Une série supplémentaire de Cauvin : ici, le lieu choisi est un hôpital. Ces gags d'une page sont sympas à lire dans le magazine Spirou, mais de là à acheter un album ... Alors quand on sait qu'il y en a une vingtaine !
Le dessin convient bien à la série, rien de plus à dire dessus.
Mouais... C'est joli, mais pas très passionant. Le monde décrit n'est pas des plus originaux, les personnages sont plus que simplistes, et on s'ennuie un peu, même si les auteurs tentent de pallier à cela avec de nombreuses scènes d'héroïnes dénudées.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne m'attendais pas à ce genre d'histoire lorsque j'ai acheté cet album! Pour leurs premiers pas, Morvan et Savoia ont réalisé un western en total décalage avec les canons du genre.
Les références sont multiples (trop même): le premier qui vient à l'esprit est l'excellent Freaks de Tod Browning. Comme dans le film, on suit la trace d'un cirque remplis de "monstres" sauf que ceux-ci ne sont pas tous des enfants de coeur. Le deuxième film qui vient à l'esprit est Mad Max 3 où un géant porte un nain, tous deux se complétant parfaitement. Enfin le troisième film qui inspire cette BD est le fabuleux Dead Ringers (faux semblants) de David Cronenberg. Ici les jumeaux sont siamois mais pareillement antinomiques: Dante écrase Aragon de sa volonté comme Elliot écrase Beverly chez Cronenberg. Et comme dans le film, la situation évoluera peu à peu.
Il n'est pas vraiment surprenant de trouver tant de références dans un premier album mais là on frise un peu l'indigestion. Ceci dit, toutes ces influences sont digérées et régurgitées pour créer une histoire tout de même assez originale, noire et dérangeante à défaut d'être toujours passionnante.
Tout est en effet un peu trop prévisible et l'ensemble manque de fluidité et souffre d'une narration vraiment lourde. Le trait de Savoia n'est bien entendu pas aussi affirmé que sur les derniers tomes de Nomad mais il laisse entrevoir un certain potentiel qui se confirmera avec brio par la suite. Le dessin est un peu chargé et confus mais reste très convenable pour un premier livre.
Lire cette BD a été pour moi assez fastidieux.
Les dessins sont propres et reflètent une bonne maîtrise technique, mais manquent considérablement de caractère. Tout est bien propre et bien léché, sans aspérité et du coup, un peu sans saveur.
Quant au scénario, ce n'est certainement pas ça qui va améliorer la piètre estime que j'ai d'Arleston. Encore une fois, il se livre à son exercice favori : la transposition en BD de certaines idées qu'il va faucher dans des classiques du roman heroïc fantasy (ici, allez lire "La Roue du Temps", vous y retrouverez tout : la caste de moines soldats qui ont perverti l'idéal qu'ils défendent, l'arrivée du barde dans un village paumé, etc...). A mes yeux, ce n'est pas de la création mais plutôt du plagiat.
Le tout est agrémenté d'un humour lourdingue niveau collège et/ou gros bill, qui m'ennuie au plus haut point.
Ca sent vraiment le filon commercial qu'on va exploiter jusqu'à la moëlle (notamment en balladant les héros d'un bout à l'autre d'Opale) à la façon Lanfeust.
Bof donc...
En tout cas, il n'y a absolument rien d'original dans tout cela.
Mouais, je n’ai pas vraiment accroché à cette série. La raison: le scénar est vraiment space et dur à suivre. J'avoue ne pas tout avoir compris et le passage de certaines scènes à une autre est vraiment dur à suivre. De plus, la lecture des dialogues ne se fait pas toujours dans l'ordre logique attendu (du moins, dans mon ordre logique, qui représente la majorité des BDs).
A la fin de la Bd (j'ai d'ailleurs dû me forcer pour y arriver), je crois avoir compris la trame globale de l'histoire, mais bon, il y a tellement de BDs qui sortent qu'il vaut mieux dépenser son argent pour une autre.
C'est dommage, car l'idée de base et l'univers étaient intéressants...
Cet album commence très joliment, à la façon d’un petit conte tout à fait charmant. Le ton y est naïf est plaisant, et on se demande ce qui va bien pouvoir arriver. En plus la couverture est très belle, épaisse, et la troisième de couverture fait un peu penser à « Jimmy Corrigan ».
La première transition, c’est la page du catalogue, assez plaisante, et le ton change résolument avec l’apparition du diablotin (un peu l’équivalent du grand chancelier de « La Nef des Fous »), donnant à l’ensemble l’aspect d’une aventure au déroulement assez lâche.
Je suis en fait assez déçu par les nombreux (et longs !) passages qui ne font rien avancer, et par la fin, très abrupte.
Il y avait matière à faire quelque chose de frais, ou une jolie petite aventure, ou encore un livre d’humour léger, mais au final, si le début me plaît beaucoup, je me retrouve avec l’impression d’avoir lu quelque chose de beaucoup trop long en regard du contenu, de pas amusant, et légèrement ennuyant.
Bref, moi qui n’ai pas aimé « La Nef des Fous », je n’ai pas aimé non plus beaucoup aimé « Gribouillis ». Reste à espérer que vous qui avez aimé la nef aimerez cet album.
Un ch'tit peu décevant, tout de même.... L'histoire commence pourtant bien, le thème choisi est vraiment original: un ch'tit gribouillage dans le grand catalogue des Merveilleuses Usines Mécaniques Modernes qui s'éveille et qui se promène dans ses pages. C'est gentil, c'est mignon tout plein. Mais bon, les 120 pages de l'album comportent de solides longueurs, on a parfois l'impression que l'histoire tourne en rond: le cadre qu'a choisi l'auteur est forcément restrictif, et ça se sent. Et puis, cette fin, abrupte et recourant à une figure de style trop souvent rencontrée, m'a un peu laissé sur ma faim. Bref, si malgré tout, j'ai lu cet album avec un certain plaisir, je ne peux m'empêcher de rester sur un ptit "bof".
En lisant ces deux albums, mais déjà après avoir refermé le premier, j'ai eu une impression de vide, de creux... En fait le mot parfait pour décrire mon sentiment sur ces albums est vain.
L'histoire ne m'a en effet à aucun moment séduit, elle me semble artificielle et totalement inutile, n'apportant rien au lecteur. Pourtant ce conte aurait pu être charmant, mais sans pouvoir plus l'expliquer, il ne fonctionne pas.
Et ce n'est en aucun cas le superbe dessin de Boiscommun qui rattrape quoi que ce soit. Au contraire, certaines planches (panoramique sur les toits par exemple) sont certes très belles, mais rigoureusement inutiles ; elles donnent tout juste l'impression d'essayer de combler un manque cruel, mais sans y parvenir.
"Le livre de Sam" est quelque peu différent, puisque là où le précédent était plutôt du fantastique au sens classique du terme, on voit ici l'envers du décor. Le récit est quelque peu ennuyeux, somme toute très peu original, et souffre comme le précédent de longueurs superflues.
Le dessin est différent, à mon avis nettement moins beau, tout spécialement au niveau des visages, qui sont parfois carrément laids.
Bref, deux albums très ennuyeux et complètement inutiles.
Voilà un album qui ne plaira pas à tout le monde. A cause du dessin tout d'abord, proche de la caricature, avec ces personnages aux têtes énormes, aux membres trop maigres et aux expressions faciales violentes. Le trait en noir et blanc est étrange : il est fin mais décrit le plus souvent des situations grossières et ne fait pas dans la demi mesure.
J'en viens donc tout naturellement à la deuxième raison qui pourrait ne pas faire aimer cette BD : l'ambiance. Glauque, malsaine, elle remue les tripes et donne vraiment la nausée dès lors qu'on entre dans l'histoire. Les personnages sont très forts, peut être trop mais malgré tout l'alchimie fonctionne, la mayonnaise prend, appelez ça comme vous voulez en tous les cas on se laisse happer par cet album.
Pourtant, passé le deuxième tiers, le scénario part vraiment en vrac, et la dimension fantastico-SF que Corona donne à son récit met en péril tout le travail qu'il a mené jusqu'alors. Ce "thriller campagnard psychologique" prend alors des dimensions grandiloquentes qui m'ont personnellement très peu convaincu, pour ne pas dire carrément fait décrocher. A trop vouloir en faire, Marco Corona perd de sa crédibilité. La morale finale reste ambiguë et il est décevant de constater que l'auteur ne prend pas plus de responsabilités en mettant plus en avant son opinion sur les questions qu'il soulève tout au long de la BD. Je serais donc tenté de mettre en garde ceux qui se lanceront dans la lecture de ce Bestiaire en pensant y trouver une histoire, une morale : il ne s'agit comme son nom l'indique que d'un catalogue de personnalités plus ou moins déviantes. Tout ce qui est autour n'est jamais que littérature de comptoir.
Je pense qu'il s'agit là de la série la plus faible du label "Troisième vague" chez le Lombard...
Certes, les intrigues sont musclées, il y a beaucoup d'action, le héros est un dur qui tombe les filles... Cependant Largo Winch est plus convaincant...
L'originalité vient du sujet, les enquêtes d'un agent du fisc américain, incorruptible et quasi infaillible.
Ben c'est raté hein. Le dessin est léger et n'arrive pas à hisser la série au niveau "intéressant".
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Les Femmes en blanc
Une série supplémentaire de Cauvin : ici, le lieu choisi est un hôpital. Ces gags d'une page sont sympas à lire dans le magazine Spirou, mais de là à acheter un album ... Alors quand on sait qu'il y en a une vingtaine ! Le dessin convient bien à la série, rien de plus à dire dessus.
Le Cycle de Cyann
Mouais... C'est joli, mais pas très passionant. Le monde décrit n'est pas des plus originaux, les personnages sont plus que simplistes, et on s'ennuie un peu, même si les auteurs tentent de pallier à cela avec de nombreuses scènes d'héroïnes dénudées.
Reflets Perdus
Le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne m'attendais pas à ce genre d'histoire lorsque j'ai acheté cet album! Pour leurs premiers pas, Morvan et Savoia ont réalisé un western en total décalage avec les canons du genre. Les références sont multiples (trop même): le premier qui vient à l'esprit est l'excellent Freaks de Tod Browning. Comme dans le film, on suit la trace d'un cirque remplis de "monstres" sauf que ceux-ci ne sont pas tous des enfants de coeur. Le deuxième film qui vient à l'esprit est Mad Max 3 où un géant porte un nain, tous deux se complétant parfaitement. Enfin le troisième film qui inspire cette BD est le fabuleux Dead Ringers (faux semblants) de David Cronenberg. Ici les jumeaux sont siamois mais pareillement antinomiques: Dante écrase Aragon de sa volonté comme Elliot écrase Beverly chez Cronenberg. Et comme dans le film, la situation évoluera peu à peu. Il n'est pas vraiment surprenant de trouver tant de références dans un premier album mais là on frise un peu l'indigestion. Ceci dit, toutes ces influences sont digérées et régurgitées pour créer une histoire tout de même assez originale, noire et dérangeante à défaut d'être toujours passionnante. Tout est en effet un peu trop prévisible et l'ensemble manque de fluidité et souffre d'une narration vraiment lourde. Le trait de Savoia n'est bien entendu pas aussi affirmé que sur les derniers tomes de Nomad mais il laisse entrevoir un certain potentiel qui se confirmera avec brio par la suite. Le dessin est un peu chargé et confus mais reste très convenable pour un premier livre.
Les Forêts d'Opale
Lire cette BD a été pour moi assez fastidieux. Les dessins sont propres et reflètent une bonne maîtrise technique, mais manquent considérablement de caractère. Tout est bien propre et bien léché, sans aspérité et du coup, un peu sans saveur. Quant au scénario, ce n'est certainement pas ça qui va améliorer la piètre estime que j'ai d'Arleston. Encore une fois, il se livre à son exercice favori : la transposition en BD de certaines idées qu'il va faucher dans des classiques du roman heroïc fantasy (ici, allez lire "La Roue du Temps", vous y retrouverez tout : la caste de moines soldats qui ont perverti l'idéal qu'ils défendent, l'arrivée du barde dans un village paumé, etc...). A mes yeux, ce n'est pas de la création mais plutôt du plagiat. Le tout est agrémenté d'un humour lourdingue niveau collège et/ou gros bill, qui m'ennuie au plus haut point. Ca sent vraiment le filon commercial qu'on va exploiter jusqu'à la moëlle (notamment en balladant les héros d'un bout à l'autre d'Opale) à la façon Lanfeust. Bof donc... En tout cas, il n'y a absolument rien d'original dans tout cela.
Kaarib
Mouais, je n’ai pas vraiment accroché à cette série. La raison: le scénar est vraiment space et dur à suivre. J'avoue ne pas tout avoir compris et le passage de certaines scènes à une autre est vraiment dur à suivre. De plus, la lecture des dialogues ne se fait pas toujours dans l'ordre logique attendu (du moins, dans mon ordre logique, qui représente la majorité des BDs). A la fin de la Bd (j'ai d'ailleurs dû me forcer pour y arriver), je crois avoir compris la trame globale de l'histoire, mais bon, il y a tellement de BDs qui sortent qu'il vaut mieux dépenser son argent pour une autre. C'est dommage, car l'idée de base et l'univers étaient intéressants...
Gribouillis
Cet album commence très joliment, à la façon d’un petit conte tout à fait charmant. Le ton y est naïf est plaisant, et on se demande ce qui va bien pouvoir arriver. En plus la couverture est très belle, épaisse, et la troisième de couverture fait un peu penser à « Jimmy Corrigan ». La première transition, c’est la page du catalogue, assez plaisante, et le ton change résolument avec l’apparition du diablotin (un peu l’équivalent du grand chancelier de « La Nef des Fous »), donnant à l’ensemble l’aspect d’une aventure au déroulement assez lâche. Je suis en fait assez déçu par les nombreux (et longs !) passages qui ne font rien avancer, et par la fin, très abrupte. Il y avait matière à faire quelque chose de frais, ou une jolie petite aventure, ou encore un livre d’humour léger, mais au final, si le début me plaît beaucoup, je me retrouve avec l’impression d’avoir lu quelque chose de beaucoup trop long en regard du contenu, de pas amusant, et légèrement ennuyant. Bref, moi qui n’ai pas aimé « La Nef des Fous », je n’ai pas aimé non plus beaucoup aimé « Gribouillis ». Reste à espérer que vous qui avez aimé la nef aimerez cet album.
Gribouillis
Un ch'tit peu décevant, tout de même.... L'histoire commence pourtant bien, le thème choisi est vraiment original: un ch'tit gribouillage dans le grand catalogue des Merveilleuses Usines Mécaniques Modernes qui s'éveille et qui se promène dans ses pages. C'est gentil, c'est mignon tout plein. Mais bon, les 120 pages de l'album comportent de solides longueurs, on a parfois l'impression que l'histoire tourne en rond: le cadre qu'a choisi l'auteur est forcément restrictif, et ça se sent. Et puis, cette fin, abrupte et recourant à une figure de style trop souvent rencontrée, m'a un peu laissé sur ma faim. Bref, si malgré tout, j'ai lu cet album avec un certain plaisir, je ne peux m'empêcher de rester sur un ptit "bof".
Les Livres de Vie (Le Livre de Jack / Sam)
En lisant ces deux albums, mais déjà après avoir refermé le premier, j'ai eu une impression de vide, de creux... En fait le mot parfait pour décrire mon sentiment sur ces albums est vain. L'histoire ne m'a en effet à aucun moment séduit, elle me semble artificielle et totalement inutile, n'apportant rien au lecteur. Pourtant ce conte aurait pu être charmant, mais sans pouvoir plus l'expliquer, il ne fonctionne pas. Et ce n'est en aucun cas le superbe dessin de Boiscommun qui rattrape quoi que ce soit. Au contraire, certaines planches (panoramique sur les toits par exemple) sont certes très belles, mais rigoureusement inutiles ; elles donnent tout juste l'impression d'essayer de combler un manque cruel, mais sans y parvenir. "Le livre de Sam" est quelque peu différent, puisque là où le précédent était plutôt du fantastique au sens classique du terme, on voit ici l'envers du décor. Le récit est quelque peu ennuyeux, somme toute très peu original, et souffre comme le précédent de longueurs superflues. Le dessin est différent, à mon avis nettement moins beau, tout spécialement au niveau des visages, qui sont parfois carrément laids. Bref, deux albums très ennuyeux et complètement inutiles.
Bestiaire
Voilà un album qui ne plaira pas à tout le monde. A cause du dessin tout d'abord, proche de la caricature, avec ces personnages aux têtes énormes, aux membres trop maigres et aux expressions faciales violentes. Le trait en noir et blanc est étrange : il est fin mais décrit le plus souvent des situations grossières et ne fait pas dans la demi mesure. J'en viens donc tout naturellement à la deuxième raison qui pourrait ne pas faire aimer cette BD : l'ambiance. Glauque, malsaine, elle remue les tripes et donne vraiment la nausée dès lors qu'on entre dans l'histoire. Les personnages sont très forts, peut être trop mais malgré tout l'alchimie fonctionne, la mayonnaise prend, appelez ça comme vous voulez en tous les cas on se laisse happer par cet album. Pourtant, passé le deuxième tiers, le scénario part vraiment en vrac, et la dimension fantastico-SF que Corona donne à son récit met en péril tout le travail qu'il a mené jusqu'alors. Ce "thriller campagnard psychologique" prend alors des dimensions grandiloquentes qui m'ont personnellement très peu convaincu, pour ne pas dire carrément fait décrocher. A trop vouloir en faire, Marco Corona perd de sa crédibilité. La morale finale reste ambiguë et il est décevant de constater que l'auteur ne prend pas plus de responsabilités en mettant plus en avant son opinion sur les questions qu'il soulève tout au long de la BD. Je serais donc tenté de mettre en garde ceux qui se lanceront dans la lecture de ce Bestiaire en pensant y trouver une histoire, une morale : il ne s'agit comme son nom l'indique que d'un catalogue de personnalités plus ou moins déviantes. Tout ce qui est autour n'est jamais que littérature de comptoir.
I.R.$.
Je pense qu'il s'agit là de la série la plus faible du label "Troisième vague" chez le Lombard... Certes, les intrigues sont musclées, il y a beaucoup d'action, le héros est un dur qui tombe les filles... Cependant Largo Winch est plus convaincant... L'originalité vient du sujet, les enquêtes d'un agent du fisc américain, incorruptible et quasi infaillible. Ben c'est raté hein. Le dessin est léger et n'arrive pas à hisser la série au niveau "intéressant".