Les derniers avis (20376 avis)

Par ArzaK
Note: 2/5
Couverture de la série Marlysa
Marlysa

Je me suis décidé à lire cette série, étonné que cela puisse se vendre si bien... C’est très proche de Crisse, je trouve, limite copié/collé même. Comme j’aime déjà pas particulièrement le style de Crisse, j’ai pu difficilement accrocher à ce dessin et ce côté un peu racoleur qui consiste à affubler l’héroïne de deux grosses prothèses mammaires au lieu de lui attribuer une vraie personnalité. Côté scénar, j’accrochais encore bien aux vingt premières pages... mais très vite, ça m’est complètement tombé des mains. J’ai fini le premier tome sans entrain et ai stoppé ma lecture au début du deuxième... C’est d’un barbant... Du déjà lu et relu... En même temps, je dois avouer avoir déjà lu bien plus mauvais dans le genre. Mais ce n'est pas suffisant à mes yeux que pour avoir envie de lire la suite...

12/08/2005 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
Couverture de la série La Malle Sanderson
La Malle Sanderson

Au vu des nombreux prix décernés pour cette bd et de sa nomination pour le meilleur dessin au dernier festival d’Angoulême, je m'attendais à ressentir un choc lors de ma lecture de cet album. Ce ne fut pas le cas à cause d'un scénario classique et surtout d'un dessin que je trouve trop figé. Le ton monochrome employé par l'auteur pour cette bd ne semble pas vraiment en adéquation avec le thème, ce choix semble avoir été pris pour donner une ambiance immortalisée par les nombreux films en noir et blanc de cette époque. Et pourtant, j’aurai aimé voir plus de couleurs dans les passages où le public attend le début du spectacle dans le grand hall du théâtre, j’aurai aimé ressentir cette ambiance de fête ! De même, les séquences de fin où l’action devient conséquente sont, à mon avis, gâchées par ce dessin statique. La narration est bonne et les dialogues sont excellents mais le scénario se révèle sans surprise. Les cadrages et la mise en page sont excellents mais manquent singulièrement de fantaisie. J'ai donc lu "la malle sanderson" avec un sentiment d’ennui…

10/08/2005 (modifier)
Par Pacman
Note: 2/5
Couverture de la série Amerikkka
Amerikkka

Bien sûr, je suis sensible au coté témoignage de la série, sur ce mouvement aux multiples ramifications, et dont la portée est, à mon avis, et comme le disent les auteurs, trop souvent minimisée. Il n'empêche que les choses sont rarement aussi simples que cela et le coté partial, voire militant de la bd m'a quand même beaucoup géné. Certes, ces agissements sont inexcusables et doivent être condamnés sans faille, mais dans la bd, on a l'impression que les militants anti Klan se battent envers et contre tout: la police infiltrée par le Klan, l'armée compatissante, le FBI qui étouffe les affaires, et même l'administration Bush qui compte sur les voix klanistes. Le coté chevalier blanc des héros devient vraiment lassant assez rapidement. C'est dommage, c'est un sujet très grave qui aurait mérité plus d'objectivité.

10/08/2005 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
Couverture de la série Règlement de contes
Règlement de contes

Le premier tome inaugurait une série qui avait tout pour plaire, le scénario partait sur une idée originale qui consiste à "compiler" les différents contes populaires dont la plupart sont issus de l'imagination de La Fontaine. Malheureusement, le scénario de "le coeur de la forêt" se révêle banal et délaisse quasiment ce qui faisait l'essence du premier tome : les contes. L'histoire redevient classique et on se demande ce que viennent faire des personnages animaliers dans cette "galère". Les dialogues sont trop présents et rendent pénible la lecture de cette bédé. Je regrette aussi la rareté des vues d'ensemble qui auraient permis d'"aérer" la mise en page et de pauser efficacement l'histoire. Ceci est d'autant dommage que le trait et la mise en couleur de Damien Vanderstraeten sont excellents et ce dessinateur aurait mérité une histoire et une mise en page plus adaptés à son talent. "Le coeur de la forêt" marque la fin de ce premier cycle et j'espère vivement que les erreurs narratives seront effacées dans les prochains tomes.

09/08/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Le 12 Septembre
Le 12 Septembre

Cet album est une sorte de recueil de dessins d'humour à la façon des dessins de presse abordant tous les sujets qui préoccupent les médias et le monde depuis le début du 21e siècle. Le dessin de Johan de Moor, tout en rondeur, n'est pas mal mais convient moyennement à des dessins à l'humour qui se voudrait parfois satyrique. Mais cet album se lit surtout très vite et s'oublie tout aussi vite. L'humour de ces gags, en une image la plupart du temps, n'a rien ni de décalé ni d'original ni de cynique. Les sujets traités sont ultra bateaux puisqu'il s'agit de ce dont tous les médias parlent depuis quelques ans, un peu comme une BD sur Monica Lewinski à l'époque de Clinton. Aucune page ne retient vraiment l'attention et j'ai ressenti plus d'ennui que d'envie de rire ou sourire en lisant cette BD. Je trouve d'ailleurs que son titre et sa couverture sont assez mensongers, manifestement destinés à tenter de rendre plus vendeur un simple recueil de dessins d'actualités sans réelle saveur. Dispensable...

08/08/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Avant Blake et Mortimer (Le Rayon U)
Avant Blake et Mortimer (Le Rayon U)

Autant j'ai fini par apprécier et prendre en affection la série Blake et Mortimer, autant je n'ai jamais réussi à entrer dans l'histoire du Rayon U. Comme Spooky le fait remarquer ci-dessous, cette série rappelle énormément l'oeuvre majeure d'Edgar P. Jacobs mais ne fait que préfigurer à cette dernière, comme un essai encore un peu raté. Le dessin est similaire à celui de Blake et Mortimer, de la ligne claire à l'ancienne un peu trop épurée et simple dans les décors à mon goût. Un style naïf et strict d'une époque révolue. L'histoire, pour sa part, est toute aussi naïve et désuette. Monde perdu, science-fiction, fantastique, tout y est traité à la façon des comics d'antan avec une foultitude de rebondissements, de péripéties, de traitrises, d'actes héroïques, etc. Rien qui ne sache me captiver tant tout est parfaitement cliché dans le genre, même pour l'époque. Mais c'est surtout la narration à laquelle il n'y a pas moyen pour moi d'accrocher. Non seulement l'histoire est désuette de nos jours, mais l'accumulation de texte narratif redondant avec l'image m'empêche totalement de la lire : c'est vraiment trop lourd. Si Egard P. Jacobs n'avait pas ensuite connu le succès avec Blake et Mortimer, je suis persuadé que le Rayon U aurait sombré dans l'oubli comme une BD d'une autre époque qu'on feuillette avec un sourire compatissant sans jamais réussir à la lire.

07/08/2005 (modifier)
Par Dakhan
Note: 2/5
Couverture de la série Le Pouvoir des innocents
Le Pouvoir des innocents

Assez décevant. Le début (premier tome) était prometteur, le dessin est plutôt bon (sans être exceptionnel), les personnages sont travaillés et convainquants, et une intrigue assez bonne et originale se déssinait sans déjà révéler la fin. Il y avait donc tout pour passer un bon moment. Mais rapidement, tout cela est pollué par une avalanche de bons sentiments improbables qui rendent l'histoire très peu plausible et qui font que moi j'ai complètement décroché et ai dû lutter pour finir la série (pour avoir la réponse à une question que le scénario suggère sans y répondre). L'histoire si réaliste du début s'était transformée en conte de fée. En conclusion, je ne saurais recommander cette BD.

06/08/2005 (modifier)
Couverture de la série T.O.O. (The Only One)
T.O.O. (The Only One)

Heu.... Dire que Bengal a fait des progrès depuis Meka... Pour info, cette BD a été terminée depuis au moins 4 ou 5 ans ! Elle est restée dans les tiroirs de chez Glénat depuis tout ce temps, en attendant, entre autre un coloriste (l'auteur ne voulant plus s'en occuper). Pour ma part, même si T.O.O "semble" être mieux maitrisé que Meka, c'est qu'il a été réalisé avec plus de passion (premier album, tout ça...). T.O.O est l'œuvre d'un fan de manga qui a mal digéré ses influences ! J'attends de voir le second (si second il y a !).

04/08/2005 (modifier)
Par Chelmi
Note: 2/5
Couverture de la série Kid Paddle
Kid Paddle

Dans "Kid Paddle", Midam (scénariste et dessinateur), nous entraîne dans les péripéties et les délires d’un jeune garçon lobotomisé par sa console de jeux Les différentes histoires racontent la vie de tous les jours de trois copains dont l’existence gravite essentiellement autour des jeux vidéo, des monstres gluants, du gore et du sanguinolent... Tout leur temps et énergie sont dépensés dans ces activités au grand désarroi du père et de la sœur de Kid. Les gags sont rigolos au départ mais deviennent trop récurrent, on revoit sans arrêt les mêmes sketches. La série est épuisée au bout du premier tome et malheureusement elle en compte déjà 9, ça fait 8 de trop. Les dessins sont plutôt drôles, dans un style très simple et caricaturale. Les monstres sont marrants et très réussis. Les fonds sont souvent vides. Angèle (coloriste) utilise des teintes flashy sur des fonds assez sombres. Les couleurs ne sont pas très abouties mais c’est le style du dessin qui veut ça. Ce sont des BDs qui se lisent très vites car les scénarii et les dessins sont très simples.

04/08/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Moonlight mile
Moonlight mile

Au vu de la couverture et en feuilletant cette série, on ne peut s'empêcher de penser à la série Planètes. Mais là où Planètes brille par ses excellents personnages et par sa finesse et son réalisme, Moonlight mile est franchement lamentable sur ces points. Déjà ça commence par une pure scène de cul hard-core, plutôt dégueu avec des giclées et de la sueur partout. Une scène franchement moche, racoleuse, crade et qui présente bien les personnages : ce sont de vrais connards ! Les personnages du début sont en effet deux mecs caricaturaux de suffisance : ils ont voyagé partout sur Terre, dans les lieux les plus extrêmes et se tapent des gonzesses aux gros seins quand ils veulent. Et effectivement, dès le début du tome 1, on les voit qui se tapent deux meufs ensemble comme de vrais porcs reproducteurs, avant d'escalader une super montagne et une fois arrivés en haut, c'était trop facile, il faut qu'ils visent un objectif à leur mesure : l'espace, la lune plus précisément. Voilà pour les personnages principaux... Bon, passées ces scènes de cul racoleuses et repoussantes à la fois, et passés les personnages assez détestables (pas que les mecs, les femmes aussi sont caricaturales), l'intrigue tourne à la confrontation de pouvoirs entre hommes, entre entreprises et entre organisations internationales, dans le but d'atteindre ce nouveau minerai sur la lune. D'une certaine manière un manga représentant ce que l'homme a de plus pourri, même lorsqu'il accomplit des choses grandioses. Le dessin est inégal : bon quoique classique (style photos retravaillées) quand il s'agit d'objets ou de décors, très moyen quand il s'agit de personnages. Le côté racoleur et détestable de cette série m'a trop repoussé pour apprécier d'une quelconque manière le reste.

02/08/2005 (modifier)