White Sonya

Note: 2/5
(2/5 pour 6 avis)

Pas question de reprendre le tapin après dix ans passés au Ranch, la prison des femmes.


Gangsters New York

Pas question de reprendre le tapin après dix ans passés au Ranch, la prison des femmes. Dix ans pour avoir tué Darl et ses frères, les hommes de Pinto. Homicide involontaire, tu parles. Plutôt crever que retourner au service de Pinto. Malgré les avertissements de Henry Lee, le gentil mac, et en dépit des conseils de Tante Matilda, mère maquerelle à l'air bienveillant, White Sonya a décidé de reprendre le contrôle de son destin, de ce cauchemar schizo qui la renverra sur la route du « Ranch ».

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 2000
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série White Sonya © Casterman 2000
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 6 avis)
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15/03/2004 | ThePatrick
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L'avatar du posteur Noirdésir

Eh bien voilà, après plusieurs expériences avec Loustal, force m’est de reconnaître que j’ai du mal avec son dessin. Il est original, mais avec ses airs de Fernand Léger et son côté trop statique, parfois presque en à plat et à la limite du naïf, ce n’est clairement pas ma tasse de thé. Pour ce qui est de l’intrigue, je reste ici aussi sur ma faim. En effet, cela se lit très vite (peu de dialogues), et sans laisser trop de souvenir. Cette Sonya, qui cherche à échapper à son destin, telle Œdipe, pour finalement en redevenir prisonnière, et revenir d’où elle est partie, c’est-à-dire la prison, m’a laissé un peu froid. C’est que, si Charyn a essayé de bâtir une histoire de polar noir et poisseux, c’est en fait raté. Car pas forcément original, ni très dynamique : c’est vain et on ne s’attache pas à Sonya, ni à ses victimes, anciens bourreaux qu’elle élimine les uns après les autres, ne sachant pas garder le seul à lui avoir donné de l’amour. Pas extraordinaire je trouve…

20/10/2016 (modifier)
Par cac
Note: 2/5
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Charyn dans un polar, un genre qu'il apprécie semble-t-il, et à nouveau dans les quartiers de New-York. L'originalité de cette histoire n'est pas manifeste. Sonya à qui la vie n'a pas fait de cadeau sort de prison et va à nouveau se frotter à toutes les crapules qui lui en veulent dehors. Le personnage principal a le mérite d'avoir un certain charisme et la galerie des seconds couteaux est intéressante à l'instar de Matilda ou des autres caïds de quartier. Le dessin n'est pas trop ma tasse de thé, il fait assez statique et les couleurs sont criardes. L'album est structuré en plusieurs chapitres. Pas mal de plans permettent au lecteur de suivre l'action sans texte, ce qui fait que l'album se lit relativement vite. Un album passable dans le genre roman noir auquel il manque un petit quelque chose pour se démarquer.

06/06/2010 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

On touche réellement le fond avec ce one shot qui surfe sur l'éternelle vague "entre chute et rédemption"... Non seulement les dessins sont froids et statiques mais le scénario décrit une histoire sans grand intérêt. Honnêtement, il ne faut pas attendre cette lecture pour avoir une vision sans concession de la mafia new-yorkaise. Ce qui m'a le plus rebuté, ce sont les dialogues totalement désuets. Certaines situations relèvent du plus grand effet comique mais sans le vouloir, du genre lorsque le chef de la mafia locale retrouve Sonya et lui dit : "Sonya, tu sors de prison et tu ne viens pas me voir. Ce n'est pas bien... Tu as assassiné trois de mes hommes". On croit rêver ! Le pire, c'est que ce récit est jalonné de ces dialogues totalement indigestes. Et si ce n'est pas cela, Loustal nous ressert ces fameux silences pesants qui sont sa marque si caractéristique. J'ai rarement lu aussi décevant.

01/04/2008 (MAJ le 23/04/2008) (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Sonya ?... c'est l'histoire d'une histoire sombre et violente... J'ai apprécié cette bonne entente de deux créateurs forts différents. Loustal est un artiste au graphisme proche de la peinture. Chacun de ses dessins, aux couleurs chatoyantes, a des allures de tableau faussement naïf. Il en émane ainsi une atmosphère bien particulière. Charyn le scénariste, est né dans le Bronx, à New York. Cet univers malfamé a nourri son inspiration d'auteurs de polars noirs. Tous deux ont façonné un album au postulat plausible... celui d'une femme qui a abattu les hommes de mains d'un mafioso qui avait abusé d'elle. Et celui de la traque dont elle va être victime à sa sortie de prison... Un album haletant et désespéré, où les crapules sont aussi cyniques que pathétiques. Un one-shot méconnu. Un peu dommage...

20/01/2007 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
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Très peu d'intérêt. Voilà l'impression que j'ai eue en refermant cet album. A la limite de l'inutilité, même. Car l'histoire d'une jeune femme abusée par son père, puis vendue à la mafia pour atterrir en prison, puis en sortir et se faire rattraper par son passé, ça n'est pas très original. D'ailleurs, j'ai mis à peine plus de temps à le lire que vous en aurez mis à lire mon avis. l'adaptation mollassonne de Loustal n'aide pas à l'appréciation positive. Parlons-en de Loustal : ici son dessin est bâclé, truffé de fautes de perspectives et de proportions, et ses couleurs manquent cruellement d'âme. La poésie dont il peut faire preuve sur d'autres albums s'adapte plutôt mal à ce drame urbain. Le naufrage n'est pas total, car il reste des lambeaux de la qualité du texte originalde charyn (une nouvelle ?), et une jolie couverture.

15/09/2004 (modifier)
L'avatar du posteur ThePatrick

Le dessin très très particulier de Loustal, avec son aspect parfois trop géométrique, ses couleurs très chamarrées (qu'on dirait souvent faites aux crayons de couleur), les traits tordus des personnages qui ne sont pas sans rappeler certaines oeuvres cubistes... tout cela n'est pas vraiment pour me plaire. Quand en plus il modifie la perception que le lecteur a du scénario, de sorte que d'une histoire somme toute assez classique mais tout de même pas mal -- assez fataliste de par le fait que l'héroïne ne parvient pas à se sortir des mailles de ce filet même en voulant corps et âme y échapper -- on ne retient qu'une espèce de soupe polardesque vite oubliée, il signe pour moi la fin de mes lectures de cet auteur. Par contre si vous arrivez à passer le cap du dessin, l'histoire pourra vous plaire...

15/03/2004 (modifier)