Cette BD à malheureusement dépassé la date limite de consommation : un bon siècle, c’est largement suffisant pour transformer ce qui était (peut-être) un grand cru en mauvaise piquette (métaphore à retravailler...).
Bon, je ne pense pas qu’à l’époque la BD offrait un choix aussi large que maintenant, alors on ne faisait pas les difficiles. Maintenant, la BD a évolué, alors on se passe des trucs de ce type, sauf pour les nostalgiques ou les collectionneurs. Moi je ne suis ni l’un ni l’autre, alors le Petit Sammy Eternue... eh ben il éternuera sans moi, j'ai mieux à faire que lui tenir le mouchoir.....
Ça se limite à une curiosité du genre : « Tiens, c’est ce qu’on faisait à l’époque...».
Pas plus.
Alors 2/5, c'est une BD qui n'est pas franchement nulle, mais qui n'est plus d'époque.
Achat conseillé ??? Beuh... pour les amateurs uniquement.
(Je n'ai lu que les deux premiers tomes)
Mouais... je suis franchement pas convaincue par ce manga. La plupart de ses aspects sont très très classiques, et plutôt moins bien traités qu'ailleurs (je pense au dessin, à la trame générale de l'histoire, aux relations entre personnages).
Quant à ce qui pouvait se révéler un peu original, à savoir des combats par jeux interposés, c'est finalement tout aussi décevant : très répétitif (à chaque fois, hop il sort un jeu, gagne par chance ou magie (bon là j'exagère, il y a une ou deux fois où il s'en sort par une astuce, mais ces rares passages corrects sont noyés dans la masse), et hop, une terrible punition s'abat sur le méchant). La première fois ça paraît intéressant comme concept, mais à force... :( Et puis même si les jeux varient, je m'attendais à voir plus exploités de vrais jeux, alors que là ce n'est pas le cas, dommage.
Ayant entendu dire le plus grand bien de l'animé, j'ai lu le premier tome de ce manga. Et bien, c'est vraiment très moyen. Peut-être que c'est effectivment destiné aux seuls fans de la série, mais à lire comme ça... :oS
Les dessins sont moyens, faut s'accrocher dès le début pour comprendre qui est qui, l'humour me passe complètement à côté (encore une fois, il s'agit peut-être de private joke pour ceux qui connaissent bien les persos), et les histoires en elles-mêmes ont juste ce qu'il faut pour qu'on ne les trouve pas crédibles sans vouloir se donner la peine de rentrer dans le délire.
Bref, c'est vraiment dommage, vu tout le bien qu'on m'avait dit sur l'animé :(.
J'avais complètement flashé sur les planches que j'avais vues avant la sortie de ce 1er album, mais je me suis vite rendu compte à la lecture que ce n'était pas si joli que ça. Le travail des couleurs est admirable, certes, mais le dessin pur est très aléatoire parfois...
L'histoire en elle-même est vraiment limite. Je dois être trop imbibé du Manga que nous regardions tous il y a 10 ou 15 ans, mais franchement, je n'accroche pas à ces personnages. C'est très artificiel, tout ça...
Donc bon, le 2e tome, ce sera vraiment si j'ai l'occasion, hein.
Le terme "aventure" prend ici tout son sens. Le personnage principal, Keubla, voyage à travers le continent africain, ici au Caire, dans le désert, puis en Afrique noire, fait des rencontres au hasard de ses pas, qui ne durent jamais bien longtemps.
A part ça, le leitmotiv de Keubla, c'est fumer, fumer, fumer. Et boire un peu. Et se bagarrer de temps en temps. Et pourquoi pas se taper une meuf...
:( Voilà voilà voilà. C'est pas très réjouissant... Et même assez gavant... :(
Bon, cela dit il y a quand même deux bons aspects : le dessin des scènes globales (plans d'ensemble... parce que concernant les personnages, je les trouve laids, et dotés d'expressions franchement repoussantes), et aussi le portrait qui est brossé de cette Afrique. Je n'ai aucune idée de sa réalité, mais en tant que toile de fond il est plutôt réussi.
Mais bon, voilà, pas la peine de se ruer dessus...
Je suis vraiment très partagé quant à cette BD. L'exploitation du thème "Antiquité Galactique" en explorant les épopées homériques ne me dérange pas, et m'a même paru être une excellente idée.
En revanche, les dessins sont quand même d'une qualité assez pauvre, manquent souvent de caractère (Enée, le héros, fait vraiment figure de lavette) et sont souvent approximatifs.
Je suis néanmoins curieux de voir dans quelle direction le scénario va nous emmener, même si j'aurais préféré que l'on passe plus de temps sur la guerre de Troie en elle-même.
En conclusion, je trouve que l'ensemble reste en-dessous du Fléau des Dieux, ce qui est d'autant plus dommage que l'idée de base est toujours excellente.
Pour en venir à lire ça c'est que je racle les fonds de tiroirs de ma bibli !!! Effectivement la série est clairement inspirée des polars noirs américains des 1940's mais elle n'est jamais à leur niveau. Le scénario est souvent faiblard, les personnages ne sont pas fouillés, les clichés sont légion... Le dessin est plus que moyen mais ça passe. Bref rien de révolutionnaire mais de quoi lire avant de se coucher après avoir fait une petite fête....
J’avoue que j’attendais mieux de la part de Kevin Smith pour sa participation à la série "DareDevil"… Habituellement assez rigolo et original au cinéma comme en BD, il n’est ici ni l’un ni l’autre et fait surtout parler ici un aspect moins marrant de sa personnalité : son côté bon chrétien pas intégriste mais assez prêchi-prêcheur quand même, déjà apparent dans son film Dogma. Le personnage de DareDevil est ici utilisé pour faire passer le message « Même si la vie te chie quotidiennement sur la tête depuis que t’es né et que ça te donne envie de penser que Dieu n’existe pas ou alors qu’il se fout bien de ta gueule, il faut continuer à croire en lui et à le prier, parce que… ben, euh… parce que c’est comme ça, c’est tout». Je vous l’avoue : si dans Dogma, les leçons de catéchisme étaient rendues moins indigestes par leur assaisonnement à base de blagues de cul et de blagues pipi-caca, ce "DareDevil" par contre manque hélas cruellement d’humour. Le scénario est quant à lui calqué sur celui d’un vieille histoire de Frank Miller ("DareDevil : Renaissance") dans lequel le héros voyait sa vie s’écrouler autour de lui morceau par morceau et se retrouvait au bord de la folie, soit la même chose qu’ici. Le traitement de l’idée est hélas beaucoup moins intéressant dans "Sous l’aile du Diable". Faire intervenir Docteur Strange et le démon Méphisto dans une histoire se voulant empreinte de réalisme noir, c’était peut-être pas une bonne idée... A part ça, c’est bavard (comme toujours avec le personnage de DareDevil, remarquez), le dessin a la pêche mais pas beaucoup de personnalité… De la série B peu palpitante, voire carrément ennuyeuse.
Eh oui, avant Où le regard ne porte pas..., Pont et Abolin avaient déjà travaillé ensemble. Longtemps avant, même, puisque "Cap'taine Kucek" a été réalisé entre 1993 et 1996 (citons aussi dans un autre genre Totale maîtrise, dont le tome 2 vient de sortir...).
Le dessin d'Olivier Pont est déjà assez bon, et en tout cas très reconnaissable... les couleurs par contre, euh... ont été améliorées depuis, en particulier grâce à Chagnaud.
"Capt'ain Kucek", c'est de l'aventure. Des personnages peu attachants qui sont posés là pour jouer leur rôle. Ni charismatiques ni drôles, en fait. Une suite de péripéties, courses-poursuites, et... aventures absolument pas passionnantes et assez arbitraires. Des évènements qui arrivent parfois un peu comme ça, ** pouf **. Des séquences parfois un peu confuses, pas très lisibles en tout cas.
L'histoire qu'on découvre au fur et à mesure, Kucek le pirate qui serait en fait l'héritier de Ledergrab, je l'ai lue en me forçant, sans être à aucun moment intéressé. Donc voilà. "Cap'tain Kucek" c'est très loin d'être inoubliable. Mon avis exact : sans intérêt. :o|
Sortie à l'origine en 1999 en noir et blanc, cette mini-série permettait au cinéaste Kevin Smith d'expliquer par quel tour de passe-passe il pourrait utiliser ses 2 personnages fétiches dans son film "Dogma". En effet, c'était le 1er de ses films à ne pas se dérouler dans le New Jersey, la terre natale de Jay & Silent Bob. Donc, voilà, il a pondu cette BD qui démarre à la fin de "Méprise multiple", son film précédent, et se termine au début de "Dogma", pour que ses fans tâtillons ne lui cassent pas les couilles à coups de "Mais qu'est-ce qu'ils foutent dans l'Illinois, Jay et Bob ?".
Bien des années plus tard, Semic a voulu profiter de la sortie cinéma d'un autre film de Kevin Smith, "Jay et Bob contre-attaquent", pour annoncer la parution de cet album en France. Mais il faut croire que la traduction (qui a dû être fort pénible) a pris du retard, car le film avait disparu des écrans depuis bien longtemps quand "Jay & Motus Bob" (Oh, "Motus Bob", mais quelle excellente idée d'avoir traduit le nom du personnage ! Et le prochain Superman que vous sortirez, vous l'appellerez "Surhomme", aussi, qu'on rigole ?) a enfin atteint nos librairies, en couleurs.
Bon, ça c'était pour l'historique dont tout le monde se branle mais que je me sens obligé de raconter quand même pour faire genre j'm'y connais en BD. On peut passer à l'avis proprement dit maintenant.
Alors autant le dire tout de suite, si vous n'êtes pas un familier et un fan de l'univers de Kevin Smith, basé sur les blagues de cul, les blagues crados, les blagues sur la drogue, les allusions à Star Wars et aux comics, les jeux de mots intraduisibles en français et les clins d'oeil à sa propre filmographie, vous risquez de ne pas trop accrocher à cette BD qui s'y réfère constamment. Clairement, sur ce titre, Smith écrit pour SON public, ses "hardcore fans" qui lui vouent une sorte de culte, ce qui situe d'emblée les limites de cette BD. Et même si vous êtes fan, vous pourrez regretter que, des 3 BD tirées de son univers (les 2 autres étant "Clerks" et "Bluntman & Chronic"), ce soit celle-ci, la moins drôle, qui ait traversé l'Atlantique.
C'est de l'humour pour grands ados : gros mots, blagues de cul et joints, tout ce qu'ils aiment. Il y a 4 ans, quand j'ai lu cette BD pour la 1ère fois et que j'étais encore, malgré mon âge déjà avancé, un ado attardé, je l'avais trouvée tordante. Je l'ai relue tout à l'heure pour en parler ici, et... bah, il faut croire que je suis un homme mûr maintenant, usé, vieilli, fatigué, blasé, parce que j'avoue que les facéties de Jay et Bob n'ont pas vraiment suscité chez moi d'épanchements d'urine involontaires.
Les gags ne sont pas franchement renversants, le scénario n'est qu'un prétexte pour accumuler les saynètes comiques, et le dessin est de qualité standard (et il rend moins bien en couleurs qu'en noir et blanc). On a donc affaire à un comic dont le lecteur moyen pourra aisément se passer. Cela étant dit, pour peu que l'humour potache ne vous rebute pas, vous ne passerez quand même pas un mauvais moment avec "Jay & Motus Bob" s'il vous tombe entre les mains.
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Le Petit Sammy éternue (Little Sammy Sneeze)
Cette BD à malheureusement dépassé la date limite de consommation : un bon siècle, c’est largement suffisant pour transformer ce qui était (peut-être) un grand cru en mauvaise piquette (métaphore à retravailler...). Bon, je ne pense pas qu’à l’époque la BD offrait un choix aussi large que maintenant, alors on ne faisait pas les difficiles. Maintenant, la BD a évolué, alors on se passe des trucs de ce type, sauf pour les nostalgiques ou les collectionneurs. Moi je ne suis ni l’un ni l’autre, alors le Petit Sammy Eternue... eh ben il éternuera sans moi, j'ai mieux à faire que lui tenir le mouchoir..... Ça se limite à une curiosité du genre : « Tiens, c’est ce qu’on faisait à l’époque...». Pas plus. Alors 2/5, c'est une BD qui n'est pas franchement nulle, mais qui n'est plus d'époque. Achat conseillé ??? Beuh... pour les amateurs uniquement.
Yu-Gi-Oh !
(Je n'ai lu que les deux premiers tomes) Mouais... je suis franchement pas convaincue par ce manga. La plupart de ses aspects sont très très classiques, et plutôt moins bien traités qu'ailleurs (je pense au dessin, à la trame générale de l'histoire, aux relations entre personnages). Quant à ce qui pouvait se révéler un peu original, à savoir des combats par jeux interposés, c'est finalement tout aussi décevant : très répétitif (à chaque fois, hop il sort un jeu, gagne par chance ou magie (bon là j'exagère, il y a une ou deux fois où il s'en sort par une astuce, mais ces rares passages corrects sont noyés dans la masse), et hop, une terrible punition s'abat sur le méchant). La première fois ça paraît intéressant comme concept, mais à force... :( Et puis même si les jeux varient, je m'attendais à voir plus exploités de vrais jeux, alors que là ce n'est pas le cas, dommage.
Cowboy Bebop
Ayant entendu dire le plus grand bien de l'animé, j'ai lu le premier tome de ce manga. Et bien, c'est vraiment très moyen. Peut-être que c'est effectivment destiné aux seuls fans de la série, mais à lire comme ça... :oS Les dessins sont moyens, faut s'accrocher dès le début pour comprendre qui est qui, l'humour me passe complètement à côté (encore une fois, il s'agit peut-être de private joke pour ceux qui connaissent bien les persos), et les histoires en elles-mêmes ont juste ce qu'il faut pour qu'on ne les trouve pas crédibles sans vouloir se donner la peine de rentrer dans le délire. Bref, c'est vraiment dommage, vu tout le bien qu'on m'avait dit sur l'animé :(.
Sans Famille
J'avais complètement flashé sur les planches que j'avais vues avant la sortie de ce 1er album, mais je me suis vite rendu compte à la lecture que ce n'était pas si joli que ça. Le travail des couleurs est admirable, certes, mais le dessin pur est très aléatoire parfois... L'histoire en elle-même est vraiment limite. Je dois être trop imbibé du Manga que nous regardions tous il y a 10 ou 15 ans, mais franchement, je n'accroche pas à ces personnages. C'est très artificiel, tout ça... Donc bon, le 2e tome, ce sera vraiment si j'ai l'occasion, hein.
Keubla
Le terme "aventure" prend ici tout son sens. Le personnage principal, Keubla, voyage à travers le continent africain, ici au Caire, dans le désert, puis en Afrique noire, fait des rencontres au hasard de ses pas, qui ne durent jamais bien longtemps. A part ça, le leitmotiv de Keubla, c'est fumer, fumer, fumer. Et boire un peu. Et se bagarrer de temps en temps. Et pourquoi pas se taper une meuf... :( Voilà voilà voilà. C'est pas très réjouissant... Et même assez gavant... :( Bon, cela dit il y a quand même deux bons aspects : le dessin des scènes globales (plans d'ensemble... parce que concernant les personnages, je les trouve laids, et dotés d'expressions franchement repoussantes), et aussi le portrait qui est brossé de cette Afrique. Je n'ai aucune idée de sa réalité, mais en tant que toile de fond il est plutôt réussi. Mais bon, voilà, pas la peine de se ruer dessus...
Le dernier Troyen
Je suis vraiment très partagé quant à cette BD. L'exploitation du thème "Antiquité Galactique" en explorant les épopées homériques ne me dérange pas, et m'a même paru être une excellente idée. En revanche, les dessins sont quand même d'une qualité assez pauvre, manquent souvent de caractère (Enée, le héros, fait vraiment figure de lavette) et sont souvent approximatifs. Je suis néanmoins curieux de voir dans quelle direction le scénario va nous emmener, même si j'aurais préféré que l'on passe plus de temps sur la guerre de Troie en elle-même. En conclusion, je trouve que l'ensemble reste en-dessous du Fléau des Dieux, ce qui est d'autant plus dommage que l'idée de base est toujours excellente.
Lou Cale
Pour en venir à lire ça c'est que je racle les fonds de tiroirs de ma bibli !!! Effectivement la série est clairement inspirée des polars noirs américains des 1940's mais elle n'est jamais à leur niveau. Le scénario est souvent faiblard, les personnages ne sont pas fouillés, les clichés sont légion... Le dessin est plus que moyen mais ça passe. Bref rien de révolutionnaire mais de quoi lire avant de se coucher après avoir fait une petite fête....
DareDevil - Sous l'aile du Diable (cycle Smith et Quesada)
J’avoue que j’attendais mieux de la part de Kevin Smith pour sa participation à la série "DareDevil"… Habituellement assez rigolo et original au cinéma comme en BD, il n’est ici ni l’un ni l’autre et fait surtout parler ici un aspect moins marrant de sa personnalité : son côté bon chrétien pas intégriste mais assez prêchi-prêcheur quand même, déjà apparent dans son film Dogma. Le personnage de DareDevil est ici utilisé pour faire passer le message « Même si la vie te chie quotidiennement sur la tête depuis que t’es né et que ça te donne envie de penser que Dieu n’existe pas ou alors qu’il se fout bien de ta gueule, il faut continuer à croire en lui et à le prier, parce que… ben, euh… parce que c’est comme ça, c’est tout». Je vous l’avoue : si dans Dogma, les leçons de catéchisme étaient rendues moins indigestes par leur assaisonnement à base de blagues de cul et de blagues pipi-caca, ce "DareDevil" par contre manque hélas cruellement d’humour. Le scénario est quant à lui calqué sur celui d’un vieille histoire de Frank Miller ("DareDevil : Renaissance") dans lequel le héros voyait sa vie s’écrouler autour de lui morceau par morceau et se retrouvait au bord de la folie, soit la même chose qu’ici. Le traitement de l’idée est hélas beaucoup moins intéressant dans "Sous l’aile du Diable". Faire intervenir Docteur Strange et le démon Méphisto dans une histoire se voulant empreinte de réalisme noir, c’était peut-être pas une bonne idée... A part ça, c’est bavard (comme toujours avec le personnage de DareDevil, remarquez), le dessin a la pêche mais pas beaucoup de personnalité… De la série B peu palpitante, voire carrément ennuyeuse.
Kucek
Eh oui, avant Où le regard ne porte pas..., Pont et Abolin avaient déjà travaillé ensemble. Longtemps avant, même, puisque "Cap'taine Kucek" a été réalisé entre 1993 et 1996 (citons aussi dans un autre genre Totale maîtrise, dont le tome 2 vient de sortir...). Le dessin d'Olivier Pont est déjà assez bon, et en tout cas très reconnaissable... les couleurs par contre, euh... ont été améliorées depuis, en particulier grâce à Chagnaud. "Capt'ain Kucek", c'est de l'aventure. Des personnages peu attachants qui sont posés là pour jouer leur rôle. Ni charismatiques ni drôles, en fait. Une suite de péripéties, courses-poursuites, et... aventures absolument pas passionnantes et assez arbitraires. Des évènements qui arrivent parfois un peu comme ça, ** pouf **. Des séquences parfois un peu confuses, pas très lisibles en tout cas. L'histoire qu'on découvre au fur et à mesure, Kucek le pirate qui serait en fait l'héritier de Ledergrab, je l'ai lue en me forçant, sans être à aucun moment intéressé. Donc voilà. "Cap'tain Kucek" c'est très loin d'être inoubliable. Mon avis exact : sans intérêt. :o|
Jay & Motus Bob
Sortie à l'origine en 1999 en noir et blanc, cette mini-série permettait au cinéaste Kevin Smith d'expliquer par quel tour de passe-passe il pourrait utiliser ses 2 personnages fétiches dans son film "Dogma". En effet, c'était le 1er de ses films à ne pas se dérouler dans le New Jersey, la terre natale de Jay & Silent Bob. Donc, voilà, il a pondu cette BD qui démarre à la fin de "Méprise multiple", son film précédent, et se termine au début de "Dogma", pour que ses fans tâtillons ne lui cassent pas les couilles à coups de "Mais qu'est-ce qu'ils foutent dans l'Illinois, Jay et Bob ?". Bien des années plus tard, Semic a voulu profiter de la sortie cinéma d'un autre film de Kevin Smith, "Jay et Bob contre-attaquent", pour annoncer la parution de cet album en France. Mais il faut croire que la traduction (qui a dû être fort pénible) a pris du retard, car le film avait disparu des écrans depuis bien longtemps quand "Jay & Motus Bob" (Oh, "Motus Bob", mais quelle excellente idée d'avoir traduit le nom du personnage ! Et le prochain Superman que vous sortirez, vous l'appellerez "Surhomme", aussi, qu'on rigole ?) a enfin atteint nos librairies, en couleurs. Bon, ça c'était pour l'historique dont tout le monde se branle mais que je me sens obligé de raconter quand même pour faire genre j'm'y connais en BD. On peut passer à l'avis proprement dit maintenant. Alors autant le dire tout de suite, si vous n'êtes pas un familier et un fan de l'univers de Kevin Smith, basé sur les blagues de cul, les blagues crados, les blagues sur la drogue, les allusions à Star Wars et aux comics, les jeux de mots intraduisibles en français et les clins d'oeil à sa propre filmographie, vous risquez de ne pas trop accrocher à cette BD qui s'y réfère constamment. Clairement, sur ce titre, Smith écrit pour SON public, ses "hardcore fans" qui lui vouent une sorte de culte, ce qui situe d'emblée les limites de cette BD. Et même si vous êtes fan, vous pourrez regretter que, des 3 BD tirées de son univers (les 2 autres étant "Clerks" et "Bluntman & Chronic"), ce soit celle-ci, la moins drôle, qui ait traversé l'Atlantique. C'est de l'humour pour grands ados : gros mots, blagues de cul et joints, tout ce qu'ils aiment. Il y a 4 ans, quand j'ai lu cette BD pour la 1ère fois et que j'étais encore, malgré mon âge déjà avancé, un ado attardé, je l'avais trouvée tordante. Je l'ai relue tout à l'heure pour en parler ici, et... bah, il faut croire que je suis un homme mûr maintenant, usé, vieilli, fatigué, blasé, parce que j'avoue que les facéties de Jay et Bob n'ont pas vraiment suscité chez moi d'épanchements d'urine involontaires. Les gags ne sont pas franchement renversants, le scénario n'est qu'un prétexte pour accumuler les saynètes comiques, et le dessin est de qualité standard (et il rend moins bien en couleurs qu'en noir et blanc). On a donc affaire à un comic dont le lecteur moyen pourra aisément se passer. Cela étant dit, pour peu que l'humour potache ne vous rebute pas, vous ne passerez quand même pas un mauvais moment avec "Jay & Motus Bob" s'il vous tombe entre les mains.