Ben moi, je m'arrête au 2. Je ne vois rien d'autre qui puisse me pousser à continuer.
Côté scénario, c'est un empilement de gags pseudo-féministes plein de clichés et pas drôles, ou encore les problèmes existentiels d'une joli blonde amoureuse de sa meilleure copine, la brune, alors qu'un jeune homme charmant est amoureux d'elle. Alors là, dis donc, c'est pas de chance ! La brune, pour sa part, ne sait pas, si elle couche, si elle couche pas (à 25 ans quand même), si l'immonde salaud avec qui elle est l'aime pour ce qu'elle est ou pour son cul, pourquoi les hommes profitent-ils tous d'elle, comment le monde est-il aussi cruel avec les jeunes adolescentes attardées de son style... Saoulant.
Côté dessin, c'était pourtant pas mal, mais rapidement on retombe dans un style un peu niais, avec des caricatures usées jusqu'au cordon.
Donc, pour finir, un gros bof. Ca reste sans prétention, de la lecture détente, sans plus.
Mouairf... Alors pour une fois, cette oeuvre de Reiser n'est pas particulièrement crade. Elle est juste emplie d'un peu d'humour noir. Mais ce n'est pas franchement percutant à mon goût. J'ai à peine souri.
En outre, il y a dans cet album trop de gags en rapport avec l'actualité des années 70 qui m'ont laissé perplexe car, s'agissant de sujets et de noms qui n'ont bien souvent plus cours aujourd'hui, je n'ai pas vraiment vu le côté comique de ces gags sortis de leur contexte.
Franchement moyen.
Eisner nous présente ici la guerre du Vietnam telle qu'il l'a vue lui même. Mais au-delà de l'intérêt de ce témoignage, je n'ai pas trouvé cet album extroardinaire. Certes, ce sont des histoires vraies, bien racontées.
Et si l'horreur de la guerre ne nous est pas présentée de manière directe (comme par exemple dans la Guerre éternelle, autre "témoignage" d'un américain qui a connu la guerre du vietnam), elle est quand même présente à travers certains regards. Mais probablement pas assez pour qu'on se laisse prendre au jeu, et contrairement à ses récits de quartier new-yorkais où l'ambiance est parfaitement reconstruite, on a un peu l'impression d'être comme ce soldat dont c'est le dernier jour là-bas : on visite, de façon un peu détachée, quelques souvenirs auxquels on ne croit pas vraiment.
Voilà une oeuvre de jeunesse de Froideval au scénario et Manini au dessin.
Côté dessin, ce n'est pas moche mais loin d'être fameux. Et surtout la colorisation rend le tout plutôt immonde.
Et côté scénario... Quand j'ai ouvert cette BD sans savoir à quoi m'attendre, j'avoue que j'ai bien rigolé sur le premier gag qui m'a surpris. Et je me suis dit que finalement, ça allait peut-être être une bonne BD d'humour délirant que j'avais là... Mais non. Dès le deuxième gag, je ne rigolais plus. Ca devient très rapidement non seulement ultra-répétitif mais en plus la narration est assez ennuyeuse et la mise en page ratée. Ok, on a compris, Lucifer est à la botte de Robert qui en profite pour lui faire faire les plus basses besognes (déboucher les toilettes, rester le doigt plaqué sur une fuite d'eau tout un week-end, sortir le chien, etc...) mais cette idée, ça devrait occuper un gag ou deux, pas plus : pas tout un album où l'idée est reprise de manière de plus en plus alambiquée ! Enfin non, il n'y a pas que ça, mais franchement les autres gags, je ne les ai pas trouvés drôles.
Dommage : une BD d'humour dérision sur le petit monde sympathique du satanisme, ça aurait pu me plaire mais là, ça fait franchement humour potache et à peine drôle.
Le bon côté de cet album, c'est qu'il est beau.
Sa construction est originale : une image par page, et ainsi alternativement, une image narrative sur une page et une planche muette sur la seconde. Et le dessin y est soigné, excellent, superbe. C'est du grand Moebius, même si certains peuvent regretter un travail trop soigné qui rejette alors la spontanéité et la souplesse si typique du dessin de ce maître. Oui, le dessin est un peu froid par rapport aux BDs plus "libérées" que Moebius fait plus souvent.
Concernant l'histoire, elle est... hermétique. Elle se comprend très facilement mais je n'ai pas su en saisir d'émotion, ni de curiosité, ni d'intérêt. Assez moyen sur ce plan-là.
Et puis, il y a le fait que ce soit une image par planche, et quelques mots à peine de texte en gros toutes les deux pages. Ca donne un album de 50 pages qui se lit en deux minutes à peine. Alors oui, on peut ensuite revenir admirer le détail des dessins de Moebius, mais franchement, payer ce prix pour une lecture si rapide, je ne suis pas pour.
C'est totalement par hasard que j'ai lu cette petite BD. Mais il faut avouer que dès le départ, je doutais que ça me plairait.
Concernant le dessin, il est d'un style plutôt naïf et facilement compréhensible. En outre, la carte à gratter lui donne un contraste et une profondeur assez sympathique. Mais ce n'est pas pour autant que je l'apprécie vraiment : trop naïf à mon goût.
Concernant les histoires maintenant... Je m'attendais à ce que ce soit plus incompréhensible que ça, mais non, ça se suit très bien. Enfin la surface de l'histoire se suit bien. Car nous sommes ici dans une BD surréaliste, donc il y a sans aucun doute quelque chose derrière ces petites histoires un peu absurdes, un message, une émotion... Mais voilà, je n'ai rien compris à ce message ni rien ressenti comme émotion. Et c'est en ça que je me doutais que je n'aimerais pas : je n'ai jamais rien compris à l'art abstrait.
Assez jolie comme BD (enfin en tous cas assez originale) mais à part ça, j'y suis resté hermétique.
Une oeuvre de jeunesse d'Alan Moore, parue au début des années 80 dans la revue 2000AD, comme D.R. & Quinch. Il est vraiment regrettable que la parution française se soit arrêtée après seulement un tome sur trois, car d'après les critiques que j'ai pu lire sur des sites anglo-saxons, c'est une bonne série, mais la première partie est maladroite... Et manque de chance en France nous n'avons que cette première partie, donc. Ca s'arrête juste avant de devenir intéressant ! Faudra que je jette un oeil sur la V.O. un jour... Bon, bref.
En attendant, un avis sur ce 1er tome donc... Eh bien malheureusement, c'est pas terrible, et ce, même si l'on ne cherche pas à comparer Halo Jones à Watchmen, From Hell ou V pour Vendetta... L'histoire ne décolle pas, les personnages ne sont pas attachants, l'univers créé par Moore et Gibson n'est pas foncièrement original, les dialogues abusent de jargon science-fictionneux lourdingue, et le dessin, s'il n'est pas mauvais, aurait à mon avis gagné à être colorisé... Il y a quand même quelques détails rigolos, comme les armes utilisées par les personnages... La zenade par exemple, une grenade qui rend zen, une arme de défense qui empêche votre agresseur de vous attaquer par d'autres moyens que la méditation et la non-violence... Mais à part ça, pas grand chose à se mettre sous la dent, et on s'ennuie un peu tout au long de l'album, et on sent qu'il s'arrête pile au moment où ça aurait pu devenir intéressant, c'est-à-dire quand Halo embarque sur le vaisseau... C'est frustrant !
Je suis bien déçu à vrai dire. Je ne m'attendais pas à un truc bourré de finesse, mais de là à ce que ce soit gras à ce point...
Les 3/4 des gags portent sur le pipi-caca-prout. C'est rigolo un peu, mais c'est vite lourd... (alors que je suis pourtant bon public avec ce genre d'humour d'habitude).
C'est complètement indigeste au bout de quelques pages.
Ce 1er tome n'est pas un mauvais tome, mais je lui reproche surtout sa banalité. Banalité dans le dessin (peu de personnalité, peu d'âme, pas d'ambition) et banalité du scénar. C'est d'un classique ! Alors oui, c'est marrant de voir des nanas fighter dans un monde où les hackers sont très puissants, mais ça devient vite chiant de voir à quel point l'exagération est ridicule. Et zou, on se retrouve dans les ruines marécageuses de Disneyland, et zou on caricature froidement et bêtement les frenchy (avec l'ordi de la voiture qui s'appelle Marcel, aïe, c'est mauvais ça).
Et puis l'héroïne (forcement héroïque ! lol) qui a peur des insectes... parce qu'il lui fallait bien un point faible qui sera, n'en doutons pas, largement exploité dans les prochains tomes. C'est une bonne grosse ficelle bien foireuse ça.
Ce qui est sûr, c'est que ce premier tome ne m'a pas convaincu, pas assez pour l'acheter du moins, je préfère attendre le tome 2 pour voir comment ça va continuer...
Quel est donc l'intérêt de cette BD ? Non seulement, elle ne m'a rien appris du tout, ne m'a rien fait ressentir ni comprendre, mais en plus, je me suis ennuyé tout au long de sa lecture !
Déjà, moi qui avais beaucoup aimé le graphisme de Un drôle d'ange gardien, j'ai trouvé cette BD plutôt moche ou du moins graphiquement très moyenne.
Puis ensuite, l'histoire ne m'a carrément pas intéressé. On ne voit rien, on n'apprend rien, tout ce qu'on voit c'est une suite de larmoiements ("Oh non, c'est pas possible, oh c'est affreux, oh j'ai envie de vomir, comment est-ce imaginable ?", etc, etc...), un parallèle entre les morts du World Trade Center et la mort du frère de la narratrice réalisé d'une manière tellement intime qu'elle ne m'a absolument ni touché ni intéressé, et puis ensuite une suite de petits ennuis représentés comme de grandes catastrophes traumatisantes ("Ciel, des chaînes de télé sont brouillées, oh j'ai envie de vomir, catastrophe il faut attendre notre avion pour repartir", etc...).
Pffff... Franchement, j'en soupire d'ennui. Clairement, une telle BD-témoignage aurait eu autant d'intérêt si l'auteur était restée en France et avait raconté ce qu'elle avait pensé en regardant la télé, ça aurait donné tout pareil : "oh non, c'est pas possible, oh c'est affreux, oh j'ai envie de vomir, comment est-ce imaginable ?".
Et puis même dans la façon de le traiter, j'ai trouvé ça raté (le coeur qui bat à chaque case : ça ne m'a en rien permis de ressentir l'émotion du moment, le fantôme du frère : mouairf..., les images qui s'intercalent avec des textes genre "tu es poussière et tu retourneras poussière" : j'en ai les épaules qui s'abattent dans un soupir de dépit...).
Franchement ennuyeux et n'apportant rien à mon avis.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Strangers in Paradise
Ben moi, je m'arrête au 2. Je ne vois rien d'autre qui puisse me pousser à continuer. Côté scénario, c'est un empilement de gags pseudo-féministes plein de clichés et pas drôles, ou encore les problèmes existentiels d'une joli blonde amoureuse de sa meilleure copine, la brune, alors qu'un jeune homme charmant est amoureux d'elle. Alors là, dis donc, c'est pas de chance ! La brune, pour sa part, ne sait pas, si elle couche, si elle couche pas (à 25 ans quand même), si l'immonde salaud avec qui elle est l'aime pour ce qu'elle est ou pour son cul, pourquoi les hommes profitent-ils tous d'elle, comment le monde est-il aussi cruel avec les jeunes adolescentes attardées de son style... Saoulant. Côté dessin, c'était pourtant pas mal, mais rapidement on retombe dans un style un peu niais, avec des caricatures usées jusqu'au cordon. Donc, pour finir, un gros bof. Ca reste sans prétention, de la lecture détente, sans plus.
On vit une époque formidable
Mouairf... Alors pour une fois, cette oeuvre de Reiser n'est pas particulièrement crade. Elle est juste emplie d'un peu d'humour noir. Mais ce n'est pas franchement percutant à mon goût. J'ai à peine souri. En outre, il y a dans cet album trop de gags en rapport avec l'actualité des années 70 qui m'ont laissé perplexe car, s'agissant de sujets et de noms qui n'ont bien souvent plus cours aujourd'hui, je n'ai pas vraiment vu le côté comique de ces gags sortis de leur contexte. Franchement moyen.
Mon dernier jour au Vietnam
Eisner nous présente ici la guerre du Vietnam telle qu'il l'a vue lui même. Mais au-delà de l'intérêt de ce témoignage, je n'ai pas trouvé cet album extroardinaire. Certes, ce sont des histoires vraies, bien racontées. Et si l'horreur de la guerre ne nous est pas présentée de manière directe (comme par exemple dans la Guerre éternelle, autre "témoignage" d'un américain qui a connu la guerre du vietnam), elle est quand même présente à travers certains regards. Mais probablement pas assez pour qu'on se laisse prendre au jeu, et contrairement à ses récits de quartier new-yorkais où l'ambiance est parfaitement reconstruite, on a un peu l'impression d'être comme ce soldat dont c'est le dernier jour là-bas : on visite, de façon un peu détachée, quelques souvenirs auxquels on ne croit pas vraiment.
L'Archimage Robert
Voilà une oeuvre de jeunesse de Froideval au scénario et Manini au dessin. Côté dessin, ce n'est pas moche mais loin d'être fameux. Et surtout la colorisation rend le tout plutôt immonde. Et côté scénario... Quand j'ai ouvert cette BD sans savoir à quoi m'attendre, j'avoue que j'ai bien rigolé sur le premier gag qui m'a surpris. Et je me suis dit que finalement, ça allait peut-être être une bonne BD d'humour délirant que j'avais là... Mais non. Dès le deuxième gag, je ne rigolais plus. Ca devient très rapidement non seulement ultra-répétitif mais en plus la narration est assez ennuyeuse et la mise en page ratée. Ok, on a compris, Lucifer est à la botte de Robert qui en profite pour lui faire faire les plus basses besognes (déboucher les toilettes, rester le doigt plaqué sur une fuite d'eau tout un week-end, sortir le chien, etc...) mais cette idée, ça devrait occuper un gag ou deux, pas plus : pas tout un album où l'idée est reprise de manière de plus en plus alambiquée ! Enfin non, il n'y a pas que ça, mais franchement les autres gags, je ne les ai pas trouvés drôles. Dommage : une BD d'humour dérision sur le petit monde sympathique du satanisme, ça aurait pu me plaire mais là, ça fait franchement humour potache et à peine drôle.
Les Yeux du Chat
Le bon côté de cet album, c'est qu'il est beau. Sa construction est originale : une image par page, et ainsi alternativement, une image narrative sur une page et une planche muette sur la seconde. Et le dessin y est soigné, excellent, superbe. C'est du grand Moebius, même si certains peuvent regretter un travail trop soigné qui rejette alors la spontanéité et la souplesse si typique du dessin de ce maître. Oui, le dessin est un peu froid par rapport aux BDs plus "libérées" que Moebius fait plus souvent. Concernant l'histoire, elle est... hermétique. Elle se comprend très facilement mais je n'ai pas su en saisir d'émotion, ni de curiosité, ni d'intérêt. Assez moyen sur ce plan-là. Et puis, il y a le fait que ce soit une image par planche, et quelques mots à peine de texte en gros toutes les deux pages. Ca donne un album de 50 pages qui se lit en deux minutes à peine. Alors oui, on peut ensuite revenir admirer le détail des dessins de Moebius, mais franchement, payer ce prix pour une lecture si rapide, je ne suis pas pour.
Le Complexe d'Intériorité
C'est totalement par hasard que j'ai lu cette petite BD. Mais il faut avouer que dès le départ, je doutais que ça me plairait. Concernant le dessin, il est d'un style plutôt naïf et facilement compréhensible. En outre, la carte à gratter lui donne un contraste et une profondeur assez sympathique. Mais ce n'est pas pour autant que je l'apprécie vraiment : trop naïf à mon goût. Concernant les histoires maintenant... Je m'attendais à ce que ce soit plus incompréhensible que ça, mais non, ça se suit très bien. Enfin la surface de l'histoire se suit bien. Car nous sommes ici dans une BD surréaliste, donc il y a sans aucun doute quelque chose derrière ces petites histoires un peu absurdes, un message, une émotion... Mais voilà, je n'ai rien compris à ce message ni rien ressenti comme émotion. Et c'est en ça que je me doutais que je n'aimerais pas : je n'ai jamais rien compris à l'art abstrait. Assez jolie comme BD (enfin en tous cas assez originale) mais à part ça, j'y suis resté hermétique.
La Ballade de Halo Jones
Une oeuvre de jeunesse d'Alan Moore, parue au début des années 80 dans la revue 2000AD, comme D.R. & Quinch. Il est vraiment regrettable que la parution française se soit arrêtée après seulement un tome sur trois, car d'après les critiques que j'ai pu lire sur des sites anglo-saxons, c'est une bonne série, mais la première partie est maladroite... Et manque de chance en France nous n'avons que cette première partie, donc. Ca s'arrête juste avant de devenir intéressant ! Faudra que je jette un oeil sur la V.O. un jour... Bon, bref. En attendant, un avis sur ce 1er tome donc... Eh bien malheureusement, c'est pas terrible, et ce, même si l'on ne cherche pas à comparer Halo Jones à Watchmen, From Hell ou V pour Vendetta... L'histoire ne décolle pas, les personnages ne sont pas attachants, l'univers créé par Moore et Gibson n'est pas foncièrement original, les dialogues abusent de jargon science-fictionneux lourdingue, et le dessin, s'il n'est pas mauvais, aurait à mon avis gagné à être colorisé... Il y a quand même quelques détails rigolos, comme les armes utilisées par les personnages... La zenade par exemple, une grenade qui rend zen, une arme de défense qui empêche votre agresseur de vous attaquer par d'autres moyens que la méditation et la non-violence... Mais à part ça, pas grand chose à se mettre sous la dent, et on s'ennuie un peu tout au long de l'album, et on sent qu'il s'arrête pile au moment où ça aurait pu devenir intéressant, c'est-à-dire quand Halo embarque sur le vaisseau... C'est frustrant !
Captain Biceps
Je suis bien déçu à vrai dire. Je ne m'attendais pas à un truc bourré de finesse, mais de là à ce que ce soit gras à ce point... Les 3/4 des gags portent sur le pipi-caca-prout. C'est rigolo un peu, mais c'est vite lourd... (alors que je suis pourtant bon public avec ce genre d'humour d'habitude). C'est complètement indigeste au bout de quelques pages.
Yoni
Ce 1er tome n'est pas un mauvais tome, mais je lui reproche surtout sa banalité. Banalité dans le dessin (peu de personnalité, peu d'âme, pas d'ambition) et banalité du scénar. C'est d'un classique ! Alors oui, c'est marrant de voir des nanas fighter dans un monde où les hackers sont très puissants, mais ça devient vite chiant de voir à quel point l'exagération est ridicule. Et zou, on se retrouve dans les ruines marécageuses de Disneyland, et zou on caricature froidement et bêtement les frenchy (avec l'ordi de la voiture qui s'appelle Marcel, aïe, c'est mauvais ça). Et puis l'héroïne (forcement héroïque ! lol) qui a peur des insectes... parce qu'il lui fallait bien un point faible qui sera, n'en doutons pas, largement exploité dans les prochains tomes. C'est une bonne grosse ficelle bien foireuse ça. Ce qui est sûr, c'est que ce premier tome ne m'a pas convaincu, pas assez pour l'acheter du moins, je préfère attendre le tome 2 pour voir comment ça va continuer...
Le 11e Jour
Quel est donc l'intérêt de cette BD ? Non seulement, elle ne m'a rien appris du tout, ne m'a rien fait ressentir ni comprendre, mais en plus, je me suis ennuyé tout au long de sa lecture ! Déjà, moi qui avais beaucoup aimé le graphisme de Un drôle d'ange gardien, j'ai trouvé cette BD plutôt moche ou du moins graphiquement très moyenne. Puis ensuite, l'histoire ne m'a carrément pas intéressé. On ne voit rien, on n'apprend rien, tout ce qu'on voit c'est une suite de larmoiements ("Oh non, c'est pas possible, oh c'est affreux, oh j'ai envie de vomir, comment est-ce imaginable ?", etc, etc...), un parallèle entre les morts du World Trade Center et la mort du frère de la narratrice réalisé d'une manière tellement intime qu'elle ne m'a absolument ni touché ni intéressé, et puis ensuite une suite de petits ennuis représentés comme de grandes catastrophes traumatisantes ("Ciel, des chaînes de télé sont brouillées, oh j'ai envie de vomir, catastrophe il faut attendre notre avion pour repartir", etc...). Pffff... Franchement, j'en soupire d'ennui. Clairement, une telle BD-témoignage aurait eu autant d'intérêt si l'auteur était restée en France et avait raconté ce qu'elle avait pensé en regardant la télé, ça aurait donné tout pareil : "oh non, c'est pas possible, oh c'est affreux, oh j'ai envie de vomir, comment est-ce imaginable ?". Et puis même dans la façon de le traiter, j'ai trouvé ça raté (le coeur qui bat à chaque case : ça ne m'a en rien permis de ressentir l'émotion du moment, le fantôme du frère : mouairf..., les images qui s'intercalent avec des textes genre "tu es poussière et tu retourneras poussière" : j'en ai les épaules qui s'abattent dans un soupir de dépit...). Franchement ennuyeux et n'apportant rien à mon avis.