C’est une histoire particulière que celle de cet homme qui descend toujours plus bas dans l’échelle sociale et l’estime de sa femme. En effet, il semble mettre une application particulière à échouer dans toutes les entreprises -de plus en plus foireuses il est vrai- qu’il entreprend. Dans son entourage on ne croise que des personnages en marge, des brocanteurs de rue, un libraire de livres d’occasion qui a installé son lit au milieu de sa boutique et reçoit ses clients allongé, un vendeur d’oiseaux qui met un point d’honneur à ce que son magasin ne soit pas trop fréquenté, et pour finir, un poète qui a fini clochard. C’est assez désespérant cette impression de fatalité qui lui colle aux basques, et son indolence est vite exaspérante. Toutefois, il y a des passages assez poétiques, et des réflexions d’une grande justesse.
Malgré tout, cet anti-héros reste peu attachant. Le dessin, quant à lui, est assez beau, les paysages sont d’une grande finesse et les expressions des personnages sont bien rendues, mais l’achat ne me paraît pas indispensable, ce n’est pas forcément le genre d’album que l’on relit.
J'ai beaucoup entendu parler de F'murrr. Je n'ai pas encore lu Le Génie des Alpages, mais j'ai commencé par cet album, qui m'a intrigué. Mais c'est vraiment de la curiosité, parce que si j'avais su de quoi il retournait...
En bref, c'est un album qui m'a rapidement ennuyé. Les pointes d'humour sont certes nombreuses, mais je n'ai pas vraiment accroché. Mis à part quelques sourires par-ce par-là, ce n'est pas trop mon truc. Quant au dessin... Ni bon, ni mauvais, disons que c'est un dessin de caricaturiste semi-réaliste.
Bref, ce n'était pas un grand moment de lecture...
Voici donc un recueil de quelques histoires de jeunesse (elles datent à peu près toutes de 1977) de Régis Franc, l'un des auteurs "mode" phares des années 1980.
Ces histoires sont souvent basées sur des postulats graphiques et techniques bien précis : le personnage principal ne bouge pas, ou presque, d'une case à l'autre, tandis que des intrigues secondaires se déroulent en arrière-plan. Autre possibilité : les cases prennent toute la largeur de la page, ou toute la hauteur, ce qui donne parfois des pages à 3 cases...
Original, pour l'époque ? Possible. Mais Franc exploite mal ces contraintes, jouant déjà sur le registre qui fera son "succès" au cours de la décennie suivante : des bavardages sans fin, sans relief, typiquement mondains. L'intérêt narratif est proche du zéro. Reste le dessin, qui ne casse pas des briques, mais qui reste pas trop désagréable à l'oeil la plupart du temps.
Franc représente tous ses personnages (humains) sous des traits d'animaux : rongeurs essentiellement, chiens...
A réserver aux amateurs.
Cette BD a un petit quelque chose d'original qui tient dans l'idée de mélanger le monde des bikers rebelles et celui des papys de l'hospice. C'est un peu comme d'envoyer Soeur Marie-Thérèse à la maison de retraite sous la forme d'un vieil obsédé de la moto et des "gonzesses".
Pour mettre cela en scène, le dessin de Jenfevre est correct mais très teinté "gros-nez franco-belge".
Et l'humour lui aussi est très... franco-belge. Avec un personnage comme Papy Biker, il y a quelques gags un peu originaux qui attirent l'attention du lecteur en début de lecture. On est légèrement surpris par le côté légèrement trash de certaines scènes. Mais au bout de quelques pages, ça tourne vite en rond et on retrouve le type d'humour banal (certains diront commercial) typique des éditions Bamboo. Papy Biker se la joue "Fonzy de l'Hospice", terrorisant les infirmiers, dominant les autres vieux et draguant infirmières et petites vieilles sans pour autant attirer sur lui la sympathie du lecteur que je fus et surtout sans me faire rire du tout.
Très dispensable à mes yeux...
Franchement, je n'ai pas du tout aimé.
La première chose que j'ai pensé en refermant cet album était :
1. c'était très moyen
2. j'espère que j'arriverai à la revendre d'occasion car je ne la garderai pas dans ma bibliothèque.
Je ne peux pas me résoudre cependant à lui mettre moins que 2/5 car j'avoue que j'ai aimé le décor (Central Park) mais je n'ai vraiment pas accroché à l'histoire et aux ellipses pseudo-poétiques.
Cette série aurait pu ne pas être mauvaise. Le dessin de Glogowski est plutôt bon même si la colorisation en est assez pétante. Quant à faire une anthologie de la Légion Etrangère, ça partait d'une bonne intention, d'autant plus qu'il y en a vraiment à raconter. Mais c'est justement ça qu'on réalise très vite : il y en a beaucoup trop à raconter et l'auteur a choisi de tout raconter.
Résultat, chaque tome se retrouve comme n'étant rien d'autre qu'une suite d'évènements chronologiques très nombreux. Prenons l'exemple du premier tome, de 1831 à 1918, nous suivons la Légion du Mexique au Tonkin, de Madagascar à l'Espagne en passant bien sûr par l'Algérie et la 1ere guerre mondiale. Chaque conflit est traité en 3-4 pages au plus, même Camerone qui porte pourtant le titre de l'album et qui a été la première action héroïque célèbre de la Légion. Avec un tel choix de récit, pas moyen de s'attacher à aucun personnage. La narration est trop décousue pour entrer dans l'histoire et j'ai lu cette BD presque comme un livre d'histoire.
A ce niveau, le dessin est à peine séquentiel, les cases servant un peu trop souvent de simples illustrations de l'évènement chronologique cité dans la narration. Il n'y a pas de récit auquel s'accrocher réellement, et presque pas d'explication historiques et géographiques non plus ce qui ne remplit même pas le côté documentaire de la série. Ca ressemble vraiment plus à une accumulation de dates, de faits sans jamais réussir à intéresser le lecteur lambda. Il aurait à mes yeux été nettement préférable d'une part de situer mieux la situation géopolitique du récit, et d'autre part de se focaliser sur chaque album sur un évènement, une région et des personnages seulement afin de permettre au néophyte de la Légion de découvrir les choses véritablement de l'intérieur à la manière réussie des Carnets d'Orient concernant l'Algérie par exemple.
J’apprécie énormément le travail de Chabouté, ayant lu de lui que des one shots en N&B. Avec cette série, on retrouve bien le coup de crayon de l’auteur mais j’ai eu un peu de mal à me faire à la présence de couleurs (pourtant justifiées par le récit) . . . sans doute une question d’habitude !
Tout comme Ro, j’ai trouvé la "descente aux enfers" de Benjamin un peu trop rapide et un brin exagérée. En fait, la succession des tuiles qui arrivent à ce jeune homme semble un tantinet "arrangée". Passé outre cette impression, le premier opus se laisse lire sans difficulté malgré le côté prévisible de l’histoire. Mais vient le deuxième tome (le plus faible narrativement parlant à mon sens). Avec ce deuxième opus, on a le sentiment désagréable que Chabouté ajoute des planches pour étirer le récit à son maximum. Les dernières planches sont d’ailleurs assez édifiantes à ce sujet !
Je suis donc globalement déçu par cette série, la faute à de nombreux détails qui dérangent (notamment le côté prévisible de l'histoire et la présence de certains clichés).
Je lirai le troisième tome pour connaître le fin mot de l’histoire, en espérant qu’il relève le niveau général, sans quoi, il serait inutile de s’y attarder plus longuement.
Manque certain d'originalité, par rapport aux autres ouvrages de Larcenet.
Se laisse lire sans sourire et sans enthousiasme, on attend presque la fin avec impatience.
A voir rapidement sans s'y attarder...
O_ô
Voilà la tête que j'ai faite en lisant le début de cet album. Car j'ai eu très vite l'impression que les auteurs avaient un peu fumé, ou, pire, qu'ils étaient séniles. L'idée de départ était très intéressante, confinant en effet à un conte breton, mais tournant très vite à un grand n'importe quoi. Jugez-en plutôt : des chats qui parlent -et qui ne servent à peu près à rien-, une semi-mondaine qui ressemble trait pour trait à une certaine députée/actrice italienne célèbre, un personnage d'écrivain assez quelconque, des seconds couteaux agglomérés de façon artificielle...
Vous l'aurez compris, le scénario est très vite noyé, et ce n'est pas la conclusion, pourtant relativement cohérente, qui le fera surnager, tellement il est mal amené. Quant au dessin de Bignon, il est... spécial. J'ai du mal à dégager un critère de qualité, vu que ce n'est pas ma tasse de thé.
C'est un album très particulier, pour lequel seul le titre me semble légitime.
Bah vous prenez le magnifique Blame ! et vous enlevez toute l'ambiance qui fait son charme et vous obtenez une jolie BD qui n'a aucun intérêt.
Le scénario c'est les méchants du futur sont méchants, on va dans le futur et on les bute, point barre.
Bref moi je l'ai acheté car je suis fan du graphisme de Nihei mais bon c'est vraiment que pour ça.
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L'Homme sans talent
C’est une histoire particulière que celle de cet homme qui descend toujours plus bas dans l’échelle sociale et l’estime de sa femme. En effet, il semble mettre une application particulière à échouer dans toutes les entreprises -de plus en plus foireuses il est vrai- qu’il entreprend. Dans son entourage on ne croise que des personnages en marge, des brocanteurs de rue, un libraire de livres d’occasion qui a installé son lit au milieu de sa boutique et reçoit ses clients allongé, un vendeur d’oiseaux qui met un point d’honneur à ce que son magasin ne soit pas trop fréquenté, et pour finir, un poète qui a fini clochard. C’est assez désespérant cette impression de fatalité qui lui colle aux basques, et son indolence est vite exaspérante. Toutefois, il y a des passages assez poétiques, et des réflexions d’une grande justesse. Malgré tout, cet anti-héros reste peu attachant. Le dessin, quant à lui, est assez beau, les paysages sont d’une grande finesse et les expressions des personnages sont bien rendues, mais l’achat ne me paraît pas indispensable, ce n’est pas forcément le genre d’album que l’on relit.
Jehanne au pied du mur
J'ai beaucoup entendu parler de F'murrr. Je n'ai pas encore lu Le Génie des Alpages, mais j'ai commencé par cet album, qui m'a intrigué. Mais c'est vraiment de la curiosité, parce que si j'avais su de quoi il retournait... En bref, c'est un album qui m'a rapidement ennuyé. Les pointes d'humour sont certes nombreuses, mais je n'ai pas vraiment accroché. Mis à part quelques sourires par-ce par-là, ce n'est pas trop mon truc. Quant au dessin... Ni bon, ni mauvais, disons que c'est un dessin de caricaturiste semi-réaliste. Bref, ce n'était pas un grand moment de lecture...
Nouvelles histoires
Voici donc un recueil de quelques histoires de jeunesse (elles datent à peu près toutes de 1977) de Régis Franc, l'un des auteurs "mode" phares des années 1980. Ces histoires sont souvent basées sur des postulats graphiques et techniques bien précis : le personnage principal ne bouge pas, ou presque, d'une case à l'autre, tandis que des intrigues secondaires se déroulent en arrière-plan. Autre possibilité : les cases prennent toute la largeur de la page, ou toute la hauteur, ce qui donne parfois des pages à 3 cases... Original, pour l'époque ? Possible. Mais Franc exploite mal ces contraintes, jouant déjà sur le registre qui fera son "succès" au cours de la décennie suivante : des bavardages sans fin, sans relief, typiquement mondains. L'intérêt narratif est proche du zéro. Reste le dessin, qui ne casse pas des briques, mais qui reste pas trop désagréable à l'oeil la plupart du temps. Franc représente tous ses personnages (humains) sous des traits d'animaux : rongeurs essentiellement, chiens... A réserver aux amateurs.
Papy Biker
Cette BD a un petit quelque chose d'original qui tient dans l'idée de mélanger le monde des bikers rebelles et celui des papys de l'hospice. C'est un peu comme d'envoyer Soeur Marie-Thérèse à la maison de retraite sous la forme d'un vieil obsédé de la moto et des "gonzesses". Pour mettre cela en scène, le dessin de Jenfevre est correct mais très teinté "gros-nez franco-belge". Et l'humour lui aussi est très... franco-belge. Avec un personnage comme Papy Biker, il y a quelques gags un peu originaux qui attirent l'attention du lecteur en début de lecture. On est légèrement surpris par le côté légèrement trash de certaines scènes. Mais au bout de quelques pages, ça tourne vite en rond et on retrouve le type d'humour banal (certains diront commercial) typique des éditions Bamboo. Papy Biker se la joue "Fonzy de l'Hospice", terrorisant les infirmiers, dominant les autres vieux et draguant infirmières et petites vieilles sans pour autant attirer sur lui la sympathie du lecteur que je fus et surtout sans me faire rire du tout. Très dispensable à mes yeux...
Central Park
Franchement, je n'ai pas du tout aimé. La première chose que j'ai pensé en refermant cet album était : 1. c'était très moyen 2. j'espère que j'arriverai à la revendre d'occasion car je ne la garderai pas dans ma bibliothèque. Je ne peux pas me résoudre cependant à lui mettre moins que 2/5 car j'avoue que j'ai aimé le décor (Central Park) mais je n'ai vraiment pas accroché à l'histoire et aux ellipses pseudo-poétiques.
La Légion
Cette série aurait pu ne pas être mauvaise. Le dessin de Glogowski est plutôt bon même si la colorisation en est assez pétante. Quant à faire une anthologie de la Légion Etrangère, ça partait d'une bonne intention, d'autant plus qu'il y en a vraiment à raconter. Mais c'est justement ça qu'on réalise très vite : il y en a beaucoup trop à raconter et l'auteur a choisi de tout raconter. Résultat, chaque tome se retrouve comme n'étant rien d'autre qu'une suite d'évènements chronologiques très nombreux. Prenons l'exemple du premier tome, de 1831 à 1918, nous suivons la Légion du Mexique au Tonkin, de Madagascar à l'Espagne en passant bien sûr par l'Algérie et la 1ere guerre mondiale. Chaque conflit est traité en 3-4 pages au plus, même Camerone qui porte pourtant le titre de l'album et qui a été la première action héroïque célèbre de la Légion. Avec un tel choix de récit, pas moyen de s'attacher à aucun personnage. La narration est trop décousue pour entrer dans l'histoire et j'ai lu cette BD presque comme un livre d'histoire. A ce niveau, le dessin est à peine séquentiel, les cases servant un peu trop souvent de simples illustrations de l'évènement chronologique cité dans la narration. Il n'y a pas de récit auquel s'accrocher réellement, et presque pas d'explication historiques et géographiques non plus ce qui ne remplit même pas le côté documentaire de la série. Ca ressemble vraiment plus à une accumulation de dates, de faits sans jamais réussir à intéresser le lecteur lambda. Il aurait à mes yeux été nettement préférable d'une part de situer mieux la situation géopolitique du récit, et d'autre part de se focaliser sur chaque album sur un évènement, une région et des personnages seulement afin de permettre au néophyte de la Légion de découvrir les choses véritablement de l'intérieur à la manière réussie des Carnets d'Orient concernant l'Algérie par exemple.
Purgatoire
J’apprécie énormément le travail de Chabouté, ayant lu de lui que des one shots en N&B. Avec cette série, on retrouve bien le coup de crayon de l’auteur mais j’ai eu un peu de mal à me faire à la présence de couleurs (pourtant justifiées par le récit) . . . sans doute une question d’habitude ! Tout comme Ro, j’ai trouvé la "descente aux enfers" de Benjamin un peu trop rapide et un brin exagérée. En fait, la succession des tuiles qui arrivent à ce jeune homme semble un tantinet "arrangée". Passé outre cette impression, le premier opus se laisse lire sans difficulté malgré le côté prévisible de l’histoire. Mais vient le deuxième tome (le plus faible narrativement parlant à mon sens). Avec ce deuxième opus, on a le sentiment désagréable que Chabouté ajoute des planches pour étirer le récit à son maximum. Les dernières planches sont d’ailleurs assez édifiantes à ce sujet ! Je suis donc globalement déçu par cette série, la faute à de nombreux détails qui dérangent (notamment le côté prévisible de l'histoire et la présence de certains clichés). Je lirai le troisième tome pour connaître le fin mot de l’histoire, en espérant qu’il relève le niveau général, sans quoi, il serait inutile de s’y attarder plus longuement.
Nic Oumouk
Manque certain d'originalité, par rapport aux autres ouvrages de Larcenet. Se laisse lire sans sourire et sans enthousiasme, on attend presque la fin avec impatience. A voir rapidement sans s'y attarder...
Il faut y croire pour le voir
O_ô Voilà la tête que j'ai faite en lisant le début de cet album. Car j'ai eu très vite l'impression que les auteurs avaient un peu fumé, ou, pire, qu'ils étaient séniles. L'idée de départ était très intéressante, confinant en effet à un conte breton, mais tournant très vite à un grand n'importe quoi. Jugez-en plutôt : des chats qui parlent -et qui ne servent à peu près à rien-, une semi-mondaine qui ressemble trait pour trait à une certaine députée/actrice italienne célèbre, un personnage d'écrivain assez quelconque, des seconds couteaux agglomérés de façon artificielle... Vous l'aurez compris, le scénario est très vite noyé, et ce n'est pas la conclusion, pourtant relativement cohérente, qui le fera surnager, tellement il est mal amené. Quant au dessin de Bignon, il est... spécial. J'ai du mal à dégager un critère de qualité, vu que ce n'est pas ma tasse de thé. C'est un album très particulier, pour lequel seul le titre me semble légitime.
Wolverine - Snikt !
Bah vous prenez le magnifique Blame ! et vous enlevez toute l'ambiance qui fait son charme et vous obtenez une jolie BD qui n'a aucun intérêt. Le scénario c'est les méchants du futur sont méchants, on va dans le futur et on les bute, point barre. Bref moi je l'ai acheté car je suis fan du graphisme de Nihei mais bon c'est vraiment que pour ça. (Et puis en plus il est cher)