Je passe en revue les bandes dessinées immanquables de bdthèque.com et je vois que la série Sambre trône en haut de classement. Je me dois de donner mon avis sur cette série car je ne l’ai personnellement pas vraiment appréciée. Le dessin est plutôt joli et j’aime la couleur rouge qui forme la matière première de ces planches. Mais l’histoire elle-même m’a laissée de glace. Trop de tragédie. Je n’aime pas ces histoires où on dirait que l’auteur veut nous montrer que tout va mal et tout peut aller encore plus mal. Je n’aime pas les drames et c’en est un, du début à la fin, et pire encore dans la suite à partir du cinquième album. Je n’aime pas me complaire dans la tristesse comme semble vouloir m’y pousser cette bande dessinée.
Ce pauvre vieil Howard Philip Wells n’a pas de bol avec les adaptations de son bouquin le plus célèbre. Après Orson Welles qui s’en sert pour jouer à Jean-Yves Lafesse et Spielberg qui en fait un prétexte pour jouer au réalisateur-sérieux-qui-réfléchit-sur-les-problèmes-du-monde-actuel-ah-la-la-le-11-septembre-quel-malheur, voilà que deux auteurs britannique utilisent son roman comme une vulgaire prequel à leur série "Scarlet Traces", sortie quelques années plus tôt (et disponible en France chez le même éditeur).
Bien que plus fidèle au roman de John Ronald Ruel Wells que la version de Spielberg, cette adaptation un peu bâclée n’en est pas plus réussie pour autant. C’est même par excès de fidélité que pèchent les auteurs : vouloir caser TOUT le roman en 60 planches de BD petit format n’était pas une très bonne idée, il aurait mieux valu faire des choix, faire l’impasse sur certaines scènes pour pouvoir en développer d’autres. Là, tout passe trop vite, sans qu’aucune tension dramatique n’ait le temps de s’installer. Certes l’intrigue du bouquin d’origine se déroule sur à peine 3 semaines, mais là, tout semble réglé en 3 jours tant chaque passage est survolé. Du coup, difficile de se sentir impliqué dans cette intrigue où les passages les plus dramatiques sont expédiés en une demi-planche.
Le scénariste n'est pas le seul à blamer pour ce ratage. Alors que, dans une BD, on peut se permettre de montrer les scènes les plus spectaculaires et cataclysmiques sans s'inquiéter pour son budget d'effets spéciaux, Matt Brook (le vrai nom de D'Israeli) se montre très "petit bras", montrant une explosion par-ci et 3 morts par-là, sans jamais parvenir à donner au lecteur l'impression qu'il assiste à une catastrophe d'envergure, à une invasion apocalyptique. Sous son crayon timoré, cette terrible guerre des mondes semble à peine plus destructrice qu'une échauffourée entre supporters de foute dans les gradins d'un stade un soir de finale, et encore.
Au bout du compte, je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un gros navet mais ce n'est clairement pas une bonne BD.
A noter que, pour ceux qui lisent l’anglais et ne sont pas rebutés par la lecture de BD sur écran d’ordinateur, tout l’album est disponible gratos et légalement ici.
Je n'ai lu que le 1er tome et je partage clairement plus l'avis de Ro que celui de pierig. Moi aussi j'ai été attiré par le dessin simple et rigolo, mais malheureusement, comme le texte est assez nul, j'ai été déçu.
Lire cet album, "c'est comme voir un bon vieux film de guerre américain des années 50" nous dit la 4ème de couverture, rédigée par quelqu'un visiblement très, très fier du contenu du bouquin (je ne vous reproduis pas tout le texte, mais bon). Eh bien désolé mais non, ça ne vaut PAS un bon vieux film de guerre, ou une vrai bonne parodie du genre (comme Route vers l'Enfer ou Voyage au bout de la Lune). Que le scénario soit sans intérêt ne serait pas si grave s'il était prétexte à de bons gags, mais là, non. C'est de l'humour hyper simplet qui pourrait à la limite faire passer l'album pour une BD pour enfants s'il n'y avait, par ailleurs, des fusillades meurtrières plusieurs fois au long de l'histoire, et si les enfants s'intéressaient aux parodies de films de guerre, ce que je ne crois pas. Bon, bref, en un mot comme en cent, ce n'est pas drôle. On ne rit pas, on ne sourit pas, toutes les tentatives d'humour tombent à plat, rien n'est drôle, ni les dialogues ni les situations.
Bref, reste le dessin, sympathique, mais c'est peu !
Froideval recycle ici la trame de base de ses scénarios (les démons en moins) avec pour cette fois un bon vieux décor space-opéra bien typique.
Le dessin de Francard est très bien maîtrisé techniquement, tant au niveau du trait que de la colorisation informatique (et cela même si les couleurs ne sont pas toujours très harmonieuses). Dommage que son style manque franchement d'âme et soit très typé Action Comics modernes. En tout cas, c'est plaisant à regarder et à lire.
Par contre, le scénario est complètement bateau. L'aspect adolescent du public visé saute aux yeux quand on voit l'amoncellement de dialogues jeunes et minables, les femmes à poil, l'action facile, les personnages superficiels, etc. Quant à l'intrigue elle-même, elle est d'une banalité affligeante. Froideval recycle son introduction de Chroniques de la lune noire avec l'héroïne qui se fait capturer par une bande de pirates avant de très vite s'intégrer à la bande pour en prendre quasiment la tête et de combattre avec eux les armées des gentilles forces de l'ordre. A cela, il ajoute une amnésie facile qui permet d'avoir une héroïne canon dôtée de toutes les compétences martiales imaginables et d'accréditations extraordinaires auprès des ordinateurs de tout l'univers. Se pourrait-il qu'elle soit la fille du Diable et la soeur d'Haazel Thorn ? Ah non, je confonds deux séries là.
Parmi les défauts, je remarque d'ailleurs toujours les défauts de mise en page des dialogues de Froideval qui ne peut vraiment pas s'empêcher sur certaines grandes cases d'aligner des colonnes de dialogues entre personnages avec des questions complètement à gauche de la case et leurs réponses complètement à droite tant et si bien qu'on lit toutes les questions d'un coup avant de découvrir ensuite toutes les réponses emmêlées ensuite sans aucune logique de dialogue.
De la BD pop-corn dont la bassesse des dialogues et la banalité des péripéties lassera le lecteur post-adolescent. Je comprends que la série ait été abandonnée.
Avis sur le tome 2 "Ordinateur mon ami" uniquement
Etant un fan des aventures DE Lapinot, je me disais que cette série ne pouvait qu'être top. Erreur! Je n'ai pas du tout retrouvé l'esprit fin de Trondheim, ni les dialogues savoureux des Lapinot. Les situations décrites ne prêtent pas à rire et sont très répétitives.
Pour tempérer mon avis, je dirais que c'est une série qui s'adresse avant tout aux fans d'informatique et aux gamers professionnels et que je n'en suis pas un. Il n'y a donc pas d'impression de "vécu" qui, j'imagine, peut plaire à certains.
Cette manhua n'apporte rien de nouveau. Un format de manga, un dessin des personnages un poil plus européen qu'un manga et en fond ... Soit le vide sidéral, soit une photo... Pas glop.
Sans être moche (je trouve les visages bien réussis), c'est vide et fade.
Le sens de lecture français est parfois étrange, généralement les bulles se lisent ainsi (dans le sens français):
1 2
3 4
5 6
Mais sur certaines pages, il faut lire ainsi :
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2 5
3 6
Sauf que rien ne mets cela en évidence, il faut donc constamment se demander comment lire. Ce qui rend au final la lecture un peu pénible.
Bon j'ai pas encore parlé de l'histoire... Heu quelle histoire au fait? Non parce que j'ai eu beau chercher, je n'en ai pas trouvé (pourtant j'aime bien les Shojô). Voilà c'est une fille qui va l'école, se fait quelques potes, tombe amoureuse et puis voilà c'est fini (mais ça dure + de 200 pages quand même). Bon il y a aucun suspens, on sait qui aime l'héroïne au bout de 2 pages, il ne se passe absolument rien entre eux, il n'y a aucun rebondissement, aucun ressort et le comble : les personnages ne sont pas spécialement attachants...
Ha j'oubliais, si vous ne parlez pas du tout anglais, vous ne comprendrez pas grand chose par moment car il y a parfois plusieurs pages de suite en anglais non doublé...
Même pour passer le temps, ça le fait pas.
Ah, c'est formidable : je suis parent de deux adolescents, un garçon boutonneux et une fille égocentrique, et je m'y reconnais parfaitement ! Qu'est-ce que j'ai ri : c'est tout à fait ça ! Oh, et j'ai d'autres amis parents d'ados eux aussi, qu'est-ce qu'ils vont rire quand je vais leur offrir cette bande dessinée !
Heu...
Non, en fait, c'est pas du tout ça. Peut-être est-ce parce que je ne suis pas le coeur de cible de cet album mais ce qui est certain, c'est que je n'ai pas ri du tout à sa lecture. La caricature de l'adolescent de base est facile voire classique en humour (Antony Kavanagh et Elie Semoun ont déjà donné par exemple) et parfois elle est vraiment drôle. Mais ici, non. Le sourire est plus que rare à la lecture de ces gags bateaux et clichés. Cela se laisse lire, on peut profiter de ces quelques sourires et reconnaitre certaines scènes vécues, mais cela ne suffit pas à conseiller une lecture et surtout pas un achat.
Quant au dessin, je n'aime pas le dessin de Florence Cestac à la base, mais je trouve en outre que dans cet album les couleurs sont particulièrement moches, ce qui n'arrange rien.
J’ai le même problème que Coacho vis-à-vis de cette série. J’aimais le tome 1, j’attendais beaucoup du tome 2 et je suis franchement déçu. Tout ce qui était digne d’intérêt dans le tome 1 est complètement éludé dans le tome 2. On tombe presque dans le ridicule et le démago avec la mobilisation générale de la fin… De plus, le personnage semble plus subir les évènements que de les vivre. On le sent spectateur. Et on a la sensation que tout se réduit finalement à une sale intrigue dans le milieu putride de la boxe… alors que le tome 1 laissait entrevoir une intrigue psychologique forte et profonde. Je vais paraître méchant avec ma note, mais c’est vraiment parce que j’aime bien Baru (qui aime bien châtie bien), il y’a bien des instants où ça fait mouche. Mais l’ensemble ne tient pas la route…
Tout au long de ma lecture, je n'ai pu m'empêcher de penser aux critiques les plus acides sur Boilet et plus précisément sur cette BD : récit nombriliste (c'est le cas de le dire), scènes voyeuristes, un peu de cul pour appater le lecteur, histoire intime de Boilet dont le lecteur se fout complètement... Et sincèrement, j'ai pensé la même chose. Je n'ai ressenti aucun interêt à ma lecture. L'histoire d'amour racontée là est... putride. "Je ne t'aime pas, mais je veux bien coucher avec toi, me laisser tripoter, mais on parle d'un autre mec que je préfèrerais, et de toute manière je te quitte dès que je le revois." En outre, c'est raconté de manière ennuyeuse. La lecture est rapide pourtant : presque 150 pages lues en à peine plus de 10 minutes car ce sont plus de successions de prises de vues, de photos retouchées pour les faire passer pour des dessins. Mais cela reste pour moi de la photo décalquée, rien de plus, avec donc des personnages figés et souvent moches. Seuls certains décors et certaines poses de personnages sont assez jolis.
Alors après cette lecture assez ennuyeuse mais qui reste fluide, je m'attendais à trouver un peu de sentiment et un peu d'interêt en fin d'album, quelque chose qui expliquerait pourquoi j'avais tant entendu parler de cette BD et de Boilet. Ce fut donc avec encore plus de déception que j'ai lu ce qui sert de conclusion à ce récit inexistant... Tout ça pour... pour quoi au juste ?
Une série qui aurait pu être très bien. Malheureusement je crois que je suis passé totalement à côté.
Léocadie est une jeune femme qui découvre un beau matin un cadavre devant sa porte. Il s'ensuit une enquête de police qui ne donne rien. Enfin officiellement, puisque le jeune inspecteur continue de venir interroger encore et encore la jeune femme et il fait marcher des relations pour obtenir de plus amples informations.
On assiste ensuite à des rencontres et des conversations entre de nouveaux personnages (les méchants ??) qui exercent aussi des pressions sur une amie de Léo. Bref c'est un peu confus, j'ai pas toujours compris qui est qui et dans quel but ces gens agissent. Je n'ai surtout pas eu l'impression d'être accroché par une intrigue passionnante.
Dans le tome 2 on découvre encore des nouveaux personnages qui sont très bien renseignés sur qui est qui, qui fait quoi, et surtout dans quel but. En tout cas, ils sont mieux renseignés que moi c'est sûr...
Vous l'aurez compris, j'ai été bien perdu dans ma lecture de ces 2 albums. Je ne sais pas du tout pourquoi. Pourtant il n'y a pas de difficulté à la lecture, on ne confond pas les personnages, pas besoin de revenir en arrière pour savoir qui avait dit un truc. Pourtant le dessin est pas mal aussi.
C'est presque à regret que je mets une mauvaise note à cette série, et j'attends de lire d'autre avis qui viendront peut-être confirmer que je suis simplement passé à côté de cette BD.
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Sambre
Je passe en revue les bandes dessinées immanquables de bdthèque.com et je vois que la série Sambre trône en haut de classement. Je me dois de donner mon avis sur cette série car je ne l’ai personnellement pas vraiment appréciée. Le dessin est plutôt joli et j’aime la couleur rouge qui forme la matière première de ces planches. Mais l’histoire elle-même m’a laissée de glace. Trop de tragédie. Je n’aime pas ces histoires où on dirait que l’auteur veut nous montrer que tout va mal et tout peut aller encore plus mal. Je n’aime pas les drames et c’en est un, du début à la fin, et pire encore dans la suite à partir du cinquième album. Je n’aime pas me complaire dans la tristesse comme semble vouloir m’y pousser cette bande dessinée.
La Guerre des Mondes
Ce pauvre vieil Howard Philip Wells n’a pas de bol avec les adaptations de son bouquin le plus célèbre. Après Orson Welles qui s’en sert pour jouer à Jean-Yves Lafesse et Spielberg qui en fait un prétexte pour jouer au réalisateur-sérieux-qui-réfléchit-sur-les-problèmes-du-monde-actuel-ah-la-la-le-11-septembre-quel-malheur, voilà que deux auteurs britannique utilisent son roman comme une vulgaire prequel à leur série "Scarlet Traces", sortie quelques années plus tôt (et disponible en France chez le même éditeur). Bien que plus fidèle au roman de John Ronald Ruel Wells que la version de Spielberg, cette adaptation un peu bâclée n’en est pas plus réussie pour autant. C’est même par excès de fidélité que pèchent les auteurs : vouloir caser TOUT le roman en 60 planches de BD petit format n’était pas une très bonne idée, il aurait mieux valu faire des choix, faire l’impasse sur certaines scènes pour pouvoir en développer d’autres. Là, tout passe trop vite, sans qu’aucune tension dramatique n’ait le temps de s’installer. Certes l’intrigue du bouquin d’origine se déroule sur à peine 3 semaines, mais là, tout semble réglé en 3 jours tant chaque passage est survolé. Du coup, difficile de se sentir impliqué dans cette intrigue où les passages les plus dramatiques sont expédiés en une demi-planche. Le scénariste n'est pas le seul à blamer pour ce ratage. Alors que, dans une BD, on peut se permettre de montrer les scènes les plus spectaculaires et cataclysmiques sans s'inquiéter pour son budget d'effets spéciaux, Matt Brook (le vrai nom de D'Israeli) se montre très "petit bras", montrant une explosion par-ci et 3 morts par-là, sans jamais parvenir à donner au lecteur l'impression qu'il assiste à une catastrophe d'envergure, à une invasion apocalyptique. Sous son crayon timoré, cette terrible guerre des mondes semble à peine plus destructrice qu'une échauffourée entre supporters de foute dans les gradins d'un stade un soir de finale, et encore. Au bout du compte, je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un gros navet mais ce n'est clairement pas une bonne BD. A noter que, pour ceux qui lisent l’anglais et ne sont pas rebutés par la lecture de BD sur écran d’ordinateur, tout l’album est disponible gratos et légalement ici.
La Mission infernale
Je n'ai lu que le 1er tome et je partage clairement plus l'avis de Ro que celui de pierig. Moi aussi j'ai été attiré par le dessin simple et rigolo, mais malheureusement, comme le texte est assez nul, j'ai été déçu. Lire cet album, "c'est comme voir un bon vieux film de guerre américain des années 50" nous dit la 4ème de couverture, rédigée par quelqu'un visiblement très, très fier du contenu du bouquin (je ne vous reproduis pas tout le texte, mais bon). Eh bien désolé mais non, ça ne vaut PAS un bon vieux film de guerre, ou une vrai bonne parodie du genre (comme Route vers l'Enfer ou Voyage au bout de la Lune). Que le scénario soit sans intérêt ne serait pas si grave s'il était prétexte à de bons gags, mais là, non. C'est de l'humour hyper simplet qui pourrait à la limite faire passer l'album pour une BD pour enfants s'il n'y avait, par ailleurs, des fusillades meurtrières plusieurs fois au long de l'histoire, et si les enfants s'intéressaient aux parodies de films de guerre, ce que je ne crois pas. Bon, bref, en un mot comme en cent, ce n'est pas drôle. On ne rit pas, on ne sourit pas, toutes les tentatives d'humour tombent à plat, rien n'est drôle, ni les dialogues ni les situations. Bref, reste le dessin, sympathique, mais c'est peu !
Anamorphose
Froideval recycle ici la trame de base de ses scénarios (les démons en moins) avec pour cette fois un bon vieux décor space-opéra bien typique. Le dessin de Francard est très bien maîtrisé techniquement, tant au niveau du trait que de la colorisation informatique (et cela même si les couleurs ne sont pas toujours très harmonieuses). Dommage que son style manque franchement d'âme et soit très typé Action Comics modernes. En tout cas, c'est plaisant à regarder et à lire. Par contre, le scénario est complètement bateau. L'aspect adolescent du public visé saute aux yeux quand on voit l'amoncellement de dialogues jeunes et minables, les femmes à poil, l'action facile, les personnages superficiels, etc. Quant à l'intrigue elle-même, elle est d'une banalité affligeante. Froideval recycle son introduction de Chroniques de la lune noire avec l'héroïne qui se fait capturer par une bande de pirates avant de très vite s'intégrer à la bande pour en prendre quasiment la tête et de combattre avec eux les armées des gentilles forces de l'ordre. A cela, il ajoute une amnésie facile qui permet d'avoir une héroïne canon dôtée de toutes les compétences martiales imaginables et d'accréditations extraordinaires auprès des ordinateurs de tout l'univers. Se pourrait-il qu'elle soit la fille du Diable et la soeur d'Haazel Thorn ? Ah non, je confonds deux séries là. Parmi les défauts, je remarque d'ailleurs toujours les défauts de mise en page des dialogues de Froideval qui ne peut vraiment pas s'empêcher sur certaines grandes cases d'aligner des colonnes de dialogues entre personnages avec des questions complètement à gauche de la case et leurs réponses complètement à droite tant et si bien qu'on lit toutes les questions d'un coup avant de découvrir ensuite toutes les réponses emmêlées ensuite sans aucune logique de dialogue. De la BD pop-corn dont la bassesse des dialogues et la banalité des péripéties lassera le lecteur post-adolescent. Je comprends que la série ait été abandonnée.
Les Formidables Aventures sans Lapinot
Avis sur le tome 2 "Ordinateur mon ami" uniquement Etant un fan des aventures DE Lapinot, je me disais que cette série ne pouvait qu'être top. Erreur! Je n'ai pas du tout retrouvé l'esprit fin de Trondheim, ni les dialogues savoureux des Lapinot. Les situations décrites ne prêtent pas à rire et sont très répétitives. Pour tempérer mon avis, je dirais que c'est une série qui s'adresse avant tout aux fans d'informatique et aux gamers professionnels et que je n'en suis pas un. Il n'y a donc pas d'impression de "vécu" qui, j'imagine, peut plaire à certains.
Jenni
Cette manhua n'apporte rien de nouveau. Un format de manga, un dessin des personnages un poil plus européen qu'un manga et en fond ... Soit le vide sidéral, soit une photo... Pas glop. Sans être moche (je trouve les visages bien réussis), c'est vide et fade. Le sens de lecture français est parfois étrange, généralement les bulles se lisent ainsi (dans le sens français): 1 2 3 4 5 6 Mais sur certaines pages, il faut lire ainsi : 1 4 2 5 3 6 Sauf que rien ne mets cela en évidence, il faut donc constamment se demander comment lire. Ce qui rend au final la lecture un peu pénible. Bon j'ai pas encore parlé de l'histoire... Heu quelle histoire au fait? Non parce que j'ai eu beau chercher, je n'en ai pas trouvé (pourtant j'aime bien les Shojô). Voilà c'est une fille qui va l'école, se fait quelques potes, tombe amoureuse et puis voilà c'est fini (mais ça dure + de 200 pages quand même). Bon il y a aucun suspens, on sait qui aime l'héroïne au bout de 2 pages, il ne se passe absolument rien entre eux, il n'y a aucun rebondissement, aucun ressort et le comble : les personnages ne sont pas spécialement attachants... Ha j'oubliais, si vous ne parlez pas du tout anglais, vous ne comprendrez pas grand chose par moment car il y a parfois plusieurs pages de suite en anglais non doublé... Même pour passer le temps, ça le fait pas.
Les Ados - Laura et Ludo
Ah, c'est formidable : je suis parent de deux adolescents, un garçon boutonneux et une fille égocentrique, et je m'y reconnais parfaitement ! Qu'est-ce que j'ai ri : c'est tout à fait ça ! Oh, et j'ai d'autres amis parents d'ados eux aussi, qu'est-ce qu'ils vont rire quand je vais leur offrir cette bande dessinée ! Heu... Non, en fait, c'est pas du tout ça. Peut-être est-ce parce que je ne suis pas le coeur de cible de cet album mais ce qui est certain, c'est que je n'ai pas ri du tout à sa lecture. La caricature de l'adolescent de base est facile voire classique en humour (Antony Kavanagh et Elie Semoun ont déjà donné par exemple) et parfois elle est vraiment drôle. Mais ici, non. Le sourire est plus que rare à la lecture de ces gags bateaux et clichés. Cela se laisse lire, on peut profiter de ces quelques sourires et reconnaitre certaines scènes vécues, mais cela ne suffit pas à conseiller une lecture et surtout pas un achat. Quant au dessin, je n'aime pas le dessin de Florence Cestac à la base, mais je trouve en outre que dans cet album les couleurs sont particulièrement moches, ce qui n'arrange rien.
L'Enragé
J’ai le même problème que Coacho vis-à-vis de cette série. J’aimais le tome 1, j’attendais beaucoup du tome 2 et je suis franchement déçu. Tout ce qui était digne d’intérêt dans le tome 1 est complètement éludé dans le tome 2. On tombe presque dans le ridicule et le démago avec la mobilisation générale de la fin… De plus, le personnage semble plus subir les évènements que de les vivre. On le sent spectateur. Et on a la sensation que tout se réduit finalement à une sale intrigue dans le milieu putride de la boxe… alors que le tome 1 laissait entrevoir une intrigue psychologique forte et profonde. Je vais paraître méchant avec ma note, mais c’est vraiment parce que j’aime bien Baru (qui aime bien châtie bien), il y’a bien des instants où ça fait mouche. Mais l’ensemble ne tient pas la route…
L'Epinard de Yukiko
Tout au long de ma lecture, je n'ai pu m'empêcher de penser aux critiques les plus acides sur Boilet et plus précisément sur cette BD : récit nombriliste (c'est le cas de le dire), scènes voyeuristes, un peu de cul pour appater le lecteur, histoire intime de Boilet dont le lecteur se fout complètement... Et sincèrement, j'ai pensé la même chose. Je n'ai ressenti aucun interêt à ma lecture. L'histoire d'amour racontée là est... putride. "Je ne t'aime pas, mais je veux bien coucher avec toi, me laisser tripoter, mais on parle d'un autre mec que je préfèrerais, et de toute manière je te quitte dès que je le revois." En outre, c'est raconté de manière ennuyeuse. La lecture est rapide pourtant : presque 150 pages lues en à peine plus de 10 minutes car ce sont plus de successions de prises de vues, de photos retouchées pour les faire passer pour des dessins. Mais cela reste pour moi de la photo décalquée, rien de plus, avec donc des personnages figés et souvent moches. Seuls certains décors et certaines poses de personnages sont assez jolis. Alors après cette lecture assez ennuyeuse mais qui reste fluide, je m'attendais à trouver un peu de sentiment et un peu d'interêt en fin d'album, quelque chose qui expliquerait pourquoi j'avais tant entendu parler de cette BD et de Boilet. Ce fut donc avec encore plus de déception que j'ai lu ce qui sert de conclusion à ce récit inexistant... Tout ça pour... pour quoi au juste ?
CD Corps Diplomatique
Une série qui aurait pu être très bien. Malheureusement je crois que je suis passé totalement à côté. Léocadie est une jeune femme qui découvre un beau matin un cadavre devant sa porte. Il s'ensuit une enquête de police qui ne donne rien. Enfin officiellement, puisque le jeune inspecteur continue de venir interroger encore et encore la jeune femme et il fait marcher des relations pour obtenir de plus amples informations. On assiste ensuite à des rencontres et des conversations entre de nouveaux personnages (les méchants ??) qui exercent aussi des pressions sur une amie de Léo. Bref c'est un peu confus, j'ai pas toujours compris qui est qui et dans quel but ces gens agissent. Je n'ai surtout pas eu l'impression d'être accroché par une intrigue passionnante. Dans le tome 2 on découvre encore des nouveaux personnages qui sont très bien renseignés sur qui est qui, qui fait quoi, et surtout dans quel but. En tout cas, ils sont mieux renseignés que moi c'est sûr... Vous l'aurez compris, j'ai été bien perdu dans ma lecture de ces 2 albums. Je ne sais pas du tout pourquoi. Pourtant il n'y a pas de difficulté à la lecture, on ne confond pas les personnages, pas besoin de revenir en arrière pour savoir qui avait dit un truc. Pourtant le dessin est pas mal aussi. C'est presque à regret que je mets une mauvaise note à cette série, et j'attends de lire d'autre avis qui viendront peut-être confirmer que je suis simplement passé à côté de cette BD.