DareDevil - Sous l'aile du Diable (cycle Smith et Quesada)

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Alors qu’il est en pleine remise en cause de sa foi, Matt Murdock/DareDevil se voit confier un bébé qu’on lui annonce comme étant l’AntéChrist.


Auteurs britanniques Daredevil Marvel Spiritualité et religion Super-héros Univers des super-héros Marvel

Matt Murdock vient de se faire larguer par la femme de sa vie (enfin, l’une des femmes de sa vie) et n’a plus goût à la vie. Plutôt que de se saouler avant de se tirer une balle dans la bouche comme le ferait un homme raisonnable dans ce genre de cas, il décide plutôt de douter de sa foi en Dieu et d’aller voir un prêtre. Et c’est là que sa route croise celle d’une jeune fille-mère et de son bébé, poursuivis par des individus louches. La gamine confie son enfant à Murdock en lui affirmant qu’il s’agit là du nouveau Messie (elle s’est retrouvée enceinte d’elle alors qu’elle est vierge). Plutôt que de vendre le bébé à un couple riche, stérile et désireux d’adopter comme le ferait un homme raisonnable dans ce genre de cas, Murdock décide de gober l’histoire, mais d’enquêter un peu dessus quand même. Peu après, un inconnu se présente à son cabinet et lui annonce que le bébé est l’AntéChrist et qu’il doit le lui remettre ou le tuer, sous peine de voir débarquer l’Apocalypse, sans compter de graves ennuis pour ses proches. Dans les jours qui suivent, Murdock est de plus en plus instable et perturbé. Et ses proches sont, un à un, victimes de désagréments plus ou moins graves. Que se passe-t-il ? Le bébé est-elle réellement l’AntéChrist ? L’Apocalypse est-elle en marche ? Ou bien DareDevil est-il au cœur d’une terrible machination ? TA-TA-TA-TSIIIIIIIN…. Vous le saurez en lisant DareDevil : Sous l’aile de le Diable… ou alors la fin de mon résumé : **ATTENTION** ***SPOILERS LINE DO NOT CROSS*** Alors voilà, en fait, tout ça c’est un complot débile imaginé par Mystério, l’ennemi de Spider-Man, celui qui a un bocal à poissons sur la tête et qui est encore plus ridicule que Willem Dafoe en Bouffon Vert (c’est dire). Mais à la fin DareDevil gagne et ces histoires d’Apocalypse et d’AntéChrist, c’était de la blague. Et Matt Murdock retrouve la foi alors que sa vie est encore plus merdique qu’au début de l’histoire bien qu’il se casse le cul tous les jours à essayer de faire le bien autour de lui, comme quoi, il n’est pas rancunier, ou alors vraiment con.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Août 1999
Statut histoire One shot 2 tomes parus

Couverture de la série DareDevil - Sous l'aile du Diable (cycle Smith et Quesada) © Panini 1999
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
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25/02/2004 | Cassidy
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L'avatar du posteur Agecanonix

Enfin parmi les versions modernes de DD, j'en trouve une qui me plait, même si pour moi, elle ne vaut pas les scénarios de Daredevil - L'intégrale. C'est celle que j'ai lue en entier, j'ai feuilleté mais pas lu entièrement d'autres versions dessinées par Romita Jr, Lark ou Tim Sale, et même du Miller, mais celle-ci tient plutôt la route, c'est bien orchestré, ça montre le Daredevil aux 2 visages auquel j'ai été habitué, à savoir le côté fort qui habite le héros, celui du vrai justicier qui dort en lui, celui qui remue la merde à Hell's Kitchen, et puis son contraire, le côté introspectif du personnage miné par ses douleurs et ses chagrins. Et ici, le côté fort est parfaitement rendu par un dessinateur à la hauteur ; Quesada est celui que je préfère parmi les dessinateurs des versions modernes de super-héros avec Carlos Pacheco et John Cassaday ; il n'y a qu'à voir ce qu'il a fait sur des épisodes de Iron Man, Spiderman, Batman ou Superman, et peut-être plus encore sur Black Panther... son dessin est superbe, policé, enrobant et donnant du relief aux personnages musclés. Le seul truc qui m'a un peu déplu dans ce comics, c'est l'intervention de Dr Strange, l'un des super-héros Marvel qui ne m'a jamais attiré, même si dans ce récit l'aspect religieux et mystique encourage son apparition.

14/04/2014 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

« Sous l’aile du diable » est le premier Daredevil que j’ai lu. Je connaissais ce personnage que j’avais vu une fois dans le dessin animé Spider-Man réalisé dans les années 90 ainsi que par quelques apparitions dans l’intégrale des Fantastic Four et j’ai voulu savoir comment il était dans sa propre série. Je ne fus pas déçu à la lecture. Ces deux tomes sont passionnants et j’ai eu beaucoup de plaisir à lire même si certains passages ne m’ont pas vraiment convaincu comme l’intervention du Docteur Strange. Certes, il y a un côté religieux un peu chiant parfois, mais comme ce n’est pas un discours intégriste, cela ne m’a pas trop dérangé. Ce qui m’a dérangé en revanche, c’est le dernier chapitre rempli de clichés que je n’aime pas du tout dans ce genre de situation.

18/04/2008 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5

J’avoue que j’attendais mieux de la part de Kevin Smith pour sa participation à la série "DareDevil"… Habituellement assez rigolo et original au cinéma comme en BD, il n’est ici ni l’un ni l’autre et fait surtout parler ici un aspect moins marrant de sa personnalité : son côté bon chrétien pas intégriste mais assez prêchi-prêcheur quand même, déjà apparent dans son film Dogma. Le personnage de DareDevil est ici utilisé pour faire passer le message « Même si la vie te chie quotidiennement sur la tête depuis que t’es né et que ça te donne envie de penser que Dieu n’existe pas ou alors qu’il se fout bien de ta gueule, il faut continuer à croire en lui et à le prier, parce que… ben, euh… parce que c’est comme ça, c’est tout». Je vous l’avoue : si dans Dogma, les leçons de catéchisme étaient rendues moins indigestes par leur assaisonnement à base de blagues de cul et de blagues pipi-caca, ce "DareDevil" par contre manque hélas cruellement d’humour. Le scénario est quant à lui calqué sur celui d’un vieille histoire de Frank Miller ("DareDevil : Renaissance") dans lequel le héros voyait sa vie s’écrouler autour de lui morceau par morceau et se retrouvait au bord de la folie, soit la même chose qu’ici. Le traitement de l’idée est hélas beaucoup moins intéressant dans "Sous l’aile du Diable". Faire intervenir Docteur Strange et le démon Méphisto dans une histoire se voulant empreinte de réalisme noir, c’était peut-être pas une bonne idée... A part ça, c’est bavard (comme toujours avec le personnage de DareDevil, remarquez), le dessin a la pêche mais pas beaucoup de personnalité… De la série B peu palpitante, voire carrément ennuyeuse.

25/02/2004 (modifier)