histoires sont vraiment courtes : sur 200 pages, il y en a 9 (dont une en trois chapitres). Cela se ressent malheureusement énormément sur le rythme et l'élaboration : pas le temps de développer, de créer une ambiance, un mystère, il faut poser rapidement les bases de l'énigme et presque aussitôt conclure... Autant dire que l'ambiance "fait ce qu'elle peut" pour être angoissante, sans y réussir. :o/
Les idées de base ne sont pas mauvaises, elles rappellent même un peu celles qu'on peut trouver dans "Les contes de la crypte"... Mais comme leur mise en place est trop hâtée, on est forcément déçu, et si on ne devine pas à l'avance ce qui se passe, c'est qu'on ferme les yeux vraiment très fort.
Conclusion : c'est trop rapide, ça ne fait pas peur, bof.
Bien que friand d'humour noir, je n'ai pas du tout accroché. Killoffer illustre d'ailleurs son manque d'invention dans la première double page, et ce qui pouvait sembler être un chleuasme (*) s'avère, pour moi, une confession assez lucide.
En effet, seuls quelques gags m'ont fait sourire ; la plupart me paraissent basés sur des idées extrêmement simples, sans originalité et aux chutes convenues.
Certes, les "tronches" des personnages sont véritablement loufoques, effrayantes ou même attendrissantes et il y a parfois une véritable poésie qui se dégage de situations sordides. Mais bon, je me suis quand même ennuyé et je n'offrirai pas cet album à mon oncle... Qui est contrôleur.
N.d.Modérateur.
(*) Chleuasme : Ironie tournée vers soi. Moquerie, persiflage, sarcasme dont on fait soi-même les frais, mais en attendant de l’interlocuteur un geste de protestation.
Une lecture très laborieuse, limite "XHG-C3". Je suis étonné des avis précédents, le scénario bin euh... le quoi ? Je n'ai pas envie de relire cette bd avant longtemps, ou alors il faudra me convaincre que je suis complètement passé à côté.
Les dessins sont bien réalisés mais ça ne fait pas tout, loin de là.
Katsu Aki a essayé ici de créer une sorte de "guide du sexe" en manga. Lors de petites histoires courtes on trouve dans des petits encadrés des info statistiques, pratiques (par exemple "comment dégrafer un soutien-gorge ?") ou biologiques. Ce qui rend l'ensemble très amusant à lire.
Pourtant, je déconseille vivement à tous les mecs avides de conseils de se référer à ce manga. En effet le héros de l'histoire agit de façon assez intolérable, et bien que cela ne gène pas sa copine fictive, je peux vous assurer que cela exaspérerait la plupart des femmes. On peut par exemple citer le fait qu'il continue de baiser jusqu'à ce qu'il ait un orgasme tandis que sa copine souffre (lors de sa 1ère fois). Charmant comme attitude n'est ce pas ?? Le pire c'est que lorsque sa copine lui fait une remarque, celui-ci se plaint en répondant "Bah... c'est agréable non?" De plus, certains moments, il supplie et force sa copine à faire l'amour (je ne vois pas très bien comment elle arrive à jouir dans ces conditions).
Bref, vous l'aurez compris tout ça n'est pas très réaliste. En plus ce n'est même pas excitant (en tout cas pour les filles) car la lecture de ce manga vous donne plutôt envie de frapper le héros.
Côté dessin c'est pas mal mais on ne voit pas vraiment tous les détails (c'est juste érotique quoi, pas porno) donc là encore, ce n'est pas très excitant.
Pour conclure c'est un manga marrant de par ses infos mais l'histoire n'est pas passionante et il n'arrive pas à nous émoustiller.
J'espere tout de même qu'au long des 23 tomes, ce cher monsieur Aki en apprendra un peu plus sur les femmes et leur psychologie et que du même coup le héros aura un peu plus de tact et de respect envers sa copine. (comme ça nous, lectrices, on pourra enfin prendre notre pied en lisant ce manga !)
Sorti dans la collection "Histoires et légendes" de chez Dargaud, La Danse de l'ours nous fait découvrir le moyen-âge à travers des récits extraordinaires où les sortilèges vous guettent à chaque page.
Après Les yeux du Marais et Le Cri du faucon, Marc Renier nous replonge pour la troisième fois dans cet univers. Les récits se suivent et se ressemblent sans vraiment de surprise. Un de ces contes m'a même fait bizarrement penser à Thyl Ulenspiegel, le côté fantastique en plus.
Donc, rien de neuf avec cet album, et il faut avouer qu'on est bien loin de Christophe Chabouté qui lui aussi s'était laissé tenter par ce genre de thème mais avec beaucoup plus de réussite.
La Danse de l'ours, au même titre que les deux autres bd précitées, ne sont pas à conseiller.
Elle est même plutôt à éviter !
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Le Maître de Jeu
Bon, "Le Chant des Stryges" était une B.D sympa mais "Le Maître de Jeu", pour moi, c'est du 9/13 sur l'échelle de Wilkinson (c'est un peu rasant sur les bords, quoi). Le genre de truc qui part bien au début, qui nous intéresse ("chouette, alors c'est le même tableau que dans le Chant des Stryges!", se dit-on tout content de faire le lien entre les deux séries). Et puis papa et Maman se font tuer, les deux crânes rasés retiennent tout le monde en otage... L'histoire s'emballe et son développement ne m'intéressait plus du tout... personnellement. Alors on ferme l'album... et pis on le rend à son propriétaire et on se désintéresse totalement de cette série. Et au fait... et "Le Clan des Chimères" ?
Mandrill
Le scénario de cette série est rocambolesque, même si l’on a l’impression de suivre un vieux Maigret. le dessin de Baruti, quant à lui, est assez quelconque, mal mis en valeur par des couleurs très années 70-80, ce qui rend l’ensemble vieillot. Dommage, puisque le premier album (avec une jolie couverture au style proche de celui de Mitton) date de 1998… Une série médiocre et mineure, à tous points de vue.
Le Roi du Monde
Ce pourrait être une bonne BD. Le scénario est bien construit. L'histoire est parfois difficile à suivre, mais c'est parce que les deux protagonistes tentent de reconstituer le puzzle des événements. Ils tentent de comprendre, tout comme le lecteur. On suit leur enquête. Les faits et gestes des personnages sont mis en rapport avec une bande dessinée. Des passages de cette bande dessinée sont ainsi introduits dans l'histoire. Ces cases de BD sont bien réalisées graphiquement, et bien introduites dans l'histoire. Cependant, malgré un scénario qui pourrait être passionnant, on se désintéresse de cette enquête. On ne s'attache pas non plus aux personnages. Est-ce à cause du dessin? Celui-ci n'est pas mauvais, mais les personnages sont trop statiques dans leurs attitudes et leurs expressions. Trop figé pour nous entraîner dans l'histoire.
Professeur La Palme (Les aventures du)
Je possède le premier tome de cette série depuis de nombreuses années et je gardais une certaine affection pour cet album depuis ma jeunesse. Mais en le relisant très récemment, j'ai franchement été déçu, finalement. Etant enfant, je me disais qu'il fallait sans doute être adulte pour mieux l'apprécier : en effet, le graphisme est très strict, proche d'un Blake et Mortimer ou d'un Tintin et Milou (du moins dans le style). Et les personnages sont d'un type assez vieillot (le vieux professeur qui mène l'enquête, son assistant sérieux mais un peu froussard, des méchants ultra-typiques...). Mais en l'ayant relu avec des yeux d'adultes, je me dis que non, c'est beaucoup trop simpliste pour être destiné à d'autres que des enfants ou de jeunes adolescents. Les histoires sont indubitablements inspirées de celles de Blake et Mortimer, de "Tintin" ou d'albums d'aventures "à l'ancienne". Les méchants sont ultra-typés : il y a l'aristocrate avec son monocle, la brute sans cervelle, le petit teigneux barbu et lanceur de couteau, le savant (pas fou, pour une fois) mais qui s'est placé du mauvais côté de la barrière du bien et du mal... Les scénarios sont bourrés de raccourcis, de coïncidences exagérées et de facilités : le but est de plonger au plus vite dans l'action, et tant pis si ça paraît incohérent ou trop simple. Et en définitive, le charme qu'apportait dans ma jeunesse la partie référencée fantastique de l'histoire s'effondre pour moi quand je me rends compte maintenant de la simplicité du scénario. En gros, j'ai l'impression que c'est une BD qui a mal vieilli.
Kaarib
"Kaarib" nécessite une attention toute particulière à la lecture. D’ailleurs, une seconde lecture du tome 1 m’a été nécessaire pour tenter de mieux comprendre de quoi il en retourne. En fait, Calvo met notre imagination à contribution en proposant une intrigue à ‘tiroirs’ volontairement assez confuse. Quoi de plus normal pour un premier tome après tout ? L’intrigue se met en place et l’auteur doit garder un brin de mystère pour la suite. OK, mais lorsque je constate que le tome 2 prend la liberté de laisser en plan les questions suscitées par le premier tome en explorant d’autres voies, je dis stop, ce n’est plus pour moi. Combien d’albums faudra t’il encore à cette série pour entrevoir un semblant de fil conducteur ? Quant au dessin, il parle de lui-même : il est séduisant malgré sa tendance à être un peu trop géométrique. La mise en couleur est pour beaucoup dans la réussite visuelle des planches, dommage que le scénario soit trop ‘dispersé’... Ce n’est certainement pas le genre de bd à lire pour se vider la tête après une dure journée de labeur. Avant-gardiste selon certains, cette série de piraterie fantastique tient plus de la ‘bd expérimentale’ qui ne laissera pas le lecteur indifférent : soit il accroche, soit il baisse les bras (comme moi) car, à force d’ouvrir des tiroirs en omettant de les refermer, ça énerve bien avant de lasser.
Le Manoir de l'horreur
Après La femme défigurée, voici donc "Le manoir de l'horreur". Un peu dans le même genre, sauf qu'ici les histoires sont vraiment courtes : sur 200 pages, il y en a 9 (dont une en trois chapitres). Cela se ressent malheureusement énormément sur le rythme et l'élaboration : pas le temps de développer, de créer une ambiance, un mystère, il faut poser rapidement les bases de l'énigme et presque aussitôt conclure... Autant dire que l'ambiance "fait ce qu'elle peut" pour être angoissante, sans y réussir. :o/ Les idées de base ne sont pas mauvaises, elles rappellent même un peu celles qu'on peut trouver dans "Les contes de la crypte"... Mais comme leur mise en place est trop hâtée, on est forcément déçu, et si on ne devine pas à l'avance ce qui se passe, c'est qu'on ferme les yeux vraiment très fort. Conclusion : c'est trop rapide, ça ne fait pas peur, bof.
Billet SVP
Bien que friand d'humour noir, je n'ai pas du tout accroché. Killoffer illustre d'ailleurs son manque d'invention dans la première double page, et ce qui pouvait sembler être un chleuasme (*) s'avère, pour moi, une confession assez lucide. En effet, seuls quelques gags m'ont fait sourire ; la plupart me paraissent basés sur des idées extrêmement simples, sans originalité et aux chutes convenues. Certes, les "tronches" des personnages sont véritablement loufoques, effrayantes ou même attendrissantes et il y a parfois une véritable poésie qui se dégage de situations sordides. Mais bon, je me suis quand même ennuyé et je n'offrirai pas cet album à mon oncle... Qui est contrôleur. N.d.Modérateur. (*) Chleuasme : Ironie tournée vers soi. Moquerie, persiflage, sarcasme dont on fait soi-même les frais, mais en attendant de l’interlocuteur un geste de protestation.
Le quatrième pouvoir
Une lecture très laborieuse, limite "XHG-C3". Je suis étonné des avis précédents, le scénario bin euh... le quoi ? Je n'ai pas envie de relire cette bd avant longtemps, ou alors il faudra me convaincre que je suis complètement passé à côté. Les dessins sont bien réalisés mais ça ne fait pas tout, loin de là.
Step up love story
Katsu Aki a essayé ici de créer une sorte de "guide du sexe" en manga. Lors de petites histoires courtes on trouve dans des petits encadrés des info statistiques, pratiques (par exemple "comment dégrafer un soutien-gorge ?") ou biologiques. Ce qui rend l'ensemble très amusant à lire. Pourtant, je déconseille vivement à tous les mecs avides de conseils de se référer à ce manga. En effet le héros de l'histoire agit de façon assez intolérable, et bien que cela ne gène pas sa copine fictive, je peux vous assurer que cela exaspérerait la plupart des femmes. On peut par exemple citer le fait qu'il continue de baiser jusqu'à ce qu'il ait un orgasme tandis que sa copine souffre (lors de sa 1ère fois). Charmant comme attitude n'est ce pas ?? Le pire c'est que lorsque sa copine lui fait une remarque, celui-ci se plaint en répondant "Bah... c'est agréable non?" De plus, certains moments, il supplie et force sa copine à faire l'amour (je ne vois pas très bien comment elle arrive à jouir dans ces conditions). Bref, vous l'aurez compris tout ça n'est pas très réaliste. En plus ce n'est même pas excitant (en tout cas pour les filles) car la lecture de ce manga vous donne plutôt envie de frapper le héros. Côté dessin c'est pas mal mais on ne voit pas vraiment tous les détails (c'est juste érotique quoi, pas porno) donc là encore, ce n'est pas très excitant. Pour conclure c'est un manga marrant de par ses infos mais l'histoire n'est pas passionante et il n'arrive pas à nous émoustiller. J'espere tout de même qu'au long des 23 tomes, ce cher monsieur Aki en apprendra un peu plus sur les femmes et leur psychologie et que du même coup le héros aura un peu plus de tact et de respect envers sa copine. (comme ça nous, lectrices, on pourra enfin prendre notre pied en lisant ce manga !)
La Danse de l'ours - Contes et sortilèges du moyen-âge
Sorti dans la collection "Histoires et légendes" de chez Dargaud, La Danse de l'ours nous fait découvrir le moyen-âge à travers des récits extraordinaires où les sortilèges vous guettent à chaque page. Après Les yeux du Marais et Le Cri du faucon, Marc Renier nous replonge pour la troisième fois dans cet univers. Les récits se suivent et se ressemblent sans vraiment de surprise. Un de ces contes m'a même fait bizarrement penser à Thyl Ulenspiegel, le côté fantastique en plus. Donc, rien de neuf avec cet album, et il faut avouer qu'on est bien loin de Christophe Chabouté qui lui aussi s'était laissé tenter par ce genre de thème mais avec beaucoup plus de réussite. La Danse de l'ours, au même titre que les deux autres bd précitées, ne sont pas à conseiller. Elle est même plutôt à éviter !