J’ai franchement bien aimé Lanfeust de Troy, mais là, je n’accroche pas du tout... les dessins restent les mêmes: bons sans être excellents, et surtout fort peu originaux. Et le scénario, n’en parlons pas: déjà, le coup de la soucoupe volante qui atterrit devant notre petite auberge d’Eckmul, puis l’explication de la magie en genre pseudo expérience... On est bien loin de la simplicité de Lanfeust de Troy. Ne restent que les grosses vannes biens lourdes et les situations plus ou moins « gagueuses », qui après 7 tomes, ont fini par sérieusement s’épuiser... Vraiment, pas aimé.
Du bon et du beaucoup moins bon dans cette histoire. D’abord le dessin, je l’ai trouvé très inégal tout au long de la lecture. J’ai eu du mal à reconnaître les personnages d’une page à l’autre. Heureusement le dessinateur les a tous munis d’un signe bien distinctif (couleur de leurs cheveux, un tatouage) afin que je ne me perde pas trop :)
Pourquoi l’avoir acheter alors ? Morvan au scénario. Il a ses inconditionnels, et actuellement je me suis lancé dans la découverte de cet auteur (Sillage, TDB, Troll, HK) Malheureusement ce n’est pas cette fois encore que je serai conquis : Le fond de l’histoire est intéressant (quoique assez compliqué à suivre…vite le tome 2 pour y voir plus clair) mais je retrouve dans cette série tout ce qui me déplait chez Morvan : Personnages stéréotypés au possible (ça en devient même agaçant), je m’interroge sur l’utilité et la signification de certaines pages (pas facile de comprendre les sentiments des personnages puisqu’ils ont tous la même expression)
Même si je n’ai pas vraiment aimé, je reste pourtant intrigué par la suite car très franchement il y a de quoi faire quelque chose d’intéressant avec cette histoire et puis tout le monde reconnait le talent de Morvan alors...
Bon, il y a bien un thème directeur dans cette bd: Peut-on gagner sa vie dignement en faisant un métier "inutile" ou plutôt, marginal. Peut-on s'affranchir de la mode, vivre en marge d'une société qui écrase l'individu et en gros, est-on obligé de faire les concessions d'usage dans une société moderne.
Ca a l'air sérieux dit comme ça, mais vraiment cette bd est c...... comme la pluie. Je me suis ennuyé tout du long espérant une chute correcte, genre "je vais reprendre la bd, puisque tout le monde dit que je suis doué pour ça", mais non, parce que... tiens oui, pourquoi d'ailleurs ? Ben, on ne le sait pas trop en fait. Il y a bien quelques explications, mais franchement, je n'ai pas pu adhérer un instant au "discours" du "héros".
Pour finir, je dirai que si quelques passages méritent d'être lus, l'ensemble est simplement médiocre.
Dommage. C'est vraiment une impression de gâchis que j'ai avec cette BD. Gâchis parce que le dessin est vraiment sympa mais le scénario n'est pas à la hauteur du tout à mes yeux.
Le dessin est coloré, en couleurs directes, me faisant vaugement penser parfois à du Loisel, parfois à du Cromwell. Toutes les cases ne sont pas excellentes, le dessin n'a pas toujours l'air maitrisé avec le même talent, mais certaines planches (une majorité quand même) sont vraiment bien foutues, originales dans leur composition, joliement colorées, belles tout simplement.
Et donc si le scénario avait été sympa, ça aurait donné vraiment une BD remarquable. Mais le scénario est celui d'un conte tout simple : des gentils génies de la forêt partent à la recherche d'une source magique et sont confrontés à une méchante sorcière qui les montent les uns contre les autres.
La narration est loin d'être excellente à mes yeux et les dialogues sont souvent mauvais (notamment les récitations écologiques d'Arkerbetz qui semblent s'adresser tout droit aux enfants pour leur faire la morale ("c'est pas bien de polluer, c'est méchant")). L'histoire n'est pas prenante du tout, et même si elle a un bon fond, je me suis ennuyé à la lecture.
Dommage...
Un titre accrocheur, de belles images et une histoire . . . qui m’a un poil déçu ! Non pas qu’il ne se passe rien. Que du contraire, il y a du mouvement mais le récit pêche par des dialogues plat, sans relief et sans aucune saveur. Bref, la narration est un peu primaire, voire niaise et trop prévisible. Dommage car j’ai franchement bien aimé les planches dont le graphisme, particulièrement séduisant, est bien mis en valeur par les couleurs. C’était d’ailleurs la principale raison de mon achat. Ceci dit, il y a quelques idées intéressantes et le final relance un peu l’intérêt de la série. Peut-être que la suite suscitera plus d’enthousiasme, c’est à espérer ! Mais en attendant, . . .
NB : Je trouve que les petits lapins ont une bonne bouille. Vraiment, Zironi a un coup de crayon bien sympathique !
Pff... J'ai pas réussi à lire pour de bon le seul tome qui est sorti de cette série.
Déjà les couleurs m'ont franchement rebuté : quand ce n'est pas en permance le orange-coucher-de-soleil qu'on retrouve dans tant de BDs dheroïc-fantasy, ce sont des couleurs moches qui ne collent pas du tout les unes avec les autres. Beurk : seules les couleurs suffisent à rabaisser la qualité de cet album.
Le dessin, pour sa part, fait assez amateur. Amateur doué pour les personnages car ils sont plutôt pas mal même si loin d'être parfaits. Mais simple amateur pour les décors qui, quand ils ne sont pas inexistants, sont tout simplement médiocres.
Mais bon, ça va, ça se laisse lire, si n'était ces couleurs...
Et côté scénario, il y a 2 choses notables. D'une part, les évènements qui ont lieu dans ce premier et unique tome, peuvent se résumer en 2 lignes emplies d'action. Mais l'action ne suffit pas quand on n'a pas du tout pu entrer dans l'histoire. En effet, l'autre point notable, c'est cette ambition qu'a le scénariste de créer un monde complexe et d'en expliquer toute la complexité politique, militaire, raciale, etc... à l'aide de tonnes de textes emplis de noms inventés tellement nombreux que j'ai eu un mal fou à suivre l'interêt des dialogues et des textes narratifs. Les 2 tiers des pages sont emplies de bulles un peu dans tous les sens, remplies à ras bord de discussions complexes, de noms sortis de l'imagination du scénariste, de plans stratégiques, de... de tant de choses destinées à donner de la profondeur au monde Fantasy créé par l'auteur mais qui m'ont très très vite gonflé, rompant le rythme de lecture et me donnant envie tout simplement d'arrêter de lire et de refermer l'album. J'estime à première vue qu'il était possible de se passer d'au moins la moitié des dialogues et ça aurait rendu le tout plus fluide et pas plus difficile à comprendre.
Un essai raté à mes yeux tant dans son dessin que dans sa narration. Quant à l'histoire, cet album n'en était qu'une introduction mais une introduction qui ne m'a pas paru suffisamment originale pour en lire la suite, suite qui ne sortira jamais de toute manière.
Drôle d'album. Annie Goetzinger a rassemblé ici plusieurs récits ayant pour point commun les femmes. Femmes fortes, soumises, félines, manipulatrices... On voit plusieurs facettes du sexe dit faible.
Mais l'ensemble ne donne pas une image très positive de la femme : elle est soit victime soumise, soit carrément manipulatrice. L'intérêt s'émousse vite, d'autant plus que le dessin de Goetzinger n'est pas très bon ici, étalé sur plusieurs décennies.
Un fond de tiroir qui aurait peut-être dû y rester...
Bon, en gros, c'est l'histoire d'un gars qui a un gros engin, et qui se retrouve dans un engrenage mortel à cause de ça. De sa faiblesse face aux femmes. Il est coincé entre deux d'entre elles. L'une est une paumée, camée, et un poil tordue ; l'autre est riche, vieille, mais a de beaux restes. Martin ne saura choisir entre les deux. La mort sera au bout du chemin.
Je me suis vraiment ennuyé à la lecture de cet album. Soit l'introspection de Martin, le personnage central, sonne totalement faux, soit le scénario est truffé d'incohérences. Peut-être est-ce les deux ? En tous les cas, suivre le parcours chaotique d'un gars qui ne se vaut que par les performances de sa queue, ça me laisse froid.
De plus, le dessin de Moynot est ici plutôt laborieux, et n'aide pas à la lecture.
Assez particulier comme BD...
Bon, déjà côté graphisme, c'est de la pure 3D avec des plaquages de textures digitales, complètement informatisé donc. J'admets qu'il doit y avoir une certaine somme de travail pour donner ce rendu, mais franchement je trouve que voir ça en BD, ça donne moche et même parfois ardu à lire. En outre, les couleurs et textures font franchement mauvais goût. Je me répête mais c'est moche, quoi.
Ensuite, le scénario est bizarre parce que dès le tome 1, on est plongé dans une histoire qui semble être une suite à une autre histoire : l'héroïne semble humaine mais en fait seule sa tête a survécu à un combat précédent contre des gros méchants (Quel combat ? Comment s'est-il passé ? On ne le saura jamais), mais elle a des amis aux pouvoirs presque divins qui lui ont construit un corps invulnérable et l'ont rendue presque immortelle (Comment est-elle devenue leur amie ? Qu'est-ce qui s'est passé avant ? On ne le saura jamais). Avec ces amis divins, qui sont en fait des vaisseaux spatiaux vivants à la technologie suprêmement évoluée (D'où sortent-ils ? Qui sont-ils ? On ne le saura jamais), ils vont combattre une race d'aliens eux aussi très évolués qui menace d'éradiquer un empire en principe très évolué aussi mais moins que les autres partis en présence (Cet empire n'est pas humain : quel est leur relation avec les humains comme la famille de l'héroïne ? Où sont les humains par rapport à eux ? Pourquoi l'héroïne humaine est-elle devenue l'amie des vaisseaux-dieux alors que l'Empereur surpuissant ne peut que s'agenouiller devant eux ? On ne le saura jamais).
Bref, tout un décor est déjà monté et on plonge dans cette histoire comme on verrait un épisode parmi d'autres d'une série télévisée complexe. Et le scénario de cette série est finalement aussi banal que des épisodes de séries médiocres à la télé : les méchants attaquent, les gentils se défendent, un enfant est kidnappé, l'héroïne le sauve par la ruse, et les gentils ont gagné.
Quelques idées dans ce décor de SF complexe paraissent assez bonnes, la narration est tout juste assez prenante en définitive, dommage que le dessin soit informatiquement moche comme ça et que le scénario des tomes publiés soit aussi médiocre, car il y avait peut-être quelque chose à en tirer.
Du Jodorowsky tout craché : du mystique, de l'humiliation, un parcours initiatique, voilà les ingrédients de cette BD, les mêmes que dans tant d'autres du même scénariste, à tel point que ça en devient lassant.
S'il n'y avait que le tome 1, cette série ne serait finalement pas si mal.
Le dessin de ce tome est travaillé, détaillé, un peu statique et légèrement désuet, mais dans l'ensemble je ne l'ai pas trouvé mauvais.
Quant au scénario, le côté méchante reine qui abandonne tous ses privilèges pour s'humilier plus bas que terre dans le but d'atteindre la "Vraie Conscience", ça m'a assez brouté. Mais il faut avouer qu'il y a quelques bonnes idées dans cette histoire, que ça se lit assez bien en définitive et donc que ce n'est pas du mauvais Jodorowsky.
Par contre, le tome 2 me parait bien inutile. Il me semble qu'il a été publié bien plus tard et je n'en vois absolument pas l'interêt si ce n'est de tenter de faire une suite à un album qui a peut-être dû se vendre assez bien.
Le dessinateur a changé. Je n'aime guère son style, mais ça vient sans doute essentiellement de la colorisation informatique que je trouve franchement moche et sans saveur.
Quant à l'histoire, elle continue un peu dans la même veine que le tome 1 mais n'a plus l'attrait du parcours initiatique et ne présente à mes yeux aucun interêt. Franchement médiocre cette fois-ci.
Dans l'ensemble, bof, donc.
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Lanfeust des Etoiles
J’ai franchement bien aimé Lanfeust de Troy, mais là, je n’accroche pas du tout... les dessins restent les mêmes: bons sans être excellents, et surtout fort peu originaux. Et le scénario, n’en parlons pas: déjà, le coup de la soucoupe volante qui atterrit devant notre petite auberge d’Eckmul, puis l’explication de la magie en genre pseudo expérience... On est bien loin de la simplicité de Lanfeust de Troy. Ne restent que les grosses vannes biens lourdes et les situations plus ou moins « gagueuses », qui après 7 tomes, ont fini par sérieusement s’épuiser... Vraiment, pas aimé.
Clones en série (Nirta Omirli)
Du bon et du beaucoup moins bon dans cette histoire. D’abord le dessin, je l’ai trouvé très inégal tout au long de la lecture. J’ai eu du mal à reconnaître les personnages d’une page à l’autre. Heureusement le dessinateur les a tous munis d’un signe bien distinctif (couleur de leurs cheveux, un tatouage) afin que je ne me perde pas trop :) Pourquoi l’avoir acheter alors ? Morvan au scénario. Il a ses inconditionnels, et actuellement je me suis lancé dans la découverte de cet auteur (Sillage, TDB, Troll, HK) Malheureusement ce n’est pas cette fois encore que je serai conquis : Le fond de l’histoire est intéressant (quoique assez compliqué à suivre…vite le tome 2 pour y voir plus clair) mais je retrouve dans cette série tout ce qui me déplait chez Morvan : Personnages stéréotypés au possible (ça en devient même agaçant), je m’interroge sur l’utilité et la signification de certaines pages (pas facile de comprendre les sentiments des personnages puisqu’ils ont tous la même expression) Même si je n’ai pas vraiment aimé, je reste pourtant intrigué par la suite car très franchement il y a de quoi faire quelque chose d’intéressant avec cette histoire et puis tout le monde reconnait le talent de Morvan alors...
L'Homme sans talent
Bon, il y a bien un thème directeur dans cette bd: Peut-on gagner sa vie dignement en faisant un métier "inutile" ou plutôt, marginal. Peut-on s'affranchir de la mode, vivre en marge d'une société qui écrase l'individu et en gros, est-on obligé de faire les concessions d'usage dans une société moderne. Ca a l'air sérieux dit comme ça, mais vraiment cette bd est c...... comme la pluie. Je me suis ennuyé tout du long espérant une chute correcte, genre "je vais reprendre la bd, puisque tout le monde dit que je suis doué pour ça", mais non, parce que... tiens oui, pourquoi d'ailleurs ? Ben, on ne le sait pas trop en fait. Il y a bien quelques explications, mais franchement, je n'ai pas pu adhérer un instant au "discours" du "héros". Pour finir, je dirai que si quelques passages méritent d'être lus, l'ensemble est simplement médiocre.
Les Chasse Fourrés
Dommage. C'est vraiment une impression de gâchis que j'ai avec cette BD. Gâchis parce que le dessin est vraiment sympa mais le scénario n'est pas à la hauteur du tout à mes yeux. Le dessin est coloré, en couleurs directes, me faisant vaugement penser parfois à du Loisel, parfois à du Cromwell. Toutes les cases ne sont pas excellentes, le dessin n'a pas toujours l'air maitrisé avec le même talent, mais certaines planches (une majorité quand même) sont vraiment bien foutues, originales dans leur composition, joliement colorées, belles tout simplement. Et donc si le scénario avait été sympa, ça aurait donné vraiment une BD remarquable. Mais le scénario est celui d'un conte tout simple : des gentils génies de la forêt partent à la recherche d'une source magique et sont confrontés à une méchante sorcière qui les montent les uns contre les autres. La narration est loin d'être excellente à mes yeux et les dialogues sont souvent mauvais (notamment les récitations écologiques d'Arkerbetz qui semblent s'adresser tout droit aux enfants pour leur faire la morale ("c'est pas bien de polluer, c'est méchant")). L'histoire n'est pas prenante du tout, et même si elle a un bon fond, je me suis ennuyé à la lecture. Dommage...
Les Passagers de la Dernière Vague
Un titre accrocheur, de belles images et une histoire . . . qui m’a un poil déçu ! Non pas qu’il ne se passe rien. Que du contraire, il y a du mouvement mais le récit pêche par des dialogues plat, sans relief et sans aucune saveur. Bref, la narration est un peu primaire, voire niaise et trop prévisible. Dommage car j’ai franchement bien aimé les planches dont le graphisme, particulièrement séduisant, est bien mis en valeur par les couleurs. C’était d’ailleurs la principale raison de mon achat. Ceci dit, il y a quelques idées intéressantes et le final relance un peu l’intérêt de la série. Peut-être que la suite suscitera plus d’enthousiasme, c’est à espérer ! Mais en attendant, . . . NB : Je trouve que les petits lapins ont une bonne bouille. Vraiment, Zironi a un coup de crayon bien sympathique !
Balder - La Guerre des royaumes
Pff... J'ai pas réussi à lire pour de bon le seul tome qui est sorti de cette série. Déjà les couleurs m'ont franchement rebuté : quand ce n'est pas en permance le orange-coucher-de-soleil qu'on retrouve dans tant de BDs dheroïc-fantasy, ce sont des couleurs moches qui ne collent pas du tout les unes avec les autres. Beurk : seules les couleurs suffisent à rabaisser la qualité de cet album. Le dessin, pour sa part, fait assez amateur. Amateur doué pour les personnages car ils sont plutôt pas mal même si loin d'être parfaits. Mais simple amateur pour les décors qui, quand ils ne sont pas inexistants, sont tout simplement médiocres. Mais bon, ça va, ça se laisse lire, si n'était ces couleurs... Et côté scénario, il y a 2 choses notables. D'une part, les évènements qui ont lieu dans ce premier et unique tome, peuvent se résumer en 2 lignes emplies d'action. Mais l'action ne suffit pas quand on n'a pas du tout pu entrer dans l'histoire. En effet, l'autre point notable, c'est cette ambition qu'a le scénariste de créer un monde complexe et d'en expliquer toute la complexité politique, militaire, raciale, etc... à l'aide de tonnes de textes emplis de noms inventés tellement nombreux que j'ai eu un mal fou à suivre l'interêt des dialogues et des textes narratifs. Les 2 tiers des pages sont emplies de bulles un peu dans tous les sens, remplies à ras bord de discussions complexes, de noms sortis de l'imagination du scénariste, de plans stratégiques, de... de tant de choses destinées à donner de la profondeur au monde Fantasy créé par l'auteur mais qui m'ont très très vite gonflé, rompant le rythme de lecture et me donnant envie tout simplement d'arrêter de lire et de refermer l'album. J'estime à première vue qu'il était possible de se passer d'au moins la moitié des dialogues et ça aurait rendu le tout plus fluide et pas plus difficile à comprendre. Un essai raté à mes yeux tant dans son dessin que dans sa narration. Quant à l'histoire, cet album n'en était qu'une introduction mais une introduction qui ne m'a pas paru suffisamment originale pour en lire la suite, suite qui ne sortira jamais de toute manière.
Rayon Dames
Drôle d'album. Annie Goetzinger a rassemblé ici plusieurs récits ayant pour point commun les femmes. Femmes fortes, soumises, félines, manipulatrices... On voit plusieurs facettes du sexe dit faible. Mais l'ensemble ne donne pas une image très positive de la femme : elle est soit victime soumise, soit carrément manipulatrice. L'intérêt s'émousse vite, d'autant plus que le dessin de Goetzinger n'est pas très bon ici, étalé sur plusieurs décennies. Un fond de tiroir qui aurait peut-être dû y rester...
A quoi tu penses ?
Bon, en gros, c'est l'histoire d'un gars qui a un gros engin, et qui se retrouve dans un engrenage mortel à cause de ça. De sa faiblesse face aux femmes. Il est coincé entre deux d'entre elles. L'une est une paumée, camée, et un poil tordue ; l'autre est riche, vieille, mais a de beaux restes. Martin ne saura choisir entre les deux. La mort sera au bout du chemin. Je me suis vraiment ennuyé à la lecture de cet album. Soit l'introspection de Martin, le personnage central, sonne totalement faux, soit le scénario est truffé d'incohérences. Peut-être est-ce les deux ? En tous les cas, suivre le parcours chaotique d'un gars qui ne se vaut que par les performances de sa queue, ça me laisse froid. De plus, le dessin de Moynot est ici plutôt laborieux, et n'aide pas à la lecture.
Sinkha
Assez particulier comme BD... Bon, déjà côté graphisme, c'est de la pure 3D avec des plaquages de textures digitales, complètement informatisé donc. J'admets qu'il doit y avoir une certaine somme de travail pour donner ce rendu, mais franchement je trouve que voir ça en BD, ça donne moche et même parfois ardu à lire. En outre, les couleurs et textures font franchement mauvais goût. Je me répête mais c'est moche, quoi. Ensuite, le scénario est bizarre parce que dès le tome 1, on est plongé dans une histoire qui semble être une suite à une autre histoire : l'héroïne semble humaine mais en fait seule sa tête a survécu à un combat précédent contre des gros méchants (Quel combat ? Comment s'est-il passé ? On ne le saura jamais), mais elle a des amis aux pouvoirs presque divins qui lui ont construit un corps invulnérable et l'ont rendue presque immortelle (Comment est-elle devenue leur amie ? Qu'est-ce qui s'est passé avant ? On ne le saura jamais). Avec ces amis divins, qui sont en fait des vaisseaux spatiaux vivants à la technologie suprêmement évoluée (D'où sortent-ils ? Qui sont-ils ? On ne le saura jamais), ils vont combattre une race d'aliens eux aussi très évolués qui menace d'éradiquer un empire en principe très évolué aussi mais moins que les autres partis en présence (Cet empire n'est pas humain : quel est leur relation avec les humains comme la famille de l'héroïne ? Où sont les humains par rapport à eux ? Pourquoi l'héroïne humaine est-elle devenue l'amie des vaisseaux-dieux alors que l'Empereur surpuissant ne peut que s'agenouiller devant eux ? On ne le saura jamais). Bref, tout un décor est déjà monté et on plonge dans cette histoire comme on verrait un épisode parmi d'autres d'une série télévisée complexe. Et le scénario de cette série est finalement aussi banal que des épisodes de séries médiocres à la télé : les méchants attaquent, les gentils se défendent, un enfant est kidnappé, l'héroïne le sauve par la ruse, et les gentils ont gagné. Quelques idées dans ce décor de SF complexe paraissent assez bonnes, la narration est tout juste assez prenante en définitive, dommage que le dessin soit informatiquement moche comme ça et que le scénario des tomes publiés soit aussi médiocre, car il y avait peut-être quelque chose à en tirer.
Diosamante
Du Jodorowsky tout craché : du mystique, de l'humiliation, un parcours initiatique, voilà les ingrédients de cette BD, les mêmes que dans tant d'autres du même scénariste, à tel point que ça en devient lassant. S'il n'y avait que le tome 1, cette série ne serait finalement pas si mal. Le dessin de ce tome est travaillé, détaillé, un peu statique et légèrement désuet, mais dans l'ensemble je ne l'ai pas trouvé mauvais. Quant au scénario, le côté méchante reine qui abandonne tous ses privilèges pour s'humilier plus bas que terre dans le but d'atteindre la "Vraie Conscience", ça m'a assez brouté. Mais il faut avouer qu'il y a quelques bonnes idées dans cette histoire, que ça se lit assez bien en définitive et donc que ce n'est pas du mauvais Jodorowsky. Par contre, le tome 2 me parait bien inutile. Il me semble qu'il a été publié bien plus tard et je n'en vois absolument pas l'interêt si ce n'est de tenter de faire une suite à un album qui a peut-être dû se vendre assez bien. Le dessinateur a changé. Je n'aime guère son style, mais ça vient sans doute essentiellement de la colorisation informatique que je trouve franchement moche et sans saveur. Quant à l'histoire, elle continue un peu dans la même veine que le tome 1 mais n'a plus l'attrait du parcours initiatique et ne présente à mes yeux aucun interêt. Franchement médiocre cette fois-ci. Dans l'ensemble, bof, donc.