Comme la majorité des albums de la collection Patte de Mouche, cette BD se lit bien vite. Son originalité : l'un des deux personnages est sourd-muet et ses bulles sont emplies uniquement de signes du langage des sourds sous-titrés mot à mot en bas de page. Hormis cette originalité donc, il n'y a pas grand chose de plus intéressant.
Le dessin est très très moyen. Du moins, personnellement, je n'aime pas.
Quant à l'histoire, ce sont deux types qui discutent dans une cuisine parce que l'un a trouvé un pistolet chargé dans une poubelle et qu'ils se disputent ensuite pour le prendre tout en continuant à palabrer.
Et... Et c'est à peu près tout.
Un album de belle qualité au papier solide et brillant presque étonnant par son épaisseur. L'ennui, quand je vois un tel papier dans une BD de taille classique, c'est que je crains toujours de tomber sur un album masquant ainsi son faible nombre de pages. Mais non, il y en a bien 46. C'est donc un objet de bonne qualité physique même si le papier brillant, j'aime moyennement.
Pour le reste, ce sont des gags en 4 grosses cases par planche. Dessin moyen et couleurs pêtantes.
J'ai bien souri à certains gags (le premier de la galerie sur ce site par exemple : "juste une grosse patate...") mais globalement ce n'est pas vraiment mon genre d'humour. J'ai trouvé ça un peu trop premier degré, l'absurde ne prenant que rarement le pas sur des gags assez plats à mes yeux.
Etant enfant, je n'ai jamais réussi à lire un album complet de Jo, Zette et Jocko sans zapper pas mal de passages : inconsciemment, je devais trouver que ça manquait complètement de rthme, que c'était bavard et pas passionnant. Je voyais bien que le dessin et le traitement graphique était strictement identique à Tintin et Milou mais autant j'aimais Tintin autant je n'ai jamais pu apprécier Jo, Zette et Jocko. Je crois bien me souvenir que je me disais que je lirais sans doute ça quand je serais plus grand.
Maintenant que je suis grand, pas moyen de lire cette série car elle est trop naïve, trop enfantine. Le manque de rythme me saute davantage aux yeux et surtout le fait qu'aucun récit ne soit franchement palpitant, ni pour un adulte ni pour un enfant.
Cette série a mal vieilli et a sûrement dû vieillir très vite d'ailleurs.
Le seul point positif de cette BD erotico-porno à mes yeux, c'est le dessin. Du moins le trait du dessin car par contre je n'aime pas du tout la... colorisation. Car c'est du dégradé de gris comme un dessin fait au crayon de papier à mine grasse, et franchement, sans encrage, je trouve que les planches donne une impression de pas-fini, de presque amateur. Pourtant, techniquement, le dessin est bon, les femmes et même les hommes sont très réussis, c'est joli à regarder. Enfin à condition d'aimer les femmes poilues parce que le dessinateur s'en donne à coeur joie avec les touffes de poils pubiens ou de poils sous les bras...
Par contre, les scénarios de ces histoires courtes sont médiocres à mes yeux. Déjà les deux premières pêchent grandement par leur narration que je trouve très confuses. Ensuite les récits sont basiques et sans intérêt, l'aspect érotique est ultra-classique et très peu émoustillants à mes yeux.
Bref, bof bof, même sur le simple plan de la BD érotique.
C'est sûr qu'on n'attendait pas Lidwine sur le terrain des dessins de presse/humeur sur l'actualité. Celui qui s'était fait connaître en ne publiant que 2 albums en 10 ans (entre lui et Vicomte, la concurrence est rude) nous propose donc sa vision du monde. Thèmes de prédilection : alter mondialisme, écologie...
Rien de très original dans tout ça, malheureusement, mis à part, peut-être, les définitions détournées qui ponctuent l'album. Quant au dessin, Lidwine surprend là encore en adoptant un trait très différent de ce qu'il avait publié jusqu'alors.
C'est donc un retour en demi-teinte pour celui qui avait affiché de belles promesses avec le prologue du "Dernier Loup d'Oz".
Dans la série “Pourquoi tant d’amour ?”, j’avoue que l’enthousiasme débordant suscité par le 1er tome de cette nouvelle série me laisse perplexe. En effet, j’ai du mal à voir là-dedans autre chose qu’une maladroite repompe des plus mauvais Star Wars, bien dessinée certes mais médiocrement écrite et mise en scène.
Pourtant, je ne partais pas dans l’optique de “casser la BD que tout le monde a aimée” ; après tous ces avis favorables sur BDT, je pensais vraiment lire un truc sympa, je n’avais aucun a priori négatif. Même si la BD n’avait été que pas mal, je n’aurais pas été particulièrement déçu. Mais là sincèrement je n’ai pas accroché du tout, du tout !
Soit, donc, une histoire bavarde, qui accumule les scènes d’exposition sans faire progresser une intrigue elle-même bâtie sur un enjeu dramatique assez peu passionnant de prime abord (même si on se doute que ça va amener vers quelque chose de moins trivial dans le tome 2) : un désaccord entre humains et aliens sur des droits d’exploitation de minerai qui conduit à l’envoi de deux diplomates également guerriers pour résoudre le conflit, un point de départ qui personnellement me rappelle le soporifique prologue de La Menace Fantôme. Le dessin joue d’ailleurs le même rôle envahissant que les effets numériques dans les prequels de Star Wars : une accumulation de décors futuristes, vaisseaux, droïdes, aliens divers et variés, qui servent de poudre aux yeux tandis que se déroule une trame faiblarde, aux dialogues relativement plats. On avait vraiment besoin d’une intro de 7 pages, qui ne raconte rien d’autre ou presque, pour apprendre que les parents du héros étaient morts dans un attentat ? On avait vraiment besoin d’une planche entière consacrée à cette action fascinante : un droïde apporte des plateaux-repas aux convives ? Non, pas vraiment, c’était juste l’occasion de dessiner de nouveaux uniformes, bâtiments, robots, explosions, etc. On est dans de la Lucasserie pur jus, là !
Je pourrais aussi m’étendre sur les problèmes de crédibilité de cet univers et de cette histoire, où deux jeunes recrues sont envoyées sur une mission importante à peine sortis de leur toute première séance d’entraînement (avortée, de surcroît), où l’on nous vante les mérites de cette espèce d’ONU interplanétaire pacifiste où seuls les humains seraient les méchants belliqueux, mais où les diplomates sont néanmoins formés à être de super-guerriers juste au cas où, parce que quand même, les Jedi dans Star Wars c'est trop la classe.
Alors, évidemment c’est un premier album, donc les maladresses sont excusables ; de là à les balayer d’un revers de la main et à coller 4/5, il y a un pas que je ne franchirai pas. A la lecture de cet album, tout comme lorsque j’ai découvert l’Episode I de Star Wars, à chaque nouvelle scène, j’espérais que ça décolle enfin, j’espérais être entraîné dans une aventure épique, et tout ce que j’avais en tournant la page, c’étaient de nouveaux effets spéciaux. Alors oui, Orbital est beau, mais Orbital est chiant et mal écrit, et à mes yeux, même dans une BD l’écriture reste plus importante que l’image.
Bref, pour le moment c’est pour moi la déception de l’année… On verra ce que donne la suite l’an prochain.
Cette BD, c'est via le lien Internet donné ci-dessous par Cassidy que je l'ai lue et je ne suis pas mécontent de ne pas avoir payé pour lire cela. Non pas que ce soit très mauvais mais ce n'est clairement pas à la hauteur de la jolie couverture façon livre classique.
J'étais heureux de retrouver une adaptation aussi fidèle du livre de H.G. Wells que j'avais lu il y a trop longtemps pour m'en souvenir parfaitement. Hélas, autant j'ai apprécié l'adaptation récente en film par Spielberg, autant ici je n'ai absolument pas ressenti l'angoisse et l'intensité du récit que le film et une partie du livre avaient su m'insuffler. Est-ce que cela vient de la narration trop rapide, du fait que ce soit tout simplement très moyennement raconté, je ne sais pas.
Quoiqu'il en soit, le dessin, lui, n'est clairement pas bon. Presque totalement amateur par moment, j'ai mal à croire qu'un tel dessin aie pu être choisi pour une BD dont j'avais déjà entendu parler ailleurs donc qui n'est pas passée inaperçue. Seul le traitement informatique des couleurs est maîtrisé techniquement et encore leur choix n'est pas toujours très heureux.
Bref, lecture inutile sauf si vous voulez vous rappeler en une vingtaine de minutes le contenu du livre de Wells sans son intensité.
Je ne lis quasiment pas de manga mais une amie m’a prêtée l’intégrale de Monster en me disant que si je n’aimais pas cela, je n’aimerais jamais les mangas. Hélas, je crains que ce ne soit le cas pour moi alors. Déjà, n’étant pas habituée, j’ai eu un mal fou à lire en sens oriental et surtout à avaler autant d’albums les uns à la suite des autres. Et puis ça me sidère le prix auquel revient une telle intégrale quand on l’achète pour de bon. Bon d’accord, ce n’est pas en parlant de mes lacunes en matière de lecture de manga et en parlant du prix - que beaucoup semblent avoir très bien accepté – que je vais pouvoir vous expliquer pourquoi je n’ai pas trop aimé cette série.
Déjà, il faut savoir que je n’aime pas les livres policiers et les thrillers au cinéma. Alors il était difficile que je suis facilement captivé par le sujet de base, assez violent, de Monster. C’est une enquête policière. Et voir une telle enquête étirée en longueurs sur autant de tomes, je trouve ça vraiment trop. Très vite, j’étais complètement perdue avec tous les personnages et tous les lieux, même si l’auteur reste assez compréhensible, heureusement. Bon, mais là encore, ce sont mes goûts personnels qui ont fait que je n’ai pas aimé.
Par contre, si je voulais parler d’un vrai défaut objectif de cette bande dessinée, c’est l’aspect invraisemblable de l’intrigue elle-même. Tout au long des tomes, on plonge de plus en plus dans le mystère, on se demande comment ça se fait que le méchant soit aussi fort, qu’il soit aussi puissant psychologiquement parlant et puisse même convaincre quelqu’un de se tuer ou de tuer tout le monde autour de lui. Et à la fin, on découvre que… rien n’explique cela. C’est pour moi du suspens complètement artificiel, une facilité du scénario destinée à rendre les choses plus haletantes parce qu’on cherche à comprendre le pourquoi du comment, mais en fait il n’y a pas d’explication. Très grosse déception pour moi à la fin de la série, alors que j’espérais vraiment comprendre. Impression véritable de m’être faite arnaquer tout au long de cette lecture qui m’a pris plusieurs jours pour avaler tous ces tomes.
A réserver aux vrais amateurs du genre et des mangas policiers.
Je me fais engueuler par mes amies amatrices de BD à chaque fois que je leur dis que moi je n’aime pas Maus. Tout le monde a l’air de l’aimer - quoique pas tout le monde sur bdthèque.com on dirait - mais moi je me suis vraiment ennuyée à la lecture. Déjà je n’aime pas le dessin du tout. Franchement, pas beau, il m’empêche de me plonger dans l’histoire. Mais ensuite, c’est surtout l’histoire qui m’ennuie. Je veux bien louer l’aspect biographie réelle et documentaire poignant sur l’enfer des Juifs pendant la seconde guerre mondiale. Mais je n’ai quasiment vu dans cette bande dessinée que l’aspect documentaire justement. Et ce documentaire, aussi vrai soit-il, ne m’a pas intéressée. Sa lecture m’a rendue morose, sans que jamais j’ai pu ressentir l’émotion que mes amies ont l’air d’avoir ressentie ou disent l’avoir fait. Ennui, très peu d’intérêt, en l’envie pressante de lire autre chose à la place. Alors moi je fais partie de ceux sur bdthèque.com qui ne conseille pas cette bande dessinée.
Tout le monde me parle de Pilules Bleues, de Frederik Peeters qui est un auteur formidable. J’ai lu cette BD et c’est vrai que le dessin est original et bon, c’est vrai que l’histoire est sensible et m’a appris pas mal de choses sur la vie au quotidien quand on a le SIDA. Mais je ne dois pas être suffisamment sensible, ou alors c’est un sujet qui ne m’intéresse tout simplement pas. Et ce n’est pas parce que la bande dessinée parle d’un sujet rarement évoqué et dont il est de bon ton de parler ou dire qu’on en a lu quelque chose que je vais me forcer à ressentir ce que je n’ai pas ressenti à cette lecture. Je me suis ennuyée. Même s’il n’en reste pas moins qu’objectivement, cette bande dessinée n’est pas mauvaise et bien racontée.
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La Poubelle de la Place Vendome
Comme la majorité des albums de la collection Patte de Mouche, cette BD se lit bien vite. Son originalité : l'un des deux personnages est sourd-muet et ses bulles sont emplies uniquement de signes du langage des sourds sous-titrés mot à mot en bas de page. Hormis cette originalité donc, il n'y a pas grand chose de plus intéressant. Le dessin est très très moyen. Du moins, personnellement, je n'aime pas. Quant à l'histoire, ce sont deux types qui discutent dans une cuisine parce que l'un a trouvé un pistolet chargé dans une poubelle et qu'ils se disputent ensuite pour le prendre tout en continuant à palabrer. Et... Et c'est à peu près tout.
Le Gardien de la tour
Un album de belle qualité au papier solide et brillant presque étonnant par son épaisseur. L'ennui, quand je vois un tel papier dans une BD de taille classique, c'est que je crains toujours de tomber sur un album masquant ainsi son faible nombre de pages. Mais non, il y en a bien 46. C'est donc un objet de bonne qualité physique même si le papier brillant, j'aime moyennement. Pour le reste, ce sont des gags en 4 grosses cases par planche. Dessin moyen et couleurs pêtantes. J'ai bien souri à certains gags (le premier de la galerie sur ce site par exemple : "juste une grosse patate...") mais globalement ce n'est pas vraiment mon genre d'humour. J'ai trouvé ça un peu trop premier degré, l'absurde ne prenant que rarement le pas sur des gags assez plats à mes yeux.
Jo, Zette et Jocko
Etant enfant, je n'ai jamais réussi à lire un album complet de Jo, Zette et Jocko sans zapper pas mal de passages : inconsciemment, je devais trouver que ça manquait complètement de rthme, que c'était bavard et pas passionnant. Je voyais bien que le dessin et le traitement graphique était strictement identique à Tintin et Milou mais autant j'aimais Tintin autant je n'ai jamais pu apprécier Jo, Zette et Jocko. Je crois bien me souvenir que je me disais que je lirais sans doute ça quand je serais plus grand. Maintenant que je suis grand, pas moyen de lire cette série car elle est trop naïve, trop enfantine. Le manque de rythme me saute davantage aux yeux et surtout le fait qu'aucun récit ne soit franchement palpitant, ni pour un adulte ni pour un enfant. Cette série a mal vieilli et a sûrement dû vieillir très vite d'ailleurs.
Expériences intimes
Le seul point positif de cette BD erotico-porno à mes yeux, c'est le dessin. Du moins le trait du dessin car par contre je n'aime pas du tout la... colorisation. Car c'est du dégradé de gris comme un dessin fait au crayon de papier à mine grasse, et franchement, sans encrage, je trouve que les planches donne une impression de pas-fini, de presque amateur. Pourtant, techniquement, le dessin est bon, les femmes et même les hommes sont très réussis, c'est joli à regarder. Enfin à condition d'aimer les femmes poilues parce que le dessinateur s'en donne à coeur joie avec les touffes de poils pubiens ou de poils sous les bras... Par contre, les scénarios de ces histoires courtes sont médiocres à mes yeux. Déjà les deux premières pêchent grandement par leur narration que je trouve très confuses. Ensuite les récits sont basiques et sans intérêt, l'aspect érotique est ultra-classique et très peu émoustillants à mes yeux. Bref, bof bof, même sur le simple plan de la BD érotique.
Où vont les hommes ?
C'est sûr qu'on n'attendait pas Lidwine sur le terrain des dessins de presse/humeur sur l'actualité. Celui qui s'était fait connaître en ne publiant que 2 albums en 10 ans (entre lui et Vicomte, la concurrence est rude) nous propose donc sa vision du monde. Thèmes de prédilection : alter mondialisme, écologie... Rien de très original dans tout ça, malheureusement, mis à part, peut-être, les définitions détournées qui ponctuent l'album. Quant au dessin, Lidwine surprend là encore en adoptant un trait très différent de ce qu'il avait publié jusqu'alors. C'est donc un retour en demi-teinte pour celui qui avait affiché de belles promesses avec le prologue du "Dernier Loup d'Oz".
Orbital
Dans la série “Pourquoi tant d’amour ?”, j’avoue que l’enthousiasme débordant suscité par le 1er tome de cette nouvelle série me laisse perplexe. En effet, j’ai du mal à voir là-dedans autre chose qu’une maladroite repompe des plus mauvais Star Wars, bien dessinée certes mais médiocrement écrite et mise en scène. Pourtant, je ne partais pas dans l’optique de “casser la BD que tout le monde a aimée” ; après tous ces avis favorables sur BDT, je pensais vraiment lire un truc sympa, je n’avais aucun a priori négatif. Même si la BD n’avait été que pas mal, je n’aurais pas été particulièrement déçu. Mais là sincèrement je n’ai pas accroché du tout, du tout ! Soit, donc, une histoire bavarde, qui accumule les scènes d’exposition sans faire progresser une intrigue elle-même bâtie sur un enjeu dramatique assez peu passionnant de prime abord (même si on se doute que ça va amener vers quelque chose de moins trivial dans le tome 2) : un désaccord entre humains et aliens sur des droits d’exploitation de minerai qui conduit à l’envoi de deux diplomates également guerriers pour résoudre le conflit, un point de départ qui personnellement me rappelle le soporifique prologue de La Menace Fantôme. Le dessin joue d’ailleurs le même rôle envahissant que les effets numériques dans les prequels de Star Wars : une accumulation de décors futuristes, vaisseaux, droïdes, aliens divers et variés, qui servent de poudre aux yeux tandis que se déroule une trame faiblarde, aux dialogues relativement plats. On avait vraiment besoin d’une intro de 7 pages, qui ne raconte rien d’autre ou presque, pour apprendre que les parents du héros étaient morts dans un attentat ? On avait vraiment besoin d’une planche entière consacrée à cette action fascinante : un droïde apporte des plateaux-repas aux convives ? Non, pas vraiment, c’était juste l’occasion de dessiner de nouveaux uniformes, bâtiments, robots, explosions, etc. On est dans de la Lucasserie pur jus, là ! Je pourrais aussi m’étendre sur les problèmes de crédibilité de cet univers et de cette histoire, où deux jeunes recrues sont envoyées sur une mission importante à peine sortis de leur toute première séance d’entraînement (avortée, de surcroît), où l’on nous vante les mérites de cette espèce d’ONU interplanétaire pacifiste où seuls les humains seraient les méchants belliqueux, mais où les diplomates sont néanmoins formés à être de super-guerriers juste au cas où, parce que quand même, les Jedi dans Star Wars c'est trop la classe. Alors, évidemment c’est un premier album, donc les maladresses sont excusables ; de là à les balayer d’un revers de la main et à coller 4/5, il y a un pas que je ne franchirai pas. A la lecture de cet album, tout comme lorsque j’ai découvert l’Episode I de Star Wars, à chaque nouvelle scène, j’espérais que ça décolle enfin, j’espérais être entraîné dans une aventure épique, et tout ce que j’avais en tournant la page, c’étaient de nouveaux effets spéciaux. Alors oui, Orbital est beau, mais Orbital est chiant et mal écrit, et à mes yeux, même dans une BD l’écriture reste plus importante que l’image. Bref, pour le moment c’est pour moi la déception de l’année… On verra ce que donne la suite l’an prochain.
La Guerre des Mondes
Cette BD, c'est via le lien Internet donné ci-dessous par Cassidy que je l'ai lue et je ne suis pas mécontent de ne pas avoir payé pour lire cela. Non pas que ce soit très mauvais mais ce n'est clairement pas à la hauteur de la jolie couverture façon livre classique. J'étais heureux de retrouver une adaptation aussi fidèle du livre de H.G. Wells que j'avais lu il y a trop longtemps pour m'en souvenir parfaitement. Hélas, autant j'ai apprécié l'adaptation récente en film par Spielberg, autant ici je n'ai absolument pas ressenti l'angoisse et l'intensité du récit que le film et une partie du livre avaient su m'insuffler. Est-ce que cela vient de la narration trop rapide, du fait que ce soit tout simplement très moyennement raconté, je ne sais pas. Quoiqu'il en soit, le dessin, lui, n'est clairement pas bon. Presque totalement amateur par moment, j'ai mal à croire qu'un tel dessin aie pu être choisi pour une BD dont j'avais déjà entendu parler ailleurs donc qui n'est pas passée inaperçue. Seul le traitement informatique des couleurs est maîtrisé techniquement et encore leur choix n'est pas toujours très heureux. Bref, lecture inutile sauf si vous voulez vous rappeler en une vingtaine de minutes le contenu du livre de Wells sans son intensité.
Monster
Je ne lis quasiment pas de manga mais une amie m’a prêtée l’intégrale de Monster en me disant que si je n’aimais pas cela, je n’aimerais jamais les mangas. Hélas, je crains que ce ne soit le cas pour moi alors. Déjà, n’étant pas habituée, j’ai eu un mal fou à lire en sens oriental et surtout à avaler autant d’albums les uns à la suite des autres. Et puis ça me sidère le prix auquel revient une telle intégrale quand on l’achète pour de bon. Bon d’accord, ce n’est pas en parlant de mes lacunes en matière de lecture de manga et en parlant du prix - que beaucoup semblent avoir très bien accepté – que je vais pouvoir vous expliquer pourquoi je n’ai pas trop aimé cette série. Déjà, il faut savoir que je n’aime pas les livres policiers et les thrillers au cinéma. Alors il était difficile que je suis facilement captivé par le sujet de base, assez violent, de Monster. C’est une enquête policière. Et voir une telle enquête étirée en longueurs sur autant de tomes, je trouve ça vraiment trop. Très vite, j’étais complètement perdue avec tous les personnages et tous les lieux, même si l’auteur reste assez compréhensible, heureusement. Bon, mais là encore, ce sont mes goûts personnels qui ont fait que je n’ai pas aimé. Par contre, si je voulais parler d’un vrai défaut objectif de cette bande dessinée, c’est l’aspect invraisemblable de l’intrigue elle-même. Tout au long des tomes, on plonge de plus en plus dans le mystère, on se demande comment ça se fait que le méchant soit aussi fort, qu’il soit aussi puissant psychologiquement parlant et puisse même convaincre quelqu’un de se tuer ou de tuer tout le monde autour de lui. Et à la fin, on découvre que… rien n’explique cela. C’est pour moi du suspens complètement artificiel, une facilité du scénario destinée à rendre les choses plus haletantes parce qu’on cherche à comprendre le pourquoi du comment, mais en fait il n’y a pas d’explication. Très grosse déception pour moi à la fin de la série, alors que j’espérais vraiment comprendre. Impression véritable de m’être faite arnaquer tout au long de cette lecture qui m’a pris plusieurs jours pour avaler tous ces tomes. A réserver aux vrais amateurs du genre et des mangas policiers.
Maus
Je me fais engueuler par mes amies amatrices de BD à chaque fois que je leur dis que moi je n’aime pas Maus. Tout le monde a l’air de l’aimer - quoique pas tout le monde sur bdthèque.com on dirait - mais moi je me suis vraiment ennuyée à la lecture. Déjà je n’aime pas le dessin du tout. Franchement, pas beau, il m’empêche de me plonger dans l’histoire. Mais ensuite, c’est surtout l’histoire qui m’ennuie. Je veux bien louer l’aspect biographie réelle et documentaire poignant sur l’enfer des Juifs pendant la seconde guerre mondiale. Mais je n’ai quasiment vu dans cette bande dessinée que l’aspect documentaire justement. Et ce documentaire, aussi vrai soit-il, ne m’a pas intéressée. Sa lecture m’a rendue morose, sans que jamais j’ai pu ressentir l’émotion que mes amies ont l’air d’avoir ressentie ou disent l’avoir fait. Ennui, très peu d’intérêt, en l’envie pressante de lire autre chose à la place. Alors moi je fais partie de ceux sur bdthèque.com qui ne conseille pas cette bande dessinée.
Pilules bleues
Tout le monde me parle de Pilules Bleues, de Frederik Peeters qui est un auteur formidable. J’ai lu cette BD et c’est vrai que le dessin est original et bon, c’est vrai que l’histoire est sensible et m’a appris pas mal de choses sur la vie au quotidien quand on a le SIDA. Mais je ne dois pas être suffisamment sensible, ou alors c’est un sujet qui ne m’intéresse tout simplement pas. Et ce n’est pas parce que la bande dessinée parle d’un sujet rarement évoqué et dont il est de bon ton de parler ou dire qu’on en a lu quelque chose que je vais me forcer à ressentir ce que je n’ai pas ressenti à cette lecture. Je me suis ennuyée. Même s’il n’en reste pas moins qu’objectivement, cette bande dessinée n’est pas mauvaise et bien racontée.