Note approximative : 1.5/5
Je me suis littéralement ennuyé à la lecture de cette BD. Le premier tome a été le pire pour moi, à mes yeux, mais les tomes suivants le rattrapent à peine.
Déjà, le dessin est plus que simpliste. Pour moi, c'est le niveau tout juste au dessus du "ma petite soeur fait aussi bien". Ca va bien le dessin "frais", le dessin "underground", le dessin "simple mais efficace" : ici, ça me ferait vraiment mal de payer pour une BD avec un dessin aussi simpliste. Heureusement, le prix des albums est bas.
Mais pour le valoir, ce prix, il faut quand même un scénario puisqu'on n'a pas de dessin que je puisse considérer comme professionnel. Et franchement, je n'ai pas accroché du tout.
Il faut dire que le premier tome est pour moi le plus indigeste, ça commençait donc mal. Ce tome n'est que bavardage intempestif, états d'âme étalés par tous les personnages, discussions parfois sans queue ni tête et en permanence sans interêt aucun pour le lecteur que je fus. Ennui et incompréhension sur toute la ligne me concernant.
Les tomes suivants furent un peu plus digestes pour moi car j'avais compris le fonctionnement, le fait que chaque album se contentait de suivre une jeune femme pour nous montrer la complexité ou les simples turpitudes de sa vie, son caractère et comment elle est vue par les autres. Mais à chaque fois, ce fut malgré tout de l'ennui pour moi, de l'indifférence.
Je n'ai pas su accrocher à ce concept tout simple et aucun des personnages présentés pour le moment ne m'a intéressé.
Cette série est très appréciée par beaucoup de posteurs, mais pour ma part, je crois être totalement passé à côté.
Il faut dire que je ne suis pas un grand fan d'heroïc fantasy. J'ai préféré dans le même genre La Quête de l'Oiseau du Temps. Je n'accroche pas du tout à cette histoire et malgré les relectures, rien n'y fait.
J'ai fait pas mal de tennis, c'est pourquoi j'ai voulu jeter un oeil sur cette BD même s'il était clair qu'elle faisait partie des BDs commerciales à thème sur les métiers/hobbies rigolos qui vont pouvoir être achetés par les ignorants de la BD pour offrir à d'autres ignorants (car un vrai amateur de BD qui reçoit ce genre de BD en cadeau la fout direct à la poubelle).
Qu'est-ce que ça vaut au final ?
Pas grand chose.
Toujours la même sauce de gags de bas étage recyclés en essayant d'y ajouter une thématique proche du tennis, même si dans l'ensemble, les 3/4 des gags pourraient très bien fonctionner sur n'importe quel autre thème.
Hormis les décors un peu vides ou épurés, le dessin n'est pas mauvais concernant les personnages : bel esprit de dessin d'humour, dommage que l'humour ne soit pas au rendez-vous.
BD commerciale à éviter mais pas besoin de la détester, ça se laisse lire quand on a la tête dans le chou.
Pour le moment, les maigres 32 pages du premier tome ne me suffisent vraiment pas à accrocher à cette BD. Beaucoup de choses s'y mélangent, divers personnages qui ont l'air d'avoir tous des liens les uns avec les autres, liens télépathiques semble-t-il puisque le ton est véritablement au fantastique. Petites filles aux pouvoirs paranormaux, scientifiques qui les étudient, gamins des rues, pour le moment, tout cela me fait penser à L'histoire de Siloë. Mais il est trop tôt pour donner un avis plus profond car j'avoue comprendre assez peu où le récit veut en venir pour le moment.
Par contre, ce que je sais, c'est que j'aime très moyennement l'aspect visuel de cette BD. Le dessin ne semble pas mauvais, mais c'est presque difficile à dire tant il parait diffus voire flou. L'absence d'encrage me gêne vraiment, j'ai l'impression que rien n'a de substance dans ce dessin. Cela lui donne presque, à mes yeux, une touche d'amateurisme alors que techniquement, il a l'air maîtrisé et assez joli vu de loin. La colorisation est maîtrisée également et pas désagréable, mais je la trouve aussi assez froide.
Bref, je n'accroche pas trop pour le moment, j'attends de voir la suite.
La lecture de cette Bd m'a laissé une impression de vertige. Ceci est sans doute du à la mise en page peu académique qu’utilise Druillet puisque ici tout y passe, on a des lectures croisées, en oblique, en double page etc. Les couleurs employées font extrêmement mal au yeux, avec des tons verts fluos, fuchsia et rouge. Les scènes de combats, présentées toutes en doubles pages, sont extrêmement brouillonnes malgré un trait précis. Tout ceci est utilisé pour soutenir le sujet de la Bd : la mort. Ce titre est sans doute aussi beau que peut l’être un Guernica et provoque le même malaise. La lecture de cet ouvrage ne lasse pas indemne. Je ne sais pas si l’on peut parler ici réellement de Bd puisqu’il n y’a pas réellement de scénario. La compréhension du titre est rendue difficile (voire impossible) par l’emploi d’une langue totalement déstructurée dans les dialogues et dans la narration. Tout est incroyablement et volontairement confus comme pour nous décrire au mieux le chaos intérieur de l’auteur au moment de la rédaction de ce titre. Les personnages principaux n’ont pas de buts précis, si ce n’est le sexe et la drogue. Finalement le message de l’auteur est simple : nous allons tous mourir, point barre.
Je mets 2/5 parce que cette Bd est tout sauf de la lecture plaisir, et m’apparaît plus comme un thérapie pour l’auteur qu’à un titre fait pour des lecteurs qui payent cher ce genre d’ouvrage. Néanmoins je conseille fortement à tous de découvrir cette Bd puisque ceci est sans doute la meilleure description de ce que l’on peut appeler la folie. A lire donc, mais je déconseille fortement l’achat.
Bon, ben, désolé pour la communauté Bdthèque qui a adoré cette bd, mais moi, je n'ai pas du tout accroché...
Le mélange dessins-photos est une idée originale, d'accord, mais je trouve qu'un peu moins de photographies et un peu plus d'illustrations, cela rendrait mieux. Car justement, le format des photos est trop petit à mon goût. Sur certaines, on voit des formes, sur d'autres, des ombres; on ne voit pas trop le paysage... Par contre, les plus grandes sont très belles; rien à redire là-dessus.
Les dessins, eux, ne m'ont pas convaincu par manque de détails. De plus, le trait est trop gros à mon goût et le décor pas assez visible... Peut-être pour mieux mettre en valeur les photos? Sûrement.
L'histoire, qui plonge vraiment dans le documentaire est intéressante; on s'instruit sur les pays que le photographe visite, sur l'aide humanitaire. Mais là, toujours le même problème, pour admirer les paysages, les dessins ne sont pas assez détaillés et les photos trop petites... Il ne reste plus qu'à s'acheter un guide de voyage pour les contempler pour de bon! Dommage.
Etrange BD porno. Plutôt qu'une BD, on dirait une suite d'illustrations de cul tant Beba saute d'une case à la suivante d'une pipe à la sodomie suivante avec presque à chaque case un nouveau "partenaire" (en fait de partenaire, on n'en voit que le membre ou la tête de porc). L'histoire se résume vite : après être passé de simple transexuel à "femme" à part entière, Beba, suceuse et femme objet professionnelle, décide de passer un concours où il faut faire jouir 110 hommes en 24h par tous les moyens qu'ils désirent : bondage, sodomie, à plusieurs, fellations simples, trucs crades, etc... 110 hommes, peut-être bien 110 cases où on voit Beba avec un membre dans la bouche ou ailleurs, tandis qu'on lit ses pensées, pensées "sportives" puisqu'elle est très très motivée à gagner. Et paf, ça s'arrête comme ça. Un dessin moyen, une histoire qui se résume à ces quelques lignes, du porno pas franchement excitant, une fin abrupte. Bof, même si je n'ai pas autant détesté que Don Lope.
C'est en lisant les blagues qui circulent ici et là dans les boites aux lettres que j'ai découvert ces histoires de blondes. Certains gags, même s'ils sont issus de blagues ultra connues, m'ont fait sourire, surtout grâce à l'air benêt des blondes.
Mais bon, il ne faut pas passer à la lecture d'un album, car la saturation arrive très vite (4 ou 5 pages en ce qui me concerne).
J'ai choisi cet album à la bibliothèque, attiré par la couverture, qui semblait pleine de promesses. Mais il s'agit d'une bd documentaire, presque d'une revue d'information sur les initiatives humanitaires pour endiguer la progression du désert au Burkina Fasso. Certes le sujet mérite qu'on s'y intéresse, mais je suis de moins en moins convaincu du choix du support bd pour ce genre de diffusion. Peut être en y introduisant des photos, façon Le Photographe ?
En tout cas, la lecture bien qu'instructive, ne m'a pas passionné, d'autant plus que l'histoire personnelle de Zélie vient se mêler au documentaire à tel point que parfois, on a tendance à lire certaine pages deux fois, une fois pour chaque récit. Fastidieux.
Une bd intéressante mais pas plus.
En 32 pages, cet album nous offre une histoire qui se lit assez rapidement.
Le dessin n'est pas formidable mais il se laisse lire, plus précisément il se laisse oublier car même en le revoyant maintenant, j'avoue avoir bien peu de chose à en dire. Pas très joli mais fonctionnel et pas si mal dans l'ensemble.
Quant à l'histoire, c'est celle d'un débauché assez minable qui passe ses nuits à boire en boite de nuit et se réveille tous les jours en début d'après-midi, sans savoir s'il a terminé la nuit avec quelqu'un ou si ce n'est rien d'autre qu'une flaque de vomi qui l'accompagne dans son lit. Et puis un jour, il y a quelque chose dans son lit. Ce récit rappelera immanquablement Prosopopus vis-à-vis de cette... chose. Mais sans aller tellement plus loin, le récit se termine peu de temps après l'apparition de la chose sur une fin un peu abrupte. Evidemment, la conclusion du récit se veut sans doute métaphorique mais le message passe assez difficilement en ce qui me concerne.
Pas une oeuvre marquante ni bien originale pour ce que j'en pense.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Une demi-douzaine d'elles
Note approximative : 1.5/5 Je me suis littéralement ennuyé à la lecture de cette BD. Le premier tome a été le pire pour moi, à mes yeux, mais les tomes suivants le rattrapent à peine. Déjà, le dessin est plus que simpliste. Pour moi, c'est le niveau tout juste au dessus du "ma petite soeur fait aussi bien". Ca va bien le dessin "frais", le dessin "underground", le dessin "simple mais efficace" : ici, ça me ferait vraiment mal de payer pour une BD avec un dessin aussi simpliste. Heureusement, le prix des albums est bas. Mais pour le valoir, ce prix, il faut quand même un scénario puisqu'on n'a pas de dessin que je puisse considérer comme professionnel. Et franchement, je n'ai pas accroché du tout. Il faut dire que le premier tome est pour moi le plus indigeste, ça commençait donc mal. Ce tome n'est que bavardage intempestif, états d'âme étalés par tous les personnages, discussions parfois sans queue ni tête et en permanence sans interêt aucun pour le lecteur que je fus. Ennui et incompréhension sur toute la ligne me concernant. Les tomes suivants furent un peu plus digestes pour moi car j'avais compris le fonctionnement, le fait que chaque album se contentait de suivre une jeune femme pour nous montrer la complexité ou les simples turpitudes de sa vie, son caractère et comment elle est vue par les autres. Mais à chaque fois, ce fut malgré tout de l'ennui pour moi, de l'indifférence. Je n'ai pas su accrocher à ce concept tout simple et aucun des personnages présentés pour le moment ne m'a intéressé.
Légendes des Contrées Oubliées
Cette série est très appréciée par beaucoup de posteurs, mais pour ma part, je crois être totalement passé à côté. Il faut dire que je ne suis pas un grand fan d'heroïc fantasy. J'ai préféré dans le même genre La Quête de l'Oiseau du Temps. Je n'accroche pas du tout à cette histoire et malgré les relectures, rien n'y fait.
Les Tennismen
J'ai fait pas mal de tennis, c'est pourquoi j'ai voulu jeter un oeil sur cette BD même s'il était clair qu'elle faisait partie des BDs commerciales à thème sur les métiers/hobbies rigolos qui vont pouvoir être achetés par les ignorants de la BD pour offrir à d'autres ignorants (car un vrai amateur de BD qui reçoit ce genre de BD en cadeau la fout direct à la poubelle). Qu'est-ce que ça vaut au final ? Pas grand chose. Toujours la même sauce de gags de bas étage recyclés en essayant d'y ajouter une thématique proche du tennis, même si dans l'ensemble, les 3/4 des gags pourraient très bien fonctionner sur n'importe quel autre thème. Hormis les décors un peu vides ou épurés, le dessin n'est pas mauvais concernant les personnages : bel esprit de dessin d'humour, dommage que l'humour ne soit pas au rendez-vous. BD commerciale à éviter mais pas besoin de la détester, ça se laisse lire quand on a la tête dans le chou.
Le Monde de Lucie
Pour le moment, les maigres 32 pages du premier tome ne me suffisent vraiment pas à accrocher à cette BD. Beaucoup de choses s'y mélangent, divers personnages qui ont l'air d'avoir tous des liens les uns avec les autres, liens télépathiques semble-t-il puisque le ton est véritablement au fantastique. Petites filles aux pouvoirs paranormaux, scientifiques qui les étudient, gamins des rues, pour le moment, tout cela me fait penser à L'histoire de Siloë. Mais il est trop tôt pour donner un avis plus profond car j'avoue comprendre assez peu où le récit veut en venir pour le moment. Par contre, ce que je sais, c'est que j'aime très moyennement l'aspect visuel de cette BD. Le dessin ne semble pas mauvais, mais c'est presque difficile à dire tant il parait diffus voire flou. L'absence d'encrage me gêne vraiment, j'ai l'impression que rien n'a de substance dans ce dessin. Cela lui donne presque, à mes yeux, une touche d'amateurisme alors que techniquement, il a l'air maîtrisé et assez joli vu de loin. La colorisation est maîtrisée également et pas désagréable, mais je la trouve aussi assez froide. Bref, je n'accroche pas trop pour le moment, j'attends de voir la suite.
La Nuit
La lecture de cette Bd m'a laissé une impression de vertige. Ceci est sans doute du à la mise en page peu académique qu’utilise Druillet puisque ici tout y passe, on a des lectures croisées, en oblique, en double page etc. Les couleurs employées font extrêmement mal au yeux, avec des tons verts fluos, fuchsia et rouge. Les scènes de combats, présentées toutes en doubles pages, sont extrêmement brouillonnes malgré un trait précis. Tout ceci est utilisé pour soutenir le sujet de la Bd : la mort. Ce titre est sans doute aussi beau que peut l’être un Guernica et provoque le même malaise. La lecture de cet ouvrage ne lasse pas indemne. Je ne sais pas si l’on peut parler ici réellement de Bd puisqu’il n y’a pas réellement de scénario. La compréhension du titre est rendue difficile (voire impossible) par l’emploi d’une langue totalement déstructurée dans les dialogues et dans la narration. Tout est incroyablement et volontairement confus comme pour nous décrire au mieux le chaos intérieur de l’auteur au moment de la rédaction de ce titre. Les personnages principaux n’ont pas de buts précis, si ce n’est le sexe et la drogue. Finalement le message de l’auteur est simple : nous allons tous mourir, point barre. Je mets 2/5 parce que cette Bd est tout sauf de la lecture plaisir, et m’apparaît plus comme un thérapie pour l’auteur qu’à un titre fait pour des lecteurs qui payent cher ce genre d’ouvrage. Néanmoins je conseille fortement à tous de découvrir cette Bd puisque ceci est sans doute la meilleure description de ce que l’on peut appeler la folie. A lire donc, mais je déconseille fortement l’achat.
Le Photographe
Bon, ben, désolé pour la communauté Bdthèque qui a adoré cette bd, mais moi, je n'ai pas du tout accroché... Le mélange dessins-photos est une idée originale, d'accord, mais je trouve qu'un peu moins de photographies et un peu plus d'illustrations, cela rendrait mieux. Car justement, le format des photos est trop petit à mon goût. Sur certaines, on voit des formes, sur d'autres, des ombres; on ne voit pas trop le paysage... Par contre, les plus grandes sont très belles; rien à redire là-dessus. Les dessins, eux, ne m'ont pas convaincu par manque de détails. De plus, le trait est trop gros à mon goût et le décor pas assez visible... Peut-être pour mieux mettre en valeur les photos? Sûrement. L'histoire, qui plonge vraiment dans le documentaire est intéressante; on s'instruit sur les pays que le photographe visite, sur l'aide humanitaire. Mais là, toujours le même problème, pour admirer les paysages, les dessins ne sont pas assez détaillés et les photos trop petites... Il ne reste plus qu'à s'acheter un guide de voyage pour les contempler pour de bon! Dommage.
Beba
Etrange BD porno. Plutôt qu'une BD, on dirait une suite d'illustrations de cul tant Beba saute d'une case à la suivante d'une pipe à la sodomie suivante avec presque à chaque case un nouveau "partenaire" (en fait de partenaire, on n'en voit que le membre ou la tête de porc). L'histoire se résume vite : après être passé de simple transexuel à "femme" à part entière, Beba, suceuse et femme objet professionnelle, décide de passer un concours où il faut faire jouir 110 hommes en 24h par tous les moyens qu'ils désirent : bondage, sodomie, à plusieurs, fellations simples, trucs crades, etc... 110 hommes, peut-être bien 110 cases où on voit Beba avec un membre dans la bouche ou ailleurs, tandis qu'on lit ses pensées, pensées "sportives" puisqu'elle est très très motivée à gagner. Et paf, ça s'arrête comme ça. Un dessin moyen, une histoire qui se résume à ces quelques lignes, du porno pas franchement excitant, une fin abrupte. Bof, même si je n'ai pas autant détesté que Don Lope.
Les Blondes
C'est en lisant les blagues qui circulent ici et là dans les boites aux lettres que j'ai découvert ces histoires de blondes. Certains gags, même s'ils sont issus de blagues ultra connues, m'ont fait sourire, surtout grâce à l'air benêt des blondes. Mais bon, il ne faut pas passer à la lecture d'un album, car la saturation arrive très vite (4 ou 5 pages en ce qui me concerne).
Zélie nord-sud
J'ai choisi cet album à la bibliothèque, attiré par la couverture, qui semblait pleine de promesses. Mais il s'agit d'une bd documentaire, presque d'une revue d'information sur les initiatives humanitaires pour endiguer la progression du désert au Burkina Fasso. Certes le sujet mérite qu'on s'y intéresse, mais je suis de moins en moins convaincu du choix du support bd pour ce genre de diffusion. Peut être en y introduisant des photos, façon Le Photographe ? En tout cas, la lecture bien qu'instructive, ne m'a pas passionné, d'autant plus que l'histoire personnelle de Zélie vient se mêler au documentaire à tel point que parfois, on a tendance à lire certaine pages deux fois, une fois pour chaque récit. Fastidieux. Une bd intéressante mais pas plus.
Comment je me suis fait suicider
En 32 pages, cet album nous offre une histoire qui se lit assez rapidement. Le dessin n'est pas formidable mais il se laisse lire, plus précisément il se laisse oublier car même en le revoyant maintenant, j'avoue avoir bien peu de chose à en dire. Pas très joli mais fonctionnel et pas si mal dans l'ensemble. Quant à l'histoire, c'est celle d'un débauché assez minable qui passe ses nuits à boire en boite de nuit et se réveille tous les jours en début d'après-midi, sans savoir s'il a terminé la nuit avec quelqu'un ou si ce n'est rien d'autre qu'une flaque de vomi qui l'accompagne dans son lit. Et puis un jour, il y a quelque chose dans son lit. Ce récit rappelera immanquablement Prosopopus vis-à-vis de cette... chose. Mais sans aller tellement plus loin, le récit se termine peu de temps après l'apparition de la chose sur une fin un peu abrupte. Evidemment, la conclusion du récit se veut sans doute métaphorique mais le message passe assez difficilement en ce qui me concerne. Pas une oeuvre marquante ni bien originale pour ce que j'en pense.