Etant jeune, je n'ai jamais été fan des jouets Transformers et je me souviens à peine des dessins animés que je zappais rapidement. Maintenant, je trouve que les Transformers sont des jouets désuets datant d'une époque où les petits robots en plastique faisaient la joie de gamins qui ne connaissaient pas encore les consoles de jeu vidéo. Aussi ai-je été surpris de les voir adaptés dans une BD qui a toutes les allures d'une BD sérieuse. Je me suis dit qu'il y avait peut-être quelque chose de bon et d'original qui pouvait sortir de l'adaptation d'une série et de personnages aussi désuets. Ben non...
Le dessin de cette BD est très professionnel. Je ne me suis pas renseigné mais on dirait bien que cette BD est en fait issue d'un OAV Japonais au dessin travaillé et à la colorisation assistée par ordinateur, quelque chose qui doit donner très bien en vidéo, et qui, une fois adapté en BD, a un bon rendu même si les personnages sont un peu figés et la colorisation un peu artificielle.
Par contre, le scénario est vraiment médiocre.
Pour commencer, il faut comprendre qu'il s'est passé pas mal de choses avant cette BD. Les Transformers ont déjà vécu pas mal d'aventures sur Terre, sans doute le contenu des épisodes de dessins animés des années 80, et ils allaient pouvoir retourner sur leur planète d'origine à bord d'un vaisseau qui s'est crashé 3 ans avant le début de la BD actuelle. Mais maintenant, 3 ans plus tard, des méchants extrêmistes ont récupéré les méchants Transformers, les ont ranimés et les utilisent pour leurs basses actions. Sauf que le méchant Mégatron est encore plus méchant que les méchants et qu'il va se révolter et amener encore plus de destruction et de combats autour de lui. Heureusement, les gentils militaires et le gentil Spike vont eux aussi réussir à réveiller des Transformers, les gentils avec à leur tête Optimus Prime. Et voilà, le champ de bataille est prêt pour voir s'affronter les gentils robots contre les méchants robots.
Dans ce scénario, il y a pas mal de côtés ridicules. Déjà, le physique des Transformers eux-mêmes a énormément vieilli et autant ils pouvaient plaire à un gosse dans les années 80, autant ils font désuets et moches dans une BD au style manga moderne comme celle-ci. Ensuite, l'idée que les Transformers soient des extra-terrestres est passablement ridicule également : ben oui, tout le monde sait que sur une planète lointaine, les habitants ne peuvent qu'évoluer sous la forme de robots capables de se transformer en vieille jeep, en vieux camion ou en ambulance qui fait pin-pon. De toute façon, quelle importance qu'ils puissent se transformer : cette BD ne les utilise quasiment que sous leur forme robotique pour mieux les voir s'affronter à grands coups d'explosions.
Une BD bourrin, sans autre interêt de t'attirer la curiosité d'anciens amateurs des dessins animés quand ils étaient gamins.
Cette BD me fait penser à un recueil de petites BDs amateurs sur fond de SF, le genre qu'un dessinateur doué mais sans réel maturité scénaristique pourrait publier dans un fanzine de fac.
Azpiri nous montre là qu'il sait assez bien dessiner, notamment Lorna évidemment qui a tous les atouts physiques pour plaire. Mais le dessin est inégal d'une histoire à l'autre, et il a une touche assez débutante sur certains récits. Au niveau colorisation, c'est son style typique également à base de couleurs pêtantes ou pastels. Cela donne parfois bien mais d'autre fois, les couleurs sont vraiment fouillis et ne vont pas du tout ensemble à mon goût.
Quant aux scénarios, ben, ils sont assez creux et rapidement résumés. De petites histoires de SF, avec une petite dose d'humour un peu bourrin, et pas mal d'érotisme surtout sur les dernières histoires. Tout est basé sur le personnage de Lorna, blond pulpeuse qui passe sa vie à poil ou les seins à l'air. Une sorte de mercenaire-pute de l'espace. Franchement rien de bien original, le genre même d'histoire qu'on imagine assez facilement issue d'un jeune amateur de SF, de jolies filles et d'action.
Une BD qui manque nettement de maturité et d'interêt même si le dessin et le personnage de Lorna suffise à aiguiser la curiosité du lecteur.
Voilà de la BD populaire méridionale comme je ne l'aime pas : de l'action, des femmes girondes aux seins nus en permanence, de la science-fiction, un peu d'érotisme et encore de l'action.
Le style de dessin d'Azpiri se prête bien à la SF par son trait et par sa colorisation pastel. Je lui reprocherais cependant un manque de clarté dans sa mise en page et ses dessins, et un manque de profondeur dans la colorisation. Et une fois de plus, Azpiri dessine un très beau corps à son héroïne.
Maintenant, passant outre le dessin qui a un style bien à lui qui n'est pas si mal, le scénario est vraiment bateau. L'héroïne débarque dans un monde rendu sauvage et violent, montre ses seins, débrouille le mystère en quelques conversations, nous offre une petite scène lesbienne, se rend là où personne n'a osé se rendre avant alors que c'était la porte à côté, montre ses seins, et voilà en quelques minutes, elle sauve tout le monde. Ca manque d'originalité, ça manque d'humour et ça manque surtout d'un quelconque interêt.
Se lit pour passer le temps si on n'a vraiment rien d'autre à lire.
Des petits contes mêlant un peu d'érotisme, d'histoire et pas mal de fantastique. L'on y suit successivement Marco Polo, Léonard de Vinci, un conquistador et une équipe d'archéologues en Arabie dans des aventures où magie et onirisme se mêlent aux fantasmes et aux femmes nues.
Le dessin d'Azpiri n'est pas mauvais mais par contre sa colorisation est par trop artificielle, avec forces couleurs pastels et pêtantes. Ces couleurs sont telles qu'on se croit plus dans un récit de science-fiction que dans un décor historique. C'est un style teinté du genre des posters des années 80. Les corps des femmes y sont beaux mais cela ne suffit nullement à me faire apprécier le tout.
Quant aux histoires, si elles avaient un peu d'interêt, il est totalement détruit par une narration confuse, empressée et qui m'a rebuté en tant que lecteur. L'érotisme y est annexe comparé au côté fantastique ou dramatique de ces petits contes de faible qualité. Je n'ai pas été intéressé par ma lecture et n'ai pas été mécontent d'arriver en fin d'album pour passer à autre chose.
Je me réjouissais de la sortie de cette bd et puis finalement je suis très déçu !
Une belle couverture et une excellente édition certes, un univers absolument sympathique !
Où sont donc les problèmes ? Bah déjà son univers mis en place ne sert à rien ! Ainsi qu'une bonne partie des trames historiques mises en place !
La fin est effectivement un rebondissement puisqu'on ne s'attendait pas à une fin aussi expéditive ! De Crecy devait en avoir marre de cet album et il a du décider de le bâcler je suppose...
Dommage le dessin est efficace même si on peut parfois bouder sur les doubles pages uniquement composées de repro de tableaux du Louvre !
En fait je pense que cet album coédité avec le Louvre a pour seul et unique vocation de faire venir des visiteurs dans ce musée en exploitant la renommée de De Crecy !
Bref juste pas intéressant, pas forcément à éviter, si on vous le prête lisez le, on passe un bon moment quand même sans rien perdre ni apprendre.
Voilà une bd qui m'a fortement déçu. A aucun moment, je n'ai été interpellé par le récit, j'ai trouvé le scénario d'un ennui profond.
Le premier chapitre met en scène un vieil homme qui nous raconte les différentes techniques de vente à connaître quand on est représentant de commerce, spécialisé dans les ventilateurs. A ce moment là, j'ai eu envie à plusieurs reprises de fermer le bouquin tellement je m'ennuyais. Après réflexion, j'ai pris patience jusqu'au deuxième chapitre qui me semblait plus intéressant. Je dois reconnaître que celui-ci est, en effet, un peu plus attrayant, c'est d'ailleurs pour cela que j'ai mis deux étoiles.
Néanmoins, après avoir fermé l'album, mon intérêt pour ce que je venais de lire n'avait guère beaucoup évolué.
Ce one-shot est ma première déception dans la collection Ecriture, j'espère que cela sera la dernière car j'aime beaucoup ce label.
Au début, cette série est attrayante, en raison de la précision et de la rigueur historique apparente des lieux de cette histoire. Tout parait assez réaliste dans cette histoire, l'intrigue, les péripéties, le héros qui est un type plutôt normal (pas de super pouvoirs ou super talents, mais vachement fort quand-même). Mais au fur et à mesure qu'on avance, les coïncidences et les invraisemblances s'accumulent et relèguent cette série au rang de la majorité des séries scénarisées comme un "blockbuster" d'Hollywood.
Je n'ai pas lu le tome 6 et je n'attends pas le cycle suivant.
Une réflexion intéressante sur l'homme et sur la religion exprimée de façon très peu intéressante. Le dessin est plutôt moche, très sombre, peu agréable, et l'histoire d'une qualité très discutable. Est-ce un problème de scénario choisi pour l'illustration du discours de l'auteur, ou simplement, est-ce qu'une BD est le moyen idéal pour tenir des propos aussi denses ?
Les enfants turbulents, le voisin dragueur, le couple qui s'engueule, les étudiants bruyants, les commères curieuses et bavardes comme des pies, cette BD reprend l'ensemble des voisins les plus caricaturaux qu'on puisse réunir ensemble dans le même... voisinage. Avec une telle variété de personnage, les gags portent sur des sujets assez hétéroclites.
Malgré cela, nombre de gags sont redondants : le sujet du téléphone arabe et de la déformation de l'information quand une rumeur circule entre voisins est par exemple repris plusieurs fois. Et surtout, et là peut-être que ça tient à mon goût uniquement, aucun de ces gags ne m'a fait rire. J'ai trouvé l'humour forcé, artificiel tout en reprenant des trames de gags usés jusqu'à la corde. Bref, ça ne m'a pas fait rire même si j'ai relativement apprécié le grand éventail de thèmes traités en rapport avec le voisinage.
Quant au dessin, il est sans surprise pour une BD d'humour mais je ne le trouve pas franchement réussi non plus. Je le trouve un peu trop épuré, trop anguleux. Rien de répréhensible mais je n'aime pas trop personnellement.
Une BD qui perturbe ! Côté dessins, c'est assez réussi, ça coule, ça gratte (!!) et c'est assez fluide. Côté scénario, bof, les fondations ne sont pas bien solides. On lit le livre en se demandant ce que l'auteur veut nous montrer et on le referme en se disant qu'il n'y avait pas à chercher bien loin. On lira ça pour son originalité artistique, ses couleurs vives et pour l'humour sombre qui transpire (quel fumier ce gars..).
Mais mon avis est loin d'être partagé, à ce que je vois ci-dessous...
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Transformers
Etant jeune, je n'ai jamais été fan des jouets Transformers et je me souviens à peine des dessins animés que je zappais rapidement. Maintenant, je trouve que les Transformers sont des jouets désuets datant d'une époque où les petits robots en plastique faisaient la joie de gamins qui ne connaissaient pas encore les consoles de jeu vidéo. Aussi ai-je été surpris de les voir adaptés dans une BD qui a toutes les allures d'une BD sérieuse. Je me suis dit qu'il y avait peut-être quelque chose de bon et d'original qui pouvait sortir de l'adaptation d'une série et de personnages aussi désuets. Ben non... Le dessin de cette BD est très professionnel. Je ne me suis pas renseigné mais on dirait bien que cette BD est en fait issue d'un OAV Japonais au dessin travaillé et à la colorisation assistée par ordinateur, quelque chose qui doit donner très bien en vidéo, et qui, une fois adapté en BD, a un bon rendu même si les personnages sont un peu figés et la colorisation un peu artificielle. Par contre, le scénario est vraiment médiocre. Pour commencer, il faut comprendre qu'il s'est passé pas mal de choses avant cette BD. Les Transformers ont déjà vécu pas mal d'aventures sur Terre, sans doute le contenu des épisodes de dessins animés des années 80, et ils allaient pouvoir retourner sur leur planète d'origine à bord d'un vaisseau qui s'est crashé 3 ans avant le début de la BD actuelle. Mais maintenant, 3 ans plus tard, des méchants extrêmistes ont récupéré les méchants Transformers, les ont ranimés et les utilisent pour leurs basses actions. Sauf que le méchant Mégatron est encore plus méchant que les méchants et qu'il va se révolter et amener encore plus de destruction et de combats autour de lui. Heureusement, les gentils militaires et le gentil Spike vont eux aussi réussir à réveiller des Transformers, les gentils avec à leur tête Optimus Prime. Et voilà, le champ de bataille est prêt pour voir s'affronter les gentils robots contre les méchants robots. Dans ce scénario, il y a pas mal de côtés ridicules. Déjà, le physique des Transformers eux-mêmes a énormément vieilli et autant ils pouvaient plaire à un gosse dans les années 80, autant ils font désuets et moches dans une BD au style manga moderne comme celle-ci. Ensuite, l'idée que les Transformers soient des extra-terrestres est passablement ridicule également : ben oui, tout le monde sait que sur une planète lointaine, les habitants ne peuvent qu'évoluer sous la forme de robots capables de se transformer en vieille jeep, en vieux camion ou en ambulance qui fait pin-pon. De toute façon, quelle importance qu'ils puissent se transformer : cette BD ne les utilise quasiment que sous leur forme robotique pour mieux les voir s'affronter à grands coups d'explosions. Une BD bourrin, sans autre interêt de t'attirer la curiosité d'anciens amateurs des dessins animés quand ils étaient gamins.
Lorna (Soleil Production)
Cette BD me fait penser à un recueil de petites BDs amateurs sur fond de SF, le genre qu'un dessinateur doué mais sans réel maturité scénaristique pourrait publier dans un fanzine de fac. Azpiri nous montre là qu'il sait assez bien dessiner, notamment Lorna évidemment qui a tous les atouts physiques pour plaire. Mais le dessin est inégal d'une histoire à l'autre, et il a une touche assez débutante sur certains récits. Au niveau colorisation, c'est son style typique également à base de couleurs pêtantes ou pastels. Cela donne parfois bien mais d'autre fois, les couleurs sont vraiment fouillis et ne vont pas du tout ensemble à mon goût. Quant aux scénarios, ben, ils sont assez creux et rapidement résumés. De petites histoires de SF, avec une petite dose d'humour un peu bourrin, et pas mal d'érotisme surtout sur les dernières histoires. Tout est basé sur le personnage de Lorna, blond pulpeuse qui passe sa vie à poil ou les seins à l'air. Une sorte de mercenaire-pute de l'espace. Franchement rien de bien original, le genre même d'histoire qu'on imagine assez facilement issue d'un jeune amateur de SF, de jolies filles et d'action. Une BD qui manque nettement de maturité et d'interêt même si le dessin et le personnage de Lorna suffise à aiguiser la curiosité du lecteur.
Lorna (Albin Michel)
Voilà de la BD populaire méridionale comme je ne l'aime pas : de l'action, des femmes girondes aux seins nus en permanence, de la science-fiction, un peu d'érotisme et encore de l'action. Le style de dessin d'Azpiri se prête bien à la SF par son trait et par sa colorisation pastel. Je lui reprocherais cependant un manque de clarté dans sa mise en page et ses dessins, et un manque de profondeur dans la colorisation. Et une fois de plus, Azpiri dessine un très beau corps à son héroïne. Maintenant, passant outre le dessin qui a un style bien à lui qui n'est pas si mal, le scénario est vraiment bateau. L'héroïne débarque dans un monde rendu sauvage et violent, montre ses seins, débrouille le mystère en quelques conversations, nous offre une petite scène lesbienne, se rend là où personne n'a osé se rendre avant alors que c'était la porte à côté, montre ses seins, et voilà en quelques minutes, elle sauve tout le monde. Ca manque d'originalité, ça manque d'humour et ça manque surtout d'un quelconque interêt. Se lit pour passer le temps si on n'a vraiment rien d'autre à lire.
Folies Erotiques
Des petits contes mêlant un peu d'érotisme, d'histoire et pas mal de fantastique. L'on y suit successivement Marco Polo, Léonard de Vinci, un conquistador et une équipe d'archéologues en Arabie dans des aventures où magie et onirisme se mêlent aux fantasmes et aux femmes nues. Le dessin d'Azpiri n'est pas mauvais mais par contre sa colorisation est par trop artificielle, avec forces couleurs pastels et pêtantes. Ces couleurs sont telles qu'on se croit plus dans un récit de science-fiction que dans un décor historique. C'est un style teinté du genre des posters des années 80. Les corps des femmes y sont beaux mais cela ne suffit nullement à me faire apprécier le tout. Quant aux histoires, si elles avaient un peu d'interêt, il est totalement détruit par une narration confuse, empressée et qui m'a rebuté en tant que lecteur. L'érotisme y est annexe comparé au côté fantastique ou dramatique de ces petits contes de faible qualité. Je n'ai pas été intéressé par ma lecture et n'ai pas été mécontent d'arriver en fin d'album pour passer à autre chose.
Période Glaciaire
Je me réjouissais de la sortie de cette bd et puis finalement je suis très déçu ! Une belle couverture et une excellente édition certes, un univers absolument sympathique ! Où sont donc les problèmes ? Bah déjà son univers mis en place ne sert à rien ! Ainsi qu'une bonne partie des trames historiques mises en place ! La fin est effectivement un rebondissement puisqu'on ne s'attendait pas à une fin aussi expéditive ! De Crecy devait en avoir marre de cet album et il a du décider de le bâcler je suppose... Dommage le dessin est efficace même si on peut parfois bouder sur les doubles pages uniquement composées de repro de tableaux du Louvre ! En fait je pense que cet album coédité avec le Louvre a pour seul et unique vocation de faire venir des visiteurs dans ce musée en exploitant la renommée de De Crecy ! Bref juste pas intéressant, pas forcément à éviter, si on vous le prête lisez le, on passe un bon moment quand même sans rien perdre ni apprendre.
Clyde Fans (Le Commis voyageur)
Voilà une bd qui m'a fortement déçu. A aucun moment, je n'ai été interpellé par le récit, j'ai trouvé le scénario d'un ennui profond. Le premier chapitre met en scène un vieil homme qui nous raconte les différentes techniques de vente à connaître quand on est représentant de commerce, spécialisé dans les ventilateurs. A ce moment là, j'ai eu envie à plusieurs reprises de fermer le bouquin tellement je m'ennuyais. Après réflexion, j'ai pris patience jusqu'au deuxième chapitre qui me semblait plus intéressant. Je dois reconnaître que celui-ci est, en effet, un peu plus attrayant, c'est d'ailleurs pour cela que j'ai mis deux étoiles. Néanmoins, après avoir fermé l'album, mon intérêt pour ce que je venais de lire n'avait guère beaucoup évolué. Ce one-shot est ma première déception dans la collection Ecriture, j'espère que cela sera la dernière car j'aime beaucoup ce label.
L'Epervier
Au début, cette série est attrayante, en raison de la précision et de la rigueur historique apparente des lieux de cette histoire. Tout parait assez réaliste dans cette histoire, l'intrigue, les péripéties, le héros qui est un type plutôt normal (pas de super pouvoirs ou super talents, mais vachement fort quand-même). Mais au fur et à mesure qu'on avance, les coïncidences et les invraisemblances s'accumulent et relèguent cette série au rang de la majorité des séries scénarisées comme un "blockbuster" d'Hollywood. Je n'ai pas lu le tome 6 et je n'attends pas le cycle suivant.
La Geste de Gilles de Chin et du dragon de Mons
Une réflexion intéressante sur l'homme et sur la religion exprimée de façon très peu intéressante. Le dessin est plutôt moche, très sombre, peu agréable, et l'histoire d'une qualité très discutable. Est-ce un problème de scénario choisi pour l'illustration du discours de l'auteur, ou simplement, est-ce qu'une BD est le moyen idéal pour tenir des propos aussi denses ?
Les Voisins (Vents d'Ouest)
Les enfants turbulents, le voisin dragueur, le couple qui s'engueule, les étudiants bruyants, les commères curieuses et bavardes comme des pies, cette BD reprend l'ensemble des voisins les plus caricaturaux qu'on puisse réunir ensemble dans le même... voisinage. Avec une telle variété de personnage, les gags portent sur des sujets assez hétéroclites. Malgré cela, nombre de gags sont redondants : le sujet du téléphone arabe et de la déformation de l'information quand une rumeur circule entre voisins est par exemple repris plusieurs fois. Et surtout, et là peut-être que ça tient à mon goût uniquement, aucun de ces gags ne m'a fait rire. J'ai trouvé l'humour forcé, artificiel tout en reprenant des trames de gags usés jusqu'à la corde. Bref, ça ne m'a pas fait rire même si j'ai relativement apprécié le grand éventail de thèmes traités en rapport avec le voisinage. Quant au dessin, il est sans surprise pour une BD d'humour mais je ne le trouve pas franchement réussi non plus. Je le trouve un peu trop épuré, trop anguleux. Rien de répréhensible mais je n'aime pas trop personnellement.
Mémoires d'une vermine
Une BD qui perturbe ! Côté dessins, c'est assez réussi, ça coule, ça gratte (!!) et c'est assez fluide. Côté scénario, bof, les fondations ne sont pas bien solides. On lit le livre en se demandant ce que l'auteur veut nous montrer et on le referme en se disant qu'il n'y avait pas à chercher bien loin. On lira ça pour son originalité artistique, ses couleurs vives et pour l'humour sombre qui transpire (quel fumier ce gars..). Mais mon avis est loin d'être partagé, à ce que je vois ci-dessous...