Transposer ce classique de la littérature dans un univers de Space-opéra, il fallait oser.
Je pense même que Melville aurait apprécié.
Difficile de concevoir un récit ayant pour thème un cétacé dans l'espace. De ce fait, Jean-Pierre Pécau, le scénariste, a modifié ce détail important en développant une histoire où des chasseurs d'astéroïdes partent à la recherche de la grande comète blanche pour assouvir leur soif de vengeance.
Je dois dire que cette adaptation ne m'a pas convaincu. On a du mal à s'interesser au destin des personnages.
Le dessin de Zeliko Pahek est très influencé par le style de Juan Gimenez. Cette ressemblance n'est vraiment pas dérangeante et je pense que son coup de crayon va encore s'améliorer avec le temps.
Les couleurs pastelles sont très jolies et apaisantes.
A noter : la couverture est réalisée par Manchu.
Cette série est prévue en 2 tomes, le deuxième opus étant annoncé pour Août 2005.
Je pense que cela se fera sans moi !
Dommage !
C’est un album qui fait dans la démesure ... rarement il m’a été donné de lire un premier tome aussi dense tant narrativement que graphiquement parlant.
Mon appréciation ne porte que sur le plaisir de lecture, pas sur les qualités "objectives" de cet album ! Car le travail de Ludiwine n’est en rien négligeant, bien au contraire ... il impressionne mais ne séduit pas. Il m’a été difficile de rentrer dans cette histoire trop dense, trop riche et d’une complexité plutôt rude. La multitude des personnages impliqués dans ce récit et leurs desseins voilés rendent la lecture fastidieuse. Le dessin est certes très abouti et d’une grande précision mais les planches sont trop chargées, trop détaillées, n’offrant pas une bonne lisibilité.
Il est évident que ce premier opus n’a de sens sans une suite, malheureusement compromise depuis longtemps. Bel effort de Lidiwine mais un peu vain.
Pour la petite histoire, il semblerait que l'auteur ait signé chez Delcourt en 1986 avec la sortie du premier tome de la saga du "dernier loup d'Oz" programmée pour 1988 ... la parution ne fut effective qu'en 1994 et après une 5eme version! Pas étonnant que Ludwine ait jeté l’éponge depuis lors ...
Cet album est assez classique en fait, une femme éprise de liberté vit sa vie intensément au fil de ses rencontres.
La narration est bien pensée, utiliser la vieille femme qui raconte son passé amoureux (un peu comme dans Titanic) pour livrer son histoire, j'ai apprécié.
On se rend compte que sa vision est sans cesse déformée, celle du présent surtout, alors que son passé est limpide et lisible.
Les dessins sont justes corrects, les couleurs un peu fadasses, rien de transcendant côté graphique.
Bref, un album que j'ai trouvé tout juste moyen, mais la fin m'a fortement déçu, bof, bof...
Le texte se trouvant sur le 4e de couv laissait entrevoir une bd ambitieuse. Malheureusement, comme on pouvait le craindre, elle s’est finalement révélée juste prétentieuse et tape à l’oeil.
L’histoire, manquant de consistance, ne m’a à aucun moment captivé. Pire, la narration agace avec des dialogues truffés de phrases "formatées" et un brin métaphoriques qui se veulent "lourde de sens" mais qui sonnent creux.
Les dessins sont maladroits et le trait trop gras ; j’ai eu beaucoup de mal avec l’expression des visages (les yeux en particulier), sans compter avec la posture des gens manquant de naturel. Enfin, la mise en couleur n’est pas des plus flatteuses.
Bref, cette bd se donne une ambition qu’elle n’atteint pas . . .
Malgré un dessin et une mise en page des plus correct, ce premier opus n’a pas réussi à me captiver outre mesure, en majeure partie à cause du caractère insipide des personnages. L’histoire, trop artificielle, ne m’a pas franchement emballé non plus. Dommage car les dessins de Van Liemt me plaisent assez (c’est aussi ce qui avait retenu mon attention).
Sur un coup de tête j’ai acheté les deux tomes d’un coup, en feuilletant j’avais trouvé le dessin et les couleurs attrayantes, enfin de la qualité me suis-je dit et hop ni une ni deux dans la besace.
A la lecture je n’ai pas été déçu par le coté graphique, bien fait et agréable à regarder bien que pas très original, mais alors le scénario je l’ai trouvé tellement pauvre et mou ma brave dame que je me suis ennuyé ferme, avec en prime des idées de déjà vu à la pelle (le seigneur des anneaux, la quête de l’oiseau du temps, etc.). De plus les personnages apparaissent et disparaissent comme ça presque sans raisons et manquent pour la plupart de charisme.
Snif ! Moi triste !
Dommage parce que cela reste esthétiquement de bonne facture.
Bref vous l’aurez compris je regrette mon achat.
Le genre d'histoire qui ne me touche pas trop.
C'est vrai que l'idée du personnage principal (Thérèse) qui se libère de son poids au fil du récit et de son émancipation, alors que Momo devient dans le même temps gros, suant et renfrogné, est originale. Cela ne suffit pas à rendre leur voyage captivant.
Les personnages annexes se greffent à l'histoire de façon maladroite et à part Fanta que j'ai apprécié, les autres ne me paraissent pas très marquants.
La fin de l'histoire est un peu facile, pas mal de choses ont été perdues en cours de route et c'est dommage.
Pour ce qui est des dessins par contre, c'est réussi, tant au niveau des traits que des couleurs, même si je n'aime pas particulièrement la façon qu'a Stassen de dessiner les bouches des personnages, l'ensemble reste plaisant.
Bref à l'image de Momo, cet album est boiteux. Il manque un peu trop de consistance dans l'histoire. Dispensable.
Assez inégal ce petit recueil destiné à montrer le regard de six auteurs sur l'écologie et l'environnement. Au lieu du brûlot que l'on aurait pu attendre, on a juste droit à des considérations graphiques sans réel lien avec le sujet. Trois histoires cependant relèvent (un peu) l'intérêt : celle de l'américain Emerson (assez sympathique dans le genre baba cool), celle de Trondheim (verbeuse mais restant agréable à lire), et celle de Blutch et Menu, proche du docu-reportage.
Seule cette dernière me semble coller au sujet, même si les auteurs semblent rester en retrait. A croire qu'ils ont peur d'avouer (si toutefois c'est le cas) qu'ils sont attirés par l'écologie...
Violeff a deux idoles : Tardi sur le plan graphique, et Michel Audiard pour les dialogues. Malheureusement, pour les scénarios, il ne peut compter que sur lui-même, et c'est pas de la tarte. Sur le papier, son concept peut être intéressant : chacun de ses quatre personnages apparaît, devient le héros principal d'une histoire, puis disparaît. Chassé-croisé, portes qui claquent, quiproquos, le vaudeville urbain et policier à la Audiard est une référence évidente. Mais la gouaille parisienne de ses personnages et -surtout- de la narration alourdit grandement l'histoire, déjà assez banale. Quant à son dessin, je l'ai dit, c'est vaguement du Tardi, mais en moins bien. Tous ses personnages sont moches, même les femmes fatales. Ceci dit, ça se laisse quand même lire sans trop de problèmes, et j'avouerai que j'ai même été surpris, une fois, au cours de ma lecture.
Longtemps les couvertures de ces trois albums m'ont interpellé. Elles promettaient des récits épiques, hauts en couleurs, passionnants.
Lorsqu'on ouvre les albums, on est d'abord frappé par les dessins : pointilleux, précis, réalistes, ils sont vraiment beaux. Quant aux scénarii... Qu'est-ce que c'est creux ! J'ai lu les 3 albums en 45 minutes ! Le premier est particulièrement médiocre. Aucun rythme, aucun intérêt, alors qu'en appuyant sur le mystère du Conquérant, il y aurait eu matière à faire un bon album. Le second n'est guère mieux, même si le choix d'avoir un "héros" (pas très charismatique cependant) oblige Dionnet à une plus grande rigueur. Rigueur plus évidente avec le tome 3, où ça devient tout juste divertissant.
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Moby Dick
Transposer ce classique de la littérature dans un univers de Space-opéra, il fallait oser. Je pense même que Melville aurait apprécié. Difficile de concevoir un récit ayant pour thème un cétacé dans l'espace. De ce fait, Jean-Pierre Pécau, le scénariste, a modifié ce détail important en développant une histoire où des chasseurs d'astéroïdes partent à la recherche de la grande comète blanche pour assouvir leur soif de vengeance. Je dois dire que cette adaptation ne m'a pas convaincu. On a du mal à s'interesser au destin des personnages. Le dessin de Zeliko Pahek est très influencé par le style de Juan Gimenez. Cette ressemblance n'est vraiment pas dérangeante et je pense que son coup de crayon va encore s'améliorer avec le temps. Les couleurs pastelles sont très jolies et apaisantes. A noter : la couverture est réalisée par Manchu. Cette série est prévue en 2 tomes, le deuxième opus étant annoncé pour Août 2005. Je pense que cela se fera sans moi ! Dommage !
Le dernier loup d'Oz
C’est un album qui fait dans la démesure ... rarement il m’a été donné de lire un premier tome aussi dense tant narrativement que graphiquement parlant. Mon appréciation ne porte que sur le plaisir de lecture, pas sur les qualités "objectives" de cet album ! Car le travail de Ludiwine n’est en rien négligeant, bien au contraire ... il impressionne mais ne séduit pas. Il m’a été difficile de rentrer dans cette histoire trop dense, trop riche et d’une complexité plutôt rude. La multitude des personnages impliqués dans ce récit et leurs desseins voilés rendent la lecture fastidieuse. Le dessin est certes très abouti et d’une grande précision mais les planches sont trop chargées, trop détaillées, n’offrant pas une bonne lisibilité. Il est évident que ce premier opus n’a de sens sans une suite, malheureusement compromise depuis longtemps. Bel effort de Lidiwine mais un peu vain. Pour la petite histoire, il semblerait que l'auteur ait signé chez Delcourt en 1986 avec la sortie du premier tome de la saga du "dernier loup d'Oz" programmée pour 1988 ... la parution ne fut effective qu'en 1994 et après une 5eme version! Pas étonnant que Ludwine ait jeté l’éponge depuis lors ...
Sarane
Cet album est assez classique en fait, une femme éprise de liberté vit sa vie intensément au fil de ses rencontres. La narration est bien pensée, utiliser la vieille femme qui raconte son passé amoureux (un peu comme dans Titanic) pour livrer son histoire, j'ai apprécié. On se rend compte que sa vision est sans cesse déformée, celle du présent surtout, alors que son passé est limpide et lisible. Les dessins sont justes corrects, les couleurs un peu fadasses, rien de transcendant côté graphique. Bref, un album que j'ai trouvé tout juste moyen, mais la fin m'a fortement déçu, bof, bof...
Le Livre des Amortels
Le texte se trouvant sur le 4e de couv laissait entrevoir une bd ambitieuse. Malheureusement, comme on pouvait le craindre, elle s’est finalement révélée juste prétentieuse et tape à l’oeil. L’histoire, manquant de consistance, ne m’a à aucun moment captivé. Pire, la narration agace avec des dialogues truffés de phrases "formatées" et un brin métaphoriques qui se veulent "lourde de sens" mais qui sonnent creux. Les dessins sont maladroits et le trait trop gras ; j’ai eu beaucoup de mal avec l’expression des visages (les yeux en particulier), sans compter avec la posture des gens manquant de naturel. Enfin, la mise en couleur n’est pas des plus flatteuses. Bref, cette bd se donne une ambition qu’elle n’atteint pas . . .
Incantations
Malgré un dessin et une mise en page des plus correct, ce premier opus n’a pas réussi à me captiver outre mesure, en majeure partie à cause du caractère insipide des personnages. L’histoire, trop artificielle, ne m’a pas franchement emballé non plus. Dommage car les dessins de Van Liemt me plaisent assez (c’est aussi ce qui avait retenu mon attention).
Les Brumes d'Asceltis
Sur un coup de tête j’ai acheté les deux tomes d’un coup, en feuilletant j’avais trouvé le dessin et les couleurs attrayantes, enfin de la qualité me suis-je dit et hop ni une ni deux dans la besace. A la lecture je n’ai pas été déçu par le coté graphique, bien fait et agréable à regarder bien que pas très original, mais alors le scénario je l’ai trouvé tellement pauvre et mou ma brave dame que je me suis ennuyé ferme, avec en prime des idées de déjà vu à la pelle (le seigneur des anneaux, la quête de l’oiseau du temps, etc.). De plus les personnages apparaissent et disparaissent comme ça presque sans raisons et manquent pour la plupart de charisme. Snif ! Moi triste ! Dommage parce que cela reste esthétiquement de bonne facture. Bref vous l’aurez compris je regrette mon achat.
Thérèse
Le genre d'histoire qui ne me touche pas trop. C'est vrai que l'idée du personnage principal (Thérèse) qui se libère de son poids au fil du récit et de son émancipation, alors que Momo devient dans le même temps gros, suant et renfrogné, est originale. Cela ne suffit pas à rendre leur voyage captivant. Les personnages annexes se greffent à l'histoire de façon maladroite et à part Fanta que j'ai apprécié, les autres ne me paraissent pas très marquants. La fin de l'histoire est un peu facile, pas mal de choses ont été perdues en cours de route et c'est dommage. Pour ce qui est des dessins par contre, c'est réussi, tant au niveau des traits que des couleurs, même si je n'aime pas particulièrement la façon qu'a Stassen de dessiner les bouches des personnages, l'ensemble reste plaisant. Bref à l'image de Momo, cet album est boiteux. Il manque un peu trop de consistance dans l'histoire. Dispensable.
Noire est la terre
Assez inégal ce petit recueil destiné à montrer le regard de six auteurs sur l'écologie et l'environnement. Au lieu du brûlot que l'on aurait pu attendre, on a juste droit à des considérations graphiques sans réel lien avec le sujet. Trois histoires cependant relèvent (un peu) l'intérêt : celle de l'américain Emerson (assez sympathique dans le genre baba cool), celle de Trondheim (verbeuse mais restant agréable à lire), et celle de Blutch et Menu, proche du docu-reportage. Seule cette dernière me semble coller au sujet, même si les auteurs semblent rester en retrait. A croire qu'ils ont peur d'avouer (si toutefois c'est le cas) qu'ils sont attirés par l'écologie...
Faux contact
Violeff a deux idoles : Tardi sur le plan graphique, et Michel Audiard pour les dialogues. Malheureusement, pour les scénarios, il ne peut compter que sur lui-même, et c'est pas de la tarte. Sur le papier, son concept peut être intéressant : chacun de ses quatre personnages apparaît, devient le héros principal d'une histoire, puis disparaît. Chassé-croisé, portes qui claquent, quiproquos, le vaudeville urbain et policier à la Audiard est une référence évidente. Mais la gouaille parisienne de ses personnages et -surtout- de la narration alourdit grandement l'histoire, déjà assez banale. Quant à son dessin, je l'ai dit, c'est vaguement du Tardi, mais en moins bien. Tous ses personnages sont moches, même les femmes fatales. Ceci dit, ça se laisse quand même lire sans trop de problèmes, et j'avouerai que j'ai même été surpris, une fois, au cours de ma lecture.
Epopées fantastiques (Arn / Les armées du conquérant)
Longtemps les couvertures de ces trois albums m'ont interpellé. Elles promettaient des récits épiques, hauts en couleurs, passionnants. Lorsqu'on ouvre les albums, on est d'abord frappé par les dessins : pointilleux, précis, réalistes, ils sont vraiment beaux. Quant aux scénarii... Qu'est-ce que c'est creux ! J'ai lu les 3 albums en 45 minutes ! Le premier est particulièrement médiocre. Aucun rythme, aucun intérêt, alors qu'en appuyant sur le mystère du Conquérant, il y aurait eu matière à faire un bon album. Le second n'est guère mieux, même si le choix d'avoir un "héros" (pas très charismatique cependant) oblige Dionnet à une plus grande rigueur. Rigueur plus évidente avec le tome 3, où ça devient tout juste divertissant. Des albums à admirer, mais pas à lire...