Les derniers avis (20193 avis)

Couverture de la série Superman - Fin de siècle
Superman - Fin de siècle

Immonen est le dessinateur du très réussi "Identité secrète" scénarisé par Busiek. Avant cela il a réalisé tout seul son Superman "Fin de siècle" et force est de constater que si Stuart Immonen est un bon dessinateur, il est moins à l'aise en tant que scénariste. Même si l'intrigue sort ici un peu des sentiers battus et du cliché "bastons sur les immeubles" le récit manque de rythme. Trop de longueurs plombent la narration et les passages d'une époque à l'autre souffrent d'une transition pas toujours maîtrisée. Au niveau des dessins Stuart Immonen alterne les styles pour les deux différentes époques du récit, le Metropolis "contemporain" est réalisé de façon fort correcte dans un style comic plutôt classe et bien mis en couleurs, pour ce qui est des phases antérieures c'est une peinture floue aux tons pastels et l'effet est, là aussi réussi. Les dessins n'atteignent toutefois pas la beauté ni la démesure de ceux de Identité secrète. Un album un peu longuet à la fin plutôt décevante, une confrontation entre Superman et le personnage symbolisant le mal un peu trop vite expédiée en fin de compte. De plus Lex Luthor, fortement présent dans le récit, manque ici d'un peu de charisme. Il y a mieux avec Superman...

18/04/2005 (modifier)
Couverture de la série Kid Congo
Kid Congo

Kid Congo est une BD qui à l'image d'un de ses personnages, s'est elle-même flinguée le pied. Même si le postulat de base est plutôt intéressant, le tout est tellement mou que l'on a tendance à s'ennuyer pendant la lecture. Pour moi le sujet est traité de façon trop sage... dommage. Le personnage principal "Kid Congo" est une pauvre caricature, le gentil Joseph servira d'objet de divertissements divers et variés tout au long de l'album, il le fera par amour pour sa "maîtresse". Sa maîtresse est un personnage qui m'a paru très peu crédible (la somme de quelques clichés). Bref leur parcours va bien sûr être jalonné de drames et leur enfoncement dans la misère sociale va aller crescendo. Quand cela titille un peu trop la corde sensible, ça commence à me lasser pour finir par me désintéresser... Le point fort c'est le dessin, des traits "gras" et des couleurs bien choisies, même si le tout est un peu figé cela reste agréable à regarder. Au final, une BD qui ne m'a ni touché, ni marqué et que logiquement je vais très vite oublier. Dispensable.

18/04/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Les zombies qui ont mangé le monde
Les zombies qui ont mangé le monde

J'ai acheté cette BD sans trop réfléchir, uniquement parce que j'en avais entendu parler sur BDthèque. Mais en fait, je n'ai vraiment pas accroché. Le côté parodie de film de zombies, avec la couverture à la façon affiche de cinéma, les extraits du film sous forme de photos, etc... j'ai trouvé ça assez sympa et original. Le dessin, pour sa part, n'est pas mauvais mais bon, je ne peux guère en dire plus. Il ne me déplait pas, quoi. Et même les personnages principaux, Karl Neard, sa soeur Maggie et le Belge, sont assez originaux et auraient pu m'attacher. Mais non, ça ne marche pas pour moi. Peut-être qu'il me manque l'essentiel : la connaissance des films de zombies auxquels la Bd fait référence (je n'en ai vu aucun)... Mais en tous cas, je n'ai pas du tout réussi à entrer dans l'histoire (le fait d'avoir des histoires courtes ne m'a pas suffit pas pour m'accrocher à l'intrigue globale) et surtout je n'ai pas du tout ri. Je m'attendais à un bon délire, à quelque chose qui saurait faire rire même quelqu'un qui n'aime pas le thème des Zombies, mais ça n'a pas du tout marché pour moi. J'ai lu cette BD sans passion, sans réel sourire, sans rien. Bof pour moi, hélas...

18/04/2005 (modifier)
Par Sagera
Note: 2/5
Couverture de la série Le Traque Mémoire
Le Traque Mémoire

Oui, l'idée de base était bonne. Cette intrigue basée en fait sur la manipulation et le fantastique aurait pu tout simplement palpitante. Mais, et je suis désolé d'être aussi dur, une fois ceci précisé, il ne reste pas grand chose... Il m'a fallu en effet, m'y reprendre à plusieurs fois pour entrer dans l'histoire. C'est confus, c'est alambiqué au possible, jamais on ne nous permet d'entrer dans la finesse de l'intrigue de manière claire et intelligible. Le deuxième tome, parvient souvent à donner des réponses aux questions que l'on se pose, mais c'est décidément trop brouillon. Au final, quand j'ai refermé l'intégrale, je me suis retrouvé un peu désolé. Avec l'idée de base, il y avait matière à un scénar génial. Mais bon, une bonne idée ne suffit pas toujours à accoucher d'un chef d'oeuvre. Pour conclure, le graphisme... Il ne m'a pas plu. Remarquez bien, que je n'ai pas dit qu'il était mauvais. Mais il m'a laissé de neige. Je le range dans la même catégorie que le scénar : brouillon, peu clair, peu séduisant. Bref, une grosse déception.

17/04/2005 (modifier)
Par Kyoflo
Note: 2/5
Couverture de la série Toupet
Toupet

J'avais lu quelques albums de cette BD quand j'étais plus jeune et elle m'amusait assez. En la relisant, je me rends compte qu'elle n'est pas super drôle ni intéressante mais se laisse lire tout de même. Les dessins sont plutôt sympas. Lire 1 ou 2 tomes de Toupet c'est divertissant, mais 16...

17/04/2005 (modifier)
Par Kyoflo
Note: 2/5
Couverture de la série Ultracute (Urukyu)
Ultracute (Urukyu)

Je n'ai lu que le premier tome d'Urukyu mais je n'ai vraiment pas accroché. Certes les deux héroïnes sont pleines de punch, mais je trouve l'histoire beaucoup trop speed et sans grand intérêt. Cependant, les dessins sont plutôt réussis (ce ne sont pas les meilleurs que j'ai vu non plus). En bref, un premier tome très moyen qui se laisse à peu près lire, mais qui ne pas encouragé à acheter ou simplement parcourir la suite. Il y a tant d'autres bons shojos mangas tels Peach girl ou Marmalade Boy que je ne m'attarderai pas sur celui-ci.

16/04/2005 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série Terre de rêves
Terre de rêves

Eh ben mes amis, on n’est pas près d’arrêter d’en bouffer, du Taniguchi. Depuis le succès de Quartier Lointain, Casterman et consorts nous en abreuvent à flot continu. Le moindre petit truc qu’il a publié au cours de sa longue carrière débarque chez nous quelle que soit sa qualité, avec pour les éditeurs l’assurance d’une bonne vente sur son seul nom. Terre de rêves, qui rassemble des histoires courtes publiées en 91, sent le fond de tiroir à plein nez. Des histoires presque sans intrigue sur un clébard, des chats, une panthère… et en plus la dernière histoire fait clairement "pièce rapportée", quelque chose qui a été fourré dedans de force, pour pouvoir atteindre la taille réglementaire d’un album à 12.75 €. Niveau scénario, pas grand’chose à se mettre sous la dent : la longue et pénible agonie d’un vieux chien malade, l’adoption d’une chatte par un couple, un alpiniste qui s’offre une ascension de l’Annapurna à 40 ans (oui, je sais, la dernière sonne un peu plus excitante, mais en fait c’est quasiment la plus soporifique). Si vous êtes indulgent, vous penserez que comme c’est japonais et qu’en plus c’est Taniguchi, ce dénuement scénaristique fait de cet album un ouvrage fortement imprégné de sagesse, de poésie, de philosophie et tout le bordel. Si vous êtes comme moi, ben, vous vous ferez un peu chier, parce que la vie passionnante de nos amies les bêtes, surtout quand elles sont impotentes et incontinentes comme le vieux toutou du début, ça va bien 5 minutes, mais on se lasse vite des histoires de promenades, de vétérinaire et de caca dans la litière (même si en toile de fond, ça parle du temps qui passe, des liens affectifs...). Quant aux personnages humains de cet album, ils sont tous bons à gifler : le couple qui n’a pas eu d’enfant et qui reporte toute son affection sur des animaux (à aucun moment on n’a l’impression qu’ils s’aiment tous les deux, on croirait deux vagues potes qui se sont mis en colocation par simple peur de la solitude) est typiquement le genre de personnes que je ne supporte pas dans la vie, et l’alpiniste délaisse femme et enfants et claque toutes les économies de la famille pour aller risquer sa vie sur une montagne… Le dessin, c’est du Taniguchi, ça ne change pas d’un iota d’un album sur l’autre : décors très bien, animaux pas mal, humains avec des tronches désespérément niaises. Il faut signaler quand même que l’auteur abuse un peu au niveau de la représentation des détails pipi-caca, puis qu’on a droit à des plans du chien qui se pisse sur les pattes ou qui coule un bronze, du caca collé au poils de cul du chat, des grosses crottes dans la caisse, il ne manque guère que quelques scènes de vomi pour avoir la totale, mais je suppose que Casterman trouvera bien quelques histoires inédites dans le même genre à publier pour faire un tome 2 avec des hamsters ou des canaris. Je mettrais bien 1/5, parce que comme dit le barème de BDthèque, j’ai "vraiment pas aimé !" ; maintenant, je reconnais que c’est pas non plus la pire des daubes, donc ça ne mérite peut-être quand même pas la note minimale.

16/04/2005 (modifier)
Couverture de la série Les Gardiens du Maser
Les Gardiens du Maser

Ca pourrait être bien, mais qu’est ce que c’est mou! Il y’a vraiment trop peu de texte! Seul les dessins sont sympas. Non, vraiment je n’accroche pas au style.

15/04/2005 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série The Birthday Riots
The Birthday Riots

Du même auteur, j’avais bien aimé Fille perdue, j’étais curieux de voir ce qu’allait donner The Birthday Riots, et… j’ai été déçu. Encore une histoire de petite bourge adolescente qui s’ennuie avec ses parents mous et découvre qu’il y a un monde en dehors de chez elle. Le tout, nimbé d’un soupçon de mystère, d’une petite touche de fantastique extra-light. Donc exactement comme le 1er album, a priori. Sauf que là, la sauce ne prend pas. Les personnages ont l’air si creux, si mornes… On ne s’intéresse à aucun d’entre eux, leur sort nous indiffère, d’autant plus qu’à vrai dire, leurs "aventures" ne sont pas franchement palpitantes. A part ça, il y a le côté "réflexion sur le pouvoir-qui-pourrit-tout", sur les renoncements et les compromis qui viennent avec l'âge, sur la crise de la quarantaine, sur le racisme, mais y a rien de neuf et de particulièrement intéressant dedans, et ça reste très superficiel. La traduction est médiocre, ça valait bien la peine que DEUX traducteurs bossent sur ces 60 pages… Style lourd, erreurs, "notes de traducteurs" superflues (dans un album dont le titre anglais n’est, en revanche, même pas traduit, je trouve ça un peu rigolo de coller des notes de bas de page pour expliquer que "political sciences" signifie "sciences politiques"… On croirait des stagiaires qui en ont trop fait en espérant faire plus sérieux). Bref, un album dont vous pourrez vous passer sans problème.

15/04/2005 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série Les Aventures de Gérard Lambert
Les Aventures de Gérard Lambert

Je n'ai lu que le 1er, auto-édité par Renaud, chanteur que j'aimais beaucoup avant qu'il ne devienne ce qu'il est aujourd'hui... Il regroupe 2 histoires : une adaptation de la chanson rigolote Les Aventures de Gérard Lambert, et une histoire inédite (et pas rigolote) écrite par Renaud dans laquelle un "blouson noir" censé être le Lambert de la chanson se retrouve embarqué dans un coup fumant. C'est une BD qui accuse assez sérieusement son âge : le dessin fait vieillot, le décor et les personnages appartiennent à un monde qui n'existe quasiment plus, le traditionnel petit loubard en blouson de cuir et parlant un argot de titi parisien ayant été remplacé par l'encasquetté en survête (avec une des jambes du pantalon relevée sur la cheville) dont le langage se limite à de gutturaux "Vazi", "Tavu" et autres "Ssdeupute". Autant dire que Gérard Lambert est une "BD moisie" comme on les aime sur BDthèque. Honnêtement, malgré ma sympathie pour le Renaud de la bonne époque, je trouve que cet album n'a franchement pas grand intérêt : très peu pour ses fans, et à peu près aucun pour les autres, en fait. La 1ère histoire aurait été sympa parmi plein d'autres dans le recueil BD d'enfer, mais là c'est un tiers de l'album et c'est un peu faiblard. Quant à la deuxième, bah... Renaud a bien fait de faire chanteur plutôt que scénariste de BD. Bref, voilà, à moins d'être super nostalgique des années 70/80 et de l'époque où les p'tits loulous hantaient la banlieue (auquel cas vous feriez d'ailleurs mieux de vous tourner plutôt vers le film Les Démons de Jésus) vous pouvez faire l'impasse sur cette vieillerie.

14/04/2005 (modifier)