Le titre accrocheur et un rapide coup d’oeil ont attisé ma curiosité. Le début est vraiment excellent, en particulier lors des propos échangés entre Hatchi et le passant. Dès la deuxième page, les évènements s’enchaînent pour aboutir effectivement à ce qu’on peut appeler une spirale . . . infernale ! Mais bien vite, le soufflé retombe. On se trouve devant une succession d’évènements subis par les protagonistes qui suscite peu d'intérêt. Cela ne me gênerait pas si le côté onirique du récit avait été plus présent. Ici, il parait trop artificiel et ne m’a à aucun moment porté. Voici donc un album au contenu dense pour un patte de mouche qui laissait entrevoir du très bon mais qui, finalement, déçoit.
Une histoire vraie racontée de manière réaliste... Bof...
Côté dessin, c'est du Servais typique : réaliste, pas mauvais mais un peu vieillot à mes yeux. J'aime moyennement son style mais c'est une question de goût.
Côté histoire, c'est, comme dans la majorité des récits de Servais, un décor campagnard et traditionnel avec des personnages rustiques. Les deux tomes de cette BD se lisent assez vite, le premier relatant à grande vitesse le passé de Robert, de sa naissance dans un campement de nomades rustauds et éleveurs de chiens jusqu'à son mariage avec une veuve de notaire dominatrice et volage. On termine le premier tome sur un Robert d'une cinquantaine d'années, en prison, accusé d'avoir tué sa femme sans qu'on sache s'il l'a vraiment fait et si oui pourquoi.
Le second tome le fait rencontrer et vivre un moment avec un homme catholique mais un peu simplet décidé à "sauver cet innocent". On ne comprend pas trop ce qu'ils font ensemble ces deux là, Robert est toujours aussi muet et difficile à comprendre, et son "bienfaiteur" parait naïf et parfois même ridicule. Et puis on arrive rapidement à la fin du récit où, après une brusque accélération du récit et de sa violence, on découvre ce qu'il s'est réellement passé avec la femme de Robert, mais on ne comprend pas vraiment les raisons de ces faits et surtout pourquoi Robert a réagi ainsi au moment où on l'a accusé et pourquoi il a réagi à outrance sur la fin de ce second album.
Un récit qui ne m'a pas captivé du tout, qui m'a laissé sur une note d'incompréhension et de désinterêt pour l'histoire et pour ses personnages.
Alors Peter Pan moi je n’ai vraiment pas accroché. Et je peux vous dire que c’était une déception. Alors peut – être que c’est pour cela que la note est un peu dure.
L’histoire semble intéressante, mais l’auteur se complait avec des personnages n’ayant pas ou peu de charisme et de personnalité. Alors à partir de là effectivement même si le dessin est très joli, même si les couleurs sont belles, même si il y plein de chose je n’y arrive pas.
Je ne vais pas fignoler dans la critique qui me paraît bête et méchante, surtout que beaucoup de gens ont aimés cette série. J’averti juste, avant l’achat, de lire un ou deux tomes pour éviter toutes surprises désagréables dont j’ai fait l’expérience et pourtant qu’est ce que j’aime les contes et l’héroic fantaisy…
A l’image de la collection "Patte de Mouche", la collection "Comix" réunit une multitude de styles et d’histoires différentes, de sorte que chacun devrait y trouver son compte. Cette diversité de styles graphique et narratif est sans doute aussi ce qui suscite l’intérêt pour ce genre de collection.
"A toute allure !" est pourtant ma deuxième déception (consécutive en plus) occasionnée par la collection Comix. Le dessin est assez sympa mais l’histoire pêche par son côté trop prévisible. Tout comme avec les Gotozis, le ton est très gentillet, presque enfantin.
Dans sa conception et les enchaînements, cette course automobile n’est pas sans faire penser aux "fous du volant". En effet, elle réunit des participants des plus hétéroclites (un prêtre, un mafieux, un colonel, une mamie, un coureur pro, un personnage lambda) qui s’en donnent à coeur joie pour éliminer la concurrence. Heureusement la morale est sauve . . . mais trop convenue ! La présence d’un petit clin d’oeil à une fable de La Fontaine et la fin moralisatrice font peut-être de cet album un conte contemporain ?
Encore une fois, seuls les plus jeunes devraient y trouver leur compte.
Agréablement surpris par la collection "Comix" du Cycliste, l’occasion m’a été donné de découvrir d’autres albums de cette collection des plus intéressantes. Avec les Gotozis, mon enthousiasme retombe un peu. On se trouve devant une histoire peu passionnante qui voit les gotozis essayer de percer le secret des ampoules électriques. Cet album n’est pas sans rappeler les "minipouces", dessin animé des années 80. Le ton reste donc fort gentillet, ce qui devrait plaire aux plus jeunes, d’où mon classement en "jeunesse". Le dessin, très cartoon, est par contre plus accrocheur.
Bref, voici ma première petite déception des albums de la collection "Comix".
La deuxième étoile n'est accordée que grâce aux couvertures magnifiques de Lidwine.
Une oeuvre aussi énorme en BD je me suis dit pourquoi pas faut voir ce que ça peut donner! Niveau scenaristique je pense que les auteurs ne s'en sortent plutôt pas mal. Mais le Gros Gros Bug vient vraiment du dessin, les personnages sont froids, les scènes figées, aucune vie, aucun plaisir de lecture si bien qu'il me reste deux albums chez moi à lire et que je n'ai pas acheté le dernier. Je me dis à chaque fois « bon j'en laisse passer quelques-uns et je m'y remets! »
Mais la question est « iront-ils jusqu'au bout? ». Voire même y aura-t-il un prochain tome? (J’ai bien l'impression que les sorties se sont largement espacées ces derniers temps...).
Peut-être que je m'y remettrai dans quelques temps ou peut-être pas...
Oulala mon avis va trancher avec les précédents. Je m'attendais à un monument mais quelle déception, je n'ai même pas pu lire toute la série tant j'avais l'impression de perdre mon temps, je me suis arrêté au 5 tout de même.
Certes le dessin de Vink est plutôt beau (quoique le premier tome est affreux), la mise en couleur est sublime mais c'est un genre trop réaliste pour moi, en plus ça fait hyper figé, pour une BD d'arts martiaux ça la fout mal non?
J'ai eu du mal aussi à discerner les personnages, et He Pao n'a pas une figure qui s'inscrit dans ma mémoire, elle a vraiment un visage quelconque, genre qu'on regarde et qu'on oublie après.
Bon à la limite ça, ça peut passer.
Mais là où le bât blesse c'est que je me suis fait chi... en lisant ces 5 tomes. Faut dire que je suis pas du tout fan des films d'arts martiaux ou ce genre de trucs mais bon ça aurait pu quand même me plaire.
J'ai l'impression qu'il se passe rien, mais rien, ok He Pao connaît l'art martial du moine fou et tue tout le monde et après? ya pas d'intrigue, pas d'ennemis digne de ce nom, pas d'humour, pas de réelle péripéties.
Je dois vraiment pas être fait pour cette série, surtout quand je vois qu'elle est classée comme immanquable!!!
Enfin, il en faut pour tout le monde. :)
"Luuna", je me suis dit cool des indiens ça changera un peu de Lucky Luke, Blueberry...
Je trouve l’idée de départ de Crisse plutôt bonne. Avec le tome 1, l’histoire est bien lancée : Luuna, une jolie indienne, se retrouve affligée de deux totems, l’un bon, l’autre non et les nuits de pleine lune, elle fait le mal ; elle part donc à la quête d’une solution pour enrayer cette malédiction. Jusque là tout va bien, c’est après que ça se corse : les tomes 2 et 3 n’avance à rien et l’histoire principale est laissée en plan. (C’est un peu le pêché mignon des scénarii de Crisse) Même si le rebondissement de la fin du tome 3 m'a bluffé, le tome 4 retombe dans les bévues des précédents. J'ai vraiment l'impression que l'intrigue générale est juste un prétexte pour y aller de sa petite histoire indépendante dans chaque tome (Syndrome Atalante).
Les dessins de Keramidas sont très largement inspirés (voir pompé) du Pocahontas de Disney. Dans l’ensemble, c’est plutôt jolie quoi que je trouve les visages un peu trop carré.
Les couleurs de Garcia sont belles mais je trouve qu’il abuse un peu trop de certains filtres de texture (surtout dans le troisième album). En revanche les différences de gamme de couleurs sont bien exploitées pour retranscrire la bivalence des deux totems de Luuna.
L'album devrait plaire aux amateurs de Jessica Blandy. On retrouve le dessin de Renaud, bien sûr, mais aussi cette ambiance un peu glacée mêlant affaires criminelles et érotisme soft. Mais comme j'aime de toute façon pas spécialement ce que fait Dufaux et encore moins Jessica Blandy, je suis passé à côté de cet album… C'est froid, le Paris présenté est complètement aseptisé, les allures des personnages, leur dégaine… Visuellement, on dirait du "Nous deux", les gars avec un brushing et le foulard dans le cou, ça ne me fait pas trop rêver… L'histoire de la call-girl qui tombe amoureuse, c'est un gros cliché à peine digéré, on ne croit pas à cette histoire d'amour… Le personnage est trop froid, trop aseptisé. Je n'ai pas l'impression que le fond de l'album vole plus haut qu'un "Hollywood night". Et puis l'intrigue politique qui sert d'arrière-plan n'est pas captivante du tout. Le fan de Dufaux y trouvera peut-être son compte, mais je pense qu'il devra admettre qu'on n'est pas devant une oeuvre importante de l'auteur… Seul avantage : chaque tome de cette série racontera une histoire complète. Dufaux ne tirera donc pas en longueur chaque intrigue comme il en a l'habitude (j'ai parfois la sensation qu'il raconte en 7 tomes ce qui pourrait tenir en 3 ou 4)…
Le scénario est un classique Arleston: pas si mal, mais faudrait se renouveler de temps en temps quand même.
Le dessin est bien... pour un album soleil d'heroic fantaisy... et TERRIBLEMENT DECEVANT pour tous les fans de VARANDA. On dirait que ce dessinateur génial s'est totalement fondu dans le moule soleil. Il ne reste quasi rien de son style perso si sublime. C'est devenu un dessin joli et léché, mais terriblement impersonnel, qui aurait pu être fait par des dizaines d'autres auteurs Soleil.
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La Spirale infernale
Le titre accrocheur et un rapide coup d’oeil ont attisé ma curiosité. Le début est vraiment excellent, en particulier lors des propos échangés entre Hatchi et le passant. Dès la deuxième page, les évènements s’enchaînent pour aboutir effectivement à ce qu’on peut appeler une spirale . . . infernale ! Mais bien vite, le soufflé retombe. On se trouve devant une succession d’évènements subis par les protagonistes qui suscite peu d'intérêt. Cela ne me gênerait pas si le côté onirique du récit avait été plus présent. Ici, il parait trop artificiel et ne m’a à aucun moment porté. Voici donc un album au contenu dense pour un patte de mouche qui laissait entrevoir du très bon mais qui, finalement, déçoit.
La Hache et le fusil
Une histoire vraie racontée de manière réaliste... Bof... Côté dessin, c'est du Servais typique : réaliste, pas mauvais mais un peu vieillot à mes yeux. J'aime moyennement son style mais c'est une question de goût. Côté histoire, c'est, comme dans la majorité des récits de Servais, un décor campagnard et traditionnel avec des personnages rustiques. Les deux tomes de cette BD se lisent assez vite, le premier relatant à grande vitesse le passé de Robert, de sa naissance dans un campement de nomades rustauds et éleveurs de chiens jusqu'à son mariage avec une veuve de notaire dominatrice et volage. On termine le premier tome sur un Robert d'une cinquantaine d'années, en prison, accusé d'avoir tué sa femme sans qu'on sache s'il l'a vraiment fait et si oui pourquoi. Le second tome le fait rencontrer et vivre un moment avec un homme catholique mais un peu simplet décidé à "sauver cet innocent". On ne comprend pas trop ce qu'ils font ensemble ces deux là, Robert est toujours aussi muet et difficile à comprendre, et son "bienfaiteur" parait naïf et parfois même ridicule. Et puis on arrive rapidement à la fin du récit où, après une brusque accélération du récit et de sa violence, on découvre ce qu'il s'est réellement passé avec la femme de Robert, mais on ne comprend pas vraiment les raisons de ces faits et surtout pourquoi Robert a réagi ainsi au moment où on l'a accusé et pourquoi il a réagi à outrance sur la fin de ce second album. Un récit qui ne m'a pas captivé du tout, qui m'a laissé sur une note d'incompréhension et de désinterêt pour l'histoire et pour ses personnages.
Peter Pan
Alors Peter Pan moi je n’ai vraiment pas accroché. Et je peux vous dire que c’était une déception. Alors peut – être que c’est pour cela que la note est un peu dure. L’histoire semble intéressante, mais l’auteur se complait avec des personnages n’ayant pas ou peu de charisme et de personnalité. Alors à partir de là effectivement même si le dessin est très joli, même si les couleurs sont belles, même si il y plein de chose je n’y arrive pas. Je ne vais pas fignoler dans la critique qui me paraît bête et méchante, surtout que beaucoup de gens ont aimés cette série. J’averti juste, avant l’achat, de lire un ou deux tomes pour éviter toutes surprises désagréables dont j’ai fait l’expérience et pourtant qu’est ce que j’aime les contes et l’héroic fantaisy…
A toute allure !
A l’image de la collection "Patte de Mouche", la collection "Comix" réunit une multitude de styles et d’histoires différentes, de sorte que chacun devrait y trouver son compte. Cette diversité de styles graphique et narratif est sans doute aussi ce qui suscite l’intérêt pour ce genre de collection. "A toute allure !" est pourtant ma deuxième déception (consécutive en plus) occasionnée par la collection Comix. Le dessin est assez sympa mais l’histoire pêche par son côté trop prévisible. Tout comme avec les Gotozis, le ton est très gentillet, presque enfantin. Dans sa conception et les enchaînements, cette course automobile n’est pas sans faire penser aux "fous du volant". En effet, elle réunit des participants des plus hétéroclites (un prêtre, un mafieux, un colonel, une mamie, un coureur pro, un personnage lambda) qui s’en donnent à coeur joie pour éliminer la concurrence. Heureusement la morale est sauve . . . mais trop convenue ! La présence d’un petit clin d’oeil à une fable de La Fontaine et la fin moralisatrice font peut-être de cet album un conte contemporain ? Encore une fois, seuls les plus jeunes devraient y trouver leur compte.
Les Gotozis
Agréablement surpris par la collection "Comix" du Cycliste, l’occasion m’a été donné de découvrir d’autres albums de cette collection des plus intéressantes. Avec les Gotozis, mon enthousiasme retombe un peu. On se trouve devant une histoire peu passionnante qui voit les gotozis essayer de percer le secret des ampoules électriques. Cet album n’est pas sans rappeler les "minipouces", dessin animé des années 80. Le ton reste donc fort gentillet, ce qui devrait plaire aux plus jeunes, d’où mon classement en "jeunesse". Le dessin, très cartoon, est par contre plus accrocheur. Bref, voici ma première petite déception des albums de la collection "Comix".
La Compagnie des Glaces
La deuxième étoile n'est accordée que grâce aux couvertures magnifiques de Lidwine. Une oeuvre aussi énorme en BD je me suis dit pourquoi pas faut voir ce que ça peut donner! Niveau scenaristique je pense que les auteurs ne s'en sortent plutôt pas mal. Mais le Gros Gros Bug vient vraiment du dessin, les personnages sont froids, les scènes figées, aucune vie, aucun plaisir de lecture si bien qu'il me reste deux albums chez moi à lire et que je n'ai pas acheté le dernier. Je me dis à chaque fois « bon j'en laisse passer quelques-uns et je m'y remets! » Mais la question est « iront-ils jusqu'au bout? ». Voire même y aura-t-il un prochain tome? (J’ai bien l'impression que les sorties se sont largement espacées ces derniers temps...). Peut-être que je m'y remettrai dans quelques temps ou peut-être pas...
Le moine fou
Oulala mon avis va trancher avec les précédents. Je m'attendais à un monument mais quelle déception, je n'ai même pas pu lire toute la série tant j'avais l'impression de perdre mon temps, je me suis arrêté au 5 tout de même. Certes le dessin de Vink est plutôt beau (quoique le premier tome est affreux), la mise en couleur est sublime mais c'est un genre trop réaliste pour moi, en plus ça fait hyper figé, pour une BD d'arts martiaux ça la fout mal non? J'ai eu du mal aussi à discerner les personnages, et He Pao n'a pas une figure qui s'inscrit dans ma mémoire, elle a vraiment un visage quelconque, genre qu'on regarde et qu'on oublie après. Bon à la limite ça, ça peut passer. Mais là où le bât blesse c'est que je me suis fait chi... en lisant ces 5 tomes. Faut dire que je suis pas du tout fan des films d'arts martiaux ou ce genre de trucs mais bon ça aurait pu quand même me plaire. J'ai l'impression qu'il se passe rien, mais rien, ok He Pao connaît l'art martial du moine fou et tue tout le monde et après? ya pas d'intrigue, pas d'ennemis digne de ce nom, pas d'humour, pas de réelle péripéties. Je dois vraiment pas être fait pour cette série, surtout quand je vois qu'elle est classée comme immanquable!!! Enfin, il en faut pour tout le monde. :)
Luuna
"Luuna", je me suis dit cool des indiens ça changera un peu de Lucky Luke, Blueberry... Je trouve l’idée de départ de Crisse plutôt bonne. Avec le tome 1, l’histoire est bien lancée : Luuna, une jolie indienne, se retrouve affligée de deux totems, l’un bon, l’autre non et les nuits de pleine lune, elle fait le mal ; elle part donc à la quête d’une solution pour enrayer cette malédiction. Jusque là tout va bien, c’est après que ça se corse : les tomes 2 et 3 n’avance à rien et l’histoire principale est laissée en plan. (C’est un peu le pêché mignon des scénarii de Crisse) Même si le rebondissement de la fin du tome 3 m'a bluffé, le tome 4 retombe dans les bévues des précédents. J'ai vraiment l'impression que l'intrigue générale est juste un prétexte pour y aller de sa petite histoire indépendante dans chaque tome (Syndrome Atalante). Les dessins de Keramidas sont très largement inspirés (voir pompé) du Pocahontas de Disney. Dans l’ensemble, c’est plutôt jolie quoi que je trouve les visages un peu trop carré. Les couleurs de Garcia sont belles mais je trouve qu’il abuse un peu trop de certains filtres de texture (surtout dans le troisième album). En revanche les différences de gamme de couleurs sont bien exploitées pour retranscrire la bivalence des deux totems de Luuna.
Venus H.
L'album devrait plaire aux amateurs de Jessica Blandy. On retrouve le dessin de Renaud, bien sûr, mais aussi cette ambiance un peu glacée mêlant affaires criminelles et érotisme soft. Mais comme j'aime de toute façon pas spécialement ce que fait Dufaux et encore moins Jessica Blandy, je suis passé à côté de cet album… C'est froid, le Paris présenté est complètement aseptisé, les allures des personnages, leur dégaine… Visuellement, on dirait du "Nous deux", les gars avec un brushing et le foulard dans le cou, ça ne me fait pas trop rêver… L'histoire de la call-girl qui tombe amoureuse, c'est un gros cliché à peine digéré, on ne croit pas à cette histoire d'amour… Le personnage est trop froid, trop aseptisé. Je n'ai pas l'impression que le fond de l'album vole plus haut qu'un "Hollywood night". Et puis l'intrigue politique qui sert d'arrière-plan n'est pas captivante du tout. Le fan de Dufaux y trouvera peut-être son compte, mais je pense qu'il devra admettre qu'on n'est pas devant une oeuvre importante de l'auteur… Seul avantage : chaque tome de cette série racontera une histoire complète. Dufaux ne tirera donc pas en longueur chaque intrigue comme il en a l'habitude (j'ai parfois la sensation qu'il raconte en 7 tomes ce qui pourrait tenir en 3 ou 4)…
Elixirs
Le scénario est un classique Arleston: pas si mal, mais faudrait se renouveler de temps en temps quand même. Le dessin est bien... pour un album soleil d'heroic fantaisy... et TERRIBLEMENT DECEVANT pour tous les fans de VARANDA. On dirait que ce dessinateur génial s'est totalement fondu dans le moule soleil. Il ne reste quasi rien de son style perso si sublime. C'est devenu un dessin joli et léché, mais terriblement impersonnel, qui aurait pu être fait par des dizaines d'autres auteurs Soleil. Bref, à éviter ABSOLUMENT si vous aimez Varanda, et à acheter si vous aimez ARLESTON.