Réédition plus abordable d'un album paru en octobre 1992, "Santa Claus" est l'adaptation du roman de L. Frank Baum, et relate La "vie secrète" du père Noël (à noter des récitatifs assez abondants mais pas envahissants). On y voit en fait le personnage de Claus, depuis tout bébé, son abandon au fond des bois par ses parents, comment il a été recueilli et élevé par des nymphes, et tout ce qui va le mener peu à peu à devenir le père Noël tel qu'on le connaît.
Côté dessin, la couverture ne donne pas vraiment envie de l'ouvrir. D'ailleurs l'intérieur ne donne pas forcément envie de le lire; les couleurs en particulier, sont très pastels. Et pourtant le dessin devient agréable à la lecture, et il est certainement bien maîtrisé.
Le décor est résolument fantasy, puisque l'histoire se passe alors que les hommes commencent à se répandre sur le monde, et que les créatures magiques et immortelles, géants, elfes, lutins, Ryl bleus, démon des vents, etc. sont sur le déclin, repoussées par l'humanité.
Le thème de l'opposition bien/mal et du destin, du libre arbitre de cette humanité, est assez central. Pourtant le tout est traité assez légèrement, avec un certain optimisme. L'album semble viser la jeunesse, et en ce sens il n'est pas mal. Pour ma part j'ai trouvé ça sympathique mais très facilement oubliable.
J'suis comme Kael, j'ai du mal à comprendre comment un adulte peut aimer ces albums. Pour les marmots, je dis pas mais sinon... Octave est un conte quand même très simpliste et bien bateau qui reprend de plus le même concept sur deux tomes, ce qui fait que ça devrait très vite devenir redondant. Bref, je ne fais bien entendu pas partie du public visé, ce qui peut expliquer mon désintérêt, donc j'attends plutôt Chauvel dans ses polars sanglants que dans ses histoires de poissons.
Livre-concept, "Faudrait voir à voir" est né du défi de réaliser une année durant au moins une page de dessin par jour.
Comme d'habitude avec Ibn Al Rabin, le dessin est minimaliste, et on retrouve son style si particulier et étonnant. Par contre, si effectivement cette exploration est dans l'ensemble assez riche et emprunte de nombreux chemins peu foulés, la lecture est finalement assez ennuyeuse. Les répétitions sont nombreuses, l'inspiration se fait souvent difficile, beaucoup de pages restent éminemment absconses, et on est finalement plus lassé qu'étonné.
D'où la question : est-il vraiment nécessaire de publier tous les albums réalisés d'après une idée (surtout) quelconque ? La réponse est incertaine, mais quant à l'acheter, surtout à 26€, c'est à mon avis clairement non. A lire pour se donner une idée de ce qu'on peut faire dans le genre.
J'ai un peu hésité avant de poser cet avis parce que je n'ai lu que le premier tome (enfin, je l'ai même acheté, j'aurais du lire l'avis de Kael de manière plus attentive avant). Mais bon, vu l'ennui que j'ai éprouvé, je doute avoir envie de lire un jour le deuxième tome. Formellement c'est pas mauvais, loin de là: c'est globalement assez beau et très original. Original et déroutant tant on est parfois mal à l'aise devant cet étalage de chair immonde, de ces corps flasques quand ce n'est pas devant un cadavre ou un quintal de rillette. Bref, cette BD a quelque chose d'organique qui fout un peu la gerbe, comme un bon Cronenberg.
Je ne sais pas trop pourquoi j'ai pas accroché mais je me suis royalement ennuyé malgré l'originalité et la noirceur de l'histoire. Pas vraiment d'explications donc, à vous de voir...
Difficile de donner son avis sur une série prévue en deux tomes et dont seul le premier est disponible pour l’instant.
Western sans concession, cet album correspond bien au genre : ambiance rude, compagnons auxquels on se lie par intérêt et non par amitié . . . tout y est. Le ton sonne juste même si j’ai quelques difficultés à m’intéresser aux personnages (dont Clyde) et à leur devenir. Récit qui n’a donc pas suscité de grand enthousiasme de ma part sans vouloir préjuger de la suite. Toutefois, cette BD aurait pu être "pas mal" selon moi si les planches de Malès avaient assuré. Ce n’est pas le cas : corps disproportionné (petite tête, jambes démesurément longues), posture de "pantin", têtes pas très réussies et surlignage futile qui vient gâcher la mise en couleurs directes par un effet de flou. Le style d’Hermann aurait certainement mieux convenu. Au fond, le plus intriguant reste cette fameuse Lucy dont on ne sait rien ou presque . . .
Deux coups pour rien. Voilà l'impression qu'on peut avoir en refermant ce diptyque atypique de chez Delcourt. Car il faut arriver presque à la fin du tome 1 pour comprendre ce qui se passe. Et, malheureusement, l'impression que le scénario est bâclé va perdurer jusqu'à la dernière page. Dommage, car Smolderen avait de bonnes idées au départ, et un très bon dessinateur pour les mettre en images. Mais pourquoi celui-ci a-t-il changé de style entre les deux albums ? C'est très déroutant et ne sert pas un scénario qui recycle Jules Verne et Dante avec maladresse.
Moi qui suis très celtique, j'aurais dû apprécier cette série, mais bof...
Je ne vais pas trop m'étendre sur le dessin. Il commence très moyen dans les premiers tomes pour juste un peu s'arranger et ne devenir que correct ensuite. Ca se lit mais ce n'est pas fantastique esthétiquement de même qu'au niveau de la mise en page qui est fouillis. De même, les couleurs ne sont pas top. Mais bon, il y a une "excuse" pour les premiers albums qui commencent un tout petit peu à dater.
Mais c'est surtout au niveau de l'histoire que je trouve ça bof.
Les trois premiers tomes forment une sorte de cycle : Gwen est un petit garçon qui apprend qu'il est héritier du trône de Bretagne, doit fuir la haine de son cousin usurpateur et revient après un exil en Grande-Bretagne pour reprendre son trône. Le tout à l'aide de magie aussi bien celtique qu'issue de la légende du Roi Arthur. Mais cette histoire est racontée trop vite, de telle manière que je ne suis pas rentré dedans du tout. C'est de l'action, du "suspense" hyper-prévisible, des rebondissements sans intérêt, et de la magie aussi fine et envoutante qu'une planche à repasser. Et en bref, le héros est exilé pendant des années puis il revient sur ses terres et, en deux jours, il récupère son trône, voilà c'est torché.
Les tomes suivants partent dans une autre direction. En un tome, l'auteur débarasse le héros de son trône pour le faire partir dans des aventures différentes. Il meurt et est ressuscité, il perd la mémoire, il cherche le chemin du retour vers ses origines, bref il se la joue Thorgal. C'est pas passionnant et pas original.
Cette série manque d'originalité, de la finesse que la magie celtique requiert, et n'a pas grand chose pour redresser la barre.
Un tutti frutti SF...
Ca se laisse lire, ce n'est pas impérissable mais ça délasse.
Le truc qui me gêne le plus dans cette série B, c'est que parfois je découvre une case pompée à 95% sur "les Naufragés du Temps" de Gillon...
Exemple, dans la planche montrée ici, la deuxième case est exactement Christopher (avec une moustache) dans la même attitude. Que dire de la vignette 5 dont le personnage ressemble beaucoup lui aussi à un des protagonistes des "Naufragés du Temps"...
Où s'arrête l'admiration et commence la copie ?
Amusant pour chercher toutes les références lors d'un WE pluvieux :)
Le dessin de ces albums est vraiment sympa. C'est plus de la peinture en fait : en quelques ombres, sans avoir besoin de s'attarder sur les détails, le dessinateur crée ici des planches de toute beauté. C'est à mes yeux une sorte d'impressionnisme : les détails ne sont pas présents, mais la peinture est telle que le cerveau fait le travail lui-même automatiquement, sans effort, et on a l'impression de plonger dans chaque scène, chaque décor, avec sa foule de détails et d'ambiance. Assez impressionnant à mes yeux.
Bref, je trouve cette BD belle.
Mais le dessin ne fait franchement pas tout pour moi. Car, comme Fourmi, je me suis franchement ennuyé à la lecture de cette adaptation d'un livre du début du siècle. Le héros n'est pas attachant pour moi, ses aventures vont dans tous les sens sans jamais avoir réussi à m'accrocher. C'est presque avec peine que j'ai lu l'intégrale de la série, n'étant à moitié captivé qu'au moment du passage dans le contre-espionnage. Pour le reste, j'ai lu ça sans aucun plaisir.
Et malgré la qualité physique et esthétique de ces albums, quand je vois leur gros prix de vente à l'unité, je trouve ça franchement trop cher pour l'absence de plaisir de lecture que ça m'a procuré.
Calmons nous, calmons nous ! J'ai acheté le tome 1 parce que j'avais lu des choses très positives à cet endroit même et, le moindre que je puisse dire, c'est que l'ensemble ne casse pas trois pattes à un canard.... Le postulat de base m'a fait sourire... Encore une héroïne balèze qui manie l'épée comme Dartagnan ou Highlander (selon vos propres références), qui fait des bonds de mangaénnes diplômées, qui travaille pour une organisation secrète... Bref, rien de neuf sous le soleil. Et dans le même genre, il n'y a pas photo, je préfère l'ombre du "Chant des Stryges"...
Côté graphique, c'est bon, mais faut pas non plus crier au génie. Quand je me souviens de la comparaison avec Marini faite par l'un de mes prédécesseurs, je ne souris plus, je me crispe.
additif tome 2...
oulà, ça chute grave comme dirait un pote qu'à 10 ans.
Cet album qu'il faut lire dans un supermarché entre l'achat du dernier cd de la star ac et des nouvelles piles pour la télécommande, est bourré de lieux communs et de stéréotypes vus, revus et rerevus.
Déception totale.... Le prochain album, se sera sans moi.
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Santa Claus
Réédition plus abordable d'un album paru en octobre 1992, "Santa Claus" est l'adaptation du roman de L. Frank Baum, et relate La "vie secrète" du père Noël (à noter des récitatifs assez abondants mais pas envahissants). On y voit en fait le personnage de Claus, depuis tout bébé, son abandon au fond des bois par ses parents, comment il a été recueilli et élevé par des nymphes, et tout ce qui va le mener peu à peu à devenir le père Noël tel qu'on le connaît. Côté dessin, la couverture ne donne pas vraiment envie de l'ouvrir. D'ailleurs l'intérieur ne donne pas forcément envie de le lire; les couleurs en particulier, sont très pastels. Et pourtant le dessin devient agréable à la lecture, et il est certainement bien maîtrisé. Le décor est résolument fantasy, puisque l'histoire se passe alors que les hommes commencent à se répandre sur le monde, et que les créatures magiques et immortelles, géants, elfes, lutins, Ryl bleus, démon des vents, etc. sont sur le déclin, repoussées par l'humanité. Le thème de l'opposition bien/mal et du destin, du libre arbitre de cette humanité, est assez central. Pourtant le tout est traité assez légèrement, avec un certain optimisme. L'album semble viser la jeunesse, et en ce sens il n'est pas mal. Pour ma part j'ai trouvé ça sympathique mais très facilement oubliable.
Octave
J'suis comme Kael, j'ai du mal à comprendre comment un adulte peut aimer ces albums. Pour les marmots, je dis pas mais sinon... Octave est un conte quand même très simpliste et bien bateau qui reprend de plus le même concept sur deux tomes, ce qui fait que ça devrait très vite devenir redondant. Bref, je ne fais bien entendu pas partie du public visé, ce qui peut expliquer mon désintérêt, donc j'attends plutôt Chauvel dans ses polars sanglants que dans ses histoires de poissons.
Faudrait voir à voir
Livre-concept, "Faudrait voir à voir" est né du défi de réaliser une année durant au moins une page de dessin par jour. Comme d'habitude avec Ibn Al Rabin, le dessin est minimaliste, et on retrouve son style si particulier et étonnant. Par contre, si effectivement cette exploration est dans l'ensemble assez riche et emprunte de nombreux chemins peu foulés, la lecture est finalement assez ennuyeuse. Les répétitions sont nombreuses, l'inspiration se fait souvent difficile, beaucoup de pages restent éminemment absconses, et on est finalement plus lassé qu'étonné. D'où la question : est-il vraiment nécessaire de publier tous les albums réalisés d'après une idée (surtout) quelconque ? La réponse est incertaine, mais quant à l'acheter, surtout à 26€, c'est à mon avis clairement non. A lire pour se donner une idée de ce qu'on peut faire dans le genre.
Les Aventures de Philibert
J'ai un peu hésité avant de poser cet avis parce que je n'ai lu que le premier tome (enfin, je l'ai même acheté, j'aurais du lire l'avis de Kael de manière plus attentive avant). Mais bon, vu l'ennui que j'ai éprouvé, je doute avoir envie de lire un jour le deuxième tome. Formellement c'est pas mauvais, loin de là: c'est globalement assez beau et très original. Original et déroutant tant on est parfois mal à l'aise devant cet étalage de chair immonde, de ces corps flasques quand ce n'est pas devant un cadavre ou un quintal de rillette. Bref, cette BD a quelque chose d'organique qui fout un peu la gerbe, comme un bon Cronenberg. Je ne sais pas trop pourquoi j'ai pas accroché mais je me suis royalement ennuyé malgré l'originalité et la noirceur de l'histoire. Pas vraiment d'explications donc, à vous de voir...
Lucy
Difficile de donner son avis sur une série prévue en deux tomes et dont seul le premier est disponible pour l’instant. Western sans concession, cet album correspond bien au genre : ambiance rude, compagnons auxquels on se lie par intérêt et non par amitié . . . tout y est. Le ton sonne juste même si j’ai quelques difficultés à m’intéresser aux personnages (dont Clyde) et à leur devenir. Récit qui n’a donc pas suscité de grand enthousiasme de ma part sans vouloir préjuger de la suite. Toutefois, cette BD aurait pu être "pas mal" selon moi si les planches de Malès avaient assuré. Ce n’est pas le cas : corps disproportionné (petite tête, jambes démesurément longues), posture de "pantin", têtes pas très réussies et surlignage futile qui vient gâcher la mise en couleurs directes par un effet de flou. Le style d’Hermann aurait certainement mieux convenu. Au fond, le plus intriguant reste cette fameuse Lucy dont on ne sait rien ou presque . . .
L'Enfer des Pelgram
Deux coups pour rien. Voilà l'impression qu'on peut avoir en refermant ce diptyque atypique de chez Delcourt. Car il faut arriver presque à la fin du tome 1 pour comprendre ce qui se passe. Et, malheureusement, l'impression que le scénario est bâclé va perdurer jusqu'à la dernière page. Dommage, car Smolderen avait de bonnes idées au départ, et un très bon dessinateur pour les mettre en images. Mais pourquoi celui-ci a-t-il changé de style entre les deux albums ? C'est très déroutant et ne sert pas un scénario qui recycle Jules Verne et Dante avec maladresse.
Les Ecluses du Ciel
Moi qui suis très celtique, j'aurais dû apprécier cette série, mais bof... Je ne vais pas trop m'étendre sur le dessin. Il commence très moyen dans les premiers tomes pour juste un peu s'arranger et ne devenir que correct ensuite. Ca se lit mais ce n'est pas fantastique esthétiquement de même qu'au niveau de la mise en page qui est fouillis. De même, les couleurs ne sont pas top. Mais bon, il y a une "excuse" pour les premiers albums qui commencent un tout petit peu à dater. Mais c'est surtout au niveau de l'histoire que je trouve ça bof. Les trois premiers tomes forment une sorte de cycle : Gwen est un petit garçon qui apprend qu'il est héritier du trône de Bretagne, doit fuir la haine de son cousin usurpateur et revient après un exil en Grande-Bretagne pour reprendre son trône. Le tout à l'aide de magie aussi bien celtique qu'issue de la légende du Roi Arthur. Mais cette histoire est racontée trop vite, de telle manière que je ne suis pas rentré dedans du tout. C'est de l'action, du "suspense" hyper-prévisible, des rebondissements sans intérêt, et de la magie aussi fine et envoutante qu'une planche à repasser. Et en bref, le héros est exilé pendant des années puis il revient sur ses terres et, en deux jours, il récupère son trône, voilà c'est torché. Les tomes suivants partent dans une autre direction. En un tome, l'auteur débarasse le héros de son trône pour le faire partir dans des aventures différentes. Il meurt et est ressuscité, il perd la mémoire, il cherche le chemin du retour vers ses origines, bref il se la joue Thorgal. C'est pas passionnant et pas original. Cette série manque d'originalité, de la finesse que la magie celtique requiert, et n'a pas grand chose pour redresser la barre.
Gigantik
Un tutti frutti SF... Ca se laisse lire, ce n'est pas impérissable mais ça délasse. Le truc qui me gêne le plus dans cette série B, c'est que parfois je découvre une case pompée à 95% sur "les Naufragés du Temps" de Gillon... Exemple, dans la planche montrée ici, la deuxième case est exactement Christopher (avec une moustache) dans la même attitude. Que dire de la vignette 5 dont le personnage ressemble beaucoup lui aussi à un des protagonistes des "Naufragés du Temps"... Où s'arrête l'admiration et commence la copie ? Amusant pour chercher toutes les références lors d'un WE pluvieux :)
Ibicus
Le dessin de ces albums est vraiment sympa. C'est plus de la peinture en fait : en quelques ombres, sans avoir besoin de s'attarder sur les détails, le dessinateur crée ici des planches de toute beauté. C'est à mes yeux une sorte d'impressionnisme : les détails ne sont pas présents, mais la peinture est telle que le cerveau fait le travail lui-même automatiquement, sans effort, et on a l'impression de plonger dans chaque scène, chaque décor, avec sa foule de détails et d'ambiance. Assez impressionnant à mes yeux. Bref, je trouve cette BD belle. Mais le dessin ne fait franchement pas tout pour moi. Car, comme Fourmi, je me suis franchement ennuyé à la lecture de cette adaptation d'un livre du début du siècle. Le héros n'est pas attachant pour moi, ses aventures vont dans tous les sens sans jamais avoir réussi à m'accrocher. C'est presque avec peine que j'ai lu l'intégrale de la série, n'étant à moitié captivé qu'au moment du passage dans le contre-espionnage. Pour le reste, j'ai lu ça sans aucun plaisir. Et malgré la qualité physique et esthétique de ces albums, quand je vois leur gros prix de vente à l'unité, je trouve ça franchement trop cher pour l'absence de plaisir de lecture que ça m'a procuré.
Belladone
Calmons nous, calmons nous ! J'ai acheté le tome 1 parce que j'avais lu des choses très positives à cet endroit même et, le moindre que je puisse dire, c'est que l'ensemble ne casse pas trois pattes à un canard.... Le postulat de base m'a fait sourire... Encore une héroïne balèze qui manie l'épée comme Dartagnan ou Highlander (selon vos propres références), qui fait des bonds de mangaénnes diplômées, qui travaille pour une organisation secrète... Bref, rien de neuf sous le soleil. Et dans le même genre, il n'y a pas photo, je préfère l'ombre du "Chant des Stryges"... Côté graphique, c'est bon, mais faut pas non plus crier au génie. Quand je me souviens de la comparaison avec Marini faite par l'un de mes prédécesseurs, je ne souris plus, je me crispe. additif tome 2... oulà, ça chute grave comme dirait un pote qu'à 10 ans. Cet album qu'il faut lire dans un supermarché entre l'achat du dernier cd de la star ac et des nouvelles piles pour la télécommande, est bourré de lieux communs et de stéréotypes vus, revus et rerevus. Déception totale.... Le prochain album, se sera sans moi.