Il est difficile de critiquer Naruto: si l'on n'aime pas, on est élitiste intellectuel, si on aime, on fait partie de la masse grouillante des Otakus. J'ai lu les 14 premiers tomes, et avoue être moyennement convaincu. Le graphisme est certes beau et très détaillé, mais l'histoire est tellement classique... Un shonen pas très original, avec je bats le méchant/je perds, je m'entraîne, je reviens plus fort etc... Le point fort de cette oeuvre est le charisme des personnages (Kakashi powaa diront certains...) A mon avis un très bon moment pour un lecteur novice dans le manga, mais d'autres shonen sont vraiment plus originaux (Bleach, one piece, hikaru no go, get backers... Et bien d'autres).
Note approximative : 2.5/5
J’avais un à priori plutôt négatif en commençant cette BD.
Mais je l'ai gardé...
Pour commencer, j'ai vraiment du mal avec le dessin. L'auteur dessine vraiment très moyennement à mes yeux, et ses personnages sont teintés de largement trop de mimiques de comic strips d'humour pour être crédibles à mes yeux. Grosses têtes, petits corps, le même type de tête pour tous les hommes et pour toutes les femmes, difficiles de les différencier. Ce sont surtout les grands sourires façon j'éclate de rire qui font trop "comiques" à mes yeux. Je retiendrais vraiment de cette BD une permanence de visages mêlant sourires contris ou pêtés de rire avec sans arrêt des yeux larmoyants de chien battu. C'est ça qui restera pour moi le symbôle de cette BD : une envie permanente de montrer que les gens essaient d'y être heureux mais qu'en fait c'est triste, ça va mal, tout ça. Aucune finesse visuelle reflétant le manque de finesse scénaristique et narratif à mes yeux.
Car l'histoire n'a vraiment pas la finesse des Pilules bleues. Et pourtant j'ai été très moyennement amateur de la BD de Peeters car je n'aime pas lire ce genre d'histoire véridique et sensée me toucher.
Ce qui m'a plu dans Pedro et moi, c'est l'aspect instructif, pas tant d'apprendre des choses sur le Sida et les séropositifs, j'en savais déjà une grande partie, mais plus d'apprendre comment ça a pu arriver dans la vie de Pedro, comment le vivent ses proches, comment l'ont appris et comment ont appris à le vivre les gens qu'il a côtoyé dans cette émission de Real TV. Mais aussi, ne le cachons pas, j'étais curieux de savoir comment se passait cette émission elle-même dans les coulisses, comment le narrateur avait fait pour y participer, etc.
Mais à côté de cet aspect instructif, je n'ai pas été touché par le récit que je trouve larmoyant et pas capable de me faire ressentir, à moi qui n'ai jamais approché le Sida et à peine la mort, l'émotion que l'auteur me semble vouloir me faire avaler de gré ou de force. Quel manque de finesse de répêter sans arrêt "Pedro souriait et riait, on faisait tous comme si tout allait bien, mais en fait ça allait mal, oh oui, ça allait mal". C'est peut-être sincère mais ça ne suffit sûrement pas à faire un bon récit s'il est raconté sans la touche qui permet à chacun de vraiment accrocher et ressentir ce que l'auteur veut faire passer.
Dans Pilules bleues, Peeters avait su me transmettre son amour pour celle qui allait partager sa vie, son affection pour le fils de cette dernière, leurs angoisses qu'il fait ressentir avec élégance, et le tout sans jamais sombrer dans le larmoyant. Dans Pedro et moi, cela ne passe pas pour moi.
Bref, un dessin que je n'aime pas et un récit au fil narratif trop grossier à mes yeux : l'effort de témoignage est bien là et est relativement intéressant, mais je ne suis pas touché.
"Bof, sans plus" résume parfaitement la bd. J'ai déjà lu quelques unes de ces bds gamin, ça ne me plaisait pas. Et ben maintenant, ça n’a pas changé!
D'abord, les dessins sont mous, ils n'ont absolument aucun charme, moches à regarder, etc...
Pfouh... et puis, les gags ne sont pas excellents non plus. On ne rit jamais... la série a vraiment vieilli... c'est nullissime!! Et comme d'autres l'ont dit, je pense que les enfants actuels préfèreront les séries actuelles.
Mais aujourd'hui... c'est mon jour de bonté, donc je ne mets pas la note minimale à cette série.
D'accord, passons sur les bons côtés : l'apprentissage sexuel, dessins appétissants, bon suivi de la vie des personnages.
Ca s'arrête là. Les fantasmes du scénariste sont plus que mis en avant et l'histoire devient vite répétitive au bout du 5ème tome. Pour se faire plaisir, à lire avec son partenaire...
Déçu, quoi.
On est en plein dans la ligne claire, là... Mais ça sent la pâle copie de Blake et Mortimer... Au début de ma lecture, j'ai été pris par un étrange sentiment : toute cette affectation, ce côté "phew" so british, cette façade d'insouciance, est-ce du premier degré ? Les auteurs sont-ils conscients de ce qu'ils font ? Et puis la fin de l'album (tome 1) montre que oui. Mais même si cette conclusion est bien amenée, elle semble quand même bien artificielle. Quel intérêt de parler d'Olivia Sturgess ici ? Il faut alors raccrocher les wagons avec d'autres oeuvres de Floc'h et Rivière pour comprendre, ce qui n'est pas donné à tout le monde.
Bon, je crois que je vais arrêter de lire du Baudoin, parce que je n'aime pas.
Je n'aime pas son obsession autobiographique, sa tendance à raconter les non-aventures qu'il a eues. Je n'aime pas son ton très imbu de soi-même, son habitude de toujours plaquer des oeuvres d'art sur tout ce qu'il voit.
Je n'aime pas son dessin au feutre gras, à la fois grossier et difforme. Je n'aime pas, non non, je n'aime pas.
Pourtant, "le Chant des Baleines" est peut-être son bouquin que je trouve le meilleur. Mais je n'aime toujours pas.
Je pense qu’il faut d’abord dire que cette bd est destinée uniquement à être offerte pour Noël ou pour un anniversaire. C’est une bd-marketing et rien d’autre, et comme souvent dans ce cas-là, ce n’est pas une grande bd.
J’ai lu pour ma part « La vérité sur les mamans » et « La vérité sur le permis de conduire ». Je suis peut-être tombé sur les meilleures (disons les moins mauvaises), mais j’ai trouvé que la bd passait à peu près. Bien sur, l’humour est beauf, mais certains gags sont marrants (ce qui ne représente pas la majorité de l’album). Les dessins ne sont pas excellents, mais sont potables.
Donc… bof bof bof, on peut le lire quand on s’ennuie.
Pour ma part, la bd historique ne m’a jamais passionnée, et surtout pour cette époque. Mais bon, pour ceux qui aiment bien cette période de l’histoire, je pense que ça leur plaira.
Les scénarii sont plutôt bien ficelés, et surtout, vraiment fidèles à l’histoire. Un tome passe, mais bon, voir le héros toujours rencontrer des grands hommes de l’histoire (César, Spartacus, etc…) lasse vite. Et il faut bien dire que cette série fait preuve d’un incroyable manque d’originalité (même si son but n’est pas d’être original).
Les dessins sont très précis et très rigoureux (trop à mon goût). Il n’y a presque pas d’imperfections, comme l’on trouve dans beaucoup d’autres bds.
Mais… ce n’est que mon avis. Donc, je mets 2/5 parce que je n’aime pas, mais je le répète, pour ceux que la période romaine intéresse, achetez la bd.
Allez, une étoile au dessus du minimum par nostalgie, mais on ne peut vraiment pas dire que ce soit un bon manga, sous peine d'insulter les autres. En effet, le dessin n'est que moyen, le scénario se résume à : de la baston ; et le peu d'humour qu'il y a au début disparaît vite.
Alors si vous avez vu ça à la TV quand vous étiez jeune, on vous le reprochera pas, parce qu'il n'y avait rien de mieux, mais on vous reprochera d'acheter ça maintenant en bouquin.
Une bd qui est classée en roman graphique, mais qui pourrait aussi bien être classée historique tant les faits relatés (la révolte des sens mêlés de la Rivière Rouge, au Canada) sont parfaitement retranscrits, souvent avec références historiques à l'appui, versions diverses et variées détaillées en annexe, lexique, etc.
Mais bon, on pourrait plutôt parler de documentaire illustré. Pour ma part, j'ai trouvé tout ça un peu rébarbatif. Les dessins sont figés, les textes épurés au maximum pour faire passer le plus d'informations possible (dont certaines n'apportent d'ailleurs pas grand chose à l'histoire), le découpage sans fantaisie. Pour ma part, j'aurai préféré un récit un peu plus romancé, les planches de superbes paysages du nord ouest canadien, un peu moins de partie pris de la part de l'auteur.
Bref, un travail remarquable, certes, mais je n'ai pas trop accroché...
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Naruto
Il est difficile de critiquer Naruto: si l'on n'aime pas, on est élitiste intellectuel, si on aime, on fait partie de la masse grouillante des Otakus. J'ai lu les 14 premiers tomes, et avoue être moyennement convaincu. Le graphisme est certes beau et très détaillé, mais l'histoire est tellement classique... Un shonen pas très original, avec je bats le méchant/je perds, je m'entraîne, je reviens plus fort etc... Le point fort de cette oeuvre est le charisme des personnages (Kakashi powaa diront certains...) A mon avis un très bon moment pour un lecteur novice dans le manga, mais d'autres shonen sont vraiment plus originaux (Bleach, one piece, hikaru no go, get backers... Et bien d'autres).
Pedro et moi
Note approximative : 2.5/5 J’avais un à priori plutôt négatif en commençant cette BD. Mais je l'ai gardé... Pour commencer, j'ai vraiment du mal avec le dessin. L'auteur dessine vraiment très moyennement à mes yeux, et ses personnages sont teintés de largement trop de mimiques de comic strips d'humour pour être crédibles à mes yeux. Grosses têtes, petits corps, le même type de tête pour tous les hommes et pour toutes les femmes, difficiles de les différencier. Ce sont surtout les grands sourires façon j'éclate de rire qui font trop "comiques" à mes yeux. Je retiendrais vraiment de cette BD une permanence de visages mêlant sourires contris ou pêtés de rire avec sans arrêt des yeux larmoyants de chien battu. C'est ça qui restera pour moi le symbôle de cette BD : une envie permanente de montrer que les gens essaient d'y être heureux mais qu'en fait c'est triste, ça va mal, tout ça. Aucune finesse visuelle reflétant le manque de finesse scénaristique et narratif à mes yeux. Car l'histoire n'a vraiment pas la finesse des Pilules bleues. Et pourtant j'ai été très moyennement amateur de la BD de Peeters car je n'aime pas lire ce genre d'histoire véridique et sensée me toucher. Ce qui m'a plu dans Pedro et moi, c'est l'aspect instructif, pas tant d'apprendre des choses sur le Sida et les séropositifs, j'en savais déjà une grande partie, mais plus d'apprendre comment ça a pu arriver dans la vie de Pedro, comment le vivent ses proches, comment l'ont appris et comment ont appris à le vivre les gens qu'il a côtoyé dans cette émission de Real TV. Mais aussi, ne le cachons pas, j'étais curieux de savoir comment se passait cette émission elle-même dans les coulisses, comment le narrateur avait fait pour y participer, etc. Mais à côté de cet aspect instructif, je n'ai pas été touché par le récit que je trouve larmoyant et pas capable de me faire ressentir, à moi qui n'ai jamais approché le Sida et à peine la mort, l'émotion que l'auteur me semble vouloir me faire avaler de gré ou de force. Quel manque de finesse de répêter sans arrêt "Pedro souriait et riait, on faisait tous comme si tout allait bien, mais en fait ça allait mal, oh oui, ça allait mal". C'est peut-être sincère mais ça ne suffit sûrement pas à faire un bon récit s'il est raconté sans la touche qui permet à chacun de vraiment accrocher et ressentir ce que l'auteur veut faire passer. Dans Pilules bleues, Peeters avait su me transmettre son amour pour celle qui allait partager sa vie, son affection pour le fils de cette dernière, leurs angoisses qu'il fait ressentir avec élégance, et le tout sans jamais sombrer dans le larmoyant. Dans Pedro et moi, cela ne passe pas pour moi. Bref, un dessin que je n'aime pas et un récit au fil narratif trop grossier à mes yeux : l'effort de témoignage est bien là et est relativement intéressant, mais je ne suis pas touché.
Quick et Flupke
"Bof, sans plus" résume parfaitement la bd. J'ai déjà lu quelques unes de ces bds gamin, ça ne me plaisait pas. Et ben maintenant, ça n’a pas changé! D'abord, les dessins sont mous, ils n'ont absolument aucun charme, moches à regarder, etc... Pfouh... et puis, les gags ne sont pas excellents non plus. On ne rit jamais... la série a vraiment vieilli... c'est nullissime!! Et comme d'autres l'ont dit, je pense que les enfants actuels préfèreront les séries actuelles. Mais aujourd'hui... c'est mon jour de bonté, donc je ne mets pas la note minimale à cette série.
Step up love story
D'accord, passons sur les bons côtés : l'apprentissage sexuel, dessins appétissants, bon suivi de la vie des personnages. Ca s'arrête là. Les fantasmes du scénariste sont plus que mis en avant et l'histoire devient vite répétitive au bout du 5ème tome. Pour se faire plaisir, à lire avec son partenaire... Déçu, quoi.
Blitz
On est en plein dans la ligne claire, là... Mais ça sent la pâle copie de Blake et Mortimer... Au début de ma lecture, j'ai été pris par un étrange sentiment : toute cette affectation, ce côté "phew" so british, cette façade d'insouciance, est-ce du premier degré ? Les auteurs sont-ils conscients de ce qu'ils font ? Et puis la fin de l'album (tome 1) montre que oui. Mais même si cette conclusion est bien amenée, elle semble quand même bien artificielle. Quel intérêt de parler d'Olivia Sturgess ici ? Il faut alors raccrocher les wagons avec d'autres oeuvres de Floc'h et Rivière pour comprendre, ce qui n'est pas donné à tout le monde.
Le Chant des baleines
Bon, je crois que je vais arrêter de lire du Baudoin, parce que je n'aime pas. Je n'aime pas son obsession autobiographique, sa tendance à raconter les non-aventures qu'il a eues. Je n'aime pas son ton très imbu de soi-même, son habitude de toujours plaquer des oeuvres d'art sur tout ce qu'il voit. Je n'aime pas son dessin au feutre gras, à la fois grossier et difforme. Je n'aime pas, non non, je n'aime pas. Pourtant, "le Chant des Baleines" est peut-être son bouquin que je trouve le meilleur. Mais je n'aime toujours pas.
La Vérité sur...
Je pense qu’il faut d’abord dire que cette bd est destinée uniquement à être offerte pour Noël ou pour un anniversaire. C’est une bd-marketing et rien d’autre, et comme souvent dans ce cas-là, ce n’est pas une grande bd. J’ai lu pour ma part « La vérité sur les mamans » et « La vérité sur le permis de conduire ». Je suis peut-être tombé sur les meilleures (disons les moins mauvaises), mais j’ai trouvé que la bd passait à peu près. Bien sur, l’humour est beauf, mais certains gags sont marrants (ce qui ne représente pas la majorité de l’album). Les dessins ne sont pas excellents, mais sont potables. Donc… bof bof bof, on peut le lire quand on s’ennuie.
Alix
Pour ma part, la bd historique ne m’a jamais passionnée, et surtout pour cette époque. Mais bon, pour ceux qui aiment bien cette période de l’histoire, je pense que ça leur plaira. Les scénarii sont plutôt bien ficelés, et surtout, vraiment fidèles à l’histoire. Un tome passe, mais bon, voir le héros toujours rencontrer des grands hommes de l’histoire (César, Spartacus, etc…) lasse vite. Et il faut bien dire que cette série fait preuve d’un incroyable manque d’originalité (même si son but n’est pas d’être original). Les dessins sont très précis et très rigoureux (trop à mon goût). Il n’y a presque pas d’imperfections, comme l’on trouve dans beaucoup d’autres bds. Mais… ce n’est que mon avis. Donc, je mets 2/5 parce que je n’aime pas, mais je le répète, pour ceux que la période romaine intéresse, achetez la bd.
Dragon Ball
Allez, une étoile au dessus du minimum par nostalgie, mais on ne peut vraiment pas dire que ce soit un bon manga, sous peine d'insulter les autres. En effet, le dessin n'est que moyen, le scénario se résume à : de la baston ; et le peu d'humour qu'il y a au début disparaît vite. Alors si vous avez vu ça à la TV quand vous étiez jeune, on vous le reprochera pas, parce qu'il n'y avait rien de mieux, mais on vous reprochera d'acheter ça maintenant en bouquin.
Louis Riel - L'Insurgé
Une bd qui est classée en roman graphique, mais qui pourrait aussi bien être classée historique tant les faits relatés (la révolte des sens mêlés de la Rivière Rouge, au Canada) sont parfaitement retranscrits, souvent avec références historiques à l'appui, versions diverses et variées détaillées en annexe, lexique, etc. Mais bon, on pourrait plutôt parler de documentaire illustré. Pour ma part, j'ai trouvé tout ça un peu rébarbatif. Les dessins sont figés, les textes épurés au maximum pour faire passer le plus d'informations possible (dont certaines n'apportent d'ailleurs pas grand chose à l'histoire), le découpage sans fantaisie. Pour ma part, j'aurai préféré un récit un peu plus romancé, les planches de superbes paysages du nord ouest canadien, un peu moins de partie pris de la part de l'auteur. Bref, un travail remarquable, certes, mais je n'ai pas trop accroché...