Pff... J'ai pas réussi à lire pour de bon le seul tome qui est sorti de cette série.
Déjà les couleurs m'ont franchement rebuté : quand ce n'est pas en permance le orange-coucher-de-soleil qu'on retrouve dans tant de BDs dheroïc-fantasy, ce sont des couleurs moches qui ne collent pas du tout les unes avec les autres. Beurk : seules les couleurs suffisent à rabaisser la qualité de cet album.
Le dessin, pour sa part, fait assez amateur. Amateur doué pour les personnages car ils sont plutôt pas mal même si loin d'être parfaits. Mais simple amateur pour les décors qui, quand ils ne sont pas inexistants, sont tout simplement médiocres.
Mais bon, ça va, ça se laisse lire, si n'était ces couleurs...
Et côté scénario, il y a 2 choses notables. D'une part, les évènements qui ont lieu dans ce premier et unique tome, peuvent se résumer en 2 lignes emplies d'action. Mais l'action ne suffit pas quand on n'a pas du tout pu entrer dans l'histoire. En effet, l'autre point notable, c'est cette ambition qu'a le scénariste de créer un monde complexe et d'en expliquer toute la complexité politique, militaire, raciale, etc... à l'aide de tonnes de textes emplis de noms inventés tellement nombreux que j'ai eu un mal fou à suivre l'interêt des dialogues et des textes narratifs. Les 2 tiers des pages sont emplies de bulles un peu dans tous les sens, remplies à ras bord de discussions complexes, de noms sortis de l'imagination du scénariste, de plans stratégiques, de... de tant de choses destinées à donner de la profondeur au monde Fantasy créé par l'auteur mais qui m'ont très très vite gonflé, rompant le rythme de lecture et me donnant envie tout simplement d'arrêter de lire et de refermer l'album. J'estime à première vue qu'il était possible de se passer d'au moins la moitié des dialogues et ça aurait rendu le tout plus fluide et pas plus difficile à comprendre.
Un essai raté à mes yeux tant dans son dessin que dans sa narration. Quant à l'histoire, cet album n'en était qu'une introduction mais une introduction qui ne m'a pas paru suffisamment originale pour en lire la suite, suite qui ne sortira jamais de toute manière.
Drôle d'album. Annie Goetzinger a rassemblé ici plusieurs récits ayant pour point commun les femmes. Femmes fortes, soumises, félines, manipulatrices... On voit plusieurs facettes du sexe dit faible.
Mais l'ensemble ne donne pas une image très positive de la femme : elle est soit victime soumise, soit carrément manipulatrice. L'intérêt s'émousse vite, d'autant plus que le dessin de Goetzinger n'est pas très bon ici, étalé sur plusieurs décennies.
Un fond de tiroir qui aurait peut-être dû y rester...
Bon, en gros, c'est l'histoire d'un gars qui a un gros engin, et qui se retrouve dans un engrenage mortel à cause de ça. De sa faiblesse face aux femmes. Il est coincé entre deux d'entre elles. L'une est une paumée, camée, et un poil tordue ; l'autre est riche, vieille, mais a de beaux restes. Martin ne saura choisir entre les deux. La mort sera au bout du chemin.
Je me suis vraiment ennuyé à la lecture de cet album. Soit l'introspection de Martin, le personnage central, sonne totalement faux, soit le scénario est truffé d'incohérences. Peut-être est-ce les deux ? En tous les cas, suivre le parcours chaotique d'un gars qui ne se vaut que par les performances de sa queue, ça me laisse froid.
De plus, le dessin de Moynot est ici plutôt laborieux, et n'aide pas à la lecture.
Assez particulier comme BD...
Bon, déjà côté graphisme, c'est de la pure 3D avec des plaquages de textures digitales, complètement informatisé donc. J'admets qu'il doit y avoir une certaine somme de travail pour donner ce rendu, mais franchement je trouve que voir ça en BD, ça donne moche et même parfois ardu à lire. En outre, les couleurs et textures font franchement mauvais goût. Je me répête mais c'est moche, quoi.
Ensuite, le scénario est bizarre parce que dès le tome 1, on est plongé dans une histoire qui semble être une suite à une autre histoire : l'héroïne semble humaine mais en fait seule sa tête a survécu à un combat précédent contre des gros méchants (Quel combat ? Comment s'est-il passé ? On ne le saura jamais), mais elle a des amis aux pouvoirs presque divins qui lui ont construit un corps invulnérable et l'ont rendue presque immortelle (Comment est-elle devenue leur amie ? Qu'est-ce qui s'est passé avant ? On ne le saura jamais). Avec ces amis divins, qui sont en fait des vaisseaux spatiaux vivants à la technologie suprêmement évoluée (D'où sortent-ils ? Qui sont-ils ? On ne le saura jamais), ils vont combattre une race d'aliens eux aussi très évolués qui menace d'éradiquer un empire en principe très évolué aussi mais moins que les autres partis en présence (Cet empire n'est pas humain : quel est leur relation avec les humains comme la famille de l'héroïne ? Où sont les humains par rapport à eux ? Pourquoi l'héroïne humaine est-elle devenue l'amie des vaisseaux-dieux alors que l'Empereur surpuissant ne peut que s'agenouiller devant eux ? On ne le saura jamais).
Bref, tout un décor est déjà monté et on plonge dans cette histoire comme on verrait un épisode parmi d'autres d'une série télévisée complexe. Et le scénario de cette série est finalement aussi banal que des épisodes de séries médiocres à la télé : les méchants attaquent, les gentils se défendent, un enfant est kidnappé, l'héroïne le sauve par la ruse, et les gentils ont gagné.
Quelques idées dans ce décor de SF complexe paraissent assez bonnes, la narration est tout juste assez prenante en définitive, dommage que le dessin soit informatiquement moche comme ça et que le scénario des tomes publiés soit aussi médiocre, car il y avait peut-être quelque chose à en tirer.
Du Jodorowsky tout craché : du mystique, de l'humiliation, un parcours initiatique, voilà les ingrédients de cette BD, les mêmes que dans tant d'autres du même scénariste, à tel point que ça en devient lassant.
S'il n'y avait que le tome 1, cette série ne serait finalement pas si mal.
Le dessin de ce tome est travaillé, détaillé, un peu statique et légèrement désuet, mais dans l'ensemble je ne l'ai pas trouvé mauvais.
Quant au scénario, le côté méchante reine qui abandonne tous ses privilèges pour s'humilier plus bas que terre dans le but d'atteindre la "Vraie Conscience", ça m'a assez brouté. Mais il faut avouer qu'il y a quelques bonnes idées dans cette histoire, que ça se lit assez bien en définitive et donc que ce n'est pas du mauvais Jodorowsky.
Par contre, le tome 2 me parait bien inutile. Il me semble qu'il a été publié bien plus tard et je n'en vois absolument pas l'interêt si ce n'est de tenter de faire une suite à un album qui a peut-être dû se vendre assez bien.
Le dessinateur a changé. Je n'aime guère son style, mais ça vient sans doute essentiellement de la colorisation informatique que je trouve franchement moche et sans saveur.
Quant à l'histoire, elle continue un peu dans la même veine que le tome 1 mais n'a plus l'attrait du parcours initiatique et ne présente à mes yeux aucun interêt. Franchement médiocre cette fois-ci.
Dans l'ensemble, bof, donc.
Pas mal sans plus pour le concombre, j'accroche pas beaucoup à l'humour cucurbitacesque. Il ne me fait même pas sourire. Lire peut être un sketch ou deux 1 à 2 fois par an peut encore se faire mais pas plus, histoire d'essayer de rire un peu.
Pour finir une vérité vraissemblablement véritable et vraie Ottoneggesque est que le concombre est meilleur en salade, masqué ou non.
Très peu d'intérêt. Voilà l'impression que j'ai eue en refermant cet album. A la limite de l'inutilité, même. Car l'histoire d'une jeune femme abusée par son père, puis vendue à la mafia pour atterrir en prison, puis en sortir et se faire rattraper par son passé, ça n'est pas très original. D'ailleurs, j'ai mis à peine plus de temps à le lire que vous en aurez mis à lire mon avis.
l'adaptation mollassonne de Loustal n'aide pas à l'appréciation positive. Parlons-en de Loustal : ici son dessin est bâclé, truffé de fautes de perspectives et de proportions, et ses couleurs manquent cruellement d'âme. La poésie dont il peut faire preuve sur d'autres albums s'adapte plutôt mal à ce drame urbain. Le naufrage n'est pas total, car il reste des lambeaux de la qualité du texte originalde charyn (une nouvelle ?), et une jolie couverture.
Un Manara sans femmes, c'est exceptionnel (et dommage aussi, avouons-le) J'en ai vu 2 (habillées !) sur une page en début d'album, puis plus rien.
Même le dessin et les couleurs de Manara sont assez différents de ce qu'on a l'habitude de voir. C'est beaucoup plus détaillé, plus travaillé mais du coup, c'est moins gracieux aussi. Même les couleurs sont un peu foirées, il n'y a aucune cohésion dans les planches... Pourtant, Manara est capable de très belles choses avec ses aquarelles.
Je n'ai pas réussi à m'immerger dans ce récit, sauf peut-être vers la fin sur les toutes dernières pages, il y a un esprit un peu trop mou à tout ça, sans que le discours ne vienne occuper le lecteur. Pourtant, certaines planches sont aussi digestes qu'un "Blake et Mortimer" et devraient permettre de dire 2 ou 3 trucs intéressants... mais j'ai attendu en vain.
Mention spéciale pour les 3 ou 4 dernières pages ceci dit.
Les dessins sont très jolis, avec un côté pastel très agréable à la lecture.
L’histoire est quant à elle assez creuse. Il ne se passe quasi rien.
Je dirais donc que c’est une belle petite histoire, bien dessinée, mais qui pèche par sa trop grande simplicité.
A conseiller pour les plus jeunes. :)
J'ai pas accroché du tout, je viens de recomencer à le lire et je n'irai pas jusqu'au bout. Je trouve cette BD un peu chiante ou alors est-ce mon manque de culture qui ne me fait pas apprécier le travail de Caza ? Je ne sais pas mais en tout cas je n'aime pas trop les dessins et je regrette presque de l'avoir acheté.
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Balder - La Guerre des royaumes
Pff... J'ai pas réussi à lire pour de bon le seul tome qui est sorti de cette série. Déjà les couleurs m'ont franchement rebuté : quand ce n'est pas en permance le orange-coucher-de-soleil qu'on retrouve dans tant de BDs dheroïc-fantasy, ce sont des couleurs moches qui ne collent pas du tout les unes avec les autres. Beurk : seules les couleurs suffisent à rabaisser la qualité de cet album. Le dessin, pour sa part, fait assez amateur. Amateur doué pour les personnages car ils sont plutôt pas mal même si loin d'être parfaits. Mais simple amateur pour les décors qui, quand ils ne sont pas inexistants, sont tout simplement médiocres. Mais bon, ça va, ça se laisse lire, si n'était ces couleurs... Et côté scénario, il y a 2 choses notables. D'une part, les évènements qui ont lieu dans ce premier et unique tome, peuvent se résumer en 2 lignes emplies d'action. Mais l'action ne suffit pas quand on n'a pas du tout pu entrer dans l'histoire. En effet, l'autre point notable, c'est cette ambition qu'a le scénariste de créer un monde complexe et d'en expliquer toute la complexité politique, militaire, raciale, etc... à l'aide de tonnes de textes emplis de noms inventés tellement nombreux que j'ai eu un mal fou à suivre l'interêt des dialogues et des textes narratifs. Les 2 tiers des pages sont emplies de bulles un peu dans tous les sens, remplies à ras bord de discussions complexes, de noms sortis de l'imagination du scénariste, de plans stratégiques, de... de tant de choses destinées à donner de la profondeur au monde Fantasy créé par l'auteur mais qui m'ont très très vite gonflé, rompant le rythme de lecture et me donnant envie tout simplement d'arrêter de lire et de refermer l'album. J'estime à première vue qu'il était possible de se passer d'au moins la moitié des dialogues et ça aurait rendu le tout plus fluide et pas plus difficile à comprendre. Un essai raté à mes yeux tant dans son dessin que dans sa narration. Quant à l'histoire, cet album n'en était qu'une introduction mais une introduction qui ne m'a pas paru suffisamment originale pour en lire la suite, suite qui ne sortira jamais de toute manière.
Rayon Dames
Drôle d'album. Annie Goetzinger a rassemblé ici plusieurs récits ayant pour point commun les femmes. Femmes fortes, soumises, félines, manipulatrices... On voit plusieurs facettes du sexe dit faible. Mais l'ensemble ne donne pas une image très positive de la femme : elle est soit victime soumise, soit carrément manipulatrice. L'intérêt s'émousse vite, d'autant plus que le dessin de Goetzinger n'est pas très bon ici, étalé sur plusieurs décennies. Un fond de tiroir qui aurait peut-être dû y rester...
A quoi tu penses ?
Bon, en gros, c'est l'histoire d'un gars qui a un gros engin, et qui se retrouve dans un engrenage mortel à cause de ça. De sa faiblesse face aux femmes. Il est coincé entre deux d'entre elles. L'une est une paumée, camée, et un poil tordue ; l'autre est riche, vieille, mais a de beaux restes. Martin ne saura choisir entre les deux. La mort sera au bout du chemin. Je me suis vraiment ennuyé à la lecture de cet album. Soit l'introspection de Martin, le personnage central, sonne totalement faux, soit le scénario est truffé d'incohérences. Peut-être est-ce les deux ? En tous les cas, suivre le parcours chaotique d'un gars qui ne se vaut que par les performances de sa queue, ça me laisse froid. De plus, le dessin de Moynot est ici plutôt laborieux, et n'aide pas à la lecture.
Sinkha
Assez particulier comme BD... Bon, déjà côté graphisme, c'est de la pure 3D avec des plaquages de textures digitales, complètement informatisé donc. J'admets qu'il doit y avoir une certaine somme de travail pour donner ce rendu, mais franchement je trouve que voir ça en BD, ça donne moche et même parfois ardu à lire. En outre, les couleurs et textures font franchement mauvais goût. Je me répête mais c'est moche, quoi. Ensuite, le scénario est bizarre parce que dès le tome 1, on est plongé dans une histoire qui semble être une suite à une autre histoire : l'héroïne semble humaine mais en fait seule sa tête a survécu à un combat précédent contre des gros méchants (Quel combat ? Comment s'est-il passé ? On ne le saura jamais), mais elle a des amis aux pouvoirs presque divins qui lui ont construit un corps invulnérable et l'ont rendue presque immortelle (Comment est-elle devenue leur amie ? Qu'est-ce qui s'est passé avant ? On ne le saura jamais). Avec ces amis divins, qui sont en fait des vaisseaux spatiaux vivants à la technologie suprêmement évoluée (D'où sortent-ils ? Qui sont-ils ? On ne le saura jamais), ils vont combattre une race d'aliens eux aussi très évolués qui menace d'éradiquer un empire en principe très évolué aussi mais moins que les autres partis en présence (Cet empire n'est pas humain : quel est leur relation avec les humains comme la famille de l'héroïne ? Où sont les humains par rapport à eux ? Pourquoi l'héroïne humaine est-elle devenue l'amie des vaisseaux-dieux alors que l'Empereur surpuissant ne peut que s'agenouiller devant eux ? On ne le saura jamais). Bref, tout un décor est déjà monté et on plonge dans cette histoire comme on verrait un épisode parmi d'autres d'une série télévisée complexe. Et le scénario de cette série est finalement aussi banal que des épisodes de séries médiocres à la télé : les méchants attaquent, les gentils se défendent, un enfant est kidnappé, l'héroïne le sauve par la ruse, et les gentils ont gagné. Quelques idées dans ce décor de SF complexe paraissent assez bonnes, la narration est tout juste assez prenante en définitive, dommage que le dessin soit informatiquement moche comme ça et que le scénario des tomes publiés soit aussi médiocre, car il y avait peut-être quelque chose à en tirer.
Diosamante
Du Jodorowsky tout craché : du mystique, de l'humiliation, un parcours initiatique, voilà les ingrédients de cette BD, les mêmes que dans tant d'autres du même scénariste, à tel point que ça en devient lassant. S'il n'y avait que le tome 1, cette série ne serait finalement pas si mal. Le dessin de ce tome est travaillé, détaillé, un peu statique et légèrement désuet, mais dans l'ensemble je ne l'ai pas trouvé mauvais. Quant au scénario, le côté méchante reine qui abandonne tous ses privilèges pour s'humilier plus bas que terre dans le but d'atteindre la "Vraie Conscience", ça m'a assez brouté. Mais il faut avouer qu'il y a quelques bonnes idées dans cette histoire, que ça se lit assez bien en définitive et donc que ce n'est pas du mauvais Jodorowsky. Par contre, le tome 2 me parait bien inutile. Il me semble qu'il a été publié bien plus tard et je n'en vois absolument pas l'interêt si ce n'est de tenter de faire une suite à un album qui a peut-être dû se vendre assez bien. Le dessinateur a changé. Je n'aime guère son style, mais ça vient sans doute essentiellement de la colorisation informatique que je trouve franchement moche et sans saveur. Quant à l'histoire, elle continue un peu dans la même veine que le tome 1 mais n'a plus l'attrait du parcours initiatique et ne présente à mes yeux aucun interêt. Franchement médiocre cette fois-ci. Dans l'ensemble, bof, donc.
Le Concombre Masqué
Pas mal sans plus pour le concombre, j'accroche pas beaucoup à l'humour cucurbitacesque. Il ne me fait même pas sourire. Lire peut être un sketch ou deux 1 à 2 fois par an peut encore se faire mais pas plus, histoire d'essayer de rire un peu. Pour finir une vérité vraissemblablement véritable et vraie Ottoneggesque est que le concombre est meilleur en salade, masqué ou non.
White Sonya
Très peu d'intérêt. Voilà l'impression que j'ai eue en refermant cet album. A la limite de l'inutilité, même. Car l'histoire d'une jeune femme abusée par son père, puis vendue à la mafia pour atterrir en prison, puis en sortir et se faire rattraper par son passé, ça n'est pas très original. D'ailleurs, j'ai mis à peine plus de temps à le lire que vous en aurez mis à lire mon avis. l'adaptation mollassonne de Loustal n'aide pas à l'appréciation positive. Parlons-en de Loustal : ici son dessin est bâclé, truffé de fautes de perspectives et de proportions, et ses couleurs manquent cruellement d'âme. La poésie dont il peut faire preuve sur d'autres albums s'adapte plutôt mal à ce drame urbain. Le naufrage n'est pas total, car il reste des lambeaux de la qualité du texte originalde charyn (une nouvelle ?), et une jolie couverture.
L'Homme des neiges
Un Manara sans femmes, c'est exceptionnel (et dommage aussi, avouons-le) J'en ai vu 2 (habillées !) sur une page en début d'album, puis plus rien. Même le dessin et les couleurs de Manara sont assez différents de ce qu'on a l'habitude de voir. C'est beaucoup plus détaillé, plus travaillé mais du coup, c'est moins gracieux aussi. Même les couleurs sont un peu foirées, il n'y a aucune cohésion dans les planches... Pourtant, Manara est capable de très belles choses avec ses aquarelles. Je n'ai pas réussi à m'immerger dans ce récit, sauf peut-être vers la fin sur les toutes dernières pages, il y a un esprit un peu trop mou à tout ça, sans que le discours ne vienne occuper le lecteur. Pourtant, certaines planches sont aussi digestes qu'un "Blake et Mortimer" et devraient permettre de dire 2 ou 3 trucs intéressants... mais j'ai attendu en vain. Mention spéciale pour les 3 ou 4 dernières pages ceci dit.
Pyrénée
Les dessins sont très jolis, avec un côté pastel très agréable à la lecture. L’histoire est quant à elle assez creuse. Il ne se passe quasi rien. Je dirais donc que c’est une belle petite histoire, bien dessinée, mais qui pèche par sa trop grande simplicité. A conseiller pour les plus jeunes. :)
L'Age d'Ombre
J'ai pas accroché du tout, je viens de recomencer à le lire et je n'irai pas jusqu'au bout. Je trouve cette BD un peu chiante ou alors est-ce mon manque de culture qui ne me fait pas apprécier le travail de Caza ? Je ne sais pas mais en tout cas je n'aime pas trop les dessins et je regrette presque de l'avoir acheté.