La Crève

Note: 1.6/5
(1.6/5 pour 5 avis)

Dans une Italie post-apocalyptique livrée à la guerre civile, l'armée utilise contre les rebelles une arme bactériologique redoutable. Mais « la Crève » n'est pas la seule horreur de ce monde en perdition...


Après l'apocalypse... Gobelins, l'École de l'Image

Dans une Italie post-apocalyptique livrée à la guerre civile, l'armée utilise contre les rebelles une arme bactériologique redoutable. Mais « la Crève » n'est pas la seule horreur de ce monde en perdition... Les Soldrones, sorte de soldats clonés, font leur apparition dans les villes en ruine. Pourtant la machine de guerre va se dérégler... Le graphisme déjà achevé et intransigeant du futur auteur de Myrtil Fauvette fit de cet album un pavé dans la gueule du monde de la BD ! Un hommage au célèbre studio Asylum, fer de lance de la création graphique des années 80.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1988
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Crève © Glénat 1988
Les notes
Note: 1.6/5
(1.6/5 pour 5 avis)
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09/09/2004 | Ro
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Par r0ud0ud0u
Note: 1/5
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Je viens enfin de lire cet album que j'ai acheté au salon de la BD il y a deux ans et que j'avais pour l'instant laissé de côté. Et bien, quelle déception ! Graphiquement rien à redire, sinon ce chapitrage qui n'apporte rien d'extraordinaire, sinon faire perdre 2 pages à chaque fois pour 2 petits dessins. Niveau scénario, à la lecture je n'ai pas compris le message, l'histoire qu'on a voulu nous raconter : pas de trame clairement construite. L'introduction et l'épilogue sont liés mais pour nous emmener où ? Au milieu de l'album des choses intéressantes autour de la guerre mais où est le liant ? A la base j'ai pris cet album car j'aime bien Riff Reb's, dont j'ai lu une partie de l'oeuvre. Mais cet opus ne passera pas à la postérité, ni ne restera donc dans ma bibliothèque.

17/01/2021 (modifier)
Par Ducky
Note: 1/5

Je crois que tout ou presque a été dit par mes prédécesseurs. Un trait de qualité, pour sûr, mais pas encore au niveau de celui de A bord de l'Etoile Matutine (bon, c’est vrai, 20 ans les séparent). Ce qui pèche, c’est l’histoire, on ne comprend pas grand chose à ce conflit (contexte, origines, partis en présence), rien n’est expliqué, et le tout manque de cohérence (le découpage en chapitre n’aide pas). Je n’ai vraiment pas aimé, et j’en suis sorti en me demandant « Mais qu’est ce que.. ? »

06/06/2013 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
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Tout comme mes prédécesseurs, je reste sur ma faim. Riff Reb's a une main en or. Son trait a une présence rare (qu’on ne voit que trop rarement d’ailleurs). Inutile de préciser qu’il est la motivation première de l’achat. Côté scénario, c’est la déception. Le contexte est intéressant (lutte contre le fascisme, guerre chimique, création de bêtes de combat, …) mais le lecteur se trouve parachuté sans être briefé un minimum auparavant. Une entrée en la matière plutôt rude donc, qui ne s’améliorera pas par la suite. Le récit est chapitré en de brèves séquences qui lui donnent un rythme saccadé. C’est pas mal vu, vu que la guerre est rarement un long fleuve tranquille. Finalement, rien n’est dit sur les origines du conflit. En soit, ce n’est pas fondamental car ce n’est pas l’essentiel. Les auteurs ont voulu faire une photo, un instantané sur un personnage qui lutte pour un monde meilleur sans s’encombrer de détails . . . L’intention est louable, mais le résultat reste décevant.

19/12/2011 (modifier)
Par klod
Note: 2/5
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J'ai acheté la crève parce qu'à l'époque je flashais sur le graphisme de Riff reb's. Oui les dessins sont plutôt bons dans leur style mais cette BD pêche par l'histoire. Le contexte est intéressant mais ça manque de développement. On a envie d'en savoir un peu plus mais les auteurs n'ont pas l'air d'avoir voulu s'étendre. Comme s'ils voulaient raconter leur petite fable pessimiste mais sans y être vraiment attachés. Et puis ça me fait penser à un travail de studio, avec recherche d'un concept graphique et d'ambiance "tendance", ciblant un certain public. Et non pas à une création individuelle. Il reste un joli "objet livre" mais un peu dérisoire.

02/05/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
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Le bon côté de cette BD, c'est le dessin de Riff Reb's. Au premier coup d'oeil, j'ai eu l'impression de voir un dessin connu, à mi chemin entre celui de Cromwell (que Riff Reb's a cotoyé au studio Asylum), celui de Gaudelette et celui d'Uderzo (ou alors c'est le lettrage qui m'a embrouillé sur le coup car il est très similaire à celui d'Asterix). Un dessin clair, maîtrisé, dynamique et bien foutu. C'est sympa à lire et assez joli à regarder. Bref, ce n'est pas un dessinateur amateur et je suis surpris de n'en avoir jamais entendu parler avant. Le scénario ensuite nous plonge directement dans une sorte d'univers post-apocalyptique où l'Italie est ravagée à la fois par une maladie (la Crève) qui transforme les hommes en sortes de zombies, mais aussi par une armée fasciste qui détruit tout sur son passage. Le héros, Libero, est un rebelle qui se bat contre tout ça et est témoin des expériences génétiques dangereuses de l'oppresseur et du déclin brutal de l'humanité. L'ennui, c'est que ce n'est pas structuré du tout comme récit. Le contexte n'est pas expliqué, il faut tout comprendre par soi-même et de grandes plages de flou et d'inconnu demeurent en fin de lecture (c'est quoi la Crève ? A quoi sert-elle ? D'où sort cette armée fasciste et pourquoi agit-elle ainsi ? Est-ce elle qui a inventé la Crève et alors pourquoi ? A quoi devaient servir les Soldrones ? Pourquoi l'humanité en est-elle arrivée là ?). La narration se compose de plusieurs courts chapitres plus ou moins bien suivis dont l'action s'embrouille très vite. On a du mal à suivre ce qu'il se passe, mais surtout le contexte a à peine le temps de s'installer que l'histoire se termine en queue de poisson. La fin m'a paru si abrupte que je n'ai pas vraiment réussi à comprendre l'idée et l’intérêt de cette série. Ça ressemble un peu à un pamphlet contre la connerie humaine, un discours politique socialo-ecolo-anarchiste voire punk par moment, mais ça tombe complètement à plat pour moi. Ça donne en gros l'impression qu'il n'y avait pas de scénario, pas d'histoire, juste un contexte, un décor et puis une fois celui-ci monté on arrête tout et on laisse le lecteur en plan sur le mot "Fin".

09/09/2004 (modifier)