Après lecture des 4 tomes.
Etrange sentiment à la fin de la lecture de cette série...
La fin (ou l'absence de fin....) m'a laissé sur ma faim ;-)
Il y avait des choses intéressantes pourtant, surtout l'idée des neuf cases dans la première et la dernière page de chaque tome : celles ci représentent les personnages principaux et leurs états physiques ou psychologiques aux différents stades de l'histoire.
Le scénario m'a paru très brouillon, certains personnages restant des énigmes malgré les 4 tomes. Bien que l'ensemble ne soit pas très original, j'ai eu l'impression que le projet n'a pas donné le résultat escompté.
Le dessin est très moyen, les couleurs informatisées semblent parfois mal choisies. Il y a un certain manque de détails tant sur le dessin lui même avec des arrières plans souvent vides et des textures se contentant de couleurs uniformes.
Cette série se révèle être une déception, elle se lit relativement facilement mais ne laisse pas de souvenirs impérissables...
De jolies couleurs et un dessin pas mal, mais tout de même assez spécial, car les visages sont très anguleux et ils se ressemblent tous.
A part ça il n'y a rien, c'est un grand vide du côté scénario. Comment parler d'une BD qui se résumerait en deux lignes ?
Et la cerise sur le gâteau c'est la fin, lorsque ça pourrait devenir intéressant, c'est fini, dernière page. Puis vient un résumé de quelques lignes en fin d'ouvrage nous dévoile la chute de l'histoire ! J'ai la désagréable impression de m'être fait arnaquer, même si ça se laisse lire gentillement.
Comment la peste apparaît puis ravage la ville de Marseille est une page d'histoire intéressante et ici bien traitée.
Les mesures prises pour essayer d'enrayer sa propagation, et surtout le contournement de ces dernières afin de s'enrichir et qui ne faisait qu'aggraver la situation, nous fait entrer de plein pied dans un cette époque terrible, où personne n'était à l'abris.
Comment les gens percevaient cette maladie, et les moyens médicaux employé à l'époque pour la combattre, c'est vraiment pas mal et très réaliste. Le tout soutenu par des personnages ayant vraiment existé. Avec entre autres, Pierre Cardin-Lebret, intendant de Provence - Jean-Baptiste Estelle, premier échevin négociant - Mgr Henri François Xavier de Belsunce de Castelmoron, évêque de Marseille.
Ce qui gâche un peu l'ensemble c'est la trop grande place que prend Mathieu, non en tant que chirurgien, mais par rapport à son histoire personnelle, qui n'est pas très passionnante.
A partir du deuxième tome et encore plus dans le troisième il se transforme en "super héros" de l'époque, défenseur de la veuve et de l'orphelin, soignant les malades, arrêtant les bandits… c'est un peu trop. D'autant plus que les vrais protagonistes de l'époque auraient largement suffi à faire un récit intéressant.
Le dessin est bien adapté au récit, avec de belles couleurs.
C'est une BD à lire, surtout pour sa dimension historique.
J'ai été déçu par cette bd que je pensais mieux que ça. Peut être que j'avais trop d'attente par rapport à ce comics vu qu'il y avait Alan Moore au scénario dont on n’arrête pas de me vanter son talent. Comme je n'avais lu que Watchmen (qui est bon), j'ai voulu lire autre chose de lui et je suis tombé sur ça.
Je n'aime pas le dessin que je trouve un peu moche en particulier au niveau des visages. La couleur n'arrange rien hélas. Quant au scénario, je trouve l'idée de mettre des personnages de romans bonne, mais c'est mal exploité. Parfois, j'ai même l'impression qu'on pourrait les remplacer par n'importe quels autres super-héros.
Ils sont quatre, entre mercenaires et agents secrets, réunis autour du fantasque britannique Morton Chapel. Le gouvernement américain fait appel à eux lorsque la force brute et rationelle est dépassée. Car la Weird Enforcement Special Team (W.E.S.T.) connaît les arcanes obscurs du pouvoir!
C'est le genre de Bd que j'aime bien habituellement. Mais ici, il y a un défaut majeur qui a gâché quelque peu mon plaisir de lecteur : il s'agit d'un découpage du scénario beaucoup trop haché et surtout très superficiel dans son traitement.
Par ailleurs, le côté ésotérique de ce western ne m'a pas vraiment plu. Dans le même genre, je préfère nettement Lune d'argent sur providence.
Les personnages ne sont même pas attachants. J'ai eu beaucoup de mal à suivre ce récit. Bref, une lecture très pénible avec le thème du "complot" déjà largement surexploité. Le fait que le complot dans le tome 3 émane des commanditaires de W.E.ST. ne change rien à l'affaire. Pour moi, c'est du déjà vu.
Une série réservée à deux types de lectorat.
Le premier : celui qui n’a pas connu la série animée télévisée. Il va découvrir quoi, le lecteur ?… Un bonne histoire de pirates de l’espace avec tous les ingrédients du genre : les bons, les mauvais, la princesse, les batailles… etc…
Le second : celui qui a connu le dessin animé. Et là : déception ! Oh que oui !… Cette série dessinée reprend les noms de la version japonaise. Boum ! Albator = Harlock, les Sylvidres = les Mazones, l’Atlantis = l’Arcadia, etc… Difficile dans un premier temps de s’y retrouver lorsqu’on a encore en tête (quasi 30 ans plus tard !) les noms de héros qui déferlèrent au temps de « Récré A2 » et du « Club Dorothée ».
J’ai quand même suivi la série. C’est vrai, il y a de l’action, de l’humour, le découpage est assez attrayant et les héros sont tels qu’ils étaient restés dans ma mémoire.
Mais que c’est quand même tristounet tout cela. Peu de décors, d’arrière-plans, les immenses espaces intergalactiques réduits à une ligne ou deux (faut dire qu’avec le format des bouquins !…).
Objectivement, rien ne manque dans le contenu de ces histoires ; ce par rapport à mes souvenirs (et à la série en DVD). Mais j’ai eu l’impression d’un grand vide, de quelque chose de terne.
J’ai classé. Pour un fameux bout de temps je pense.
A travers les mémoires d'Amoros, Hernandez Cava a pour ambition de nous faire revivre les heures sombres de l'Espagne pré-franquiste et franquiste.
Ambition louable, malheureusement mal mise en oeuvre dans cette série au rythme narratif un peu raté. Malgré le dessin de Del Barrio, proche par moments de celui de Tardi, les histoires sont plutôt inintéressantes. Ce ne sont que des péripéties sans réel enchaînement, et même si Amoros paye parfois chèrement les informations qu'il glane, on a du mal à vraiment s'attacher à lui.
Une oeuvre mineure dans la BD hispanique, à mon avis...
C'est difficile pour moi de dire du mal de Frank, tant ses autres albums comptent parmi mes plus belles découvertes de bédéphile. Malheureusement, je suis loin de partager l'enthousiasme des autres posteurs pour Zoo. Bien sûr, graphiquement, c'est superbe (en particulier le travail sur la lumière) mais tout le monde sait qu'il ne suffit pas à une BD d'être belle.
Mon premier sentiment, c'est que Zoo a été conçu par Frank pour se faire plaisir, c'est à dire avoir l'occasion de dessiner des animaux dans tous les coins (ce qui n'est pas nouveau chez lui, d'accord) et cette occasion, Frank l'a trouvée dans un scénario-prétexte assez faiblard, lent, qui n'avance guère d'un album à l'autre, et n'a suscité chez moi aucune émotion. Quant aux personnages, ils m'ont inspiré soit de l'indifférence (le personnage du sculpteur à la limite de l'autisme, le directeur du zoo), soit de l'agacement (la petite sauvageonne dont certains apprécieront sans doute le naturel mais qui, pour ma part, m'a plutôt tapé sur les nerfs. Question d'affinités.)
Avec Broussaille, Frank avait réussi à trouver un équilibre entre humour candide, poésie et personnages attachants. Je n'ai pas retrouvé cette délicate alchimie dans Zoo, qui reste pour moi une BD décorative où évoluent des silhouettes inconsistantes.
Je mets deux étoiles uniquement pour le travail graphique.
Après Les Saisons de Jeanne et "les Hommes de Jeanne", Chloë nous conte les déboires professionnels de son héroïne/ alter ego.
Soyons clair : une telle succession de malchance et de désillusions, c'est quasiment impossible. On a un peu l'impression que Chloë a agrégé les problèmes de TOUS ses amis et parents, pour en faire une succession incroyable. La plupart des milieux visités sont traités avec une ironie et un cynisme la plupart du temps bien vus. Mais faire ça de façon systématique, c'est assez soûlant.
Du coup on se lasse relativement vite de Jeanne, c'est assez monotone, d'autant plus que le graphisme minimaliste ne pousse pas à l'enthousiasme.
A lire éventuellement si vous êtes un fan du style de Chloë...
Une petite histoire pour enfants, lue en moins de deux minutes quand on est un lecteur adulte. Le récit est très simple, linéaire, et se termine... comme il se termine.
Jean-Paul Krassinsky (Les coeurs boudinés, Kaarib, Le singe qui aimait les fleurs...) amène son graphisme épuré, extrêmement lisible, à ce petit album.
Malheureusement, le lecteur (adulte) s'ennuie à la lecture de "Courgette s'ennuie". Il faudrait tester sur des enfants...
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Quarterback
Après lecture des 4 tomes. Etrange sentiment à la fin de la lecture de cette série... La fin (ou l'absence de fin....) m'a laissé sur ma faim ;-) Il y avait des choses intéressantes pourtant, surtout l'idée des neuf cases dans la première et la dernière page de chaque tome : celles ci représentent les personnages principaux et leurs états physiques ou psychologiques aux différents stades de l'histoire. Le scénario m'a paru très brouillon, certains personnages restant des énigmes malgré les 4 tomes. Bien que l'ensemble ne soit pas très original, j'ai eu l'impression que le projet n'a pas donné le résultat escompté. Le dessin est très moyen, les couleurs informatisées semblent parfois mal choisies. Il y a un certain manque de détails tant sur le dessin lui même avec des arrières plans souvent vides et des textures se contentant de couleurs uniformes. Cette série se révèle être une déception, elle se lit relativement facilement mais ne laisse pas de souvenirs impérissables...
Gloriande de Thémines
De jolies couleurs et un dessin pas mal, mais tout de même assez spécial, car les visages sont très anguleux et ils se ressemblent tous. A part ça il n'y a rien, c'est un grand vide du côté scénario. Comment parler d'une BD qui se résumerait en deux lignes ? Et la cerise sur le gâteau c'est la fin, lorsque ça pourrait devenir intéressant, c'est fini, dernière page. Puis vient un résumé de quelques lignes en fin d'ouvrage nous dévoile la chute de l'histoire ! J'ai la désagréable impression de m'être fait arnaquer, même si ça se laisse lire gentillement.
Le Diable au port
Comment la peste apparaît puis ravage la ville de Marseille est une page d'histoire intéressante et ici bien traitée. Les mesures prises pour essayer d'enrayer sa propagation, et surtout le contournement de ces dernières afin de s'enrichir et qui ne faisait qu'aggraver la situation, nous fait entrer de plein pied dans un cette époque terrible, où personne n'était à l'abris. Comment les gens percevaient cette maladie, et les moyens médicaux employé à l'époque pour la combattre, c'est vraiment pas mal et très réaliste. Le tout soutenu par des personnages ayant vraiment existé. Avec entre autres, Pierre Cardin-Lebret, intendant de Provence - Jean-Baptiste Estelle, premier échevin négociant - Mgr Henri François Xavier de Belsunce de Castelmoron, évêque de Marseille. Ce qui gâche un peu l'ensemble c'est la trop grande place que prend Mathieu, non en tant que chirurgien, mais par rapport à son histoire personnelle, qui n'est pas très passionnante. A partir du deuxième tome et encore plus dans le troisième il se transforme en "super héros" de l'époque, défenseur de la veuve et de l'orphelin, soignant les malades, arrêtant les bandits… c'est un peu trop. D'autant plus que les vrais protagonistes de l'époque auraient largement suffi à faire un récit intéressant. Le dessin est bien adapté au récit, avec de belles couleurs. C'est une BD à lire, surtout pour sa dimension historique.
La Ligue des Gentlemen Extraordinaires
J'ai été déçu par cette bd que je pensais mieux que ça. Peut être que j'avais trop d'attente par rapport à ce comics vu qu'il y avait Alan Moore au scénario dont on n’arrête pas de me vanter son talent. Comme je n'avais lu que Watchmen (qui est bon), j'ai voulu lire autre chose de lui et je suis tombé sur ça. Je n'aime pas le dessin que je trouve un peu moche en particulier au niveau des visages. La couleur n'arrange rien hélas. Quant au scénario, je trouve l'idée de mettre des personnages de romans bonne, mais c'est mal exploité. Parfois, j'ai même l'impression qu'on pourrait les remplacer par n'importe quels autres super-héros.
W.E.S.T
Ils sont quatre, entre mercenaires et agents secrets, réunis autour du fantasque britannique Morton Chapel. Le gouvernement américain fait appel à eux lorsque la force brute et rationelle est dépassée. Car la Weird Enforcement Special Team (W.E.S.T.) connaît les arcanes obscurs du pouvoir! C'est le genre de Bd que j'aime bien habituellement. Mais ici, il y a un défaut majeur qui a gâché quelque peu mon plaisir de lecteur : il s'agit d'un découpage du scénario beaucoup trop haché et surtout très superficiel dans son traitement. Par ailleurs, le côté ésotérique de ce western ne m'a pas vraiment plu. Dans le même genre, je préfère nettement Lune d'argent sur providence. Les personnages ne sont même pas attachants. J'ai eu beaucoup de mal à suivre ce récit. Bref, une lecture très pénible avec le thème du "complot" déjà largement surexploité. Le fait que le complot dans le tome 3 émane des commanditaires de W.E.ST. ne change rien à l'affaire. Pour moi, c'est du déjà vu.
Capitaine Albator
Une série réservée à deux types de lectorat. Le premier : celui qui n’a pas connu la série animée télévisée. Il va découvrir quoi, le lecteur ?… Un bonne histoire de pirates de l’espace avec tous les ingrédients du genre : les bons, les mauvais, la princesse, les batailles… etc… Le second : celui qui a connu le dessin animé. Et là : déception ! Oh que oui !… Cette série dessinée reprend les noms de la version japonaise. Boum ! Albator = Harlock, les Sylvidres = les Mazones, l’Atlantis = l’Arcadia, etc… Difficile dans un premier temps de s’y retrouver lorsqu’on a encore en tête (quasi 30 ans plus tard !) les noms de héros qui déferlèrent au temps de « Récré A2 » et du « Club Dorothée ». J’ai quand même suivi la série. C’est vrai, il y a de l’action, de l’humour, le découpage est assez attrayant et les héros sont tels qu’ils étaient restés dans ma mémoire. Mais que c’est quand même tristounet tout cela. Peu de décors, d’arrière-plans, les immenses espaces intergalactiques réduits à une ligne ou deux (faut dire qu’avec le format des bouquins !…). Objectivement, rien ne manque dans le contenu de ces histoires ; ce par rapport à mes souvenirs (et à la série en DVD). Mais j’ai eu l’impression d’un grand vide, de quelque chose de terne. J’ai classé. Pour un fameux bout de temps je pense.
Les Mémoires d'Amoros
A travers les mémoires d'Amoros, Hernandez Cava a pour ambition de nous faire revivre les heures sombres de l'Espagne pré-franquiste et franquiste. Ambition louable, malheureusement mal mise en oeuvre dans cette série au rythme narratif un peu raté. Malgré le dessin de Del Barrio, proche par moments de celui de Tardi, les histoires sont plutôt inintéressantes. Ce ne sont que des péripéties sans réel enchaînement, et même si Amoros paye parfois chèrement les informations qu'il glane, on a du mal à vraiment s'attacher à lui. Une oeuvre mineure dans la BD hispanique, à mon avis...
Zoo
C'est difficile pour moi de dire du mal de Frank, tant ses autres albums comptent parmi mes plus belles découvertes de bédéphile. Malheureusement, je suis loin de partager l'enthousiasme des autres posteurs pour Zoo. Bien sûr, graphiquement, c'est superbe (en particulier le travail sur la lumière) mais tout le monde sait qu'il ne suffit pas à une BD d'être belle. Mon premier sentiment, c'est que Zoo a été conçu par Frank pour se faire plaisir, c'est à dire avoir l'occasion de dessiner des animaux dans tous les coins (ce qui n'est pas nouveau chez lui, d'accord) et cette occasion, Frank l'a trouvée dans un scénario-prétexte assez faiblard, lent, qui n'avance guère d'un album à l'autre, et n'a suscité chez moi aucune émotion. Quant aux personnages, ils m'ont inspiré soit de l'indifférence (le personnage du sculpteur à la limite de l'autisme, le directeur du zoo), soit de l'agacement (la petite sauvageonne dont certains apprécieront sans doute le naturel mais qui, pour ma part, m'a plutôt tapé sur les nerfs. Question d'affinités.) Avec Broussaille, Frank avait réussi à trouver un équilibre entre humour candide, poésie et personnages attachants. Je n'ai pas retrouvé cette délicate alchimie dans Zoo, qui reste pour moi une BD décorative où évoluent des silhouettes inconsistantes. Je mets deux étoiles uniquement pour le travail graphique.
Working Jeanne
Après Les Saisons de Jeanne et "les Hommes de Jeanne", Chloë nous conte les déboires professionnels de son héroïne/ alter ego. Soyons clair : une telle succession de malchance et de désillusions, c'est quasiment impossible. On a un peu l'impression que Chloë a agrégé les problèmes de TOUS ses amis et parents, pour en faire une succession incroyable. La plupart des milieux visités sont traités avec une ironie et un cynisme la plupart du temps bien vus. Mais faire ça de façon systématique, c'est assez soûlant. Du coup on se lasse relativement vite de Jeanne, c'est assez monotone, d'autant plus que le graphisme minimaliste ne pousse pas à l'enthousiasme. A lire éventuellement si vous êtes un fan du style de Chloë...
Courgette
Une petite histoire pour enfants, lue en moins de deux minutes quand on est un lecteur adulte. Le récit est très simple, linéaire, et se termine... comme il se termine. Jean-Paul Krassinsky (Les coeurs boudinés, Kaarib, Le singe qui aimait les fleurs...) amène son graphisme épuré, extrêmement lisible, à ce petit album. Malheureusement, le lecteur (adulte) s'ennuie à la lecture de "Courgette s'ennuie". Il faudrait tester sur des enfants...