Bon, je suis un peu embarrassée avec cet album, car je l’avoue, je n’ai trouvé ce témoignage, ni palpitant, ni réaliste.
On assiste à une suite de scènes sans lien entre elles, illustrant de façon parfois assez surréaliste le quotidien en temps de guerre, avec des dialogues tronqués, ce qui n’aide ni à la compréhension, ni à l’intérêt pour les protagonistes.
L’un des personnages surfe sur internet où il apprends qu’Ivan(?) Correspond par mail avec le cinéaste Jan Kounen, sa mère se suicide, des étudiants manifestent, dans un café, Ana et une de ses amies évoquent leur vie amoureuse.
Bref, tout ça est assez décousu et l’on peine à s’attacher à des personnages dont l’auteur nous livre avec une telle réticence, si peu de choses.
Le dessin lui, est fait de magnifiques aquarelles, les visages, notamment sont d’une saisissante intensité. Par contre, il n’est pas homogène, comme s’il y avait deux dessinateurs en alternance, un qui se sert de la couleur pour modeler les visages, et un autre qui les cisèle au scalpel.
L’album se prolonge sur une annexe tout à fait intéressante, elle, sur les conditions de vie (de survie devrait-on dire) dans Belgrade, sous le feu des bombardements de l’OTAN. Et là, on a bien honte de faire partie de l’OTAN :(
Alors, c’est vraiment dommage que le plus intéressant de cet album n’est pas été davantage (ou mieux ?) exploité par l’auteur, dont la sincérité de la démarche ne peut être contestée. La critique n’est jamais agressive, mais elle est sans équivoque : les occidentaux (nous, donc) ont déçu (c’est le mot employé, c’est dire si l’auteur reste mesuré) les Serbes.
A ranger, donc, du côté de Maus, Déogratias ou Gen d'Hiroshima par le thème, pour la valeur de témoignage, mais en beaucoup moins fort. A mettre aussi en perspective avec Sarajevo-Tango de Hermann.
Voilà, j’espère qu’il y aura d’autres lectures de cet album, d’autres points de vue que le mien car le sujet le mérite et puis des auteurs serbes, on n’en rencontre pas si souvent.
Ah oui, j'allais oublier : le titre évoque le fait qu'en raison du bombardement des ponts de Belgrade, l'eau des rivières coulait sur les ponts effondrés...
Je devais sans doute trop attendre d'une BD sur les manuscrits de la mer morte... Je n'adhère pas aux deux personnages centraux, le dessin ne me plait guère... Je dois avouer néanmoins que j'aimerais connaître le dénouement, mais par pure curiosité.
"Les pompiers" quand les soldats du feu s’enflamment …
Je trouve les gags de Cazenove pas très drôles et c’est plutôt gênant pour une bd qui mise tout la dessus. Et sur pas mal de strips que les protagonistes soient des pompiers ou des boulangers ne change rien à la dynamique du gag, ce qui pour moi caractérise un large manque d’inspiration. Et je ne parle pas des répétitions, mais bon, là, c’est monnaie courante avec les bds à gags.
Les dessins de Stédo sont assez sympas tout en rondeur et en simplicité qui convient parfaitement à une série d’humour.
Les couleurs informatisées de Favrelle, n’ont rien d’exceptionnelles, ce sont de simples aplats avec de légers dégradés. Mais c’est lot courant avec ce genre.
Je suis très déçu par cette série. Pourtant, comme pour le Chat du Rabbin (au moins le tome 1), il y avait un vrai potentiel. Je n'ai pas vu de philosophie tant la réflexion est minimaliste. Le scénario n'a rien d'extraordinaire. Bon, j'ai quand même apprécié les quelques pointes d'humour et puis le dessin me fait marrer.
J'achèterai les prochains tomes car j'aime avoir des séries complètes mais ça s'arrête là.
Le soap opera, c'est un peu comme le roman-photo ou les histoires sentimentales à quatre sous façon Harlequin : c'est un genre tellement risible en soi qu'il se passe presque de parodie. Faites le test, regardez 5 minutes d'Amour, Gloire et Beauté et vous verrez qu'il n'y a pas vraiment besoin qu'un humoriste repasse derrière pour que ce soit drôle. Mais vous noterez aussi que c'est drôle... 5 minutes, mais après ça, fini, on a fait le tour, on a compris comment ça fonctionnait, sur quoi ça reposait, et il n'y a plus qu'à zapper, parce que bon quand même, c'est nul. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a jamais eu de bonne parodie de soap opera, mais le risque quand on se lance là-dedans est de faire une copie si fidèle du modèle qu'elle en devient aussi nulle.
"Eva Miranda" oscille entre parodie et pastiche de ce genre et, à force de se balancer ainsi le cul entre deux chaises, finit par basculer du mauvais côté (le pastiche trop proche du modèle plutôt que la parodie outrée et absurde comme, je ne sais pas moi, mettons ça ou ça) : à part quelques scènes qui font sourire (sans plus), l'album apparaît rapidement aussi creux et niais qu'un vrai épisode des Feux de l'Amour. Intrigue à deux balles, dialogues à deux balles, fausses pubs ratées : ça sert à rien de parodier un truc naze si c'est pour faire soi-même un truc aussi naze. Mais visiblement le scénariste est très fier de tout ça puisqu'il n'hésite pas à signer soi-même sa propre préface bien pompeuse sur le thème du soap opera comme symbole de notre 3ème millénaire vulgaire, superficiel et consumériste (j'adore les auteurs qui 1) enfilent un beau costume de chevalier blanc pour enfoncer des portes ouvertes depuis 20 ans et 2) jouent la carte du "tout le monde est nul et con, sauf toi bien sûr ami lecteur, qui a choisi mon livre parce que, comme moi, tu n'es pas dupe de ce monde nul et con").
Bref, 2 étoiles parce que le dessin est chouette dans son genre, mais à part ça, pfffffffrrrrrrrt...
Voilà une initiative qui s'annonce bien prometteuse, malheureusement les histoires s'enchaînent sans véritable lien, les anecdotes multiples et parfois amusantes paraissent noyées dans ce qui ressemble à une bouillie chargée de relents auteurisants et indigestes.
Certaines histoires m'ont plu bien sûr, comme celle de Sfar plutôt hilarante, celle de de Crécy assez originale (j'aime bien son style graphique), celle de Neaud qui nous raconte son quotidien de façon spontanée... Mais ma préférée reste celle d'Aurélia Aurita, la narration est parfaite, l'histoire sympa et fraîche et les crayonnés sont du plus bel effet, cela paraît simpliste, en fait c'est beau (galerie).
Pour le reste j'étais pressé d'aller au bout de ces 250 pages, côté japonais rien de bien transcendant, à part peut-être un léger intérêt pour l'histoire d'Hanawa : La Forêt profonde. Cela fait bien peu pour seize histoires.
Bien sûr il y a évidemment des auteurs que je n'apprécie pas du tout, comme Jirô Taniguchi, je trouve que son style contemplatif est extrêmement lent et ennuyeux, j'y suis totalement hermétique. Quant à Boilet, je n'ai jamais accroché et je pense que je n'y arriverai jamais.
Voilà, l'album est assez inégal, je suis certain que d'autres l'auraient mieux apprécié que moi, je ne suis pas spécialement fan de ce genre de produit.
Au final, je trouve cela creux et décevant.
Voilà une série d'humour dont on se lasse très vite avant même la fin d'un album.
Le dessin est dans le style classique humour franco-belge à gros nez. Pas original, pas vraiment moche, rien à dire.
L'humour maintenant est très bateau, souvent franchement médiocre. Les thèmes abordés ne concernent pas tellement spécifiquement les fonctionnaires mais plutôt la vie de bureau dans son ensemble, si ce n'est que l'auteur caractérise la vie de bureau d'un fonctionnaire par les critères suivants : le fonctionnaire travaille très peu et pense sans arrêt à ses vacances et le fonctionnaire fait souvent la grève. Pour le reste, les gags peuvent globalement s'appliquer à n'importe quels employés de bureau.
Mais je le répête, ce sont des gags parfois assez lourds, souvent répétitifs et très peu drôles, donc personnellement, je m'en passe très bien.
Etrange cette BD... Autant le dessin est plaisant, fouillé, travaillé, autant le scénario ressemble à du grand n'importe quoi... Les péripéties et les situations s'enchaînent sans aucune logique. Le canard-détective passe son temps à se faire rosser, humilier, ou alors sa voiture se fait uriner dessus. On a l'impression que Baggi avait l'intention d'aligner certains éléments dans son histoire, sans se soucier réellement de la cohérence du tout, qui ressemble à un mélange d'histoire lovecraftienne avec un roman noir classique.
Un seul bon point donc, le dessin.
Boarf, Eye Shield 21 je me suis fait prêter les 2 premiers, l'un pour lire dans la salle de perm' du lycée et l'autre pour lire dans le bus et, à lire comme ça c'est rigolo... le ton loufoque m'a fait penser à Samurai Champloo ... un peu gamin mais ça fait sourire, le trio / quatuor de personnage est attachant, on a un des rare personnage principal de Manga qui a du charisme ... pour moi ça ne vaut pas Slam Dunk, c'est sûr, je n'irais pas les acheter mais à mes les faire prêter les uns après les autres pour lire quand je n'ai rien à faire c'est très agréable !
Waow. Je crois que là on atteint le summum de l'absolu archétype de l'autobiographie. En trois mots, c'est... chiant. Il ne se passe quasiment rien, les personnages ne sont vraiment pas attachants. Okay, c'est probablement vrai à 80%, mais de savoir que Chester Brown était un adolescent indifférent n'est pas forcément intéressant. Alors on se console avec le graphisme, qui est sympathique, mais sans plus, par rapport à ce qu'il fera plus tard...
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Des Rivières sur les ponts
Bon, je suis un peu embarrassée avec cet album, car je l’avoue, je n’ai trouvé ce témoignage, ni palpitant, ni réaliste. On assiste à une suite de scènes sans lien entre elles, illustrant de façon parfois assez surréaliste le quotidien en temps de guerre, avec des dialogues tronqués, ce qui n’aide ni à la compréhension, ni à l’intérêt pour les protagonistes. L’un des personnages surfe sur internet où il apprends qu’Ivan(?) Correspond par mail avec le cinéaste Jan Kounen, sa mère se suicide, des étudiants manifestent, dans un café, Ana et une de ses amies évoquent leur vie amoureuse. Bref, tout ça est assez décousu et l’on peine à s’attacher à des personnages dont l’auteur nous livre avec une telle réticence, si peu de choses. Le dessin lui, est fait de magnifiques aquarelles, les visages, notamment sont d’une saisissante intensité. Par contre, il n’est pas homogène, comme s’il y avait deux dessinateurs en alternance, un qui se sert de la couleur pour modeler les visages, et un autre qui les cisèle au scalpel. L’album se prolonge sur une annexe tout à fait intéressante, elle, sur les conditions de vie (de survie devrait-on dire) dans Belgrade, sous le feu des bombardements de l’OTAN. Et là, on a bien honte de faire partie de l’OTAN :( Alors, c’est vraiment dommage que le plus intéressant de cet album n’est pas été davantage (ou mieux ?) exploité par l’auteur, dont la sincérité de la démarche ne peut être contestée. La critique n’est jamais agressive, mais elle est sans équivoque : les occidentaux (nous, donc) ont déçu (c’est le mot employé, c’est dire si l’auteur reste mesuré) les Serbes. A ranger, donc, du côté de Maus, Déogratias ou Gen d'Hiroshima par le thème, pour la valeur de témoignage, mais en beaucoup moins fort. A mettre aussi en perspective avec Sarajevo-Tango de Hermann. Voilà, j’espère qu’il y aura d’autres lectures de cet album, d’autres points de vue que le mien car le sujet le mérite et puis des auteurs serbes, on n’en rencontre pas si souvent. Ah oui, j'allais oublier : le titre évoque le fait qu'en raison du bombardement des ponts de Belgrade, l'eau des rivières coulait sur les ponts effondrés...
Qumran
Je devais sans doute trop attendre d'une BD sur les manuscrits de la mer morte... Je n'adhère pas aux deux personnages centraux, le dessin ne me plait guère... Je dois avouer néanmoins que j'aimerais connaître le dénouement, mais par pure curiosité.
Les Pompiers
"Les pompiers" quand les soldats du feu s’enflamment … Je trouve les gags de Cazenove pas très drôles et c’est plutôt gênant pour une bd qui mise tout la dessus. Et sur pas mal de strips que les protagonistes soient des pompiers ou des boulangers ne change rien à la dynamique du gag, ce qui pour moi caractérise un large manque d’inspiration. Et je ne parle pas des répétitions, mais bon, là, c’est monnaie courante avec les bds à gags. Les dessins de Stédo sont assez sympas tout en rondeur et en simplicité qui convient parfaitement à une série d’humour. Les couleurs informatisées de Favrelle, n’ont rien d’exceptionnelles, ce sont de simples aplats avec de légers dégradés. Mais c’est lot courant avec ce genre.
Socrate le demi-chien
Je suis très déçu par cette série. Pourtant, comme pour le Chat du Rabbin (au moins le tome 1), il y avait un vrai potentiel. Je n'ai pas vu de philosophie tant la réflexion est minimaliste. Le scénario n'a rien d'extraordinaire. Bon, j'ai quand même apprécié les quelques pointes d'humour et puis le dessin me fait marrer. J'achèterai les prochains tomes car j'aime avoir des séries complètes mais ça s'arrête là.
Eva Miranda
Le soap opera, c'est un peu comme le roman-photo ou les histoires sentimentales à quatre sous façon Harlequin : c'est un genre tellement risible en soi qu'il se passe presque de parodie. Faites le test, regardez 5 minutes d'Amour, Gloire et Beauté et vous verrez qu'il n'y a pas vraiment besoin qu'un humoriste repasse derrière pour que ce soit drôle. Mais vous noterez aussi que c'est drôle... 5 minutes, mais après ça, fini, on a fait le tour, on a compris comment ça fonctionnait, sur quoi ça reposait, et il n'y a plus qu'à zapper, parce que bon quand même, c'est nul. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a jamais eu de bonne parodie de soap opera, mais le risque quand on se lance là-dedans est de faire une copie si fidèle du modèle qu'elle en devient aussi nulle. "Eva Miranda" oscille entre parodie et pastiche de ce genre et, à force de se balancer ainsi le cul entre deux chaises, finit par basculer du mauvais côté (le pastiche trop proche du modèle plutôt que la parodie outrée et absurde comme, je ne sais pas moi, mettons ça ou ça) : à part quelques scènes qui font sourire (sans plus), l'album apparaît rapidement aussi creux et niais qu'un vrai épisode des Feux de l'Amour. Intrigue à deux balles, dialogues à deux balles, fausses pubs ratées : ça sert à rien de parodier un truc naze si c'est pour faire soi-même un truc aussi naze. Mais visiblement le scénariste est très fier de tout ça puisqu'il n'hésite pas à signer soi-même sa propre préface bien pompeuse sur le thème du soap opera comme symbole de notre 3ème millénaire vulgaire, superficiel et consumériste (j'adore les auteurs qui 1) enfilent un beau costume de chevalier blanc pour enfoncer des portes ouvertes depuis 20 ans et 2) jouent la carte du "tout le monde est nul et con, sauf toi bien sûr ami lecteur, qui a choisi mon livre parce que, comme moi, tu n'es pas dupe de ce monde nul et con"). Bref, 2 étoiles parce que le dessin est chouette dans son genre, mais à part ça, pfffffffrrrrrrrt...
Japon
Voilà une initiative qui s'annonce bien prometteuse, malheureusement les histoires s'enchaînent sans véritable lien, les anecdotes multiples et parfois amusantes paraissent noyées dans ce qui ressemble à une bouillie chargée de relents auteurisants et indigestes. Certaines histoires m'ont plu bien sûr, comme celle de Sfar plutôt hilarante, celle de de Crécy assez originale (j'aime bien son style graphique), celle de Neaud qui nous raconte son quotidien de façon spontanée... Mais ma préférée reste celle d'Aurélia Aurita, la narration est parfaite, l'histoire sympa et fraîche et les crayonnés sont du plus bel effet, cela paraît simpliste, en fait c'est beau (galerie). Pour le reste j'étais pressé d'aller au bout de ces 250 pages, côté japonais rien de bien transcendant, à part peut-être un léger intérêt pour l'histoire d'Hanawa : La Forêt profonde. Cela fait bien peu pour seize histoires. Bien sûr il y a évidemment des auteurs que je n'apprécie pas du tout, comme Jirô Taniguchi, je trouve que son style contemplatif est extrêmement lent et ennuyeux, j'y suis totalement hermétique. Quant à Boilet, je n'ai jamais accroché et je pense que je n'y arriverai jamais. Voilà, l'album est assez inégal, je suis certain que d'autres l'auraient mieux apprécié que moi, je ne suis pas spécialement fan de ce genre de produit. Au final, je trouve cela creux et décevant.
Les Fonctionnaires
Voilà une série d'humour dont on se lasse très vite avant même la fin d'un album. Le dessin est dans le style classique humour franco-belge à gros nez. Pas original, pas vraiment moche, rien à dire. L'humour maintenant est très bateau, souvent franchement médiocre. Les thèmes abordés ne concernent pas tellement spécifiquement les fonctionnaires mais plutôt la vie de bureau dans son ensemble, si ce n'est que l'auteur caractérise la vie de bureau d'un fonctionnaire par les critères suivants : le fonctionnaire travaille très peu et pense sans arrêt à ses vacances et le fonctionnaire fait souvent la grève. Pour le reste, les gags peuvent globalement s'appliquer à n'importe quels employés de bureau. Mais je le répête, ce sont des gags parfois assez lourds, souvent répétitifs et très peu drôles, donc personnellement, je m'en passe très bien.
L'Affaire Loretta Stevens
Etrange cette BD... Autant le dessin est plaisant, fouillé, travaillé, autant le scénario ressemble à du grand n'importe quoi... Les péripéties et les situations s'enchaînent sans aucune logique. Le canard-détective passe son temps à se faire rosser, humilier, ou alors sa voiture se fait uriner dessus. On a l'impression que Baggi avait l'intention d'aligner certains éléments dans son histoire, sans se soucier réellement de la cohérence du tout, qui ressemble à un mélange d'histoire lovecraftienne avec un roman noir classique. Un seul bon point donc, le dessin.
Eye Shield 21
Boarf, Eye Shield 21 je me suis fait prêter les 2 premiers, l'un pour lire dans la salle de perm' du lycée et l'autre pour lire dans le bus et, à lire comme ça c'est rigolo... le ton loufoque m'a fait penser à Samurai Champloo ... un peu gamin mais ça fait sourire, le trio / quatuor de personnage est attachant, on a un des rare personnage principal de Manga qui a du charisme ... pour moi ça ne vaut pas Slam Dunk, c'est sûr, je n'irais pas les acheter mais à mes les faire prêter les uns après les autres pour lire quand je n'ai rien à faire c'est très agréable !
Je ne t'ai jamais aimé
Waow. Je crois que là on atteint le summum de l'absolu archétype de l'autobiographie. En trois mots, c'est... chiant. Il ne se passe quasiment rien, les personnages ne sont vraiment pas attachants. Okay, c'est probablement vrai à 80%, mais de savoir que Chester Brown était un adolescent indifférent n'est pas forcément intéressant. Alors on se console avec le graphisme, qui est sympathique, mais sans plus, par rapport à ce qu'il fera plus tard...