Bof… Le dessin est pas mal (quoique le trait un peu trop fin), mais le scénario ne captive pas. Les personnages ont des réactions primaires, la trame générale tient sur un timbre poste, le déroulement des évènements n’est pas très passionnant et tout cela s’oublie très vite. Dans le même registre, surtout au niveau authenticité, ce premier album soutient difficilement la comparaison avec Kogaratsu, et de manière générale, avec Okko, sorti également cette année ou encore avec les modèles japonais du genre. La suite redressera peut-être la barre, mais pour l’instant, j’ai trouvé ce premier chapitre un peu plat.
Certes, c'est original ; certes l'auteur a trouvé une belle astuce ; certes il le tourne plutôt bien, et les dialogues sont cohérents. Mais quelle déception ! Les dessins ne sont pas beaux et l'histoire est vraiment courte (et simpliste !).
Si par hasard vous tombez sur cette BD et pouvez l'emprunter, allez-y, vous avez besoin d'un quart d'heure pour la lire. Vous aurez un sourire à partir du milieu de l'histoire, qui durera jusqu'à la fin. Mais c'est tout. La BD fermée, on reste sur sa faim.
Dommage, parce que vu les avis précédents, je pensais lire la BD du mois..
Totalement intrigué par la présence d'un manwha - qui plus est aux si jolies couleurs pastels ! - dans la collection Made In Japan, j'y ai forcément jeté un oeil, et ai fini par le lire.
Alors voilà, comme ne le dit pas ArzaK, cet album fait très tranche de vie, et comme il le dit, c'est plein de bons sentiments, très gentil à la limite (supérieure) du mièvre. Dommage car le dessin fait preuve d'une personnalité intéressante, et quelques planches sont vraiment superbes.
Mais bon, niveau récit il fait concurrence aux pires Sakka, c'est pas forcément la peine de débourser 12,50€. :o/
Je n'ai jamais très bien compris le "buz" qui entourait cette bd. On peut dire ce qu'on veut sur son côté subversif, sur son humour totalement décalé et déjanté, mais j'accroche pas. A la sortie de l'intégrale, je l'ai achetée pour pouvoir la relire avec le recul. Je voulais me démarquer de mes anciennes impressions, à l'époque du lycée où je la lisais, sous les encouragements de mes copains. Mais, des années après, que dalle... je suis toujours aussi insensible à ce genre d'humour "nonsensique".
Mais bon, j'ai beau ne pas aimer le concombre, sous cette forme, c'est pas une raison pour en dégoûter les autres.
Je n'ai pas accroché à cette série qui m'a d'emblée parue désuette et qui m'a ennuyée malgré une soupçon d'originalité.
Le dessin de Tito a un style que je trouve vieillot. Ses décors sont corrects, voire parfois sympas à part quand il s'agit de voitures, mais ses personnages sont souvent moches voire ratés. En outre, le dessin des tous premiers tomes de la série parait franchement hésitant, presque amateur par moments. J'aime très moyennement même si un petit charme désuet s'en dégage.
Quant au scénario, comme le dit EXJulien ci-dessous, il a pour thème principal la Belgique d'une part, et le lourd passé politique et honteux de cette même Belgique aux alentours de la Seconde Guerre Mondiale. Ce sont des lieux, des noms, une histoire qui sont relativement inconnus pour des lecteurs non-Belges mais on comprend vite de quoi il s'agit.
Alors sur le plan de la politique, je trouve que l'auteur fait dans l'alarmisme anti-fasciste : dans le prologue du tome 3, par exemple, il écrit une lettre pour montrer à quel point il trouve que l'Europe de 1982 sombre dans le fascisme, le racisme, etc... comme quoi tout est corrompu, foutu, etc... et vive l'Anarchie ! En résumé, pour lui, l'Europe et surtout la Belgique de 1982 est presque strictement identique à l'Europe du Nazisme d'avant-Guerre. Personnellement, je n'accroche pas du tout à cette vision des choses et je trouve que l'histoire a d'ailleurs complètement rendu caduque cette vision politique de l'Europe de l'époque.
A cette vision politique s'ajoute une forte touche de fantastique avec des liens "magiques" entre le passé et le présent, des voyages dans le temps à la logique toute particulière, puis d'autres touches de fantastiques à partir du tome 4 et suivants. Ce caractère fantastique est totalement inexpliqué, à la manière de contes et légendes où on doit admettre que bon, voilà, c'était magique mais on ne sait pas pourquoi. Et personnellement, ça me gonfle assez vite car je ne suis pas assez rentré dans l'histoire pour me laisser simplement porter par l'atmosphère sans chercher une vraie logique aux choses.
Et même le personnage du héros, Jaunes, ne me plait pas vraiment ni dans son comportement ni dans sa façon de penser.
Des histoires et une série que je trouve donc très moyennes et qui pourraient au mieux intéresser un amateur de Belgique et de son histoire politique.
Je n'ai pas accroché à ce manga, sans que je puisse pour autant lui reprocher quoi que ce soit. Les sujets abordés, l'ambiance glauque, voire malsaine, les petites histoires qui laissent un goût d'inachevé, à tel point que je ne pensais pas que la première soit finie quand j'ai commencé la seconde, tout cela a contribué à mon désintérêt. Pourtant, je reconnais qu'il y a un style, une ambiance, une certaine recherche d'originalité, mais bon, je me suis tout de même ennuyé à la lecture.
L'anime est sympathique alors pourquoi ne pas exploiter le filon ?
Le dessin est très moyen voire mauvais (en mettant le style de coté pour être le plus objectif possible). Le scénario est assez bidon et tout est prétexte à taper dans le gore gratuit et pas vraiment "classe".
Bref, une bonne grosse déception. Ca plaira sans doute aux fans de manga en manque d'hémoglobine . . .
On ne change pas une recette qui gagne : dessin rigolo-coloré, clins d'oeils permanents à la "sous-culture" chère aux jeunes de 12 à 30 ans, Laurent Crenn dit Loran délaisse ses héros Bouyoul et Evil Devil pour une nouvelle série mais n'abandonne pas pour autant les ingrédients qui ont fait de lui un des plus gros vendeurs des éditions Le Cycliste.
Parodie des X-Men et des héros Marvel en général, ce premier tome annonce une série plutôt destinée aux gamins et pré-ados car, contrairement à ses prédecesseurs basés sur un humour trash et gore, ASH est plutôt clean et bon enfant. Certes, il y a toujours de la bagarre et des explosions mais ici tout le monde s'en tire avec un plâtre ou un pansement, comme dans les cartoons de Bip-Bip. A part ça, les gentils sont cools-mais-gaffeurs-et-rigolos, les méchants sont très-méchants-mais-rigolos-aussi, et à la fin, badaboum, ils s'en prennent plein la tête, ha ha !
Les adultes déploreront qu'un thème aussi rebattu que la parodie de superhéros soit traitée de façon si banale. Aucune situation réellement surprenante, aucun regard neuf sur le genre, pas franchement de gag à se taper le cul par terre, un ton très sage qui tranche avec les délires sanglants de Bouyoul. Les mômes qui n'aiment pas les BDs cuculs et préfèrent Hulk et Kid Paddle à Petzi et Bouchon le petit cochon, eux, ne s'offusqueront sans doute pas trop de ce défaut. Bref, c'est pas mauvais, c'est sympa mais sans plus, personnellement ça m'a pas plus passionné que ça mais bon, votre petite frère fait généralement moins la fine bouche que moi. A vous de voir si, pour 12.50 €, vous n'avez rien de mieux à acheter à vos nains.
Avis sur le premier cycle (les deux premiers tomes) :
Concrètement, les deux premiers tomes de cette série n'apportent rien de neuf dans l'univers de la bande dessinée.
Le scénario m'a fait penser à un film de série B, voire même à un feuilleton américain dont nous abreuvent les chaînes télévisées les dimanches après-midi. L'histoire est sans grand intérêt, le déroulement et la fin sont prévisibles.
A l'heure où la plupart des auteurs nous sortent désormais des BD avec des personnages très sensibles, où la psychologie des héros est très poussée, Van Hamme (auteur également de Largo Winch) continue à présenter des héros cinquantenaires sans peur, sans remord... que de clichés !
Pour le dessin, c'est du net et sans bavure. Mon seul reproche à ce sujet, c'est que le trait manque de personnalité, j'ai l'impression d'avoir déjà vu ce style quelque part... Le découpage des scènes est parfait et les deux albums se lisent facilement.
En conclusion, les deux premiers tomes ne m’ont pas trop accroché mais je pense que les amateurs d’action apprécieront pleinement ce cycle.
Note finale : 2/5
Avis sur le quatrième tome :
"Le survivant" est une histoire de vengeance.
La mise en page, l’encrage, le découpage, la mise en couleurs, sont tous dans la lignée des grandes séries d’action ou d’espionnage de cet éditeur, ils sont efficaces.
"Le survivant" propose un scénario sans surprise mais l’histoire est bien menée et maîtrisée.
Certes, de nombreux clichés et de situations convenues apparaissent à la lecture de cet album mais il me semble que le personnage principal devient de plus en plus humain au fil de la série.
Wayne Schelton est représenté comme un héros responsable de ses soldats et sensible, et surtout il apparaît enfin avec des défauts comme celui de faire trop confiance aux hommes !
Ce quatrième tome aborde donc un tournant sentimental certes léger à la série mais qui me donne enfin l’envie de découvrir les prochaines aventures de Wayne Schelton. Encourageant…
Note finale : 3/5
Derrière un graphisme qui ne m'attirait vraiment pas, j'espérais une histoire originale et intéressante, ce qui au vu du pitch de l'album était assez possible. Le début pourrait être également prometteur, puisque notre super-héros a pris sa retraite (de super-héros) pour devenir maire de New York, ses pouvoirs ne lui ayant pas rendu que des services (ni aux habitants de la ville, d'ailleurs).
Seulement voilà, ce qui paraît être un peu longuet dès le début se révèle être du bavardage : l'abondance de texte (et le nombre de pages de l'album) rend tout cela très long, bavard, sans susciter un quelconque intérêt. L'action est très loin au second plan et lorsqu'elle apparaît elle déçoit par son manque de punch. Le reste de l'album mélange l'origine des pouvoirs de Hundred, son (court) passé de super-héros avec les problèmes rencontrés, et une mystérieuse affaire de crimes de déneigeurs dans le présent... sans compter un petit souci lié à une oeuvre d'art hyper provocante (idée inspirée plus que directement de "The L-Word" ou alors c'est une sacrée coïncidence).
C'est long, ça mélange un peu tout, tout en restant plat, bref : déception, mieux vaut relire Batman - Dark Knight une énième fois !
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Samurai
Bof… Le dessin est pas mal (quoique le trait un peu trop fin), mais le scénario ne captive pas. Les personnages ont des réactions primaires, la trame générale tient sur un timbre poste, le déroulement des évènements n’est pas très passionnant et tout cela s’oublie très vite. Dans le même registre, surtout au niveau authenticité, ce premier album soutient difficilement la comparaison avec Kogaratsu, et de manière générale, avec Okko, sorti également cette année ou encore avec les modèles japonais du genre. La suite redressera peut-être la barre, mais pour l’instant, j’ai trouvé ce premier chapitre un peu plat.
Cercle vicieux
Certes, c'est original ; certes l'auteur a trouvé une belle astuce ; certes il le tourne plutôt bien, et les dialogues sont cohérents. Mais quelle déception ! Les dessins ne sont pas beaux et l'histoire est vraiment courte (et simpliste !). Si par hasard vous tombez sur cette BD et pouvez l'emprunter, allez-y, vous avez besoin d'un quart d'heure pour la lire. Vous aurez un sourire à partir du milieu de l'histoire, qui durera jusqu'à la fin. Mais c'est tout. La BD fermée, on reste sur sa faim. Dommage, parce que vu les avis précédents, je pensais lire la BD du mois..
Cours, Bong-Gu!
Totalement intrigué par la présence d'un manwha - qui plus est aux si jolies couleurs pastels ! - dans la collection Made In Japan, j'y ai forcément jeté un oeil, et ai fini par le lire. Alors voilà, comme ne le dit pas ArzaK, cet album fait très tranche de vie, et comme il le dit, c'est plein de bons sentiments, très gentil à la limite (supérieure) du mièvre. Dommage car le dessin fait preuve d'une personnalité intéressante, et quelques planches sont vraiment superbes. Mais bon, niveau récit il fait concurrence aux pires Sakka, c'est pas forcément la peine de débourser 12,50€. :o/
Le Concombre Masqué
Je n'ai jamais très bien compris le "buz" qui entourait cette bd. On peut dire ce qu'on veut sur son côté subversif, sur son humour totalement décalé et déjanté, mais j'accroche pas. A la sortie de l'intégrale, je l'ai achetée pour pouvoir la relire avec le recul. Je voulais me démarquer de mes anciennes impressions, à l'époque du lycée où je la lisais, sous les encouragements de mes copains. Mais, des années après, que dalle... je suis toujours aussi insensible à ce genre d'humour "nonsensique". Mais bon, j'ai beau ne pas aimer le concombre, sous cette forme, c'est pas une raison pour en dégoûter les autres.
Jaunes
Je n'ai pas accroché à cette série qui m'a d'emblée parue désuette et qui m'a ennuyée malgré une soupçon d'originalité. Le dessin de Tito a un style que je trouve vieillot. Ses décors sont corrects, voire parfois sympas à part quand il s'agit de voitures, mais ses personnages sont souvent moches voire ratés. En outre, le dessin des tous premiers tomes de la série parait franchement hésitant, presque amateur par moments. J'aime très moyennement même si un petit charme désuet s'en dégage. Quant au scénario, comme le dit EXJulien ci-dessous, il a pour thème principal la Belgique d'une part, et le lourd passé politique et honteux de cette même Belgique aux alentours de la Seconde Guerre Mondiale. Ce sont des lieux, des noms, une histoire qui sont relativement inconnus pour des lecteurs non-Belges mais on comprend vite de quoi il s'agit. Alors sur le plan de la politique, je trouve que l'auteur fait dans l'alarmisme anti-fasciste : dans le prologue du tome 3, par exemple, il écrit une lettre pour montrer à quel point il trouve que l'Europe de 1982 sombre dans le fascisme, le racisme, etc... comme quoi tout est corrompu, foutu, etc... et vive l'Anarchie ! En résumé, pour lui, l'Europe et surtout la Belgique de 1982 est presque strictement identique à l'Europe du Nazisme d'avant-Guerre. Personnellement, je n'accroche pas du tout à cette vision des choses et je trouve que l'histoire a d'ailleurs complètement rendu caduque cette vision politique de l'Europe de l'époque. A cette vision politique s'ajoute une forte touche de fantastique avec des liens "magiques" entre le passé et le présent, des voyages dans le temps à la logique toute particulière, puis d'autres touches de fantastiques à partir du tome 4 et suivants. Ce caractère fantastique est totalement inexpliqué, à la manière de contes et légendes où on doit admettre que bon, voilà, c'était magique mais on ne sait pas pourquoi. Et personnellement, ça me gonfle assez vite car je ne suis pas assez rentré dans l'histoire pour me laisser simplement porter par l'atmosphère sans chercher une vraie logique aux choses. Et même le personnage du héros, Jaunes, ne me plait pas vraiment ni dans son comportement ni dans sa façon de penser. Des histoires et une série que je trouve donc très moyennes et qui pourraient au mieux intéresser un amateur de Belgique et de son histoire politique.
Les Larmes de la bête
Je n'ai pas accroché à ce manga, sans que je puisse pour autant lui reprocher quoi que ce soit. Les sujets abordés, l'ambiance glauque, voire malsaine, les petites histoires qui laissent un goût d'inachevé, à tel point que je ne pensais pas que la première soit finie quand j'ai commencé la seconde, tout cela a contribué à mon désintérêt. Pourtant, je reconnais qu'il y a un style, une ambiance, une certaine recherche d'originalité, mais bon, je me suis tout de même ennuyé à la lecture.
Hellsing
L'anime est sympathique alors pourquoi ne pas exploiter le filon ? Le dessin est très moyen voire mauvais (en mettant le style de coté pour être le plus objectif possible). Le scénario est assez bidon et tout est prétexte à taper dans le gore gratuit et pas vraiment "classe". Bref, une bonne grosse déception. Ca plaira sans doute aux fans de manga en manque d'hémoglobine . . .
ASH - L'Académie des Super-Héros
On ne change pas une recette qui gagne : dessin rigolo-coloré, clins d'oeils permanents à la "sous-culture" chère aux jeunes de 12 à 30 ans, Laurent Crenn dit Loran délaisse ses héros Bouyoul et Evil Devil pour une nouvelle série mais n'abandonne pas pour autant les ingrédients qui ont fait de lui un des plus gros vendeurs des éditions Le Cycliste. Parodie des X-Men et des héros Marvel en général, ce premier tome annonce une série plutôt destinée aux gamins et pré-ados car, contrairement à ses prédecesseurs basés sur un humour trash et gore, ASH est plutôt clean et bon enfant. Certes, il y a toujours de la bagarre et des explosions mais ici tout le monde s'en tire avec un plâtre ou un pansement, comme dans les cartoons de Bip-Bip. A part ça, les gentils sont cools-mais-gaffeurs-et-rigolos, les méchants sont très-méchants-mais-rigolos-aussi, et à la fin, badaboum, ils s'en prennent plein la tête, ha ha ! Les adultes déploreront qu'un thème aussi rebattu que la parodie de superhéros soit traitée de façon si banale. Aucune situation réellement surprenante, aucun regard neuf sur le genre, pas franchement de gag à se taper le cul par terre, un ton très sage qui tranche avec les délires sanglants de Bouyoul. Les mômes qui n'aiment pas les BDs cuculs et préfèrent Hulk et Kid Paddle à Petzi et Bouchon le petit cochon, eux, ne s'offusqueront sans doute pas trop de ce défaut. Bref, c'est pas mauvais, c'est sympa mais sans plus, personnellement ça m'a pas plus passionné que ça mais bon, votre petite frère fait généralement moins la fine bouche que moi. A vous de voir si, pour 12.50 €, vous n'avez rien de mieux à acheter à vos nains.
Wayne Shelton
Avis sur le premier cycle (les deux premiers tomes) : Concrètement, les deux premiers tomes de cette série n'apportent rien de neuf dans l'univers de la bande dessinée. Le scénario m'a fait penser à un film de série B, voire même à un feuilleton américain dont nous abreuvent les chaînes télévisées les dimanches après-midi. L'histoire est sans grand intérêt, le déroulement et la fin sont prévisibles. A l'heure où la plupart des auteurs nous sortent désormais des BD avec des personnages très sensibles, où la psychologie des héros est très poussée, Van Hamme (auteur également de Largo Winch) continue à présenter des héros cinquantenaires sans peur, sans remord... que de clichés ! Pour le dessin, c'est du net et sans bavure. Mon seul reproche à ce sujet, c'est que le trait manque de personnalité, j'ai l'impression d'avoir déjà vu ce style quelque part... Le découpage des scènes est parfait et les deux albums se lisent facilement. En conclusion, les deux premiers tomes ne m’ont pas trop accroché mais je pense que les amateurs d’action apprécieront pleinement ce cycle. Note finale : 2/5 Avis sur le quatrième tome : "Le survivant" est une histoire de vengeance. La mise en page, l’encrage, le découpage, la mise en couleurs, sont tous dans la lignée des grandes séries d’action ou d’espionnage de cet éditeur, ils sont efficaces. "Le survivant" propose un scénario sans surprise mais l’histoire est bien menée et maîtrisée. Certes, de nombreux clichés et de situations convenues apparaissent à la lecture de cet album mais il me semble que le personnage principal devient de plus en plus humain au fil de la série. Wayne Schelton est représenté comme un héros responsable de ses soldats et sensible, et surtout il apparaît enfin avec des défauts comme celui de faire trop confiance aux hommes ! Ce quatrième tome aborde donc un tournant sentimental certes léger à la série mais qui me donne enfin l’envie de découvrir les prochaines aventures de Wayne Schelton. Encourageant… Note finale : 3/5
Ex Machina
Derrière un graphisme qui ne m'attirait vraiment pas, j'espérais une histoire originale et intéressante, ce qui au vu du pitch de l'album était assez possible. Le début pourrait être également prometteur, puisque notre super-héros a pris sa retraite (de super-héros) pour devenir maire de New York, ses pouvoirs ne lui ayant pas rendu que des services (ni aux habitants de la ville, d'ailleurs). Seulement voilà, ce qui paraît être un peu longuet dès le début se révèle être du bavardage : l'abondance de texte (et le nombre de pages de l'album) rend tout cela très long, bavard, sans susciter un quelconque intérêt. L'action est très loin au second plan et lorsqu'elle apparaît elle déçoit par son manque de punch. Le reste de l'album mélange l'origine des pouvoirs de Hundred, son (court) passé de super-héros avec les problèmes rencontrés, et une mystérieuse affaire de crimes de déneigeurs dans le présent... sans compter un petit souci lié à une oeuvre d'art hyper provocante (idée inspirée plus que directement de "The L-Word" ou alors c'est une sacrée coïncidence). C'est long, ça mélange un peu tout, tout en restant plat, bref : déception, mieux vaut relire Batman - Dark Knight une énième fois !