D’habitude, je suis plutôt preneur de ce genre d’histoire constituée par une myriade de petits dessins en "cascade". Ceux-ci sont sommaires mais correspondent parfaitement aux exigences de ce style narratif finalement très visuel. Comme le souligne Elveen, le principe est intéressant mais on voit pas trop où l’auteur à voulu en venir avec ce petit diable qui sort des squelettes en soulevant des cailloux, à l’image du magicien qui sort son lapin (tiens, un lapin? ;)) du chapeau. Bref, je me suis lassé bien avant la fin ... qui ne tarde pourtant pas à tomber. D’ailleurs, ce récit n’a pas vraiment de fin, l’auteur ayant pu très bien continué sur sa lancée (ceci dit, ça n’aurait pas été une bonne chose non plus).
Le bon côté de cette BD, c'est le dessin de Riff Reb's. Au premier coup d'oeil, j'ai eu l'impression de voir un dessin connu, à mi chemin entre celui de Cromwell (que Riff Reb's a cotoyé au studio Asylum), celui de Gaudelette et celui d'Uderzo (ou alors c'est le lettrage qui m'a embrouillé sur le coup car il est très similaire à celui d'Asterix). Un dessin clair, maîtrisé, dynamique et bien foutu. C'est sympa à lire et assez joli à regarder. Bref, ce n'est pas un dessinateur amateur et je suis surpris de n'en avoir jamais entendu parler avant.
Le scénario ensuite nous plonge directement dans une sorte d'univers post-apocalyptique où l'Italie est ravagée à la fois par une maladie (la Crève) qui transforme les hommes en sortes de zombies, mais aussi par une armée fasciste qui détruit tout sur son passage. Le héros, Libero, est un rebelle qui se bat contre tout ça et est témoin des expériences génétiques dangereuses de l'oppresseur et du déclin brutal de l'humanité.
L'ennui, c'est que ce n'est pas structuré du tout comme récit. Le contexte n'est pas expliqué, il faut tout comprendre par soi-même et de grandes plages de flou et d'inconnu demeurent en fin de lecture (c'est quoi la Crève ? A quoi sert-elle ? D'où sort cette armée fasciste et pourquoi agit-elle ainsi ? Est-ce elle qui a inventé la Crève et alors pourquoi ? A quoi devaient servir les Soldrones ? Pourquoi l'humanité en est-elle arrivée là ?). La narration se compose de plusieurs courts chapitres plus ou moins bien suivis dont l'action s'embrouille très vite. On a du mal à suivre ce qu'il se passe, mais surtout le contexte a à peine le temps de s'installer que l'histoire se termine en queue de poisson.
La fin m'a paru si abrupte que je n'ai pas vraiment réussi à comprendre l'idée et l’intérêt de cette série. Ça ressemble un peu à un pamphlet contre la connerie humaine, un discours politique socialo-ecolo-anarchiste voire punk par moment, mais ça tombe complètement à plat pour moi. Ça donne en gros l'impression qu'il n'y avait pas de scénario, pas d'histoire, juste un contexte, un décor et puis une fois celui-ci monté on arrête tout et on laisse le lecteur en plan sur le mot "Fin".
Je partage l'analyse de mes prédécesseurs quant au différents chapitres, mais en étant un poil plus sévère.
L'idée de départ est tout à fait excellente et elle est bien entamée, j'ai vite été intéressé par le 1er chapitre. L'histoire avance bien, c'est un vrai plaisir.
La suite est plus laborieuse... Pour preuve, je n'ai pas eu le courage de finir le 3e chapitre. Je vais peut-être feuilleter la fin rapidement avant de rendre l'album, histoire de connaitre le dénouement(mais rien n'est moins sûr)
Ya trop de branlette intellectuelle en fait, ça part complètement en live avec des phrases choc genre "la véritable nature du cosmos m'apparut soudain dans toute son horreur : nous vivions dans un monde où la cruauté était sans limites" Venant d'un mec qui est né alors que la guerre faisait déjà rage, et qui fait maintenant lui même la guerre, c'est plutôt amusant. Ca regorge de phrases débiles dans ce genre, c'est dingue.
J'ai commencé cette série en ayant beaucoup de mal sur les premières pages : c'était une grosse partie de ce que je déteste dans ce genre de BD. D'abord une héroïne canon, super forte au combat sans que ses muscles théoriques ne se voient le moins du monde, supra intelligente et cultivée, sans doute riche si elle le voulait, et... complètement suffisante et pédante, genre "je me la pête, moi je suis ce qui se fait de mieux sur cette terre, vous vous êtes de la merde". Et voilà, on vous fourre cette héroïne désagréable entre les pattes et on vous balance plein de scènes d'action à la James Bond et c'est parti !
Bref, j'ai eu du mal au début.
Côté dessin, c'est pas mauvais. Bon, j'ai noté pas mal d'erreurs de perspective et quelques hésitations dans les personnages par moment, mais globalement c'est plaisant à regarder. Par contre, autre chose que je n'aime pas, c'est à quel point cette BD et ce dessin sont racoleurs : on nous balance sans arrêt des femmes canons, nues ou à peine habillées, soit disant héroïne ou méchante de l'histoire mais en réalité complètement irréalistes et énervantes quand on n'aime pas le style racoleur (franchement, la tenue de combat de Tatiana qui consiste en un simple body avec string avec une ceinture d'armes à la taille, c'est assez ridicule).
Ensuite, concernant le scénario, après les quelques pages d'action du début, je l'ai finalement trouvé légèrement original. Je m'attendais à des simples histoires d'espionnage/action façon James Bond, mais il s'y ajoute une histoire de génétique et de clonage qui a un petit peu d'originalité dans ce genre de BD.
Pourtant globalement, au fil de l'histoire, ça n'a pas grand chose de captivant à mon goût. Ca continue dans le racoleur (la Tatiana qui se fait habiller en tenue SM, ligotée à un poteau par ses méchants ravisseurs, la méchante en mini jupe jambe écartée qui tire avec son gros flingue, la Tatiana qui se déguise en actrice porno et s'habille comme telle, etc etc...) : c'en est lourd tellement c'est racoleur. Et l'intrigue espionnage/vengeance/clonage/etc. est rapidement embrouillée, confuse et surtout assez inintéressante.
Très moyen, donc.
A lire par curiosité. Mon post sera bref en fait. Découverte grâce à l'opération "bd de l'été", cette mini série est l'exemple même des objets dessinés non identifiés. Surfant sur la vague du succés du mythique archéologue, elle n'apporte rien à sa gloire.
A lire donc, puis à oublier aussitôt.
Je continue mon long et douloureux parcours initiatique dans le monde du manga. Après l'intéressant mais long "Kenshi", le fade "Love hina" je me lance dans la lecture de GTO, "classique des classiques" me dit-on. Un prof rebelle, ancien loubard tente avec des méthodes peu orthodoxes de remettre dans le droit chemin une jeunesse nippone perdue.
Si durant les premiers épisodes, le ton décalé, les dessins m'ont plutôt amusé, il faut vraiment être accroc pour dévorer les 25 (!!!) épisodes de la série super répétitifs (même intrigue, message lourdingue que l'auteur essaie de faire passer, genre "bats toi dans ce monde pourri, arrête de pleurer etc).
Bref, c'est pas encore ce coup ci que j'encenserai un manga je continue ma quête.
Certainement le moins bon "patte de mouche" qu’il m’ait été donné de lire jusqu’à présent.
En fait, l’originalité du récit n’en est pas vraiment une. L’auteur s’inspire ouvertement du monde végétal pour imaginer une planète qui grandirait par ramification de sa base grâce à une "substance nutritive" fécondant le pistil. C’est une transposition qui aurait pu se révéler intéressante si l’auteur eu été plus inspiré. Il donne l’impression ici de ne pas aller en profondeur, préférant rester superficiel.
C’est trop descriptif, trop linéaire, trop prévisible . . . en deux mots : pas passionnant.
Quant au graphisme, il est basique voire trop rudimentaire que pour m’intéresser.
Bref, ni le graphisme, ni le récit de ce patte de mouche n’ont vraiment retenu mon attention.
"Yakari", même quand j'étais petit je n'aimais pas particulièrement. Les histoires sont super gentillettes et je dois avouez qu'il ne se passe pas grand chose.
Cette BD est une BD jeunesse qui à mon goût ne peut être lue que par des enfants pour être appréciée.
Dommage car l'idée d'une BD créee autour d'un petit indien je trouve ça sympa. De plus, j'aime bien le dessin et trouve que Yakari fait un très bon héros.
Achetez cette série pour votre petit cousin de 8 ans vous pourrez toujours les lui piquer quand vous lui rendrez visite...:)
J'ai franchement eu du mal à la lecture de cette série. Je l'ai empruntée en me disant que j'y retrouverais peut-être une portion de ce que j'aime dans la plupart des Shonens, mais franchement non, presque tout le contenu de Yu-Gi-Oh! me déplait.
Côté dessin, il n'y a rien à dire : c'est du manga classique, propre sans être original. Le fait que Yûgi soit dessiné sans nez et avec de gros yeux qui louchent dans les premiers tomes m'exaspérait un peu mais on s'y fait (on oublie pas, on vit avec, comme le dit la grande poète romantique).
Côté scénario, maintenant, c'est franchement puéril.
J'ai été surpris de voir que les premiers tomes ne parlaient pas directement du jeu de cartes Yu-Gi-Oh! dont j'entendais tellement parler et que je voyais à la télé. En réalité, Yûgi, grâce à son Puzzle Millénaire, se transforme en Roi des Jeux, mais de tous les types de jeu (jeux de dés, jeux avec un couteau, "Magic the Gathering"-like, jeux de foire, tamagotchis, et autres jeux plus spécifiques...), et c'est avec ses jeux qu'il devient un super justicier qui va punir tous les méchants. Les scénarios au départ sont ultra-répétitifs, c'en est même franchement lourd : Yûgi et ses amis sont de gentils collégiens, mais voilà un ou des gros nouveaux méchants qui veulent les racketter/arnaquer/tabasser/défier, Yûgi et ses amis se prennent des coups jusqu'à ce que la goutte fasse déborder le vase et apparait alors Super-Yûgi (le mec super pédant et sûr de lui) qui balance son habituel "je vais te proposer un jeu que tu ne pourras pas refuser", le méchant (le con) accepte évidemment, et vlan avec ses super-pouvoirs ludiques, Super-Yûgi fait perdre le méchant (parfois même en trichant) et le voilà bien puni : bouh ! Et ça recommence...
Alors en plus, j'ai trouvé que ces histoires suintaient bien souvent d'une forte charge de violence et de frustration. Les relations entre gens sont des relations de défis sans arrêt, ou des tentatives de profiter du plus faible, de le frapper avec joie : j'ai trouvé ça assez malsain. Et puis quand Super-Yûgi vient punir les méchants, on sent vraiment la frustration du gars qui a été embêté dans sa jeunesse et rêve de se venger en faisant souffrir ses ennemis.
Et puis, il y a des répliques formidables : "Celui qui froisse l'âme d'autrui finit par se brûler !", "si tu avais eu plus de respect pour tes baskets, tu aurais peut-être gagné...", etc... C'est tellement ridicule qu'on dirait du second degré, mais à la lecture, même en prenant ça au second degré, ce n'est pas drôle tellement ça a l'air de se prendre au sérieux.
Ce n'est qu'au bout de quelques tomes qu'apparait le jeu de Yu-Gi-Oh! bien connu. L'histoire se résume alors en une suite de défis et de combats à base de cartes à jouer, d'invocations de monstres hétéroclites et de tours de magie cartomancienne. Le scénario devient un tout petit peu moins répétitif (disons que la fréquence de répétition n'est plus d'une histoire identique au jeu près à chaque épisode mais que le tout est un peu plus suivi et un tout petit peu plus prenant) mais il ne s'élève toujours pas au dessus du niveau de cours de récréation.
Ceci étant dit, j'ai pu noter tout de même une qualité chez l'auteur : il réussit à captiver légèrement son public quand il traite de matchs de jeu de cartes. On se prend parfois presque facilement au jeu et à l'envie de voir quelle carte va sortir au prochain coup pour contrer les attaques vicieuses de l'ennemi. Il y a donc quelque chose que je juge un peu réussi dans cette série.
Mais pour tout le reste, je trouve les histoires puériles, un peu malsaines, inintéressantes, pas originales et je déconseille donc la lecture même aux plus curieux.
Xxxenophile est une bd de cul, d'humour, de cul, de délire avec aussi pas mal de cul. Ca mélange tout, SF, heroic-fantasy, conte, etc... en une suite d'histoires courtes.
Le dessin est sympa : ça fait très série moderne de dessins animés américaine, tout en rondeur et en jolies filles. Les personnages ont franchement un style qui surprend pour une BD de cul. D'un côté, c'est original, plaisant et ça colle bien avec l'humour, mais d'un autre côté, il faut avouer que ce n'est pas très excitant de voir des personnages de dessins animés comme ça avoir des relations sexuelles (à moins que ça ne soit le fantasme de certains évidemment), même si on a vraiment là du porno pur et dur.
Concernant les scénarios, ils sont assez déjantés, utilisant pour décor des situations très apparentées aux jeux de rôles d'heroïc-fantasy ou de SF, mais se résument ensuite très rapidement à une partie de baise entre un homme et une femme, ou bien plusieurs femmes, ou bien plein de gens ensemble, et le tout avec le sourire dans une ambiance de déconnade érotique.
Ca peut plaire mais à mon goût, ça croise trop de styles pour être bon : au niveau érotique, c'est pas franchement excitant; au niveau humour, c'est plutôt simpliste; et au niveau scénario, c'est... mouairf...
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Diablotus
D’habitude, je suis plutôt preneur de ce genre d’histoire constituée par une myriade de petits dessins en "cascade". Ceux-ci sont sommaires mais correspondent parfaitement aux exigences de ce style narratif finalement très visuel. Comme le souligne Elveen, le principe est intéressant mais on voit pas trop où l’auteur à voulu en venir avec ce petit diable qui sort des squelettes en soulevant des cailloux, à l’image du magicien qui sort son lapin (tiens, un lapin? ;)) du chapeau. Bref, je me suis lassé bien avant la fin ... qui ne tarde pourtant pas à tomber. D’ailleurs, ce récit n’a pas vraiment de fin, l’auteur ayant pu très bien continué sur sa lancée (ceci dit, ça n’aurait pas été une bonne chose non plus).
La Crève
Le bon côté de cette BD, c'est le dessin de Riff Reb's. Au premier coup d'oeil, j'ai eu l'impression de voir un dessin connu, à mi chemin entre celui de Cromwell (que Riff Reb's a cotoyé au studio Asylum), celui de Gaudelette et celui d'Uderzo (ou alors c'est le lettrage qui m'a embrouillé sur le coup car il est très similaire à celui d'Asterix). Un dessin clair, maîtrisé, dynamique et bien foutu. C'est sympa à lire et assez joli à regarder. Bref, ce n'est pas un dessinateur amateur et je suis surpris de n'en avoir jamais entendu parler avant. Le scénario ensuite nous plonge directement dans une sorte d'univers post-apocalyptique où l'Italie est ravagée à la fois par une maladie (la Crève) qui transforme les hommes en sortes de zombies, mais aussi par une armée fasciste qui détruit tout sur son passage. Le héros, Libero, est un rebelle qui se bat contre tout ça et est témoin des expériences génétiques dangereuses de l'oppresseur et du déclin brutal de l'humanité. L'ennui, c'est que ce n'est pas structuré du tout comme récit. Le contexte n'est pas expliqué, il faut tout comprendre par soi-même et de grandes plages de flou et d'inconnu demeurent en fin de lecture (c'est quoi la Crève ? A quoi sert-elle ? D'où sort cette armée fasciste et pourquoi agit-elle ainsi ? Est-ce elle qui a inventé la Crève et alors pourquoi ? A quoi devaient servir les Soldrones ? Pourquoi l'humanité en est-elle arrivée là ?). La narration se compose de plusieurs courts chapitres plus ou moins bien suivis dont l'action s'embrouille très vite. On a du mal à suivre ce qu'il se passe, mais surtout le contexte a à peine le temps de s'installer que l'histoire se termine en queue de poisson. La fin m'a paru si abrupte que je n'ai pas vraiment réussi à comprendre l'idée et l’intérêt de cette série. Ça ressemble un peu à un pamphlet contre la connerie humaine, un discours politique socialo-ecolo-anarchiste voire punk par moment, mais ça tombe complètement à plat pour moi. Ça donne en gros l'impression qu'il n'y avait pas de scénario, pas d'histoire, juste un contexte, un décor et puis une fois celui-ci monté on arrête tout et on laisse le lecteur en plan sur le mot "Fin".
D-day, le jour du désastre
Je partage l'analyse de mes prédécesseurs quant au différents chapitres, mais en étant un poil plus sévère. L'idée de départ est tout à fait excellente et elle est bien entamée, j'ai vite été intéressé par le 1er chapitre. L'histoire avance bien, c'est un vrai plaisir. La suite est plus laborieuse... Pour preuve, je n'ai pas eu le courage de finir le 3e chapitre. Je vais peut-être feuilleter la fin rapidement avant de rendre l'album, histoire de connaitre le dénouement(mais rien n'est moins sûr) Ya trop de branlette intellectuelle en fait, ça part complètement en live avec des phrases choc genre "la véritable nature du cosmos m'apparut soudain dans toute son horreur : nous vivions dans un monde où la cruauté était sans limites" Venant d'un mec qui est né alors que la guerre faisait déjà rage, et qui fait maintenant lui même la guerre, c'est plutôt amusant. Ca regorge de phrases débiles dans ce genre, c'est dingue.
Tatiana K.
J'ai commencé cette série en ayant beaucoup de mal sur les premières pages : c'était une grosse partie de ce que je déteste dans ce genre de BD. D'abord une héroïne canon, super forte au combat sans que ses muscles théoriques ne se voient le moins du monde, supra intelligente et cultivée, sans doute riche si elle le voulait, et... complètement suffisante et pédante, genre "je me la pête, moi je suis ce qui se fait de mieux sur cette terre, vous vous êtes de la merde". Et voilà, on vous fourre cette héroïne désagréable entre les pattes et on vous balance plein de scènes d'action à la James Bond et c'est parti ! Bref, j'ai eu du mal au début. Côté dessin, c'est pas mauvais. Bon, j'ai noté pas mal d'erreurs de perspective et quelques hésitations dans les personnages par moment, mais globalement c'est plaisant à regarder. Par contre, autre chose que je n'aime pas, c'est à quel point cette BD et ce dessin sont racoleurs : on nous balance sans arrêt des femmes canons, nues ou à peine habillées, soit disant héroïne ou méchante de l'histoire mais en réalité complètement irréalistes et énervantes quand on n'aime pas le style racoleur (franchement, la tenue de combat de Tatiana qui consiste en un simple body avec string avec une ceinture d'armes à la taille, c'est assez ridicule). Ensuite, concernant le scénario, après les quelques pages d'action du début, je l'ai finalement trouvé légèrement original. Je m'attendais à des simples histoires d'espionnage/action façon James Bond, mais il s'y ajoute une histoire de génétique et de clonage qui a un petit peu d'originalité dans ce genre de BD. Pourtant globalement, au fil de l'histoire, ça n'a pas grand chose de captivant à mon goût. Ca continue dans le racoleur (la Tatiana qui se fait habiller en tenue SM, ligotée à un poteau par ses méchants ravisseurs, la méchante en mini jupe jambe écartée qui tire avec son gros flingue, la Tatiana qui se déguise en actrice porno et s'habille comme telle, etc etc...) : c'en est lourd tellement c'est racoleur. Et l'intrigue espionnage/vengeance/clonage/etc. est rapidement embrouillée, confuse et surtout assez inintéressante. Très moyen, donc.
Indiana Jones
A lire par curiosité. Mon post sera bref en fait. Découverte grâce à l'opération "bd de l'été", cette mini série est l'exemple même des objets dessinés non identifiés. Surfant sur la vague du succés du mythique archéologue, elle n'apporte rien à sa gloire. A lire donc, puis à oublier aussitôt.
GTO - Great Teacher Onizuka
Je continue mon long et douloureux parcours initiatique dans le monde du manga. Après l'intéressant mais long "Kenshi", le fade "Love hina" je me lance dans la lecture de GTO, "classique des classiques" me dit-on. Un prof rebelle, ancien loubard tente avec des méthodes peu orthodoxes de remettre dans le droit chemin une jeunesse nippone perdue. Si durant les premiers épisodes, le ton décalé, les dessins m'ont plutôt amusé, il faut vraiment être accroc pour dévorer les 25 (!!!) épisodes de la série super répétitifs (même intrigue, message lourdingue que l'auteur essaie de faire passer, genre "bats toi dans ce monde pourri, arrête de pleurer etc). Bref, c'est pas encore ce coup ci que j'encenserai un manga je continue ma quête.
Les Voisins
Certainement le moins bon "patte de mouche" qu’il m’ait été donné de lire jusqu’à présent. En fait, l’originalité du récit n’en est pas vraiment une. L’auteur s’inspire ouvertement du monde végétal pour imaginer une planète qui grandirait par ramification de sa base grâce à une "substance nutritive" fécondant le pistil. C’est une transposition qui aurait pu se révéler intéressante si l’auteur eu été plus inspiré. Il donne l’impression ici de ne pas aller en profondeur, préférant rester superficiel. C’est trop descriptif, trop linéaire, trop prévisible . . . en deux mots : pas passionnant. Quant au graphisme, il est basique voire trop rudimentaire que pour m’intéresser. Bref, ni le graphisme, ni le récit de ce patte de mouche n’ont vraiment retenu mon attention.
Yakari
"Yakari", même quand j'étais petit je n'aimais pas particulièrement. Les histoires sont super gentillettes et je dois avouez qu'il ne se passe pas grand chose. Cette BD est une BD jeunesse qui à mon goût ne peut être lue que par des enfants pour être appréciée. Dommage car l'idée d'une BD créee autour d'un petit indien je trouve ça sympa. De plus, j'aime bien le dessin et trouve que Yakari fait un très bon héros. Achetez cette série pour votre petit cousin de 8 ans vous pourrez toujours les lui piquer quand vous lui rendrez visite...:)
Yu-Gi-Oh !
J'ai franchement eu du mal à la lecture de cette série. Je l'ai empruntée en me disant que j'y retrouverais peut-être une portion de ce que j'aime dans la plupart des Shonens, mais franchement non, presque tout le contenu de Yu-Gi-Oh! me déplait. Côté dessin, il n'y a rien à dire : c'est du manga classique, propre sans être original. Le fait que Yûgi soit dessiné sans nez et avec de gros yeux qui louchent dans les premiers tomes m'exaspérait un peu mais on s'y fait (on oublie pas, on vit avec, comme le dit la grande poète romantique). Côté scénario, maintenant, c'est franchement puéril. J'ai été surpris de voir que les premiers tomes ne parlaient pas directement du jeu de cartes Yu-Gi-Oh! dont j'entendais tellement parler et que je voyais à la télé. En réalité, Yûgi, grâce à son Puzzle Millénaire, se transforme en Roi des Jeux, mais de tous les types de jeu (jeux de dés, jeux avec un couteau, "Magic the Gathering"-like, jeux de foire, tamagotchis, et autres jeux plus spécifiques...), et c'est avec ses jeux qu'il devient un super justicier qui va punir tous les méchants. Les scénarios au départ sont ultra-répétitifs, c'en est même franchement lourd : Yûgi et ses amis sont de gentils collégiens, mais voilà un ou des gros nouveaux méchants qui veulent les racketter/arnaquer/tabasser/défier, Yûgi et ses amis se prennent des coups jusqu'à ce que la goutte fasse déborder le vase et apparait alors Super-Yûgi (le mec super pédant et sûr de lui) qui balance son habituel "je vais te proposer un jeu que tu ne pourras pas refuser", le méchant (le con) accepte évidemment, et vlan avec ses super-pouvoirs ludiques, Super-Yûgi fait perdre le méchant (parfois même en trichant) et le voilà bien puni : bouh ! Et ça recommence... Alors en plus, j'ai trouvé que ces histoires suintaient bien souvent d'une forte charge de violence et de frustration. Les relations entre gens sont des relations de défis sans arrêt, ou des tentatives de profiter du plus faible, de le frapper avec joie : j'ai trouvé ça assez malsain. Et puis quand Super-Yûgi vient punir les méchants, on sent vraiment la frustration du gars qui a été embêté dans sa jeunesse et rêve de se venger en faisant souffrir ses ennemis. Et puis, il y a des répliques formidables : "Celui qui froisse l'âme d'autrui finit par se brûler !", "si tu avais eu plus de respect pour tes baskets, tu aurais peut-être gagné...", etc... C'est tellement ridicule qu'on dirait du second degré, mais à la lecture, même en prenant ça au second degré, ce n'est pas drôle tellement ça a l'air de se prendre au sérieux. Ce n'est qu'au bout de quelques tomes qu'apparait le jeu de Yu-Gi-Oh! bien connu. L'histoire se résume alors en une suite de défis et de combats à base de cartes à jouer, d'invocations de monstres hétéroclites et de tours de magie cartomancienne. Le scénario devient un tout petit peu moins répétitif (disons que la fréquence de répétition n'est plus d'une histoire identique au jeu près à chaque épisode mais que le tout est un peu plus suivi et un tout petit peu plus prenant) mais il ne s'élève toujours pas au dessus du niveau de cours de récréation. Ceci étant dit, j'ai pu noter tout de même une qualité chez l'auteur : il réussit à captiver légèrement son public quand il traite de matchs de jeu de cartes. On se prend parfois presque facilement au jeu et à l'envie de voir quelle carte va sortir au prochain coup pour contrer les attaques vicieuses de l'ennemi. Il y a donc quelque chose que je juge un peu réussi dans cette série. Mais pour tout le reste, je trouve les histoires puériles, un peu malsaines, inintéressantes, pas originales et je déconseille donc la lecture même aux plus curieux.
Xxxenophile
Xxxenophile est une bd de cul, d'humour, de cul, de délire avec aussi pas mal de cul. Ca mélange tout, SF, heroic-fantasy, conte, etc... en une suite d'histoires courtes. Le dessin est sympa : ça fait très série moderne de dessins animés américaine, tout en rondeur et en jolies filles. Les personnages ont franchement un style qui surprend pour une BD de cul. D'un côté, c'est original, plaisant et ça colle bien avec l'humour, mais d'un autre côté, il faut avouer que ce n'est pas très excitant de voir des personnages de dessins animés comme ça avoir des relations sexuelles (à moins que ça ne soit le fantasme de certains évidemment), même si on a vraiment là du porno pur et dur. Concernant les scénarios, ils sont assez déjantés, utilisant pour décor des situations très apparentées aux jeux de rôles d'heroïc-fantasy ou de SF, mais se résument ensuite très rapidement à une partie de baise entre un homme et une femme, ou bien plusieurs femmes, ou bien plein de gens ensemble, et le tout avec le sourire dans une ambiance de déconnade érotique. Ca peut plaire mais à mon goût, ça croise trop de styles pour être bon : au niveau érotique, c'est pas franchement excitant; au niveau humour, c'est plutôt simpliste; et au niveau scénario, c'est... mouairf...