Mouais... L'idée de base est pas mal, mais je suis déçue par la façon dont elle est mise en scène, trop fouilli peut-être. Les dessins sont corrects, le décor aussi, mais rien de spécialement original.
C'est pas une BD qui m'a beaucoup marquée, peut-être la suite relèvera-t-elle le niveau... si elle sort un jour.
Cette série m'a laissé une assez désagréable impression... Une impression de manque, d'inintérêt...
Il se passe plein de choses, c'est bien dessiné, mais c'est décousu, une suite de scènes souvent difficiles à suivre, sans grand suspense ni rien pour captiver le lecteur. A la fin de chaque tome, j'ai eu le sentiment qu'il ne s'était rien passé. A aucun moment j'ai eu l'envie de tourner la page, de connaître la suite.
C'est une bd que je trouve... inintéressante...
Même la couverture du dernier tome est décevante quand celle du tome 1 me l'avait fait acheter sans même le feuilleter.
Des histoires en un tome, un univers pas très original de monde essentiellement basé sur la marine (me rappellant beaucoup Finkel), un héros banal de marin intrépide, une héroïne banale de princesse amoureuse, des histoires sans grand interêt... Quelques tomes ont voulu faire dans l'original, comme celui où le héros se retrouve amnésique sur Terre et doit retourner dans son monde heroic-fantasy natal, mais le tout tombe plutôt à plat et il est difficile de s'accrocher aussi bien aux personnages qu'au monde dans lequel ils évoluent.
Le dessin lui non plus n'aide pas vraiment, à mon goût.
Le tout est trop convenu, en réalité. De l'aventure héroic-fantasy et maritime sans grande saveur.
Addendum : J'ai lu le tome 7 récemment, et je dois ajouter que sa colorisation par ordinateur est vraiment... à éviter. Cela ôte toute âme à cette BD et rend chaque case et chaque page aussi morne que la suivante.
Cette revisite du thème du super héros par Alan Moore est nettement moins passionnante que l’illustre Watchmen. A côté du chef d’œuvre, ce Miracleman fait non seulement double emploi mais pâle figure. On y retrouve bien des idées intéressantes mais l’ensemble du récit est alourdi par quantité de texte récitatifs plus pompeux qu’autre chose. On sent poindre une distanciation interne au genre, mais ce n’est encore que peu de chose par rapport à Watchmen. Le dessin ne brille pas par sa beauté, mais sa potentielle laideur serait supportable si les couleurs n’étaient pas si kitchs.
En lisant cet album, j’étais d’abord surpris par une chose : l’album (la version française comme la version anglaise) datait de 1989, soit APRES Watchmen. Quelque chose clochait : comment Alan Moore avait-il pu écrire cette histoire qui reprenait des thèmes déjà traités dans Watchmen mais de manière beaucoup moins approfondie ?
Après recherche, j’ai compris que Miracleman datait en fait de 1982 et était paru d’abord dans une revue anglaise, avant d’être éditée en album seulement en 1989, après le succès de Watchmen… Voilà qui explique bien des choses. C’est donc Miracleman qui est antérieur à Watchmen et non l’inverse. Et en 1982, Alan Moore n’est scénariste que depuis 3-4 ans, et encore pratiquement inconnu. Miracleman est donc à considérer comme une œuvre de jeunesse. A réserver au fan absolu du grand scénariste qui y verront une prémonition de Watchmen.
Héroïne la plus connue de Reiser, Jeanine ne m'a pas vraiment convaincue. C'est parfois assez drôle, on voit que les hommes n'ont pas le monopole de la beaufitude mais c'est assez redondant sur la longueur. Pas le meilleur Reiser à mon avis. Carrément cher en plus.
La couverture de cet album m'avait fait de l'oeil depuis fort longtemps déjà. Si longtemps, même, que je ne m'en souviens plus. Ou alors, est-ce le mal du sieur Alzeihmer qui me frappe précocément ?
Je ne saurais dire. Toujours est-il que par une belle journée grisonnante de début d'automne, chargé d'un sac à dos de randonnée (35 litres) lui-même chargé d'instruments, ustensiles et objets tant divers qu'indispensables tels des livres et une trousse de toilette, cet album se proposa à mon regard, dans le souffle tiède et desséchant d'une climatisation un peu précoce.
Hop ! me dis-je, un Encrage de plus, la collection sera bientôt complète.
Eh oui, on a tous plus ou moins quelques névroses, une des miennes étant de pouvoir contempler une collection complète d'albums impeccablement alignés (les albums, pas la collection, alignés, 'tention) tant en profondeur qu'en hauteur (quitte à redécouper les albums mal soignés par un imprimeur indélicat et bientôt chassé avec mépris de sa guilde par ses collègues outrés et honteux qui mettront des années à s'en remettre, à faire pénitence et tout ça).
Hors donc, fougueux lecteur en train de penser furieusement depuis une minutes ça y est, il a pêté les plombs, sache que les fusibles en question ne se pêtent pas, mais peuvent fondre, même qu'on peut faire une étude thermique d'un fusible en plomb, eh voui !
BREF.
Pourquoi loghorré-je tout ceci (néologisme inside) ? Tout simplement parce que cet album ne m'inspire qu'un vide même pas abyssal. Rien, juste un vide.
Déjà le dessin est laid, euh, moche, bon, pas beau, argl, irrégulier : certains visages sont très bien faits, expressifs et tout ça, et d'autres sont maladroits et pour tout dire ratés et un peu de travers (alors qu'ils devraient pas, hein...).
Et pis ensuite les histoires elles sont même pas séparées ! Si, ma bonne dame, elles se suivent comme ça là, l'une après l'autre qu'on n'y comprend rien, ah elle est belle la jeunesse !
Et pis aussi c'est mal développé, que l'idée à la base elle est bonne mais qu'on s'embête trouve pas ça super génial.
Enfin bon, je me suis nettement plus éclaté à écrire ces quelques lignes stupides qu'à lire cet album.
Concours : trouver une conclusion plus classe que "à éventuellement lire dans le métro", postez vos réponses quelque part sur le forum avant le 31/10/2003, le cachet de la poste faisant foi.
Je reproche à cet album l’inverse de ce que je reprochais à « La Cavale de Lézard » de TBC, à propos duquel je disais : « J'ai vraiment eu l'impression d'avoir été mené en bateau par un dessinateur qui voulait avant tout dessiner et mettre en scène mais qui n'avait pas vraiment envie de raconter une histoire. »… Ici, j’ai l’impression d’avoir affaire à l’album d’un scénariste qui voulait avant tout raconter une histoire mais qui rechigne à la dessiner.
Le dessin d’Autheman n’est pas « laid », ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Il pourrait même être très efficace sur un registre purement humoristique. Mais ici, sur un registre dramatique, face à un dessin se contentant d’illustrer les choses un peu platement sans vraiment les mettre en scène, ça a de quoi refroidir. Imaginez un moment que Binet ait mis en scène Sambre… Dès le début, on sait qu’un truc ne fonctionne pas… que le dessin de Binet, trop simple, trop épuré, ne suffira pas à nous faire croire à la réalité (toute fictionnelle, mais réalité quand même) de l’univers de Sambre. Parce que Sambre, sans un dessin comme celui d’Yslaire, avec une mise en scène maîtrisée au poil près, des cadrages de la mort, ça donnerait rien… Ce serait mou, ce serait plat… Eh bien, c’est un peu ce qui se passe ici avec ce scénario, qui n’est pas spécialement mauvais, mais semble illustré sans grande conviction. Il y avait pourtant de quoi faire, l'histoire m'a l'air plutôt bonne, les personnages existent, ils ont du corps, les lieux sont intéressants... Mais à aucun moment on ne se dit « cette case est belle », « cette séquence est bien mise en scène », rien de tout ça… C’est tout simplement plat, désespérément plat. Pourtant, graphiquement, il y avait moyen de tirer parti de cette histoire. De la magnifier visuellement en installant une vraie ambiance dans cette « cité Lénine» désaffectée. La fin dans la neige aurait pu être de toute beauté, jouant habilement du contraste des ombres et de la neige… Mais Autheman n’offre rien de tout ça… et c’est bien dommage…
Des gags glauques à souhait, assez gores parfois (la mère perd successivement jambes et bras...). Les personnages sont soit sadiques soit inconsistants, et une fois sur deux la chute consiste en une catastrophe (quelqu'un se fait écrabouiller ou dévorer ou amputer) certes inattendue (on n'est pas dans "Léonard est un Génie", où le disciple se relève sans mal des pires accidents) mais pas franchement drôle. Je vois bien pourquoi ça peut faire rire, mais vraiment j'accroche pas.
Certes le dessin est attirant. On y retrouve tout le charme d'un dessin bien marqué avec des personnages bien définis.
Mais je trouve que le scénario est totalement dépourvu d'intérêt. Lors de la lecture on devine facilement la suite des événements et par conséquent je n'ai vraiment pas été transporté par cette BD. C'est dommage.
Je suis déçu par la qualité du dessin et par un scenario que je trouve mal apporté.
Malgré tout, je conseille l'achat car ce n'est que le premier titre d'une longue série, mon avis pourra donc changer.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Urban Games
Mouais... L'idée de base est pas mal, mais je suis déçue par la façon dont elle est mise en scène, trop fouilli peut-être. Les dessins sont corrects, le décor aussi, mais rien de spécialement original. C'est pas une BD qui m'a beaucoup marquée, peut-être la suite relèvera-t-elle le niveau... si elle sort un jour.
l'Impératrice rouge
Cette série m'a laissé une assez désagréable impression... Une impression de manque, d'inintérêt... Il se passe plein de choses, c'est bien dessiné, mais c'est décousu, une suite de scènes souvent difficiles à suivre, sans grand suspense ni rien pour captiver le lecteur. A la fin de chaque tome, j'ai eu le sentiment qu'il ne s'était rien passé. A aucun moment j'ai eu l'envie de tourner la page, de connaître la suite. C'est une bd que je trouve... inintéressante... Même la couverture du dernier tome est décevante quand celle du tome 1 me l'avait fait acheter sans même le feuilleter.
Les Ailes du Phaéton
Des histoires en un tome, un univers pas très original de monde essentiellement basé sur la marine (me rappellant beaucoup Finkel), un héros banal de marin intrépide, une héroïne banale de princesse amoureuse, des histoires sans grand interêt... Quelques tomes ont voulu faire dans l'original, comme celui où le héros se retrouve amnésique sur Terre et doit retourner dans son monde heroic-fantasy natal, mais le tout tombe plutôt à plat et il est difficile de s'accrocher aussi bien aux personnages qu'au monde dans lequel ils évoluent. Le dessin lui non plus n'aide pas vraiment, à mon goût. Le tout est trop convenu, en réalité. De l'aventure héroic-fantasy et maritime sans grande saveur. Addendum : J'ai lu le tome 7 récemment, et je dois ajouter que sa colorisation par ordinateur est vraiment... à éviter. Cela ôte toute âme à cette BD et rend chaque case et chaque page aussi morne que la suivante.
Miracleman
Cette revisite du thème du super héros par Alan Moore est nettement moins passionnante que l’illustre Watchmen. A côté du chef d’œuvre, ce Miracleman fait non seulement double emploi mais pâle figure. On y retrouve bien des idées intéressantes mais l’ensemble du récit est alourdi par quantité de texte récitatifs plus pompeux qu’autre chose. On sent poindre une distanciation interne au genre, mais ce n’est encore que peu de chose par rapport à Watchmen. Le dessin ne brille pas par sa beauté, mais sa potentielle laideur serait supportable si les couleurs n’étaient pas si kitchs. En lisant cet album, j’étais d’abord surpris par une chose : l’album (la version française comme la version anglaise) datait de 1989, soit APRES Watchmen. Quelque chose clochait : comment Alan Moore avait-il pu écrire cette histoire qui reprenait des thèmes déjà traités dans Watchmen mais de manière beaucoup moins approfondie ? Après recherche, j’ai compris que Miracleman datait en fait de 1982 et était paru d’abord dans une revue anglaise, avant d’être éditée en album seulement en 1989, après le succès de Watchmen… Voilà qui explique bien des choses. C’est donc Miracleman qui est antérieur à Watchmen et non l’inverse. Et en 1982, Alan Moore n’est scénariste que depuis 3-4 ans, et encore pratiquement inconnu. Miracleman est donc à considérer comme une œuvre de jeunesse. A réserver au fan absolu du grand scénariste qui y verront une prémonition de Watchmen.
Jeanine
Héroïne la plus connue de Reiser, Jeanine ne m'a pas vraiment convaincue. C'est parfois assez drôle, on voit que les hommes n'ont pas le monopole de la beaufitude mais c'est assez redondant sur la longueur. Pas le meilleur Reiser à mon avis. Carrément cher en plus.
Métropolitain
La couverture de cet album m'avait fait de l'oeil depuis fort longtemps déjà. Si longtemps, même, que je ne m'en souviens plus. Ou alors, est-ce le mal du sieur Alzeihmer qui me frappe précocément ? Je ne saurais dire. Toujours est-il que par une belle journée grisonnante de début d'automne, chargé d'un sac à dos de randonnée (35 litres) lui-même chargé d'instruments, ustensiles et objets tant divers qu'indispensables tels des livres et une trousse de toilette, cet album se proposa à mon regard, dans le souffle tiède et desséchant d'une climatisation un peu précoce. Hop ! me dis-je, un Encrage de plus, la collection sera bientôt complète. Eh oui, on a tous plus ou moins quelques névroses, une des miennes étant de pouvoir contempler une collection complète d'albums impeccablement alignés (les albums, pas la collection, alignés, 'tention) tant en profondeur qu'en hauteur (quitte à redécouper les albums mal soignés par un imprimeur indélicat et bientôt chassé avec mépris de sa guilde par ses collègues outrés et honteux qui mettront des années à s'en remettre, à faire pénitence et tout ça). Hors donc, fougueux lecteur en train de penser furieusement depuis une minutes ça y est, il a pêté les plombs, sache que les fusibles en question ne se pêtent pas, mais peuvent fondre, même qu'on peut faire une étude thermique d'un fusible en plomb, eh voui ! BREF. Pourquoi loghorré-je tout ceci (néologisme inside) ? Tout simplement parce que cet album ne m'inspire qu'un vide même pas abyssal. Rien, juste un vide. Déjà le dessin est laid, euh, moche, bon, pas beau, argl, irrégulier : certains visages sont très bien faits, expressifs et tout ça, et d'autres sont maladroits et pour tout dire ratés et un peu de travers (alors qu'ils devraient pas, hein...). Et pis ensuite les histoires elles sont même pas séparées ! Si, ma bonne dame, elles se suivent comme ça là, l'une après l'autre qu'on n'y comprend rien, ah elle est belle la jeunesse ! Et pis aussi c'est mal développé, que l'idée à la base elle est bonne mais qu'on s'embête trouve pas ça super génial. Enfin bon, je me suis nettement plus éclaté à écrire ces quelques lignes stupides qu'à lire cet album. Concours : trouver une conclusion plus classe que "à éventuellement lire dans le métro", postez vos réponses quelque part sur le forum avant le 31/10/2003, le cachet de la poste faisant foi.
La Passe du manchot
Je reproche à cet album l’inverse de ce que je reprochais à « La Cavale de Lézard » de TBC, à propos duquel je disais : « J'ai vraiment eu l'impression d'avoir été mené en bateau par un dessinateur qui voulait avant tout dessiner et mettre en scène mais qui n'avait pas vraiment envie de raconter une histoire. »… Ici, j’ai l’impression d’avoir affaire à l’album d’un scénariste qui voulait avant tout raconter une histoire mais qui rechigne à la dessiner. Le dessin d’Autheman n’est pas « laid », ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Il pourrait même être très efficace sur un registre purement humoristique. Mais ici, sur un registre dramatique, face à un dessin se contentant d’illustrer les choses un peu platement sans vraiment les mettre en scène, ça a de quoi refroidir. Imaginez un moment que Binet ait mis en scène Sambre… Dès le début, on sait qu’un truc ne fonctionne pas… que le dessin de Binet, trop simple, trop épuré, ne suffira pas à nous faire croire à la réalité (toute fictionnelle, mais réalité quand même) de l’univers de Sambre. Parce que Sambre, sans un dessin comme celui d’Yslaire, avec une mise en scène maîtrisée au poil près, des cadrages de la mort, ça donnerait rien… Ce serait mou, ce serait plat… Eh bien, c’est un peu ce qui se passe ici avec ce scénario, qui n’est pas spécialement mauvais, mais semble illustré sans grande conviction. Il y avait pourtant de quoi faire, l'histoire m'a l'air plutôt bonne, les personnages existent, ils ont du corps, les lieux sont intéressants... Mais à aucun moment on ne se dit « cette case est belle », « cette séquence est bien mise en scène », rien de tout ça… C’est tout simplement plat, désespérément plat. Pourtant, graphiquement, il y avait moyen de tirer parti de cette histoire. De la magnifier visuellement en installant une vraie ambiance dans cette « cité Lénine» désaffectée. La fin dans la neige aurait pu être de toute beauté, jouant habilement du contraste des ombres et de la neige… Mais Autheman n’offre rien de tout ça… et c’est bien dommage…
Andy & Gina
Des gags glauques à souhait, assez gores parfois (la mère perd successivement jambes et bras...). Les personnages sont soit sadiques soit inconsistants, et une fois sur deux la chute consiste en une catastrophe (quelqu'un se fait écrabouiller ou dévorer ou amputer) certes inattendue (on n'est pas dans "Léonard est un Génie", où le disciple se relève sans mal des pires accidents) mais pas franchement drôle. Je vois bien pourquoi ça peut faire rire, mais vraiment j'accroche pas.
Purgatoire
Certes le dessin est attirant. On y retrouve tout le charme d'un dessin bien marqué avec des personnages bien définis. Mais je trouve que le scénario est totalement dépourvu d'intérêt. Lors de la lecture on devine facilement la suite des événements et par conséquent je n'ai vraiment pas été transporté par cette BD. C'est dommage.
La Compagnie des Glaces
Je suis déçu par la qualité du dessin et par un scenario que je trouve mal apporté. Malgré tout, je conseille l'achat car ce n'est que le premier titre d'une longue série, mon avis pourra donc changer.