Une petite histoire pour enfants, lue en moins de deux minutes quand on est un lecteur adulte. Le récit est très simple, linéaire, et se termine... comme il se termine.
Jean-Paul Krassinsky (Les coeurs boudinés, Kaarib, Le singe qui aimait les fleurs...) amène son graphisme épuré, extrêmement lisible, à ce petit album.
Malheureusement, le lecteur (adulte) s'ennuie à la lecture de "Courgette s'ennuie". Il faudrait tester sur des enfants...
Je m'attendais à franchement mieux avec cette BD. En fait, j'imaginais un album du style de Quelques Mois à l'Amélie avec en addition une bonne dose d'érotisme. Au lieu de ça, j'ai eu droit à beaucoup d'érotisme, voire de porno sur la fin, enrobé dans un scénario pas crédible et peu engageant.
Je m'attendais à mieux aussi au niveau du dessin. Vu de loin, le style de Frémond me plait bien, me rappelant justement la ligne claire et les couleurs de J-C denis. Mais vu de près, le trait est ici nettement plus approximatif, un peu plus personnel mais moins bon à mon goût.
Quant au récit... C'est un petit fatras façon huis-clos entre 4 personnes, avec des situations rocambolesques, des dialogues sans aucune crédibilité, un héros totalement passif et des comportements féminins qui tiennent plus du fantasme masculin mis en application sans réalisme. Comment expliquer autrement ces deux chapitres mettant brièvement en scène un cadavre et ce qui ressemble à une petite intrigue policière, finalement rapidement jetée aux orties pour revenir à des considérations bien plus terre à terre et sexuelles.
Le tout semble mener à ça, la justification de la réalisation d'un fantasme masculin de l'anti-héros tout mou que deux belles femmes s'arrachent et finalement se partagent dans un couple à trois débridé.
Et ensuite, ce sont des scènes de sexe gratuites, sans tabou, voire un peu crades sur la toute fin. Mais comme le tout manque vraiment de réalisme, ça n'a pas le côté émoustillant que j'aurais pu en espérer.
Déception donc car le scénario n'est vraiment pas des plus crédible, attachant ou même intéressant.
Cette lecture de « Gulliveriana » marque la fin de mes péripéties aventureuses avec les bds de Milo Manara. Comme lors de la découverte des autres albums de cet auteur, j’ai ressenti de l’ennui en feuilletant « Gulliveriana »… je m’explique :
Commençons le scénario de ce récit, avec « Gulliveriana », Milo Manara nous présente une version érotique du roman de Jonathan Swift « les voyages de Gulliver ».
Pour vous donner une idée de la variante de Manara, je vais tenter de résumer son récit : Gulliveriana est une jeune femme super canon qui s’embarque sur un navire. Lors d’une grosse tempête, le bateau fait naufrage et Gulliveraina se retrouve sur une plage en petite tenue… A son réveil, elle se retrouve ligoter par de minuscules êtres humains plus petits que le plus petit des sept nains de Blanche neige. Ceux-ci sont bien entendus impressionner par l’immense kiki de Gulliveriana. Après maintes péripéties, Gulliveriana va regagner une terre où cette fois-là, elle va rencontrer des géants qui ont des kikis plus gros que Rocco Siffredi et bien entendu, Gulliveriana en sera impressionnée…
Voila pour mon compte-rendu de cette version rose de Milo Manara… à vous d’en juger ! Sachiez cependant les scènes dites osées ne sont pas si fracassantes que ça et que ce scénario sert de prétexte à nous montrer une héroïne qui a tendance à se « gratter » fréquemment les parties intimes comme si ces dernières étaient le refuge de toutes les puces de la planète (comme dans la plupart des bds de Milo Manara !) !
Mais bon, le dessin de Manara n’est pas si mal que ça, il a le mérite de savoir bien représenter les femmes et c’est largement suffisant pour un album de ce genre ! Et puis, la narration m’est tout de même apparue satisfaisante.
Au final, « Gulliveriana » est le dernier album que j’ai lu de Milo Manara. Je n’ai plus du tout envie de découvrir les autres bds de ce dessinateur-scénariste. A mon avis, le gros défaut de cet auteur est de nous proposer des histoires très simplistes qui lui permettent d’incorporer de banales scènes érotiques où les héroïnes se caressent fréquemment…
Je pense que « Gulliveriana » ne contentera que ceux qui apprécient le dessin de Milo Manara.
Liberatore a un sacré coup de crayon, c'est certain. Graphiquement, à moins d'être allergique à ce style assez réaliste et un peu teinté années 80, lire un recueil d'histoires dessinées par lui est intéressant et assez satisfaisant.
Cependant, nous avons là un melting pot scénaristique assez hétéroclite et pas terrible dans l'ensemble.
La première histoire jette directement un pavé dans la mare. C'est l'histoire d'une prise d'otage par un dingue violent qui n'hésite pas à massacrer ses otages et... et au bout de 4 pages à peine, le récit se termine là, sans plus d'explication. Ah ? Et ?
Le reste est dans le même genre. Mélange de sexe et de violence, dans une ambiance trash et de mauvais goût assumé, on sent bien l'influence du Liberatore de Ranxerox mais il ne ressort vraiment pas grand chose de chaque récit.
Certains sont un peu humoristiques et peuvent amener le sourire, mais dans l'ensemble, chacun laisse soit sur une impression d'indifférence ou d'incompréhension, soit sur un léger rejet de ma part.
A réserver aux fans du graphisme de Liberatore et d'une ambiance un peu trash des années 80.
Suite de mon exploration de l’univers rose de Milo Manara ! Après Le Déclic et malgré mon mauvais ressenti lors de cette lecture, je me suis mis à feuilleter « Le parfum de l’invisible » en espérant que cette fois-ci j’apprécierais le scénario. Et bien, c’est de nouveau… raté !
En fait, je ne vois pas ce qu’il y a de fantasmant à regarder une scène où un couple est censé faire l’amour sachant que l’homme est invisible ! Bon, après, il y a bien des séquences assez « olé-olé » quoique ça ne tombe jamais dans la pornographie, mais le lecteur a plus l’impression de se mettre en position navrante du voyeur pur et dur que de réellement ressentir des émotions à la vue de ces scènes !
Dans ces tomes, j’ai eu l’impression d’assister à une succession de courtes scènes érotiques pour appâter les pervers ou les petits curieux que de lire une vraie histoire.
Bref, j’ai éprouvé énormément d’ennui à feuilleter cette série ! (Comme sur toutes les bds de Manara jusqu’à maintenant…)
Il faut dire aussi que le dessin de Milo Manara n’est pas vraiment ce que j’apprécie le plus dans la bd. Ok, il représente bien les femmes, j’ai senti de sa part une bonne maîtrise de l’anatomie féminine mais c’est tout ce que je retiens de cet auteur.
Ah si, autre chose ! Le découpage, la mise en page me sont apparus corrects.
Bon, je l’avoue maintenant, je n’ai lu « que » trois séries de Milo Manara car à chaque fois j’y ai éprouvé de la lassitude.
Malgré une bonne idée de départ, les scénarii de cet auteur me sont tous apparus navrants.
Vous l’avez compris, mon prochain avis qui reposera sur le one-shot Gulliveriana ne sera pas enthousiaste… ce sera aussi ma dernière lecture d’une bd de Milo Manara.
Après avoir lu Deep kiss de la même mangaka, j'ai été très déçu par ce second volume. Plus "sexe", plus racoleur mais beaucoup moins attachant, je n'ai trouvé aucune poésie et fort peu d'intérêt à ces 3 petites histoires.
D'autant que le graphisme est toujours aussi minimaliste et moche à mon gout.
Bref préférez Deep kiss ou les meilleures histoires courtes de cette mangaka semblent avoir été regroupées.
Vite lu, et très vite oublié. On ne présente plus Manara, évidemment, le dessin est superbe et ce n’est pas une surprise. On ne se lasse pas de regarder les planches, mais hélas c’est bien le seul intérêt de cette BD.
En effet les aventures de la belle Gulliveriana ne volent pas bien haut. Un petit tour au pays des lilliputiens, un petit tour au pays des géants, c’est pas bien palpitant. Le seul but est évidemment d’offrir au lecteur une large revue des courbes de notre belle héroïne. Remarquez, c’est déjà pas mal, mais ça ne suffit pas pour en faire une BD qui ne s’oubliera pas très vite…
Depuis quelques semaines, une revue publie régulièrement des reportages sur Manara accompagnée d’une figurine représentant un des personnages fétiches issus de ses bds. C’est une bonne occasion pour moi de vous faire part de mes lectures des albums de cet auteur : je commence avec « Le déclic » !
Le premier tome nous conte les (més)aventures d’une jeune bourgeoise coincée prénommée « Claudia ». Cette femme va se comporter involontairement comme une nymphomane à chaque fois qu’un pervers actionnera un boitier « magique ».
Avec un tel scénario, je pense que la majorité des lecteurs comprendront la légèreté de l’intrigue…
En dehors du premier tome du « Déclic » qui comporte quelques scènes assez chaudes à l’époque, je me suis ennuyé tout au long de cette lecture : les séquences deviennent à la longue répétitives et certains passages contiennent une morale malsaine où la femme est représentée en objet sexuel.
A mon avis, le seul intérêt de cette série (ou désintérêt pour les autres lecteurs) réside dans l’absence de scènes pornographiques.
Cependant, « Le déclic » ne m’est pas apparu comme une bd sensuelle au sens noble du terme : les personnages féminins sont bien dessinés mais je trouve que ce style réaliste n’a pas le don de nous transmettre des émotions comme peut le faire Régis Loisel dans Troubles fêtes.
Il y a une chose que j’ai remarquée dans toutes les bds de Manara : c’est que les héroïnes ont très tendances à s’adonner au plaisir solitaire (inutile de me demander de faire un dessin pour vous expliquer ce que c’est -bande de pervers- !).
Je ne suis pas franchement fan du dessin de Manara même si je reconnais sa maitrise de l’anatomie féminine (et masculine aussi).
J’ai lu cette série parce que c’est une des bds franco-belges érotiques les plus connues. Sans cela, je pense que je n’aurais jamais feuilleté les quatre tomes. En effet, le premier album ne m’avait pas marqué, j’ai éprouvé de l’ennui tout le long de cette lecture.
Le dessin de Manara ne m’est pas apparu assez expressif malgré la faculté de l’auteur à bien représenter le corps féminin.
A oublier…
Je n'ai rien contre les bds qui montrent les malheurs de ce monde impitoyable, mais là j'avais l'impression de lire des documentaires en bd. C'est chiant et il n'a pas grand chose de passionnant dans les aventures de Jeannette Pointu qui est un personnage sans grande profondeur et sans saveur.
Un seul truc à sauver : Monsieur Hynk (c'est bien ça son nom ?) qui est un personnage intéressant, mais sous-exploité.
De Did, j'avais déjà lu le très mauvais Les Brunes. Heureusement, la bande-dessinée "Les instits" se situe bien au-dessus de ce dernier, mais il y a un pas avant de la qualifier de "bonne" BD d'humour.
L'auteur, qui sur la quatrième de couverture semble lui-même se présenter comme un instituteur (ou PE), nous présente une suite d'anecdotes qu'il a lui-même recueillies tout au long de son expérience dans ce métier. Autant dire que c'est un gage de crédibilité.
Pourtant, les situations sont loin de présenter une vision parfaitement "réaliste" de la vie d'instituteur comme la quatrième de couverture pourrait nous le laisser penser. Comme tout produit Clair de Lune qui se respecte (je dis bien "produit" et non pas "oeuvre"), "Les instits" se contente d'égréner une suite de gags qui se fondent sur les vieux poncifs. A vrai dire, on n'en attendrait pas plus, mais là encore les gags sont très loin d'être ce qu'on trouve de mieux sur le créneau de la BD de supermarché.
En vrac: des élèves turbulents, des enfants incontinents (en maternelle rassurez-vous), des professeurs épuisés, des méthodes d'éducation à revoir, et un autre personnage de Did que l'on retrouve à quelques moments : Tiblonde.
Tout n'est pas à jeter: quelques gags sont vraiment crédibles, et d'autres, même s'ils le sont moins, sont quand même assez drôles. Mais dans l'ensemble, l'humour bon enfant de Did, s'il passe assez bien, manque d'originalité.
Quant au graphisme, il reste quand même plat: du banal dessin humoristique (tout en rondeur) malheureusement sans grand dynamisme. La mise en couleur informatique est par contre réussie.
Bref, une lecture qui pourrait être agréable et plaisante (en particulier pour les instituteurs) pour une BD bas-de-gamme qui reste heureusement sans prétention.
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Courgette
Une petite histoire pour enfants, lue en moins de deux minutes quand on est un lecteur adulte. Le récit est très simple, linéaire, et se termine... comme il se termine. Jean-Paul Krassinsky (Les coeurs boudinés, Kaarib, Le singe qui aimait les fleurs...) amène son graphisme épuré, extrêmement lisible, à ce petit album. Malheureusement, le lecteur (adulte) s'ennuie à la lecture de "Courgette s'ennuie". Il faudrait tester sur des enfants...
Journal d'un séducteur (Farniente)
Je m'attendais à franchement mieux avec cette BD. En fait, j'imaginais un album du style de Quelques Mois à l'Amélie avec en addition une bonne dose d'érotisme. Au lieu de ça, j'ai eu droit à beaucoup d'érotisme, voire de porno sur la fin, enrobé dans un scénario pas crédible et peu engageant. Je m'attendais à mieux aussi au niveau du dessin. Vu de loin, le style de Frémond me plait bien, me rappelant justement la ligne claire et les couleurs de J-C denis. Mais vu de près, le trait est ici nettement plus approximatif, un peu plus personnel mais moins bon à mon goût. Quant au récit... C'est un petit fatras façon huis-clos entre 4 personnes, avec des situations rocambolesques, des dialogues sans aucune crédibilité, un héros totalement passif et des comportements féminins qui tiennent plus du fantasme masculin mis en application sans réalisme. Comment expliquer autrement ces deux chapitres mettant brièvement en scène un cadavre et ce qui ressemble à une petite intrigue policière, finalement rapidement jetée aux orties pour revenir à des considérations bien plus terre à terre et sexuelles. Le tout semble mener à ça, la justification de la réalisation d'un fantasme masculin de l'anti-héros tout mou que deux belles femmes s'arrachent et finalement se partagent dans un couple à trois débridé. Et ensuite, ce sont des scènes de sexe gratuites, sans tabou, voire un peu crades sur la toute fin. Mais comme le tout manque vraiment de réalisme, ça n'a pas le côté émoustillant que j'aurais pu en espérer. Déception donc car le scénario n'est vraiment pas des plus crédible, attachant ou même intéressant.
Gulliveriana
Cette lecture de « Gulliveriana » marque la fin de mes péripéties aventureuses avec les bds de Milo Manara. Comme lors de la découverte des autres albums de cet auteur, j’ai ressenti de l’ennui en feuilletant « Gulliveriana »… je m’explique : Commençons le scénario de ce récit, avec « Gulliveriana », Milo Manara nous présente une version érotique du roman de Jonathan Swift « les voyages de Gulliver ». Pour vous donner une idée de la variante de Manara, je vais tenter de résumer son récit : Gulliveriana est une jeune femme super canon qui s’embarque sur un navire. Lors d’une grosse tempête, le bateau fait naufrage et Gulliveraina se retrouve sur une plage en petite tenue… A son réveil, elle se retrouve ligoter par de minuscules êtres humains plus petits que le plus petit des sept nains de Blanche neige. Ceux-ci sont bien entendus impressionner par l’immense kiki de Gulliveriana. Après maintes péripéties, Gulliveriana va regagner une terre où cette fois-là, elle va rencontrer des géants qui ont des kikis plus gros que Rocco Siffredi et bien entendu, Gulliveriana en sera impressionnée… Voila pour mon compte-rendu de cette version rose de Milo Manara… à vous d’en juger ! Sachiez cependant les scènes dites osées ne sont pas si fracassantes que ça et que ce scénario sert de prétexte à nous montrer une héroïne qui a tendance à se « gratter » fréquemment les parties intimes comme si ces dernières étaient le refuge de toutes les puces de la planète (comme dans la plupart des bds de Milo Manara !) ! Mais bon, le dessin de Manara n’est pas si mal que ça, il a le mérite de savoir bien représenter les femmes et c’est largement suffisant pour un album de ce genre ! Et puis, la narration m’est tout de même apparue satisfaisante. Au final, « Gulliveriana » est le dernier album que j’ai lu de Milo Manara. Je n’ai plus du tout envie de découvrir les autres bds de ce dessinateur-scénariste. A mon avis, le gros défaut de cet auteur est de nous proposer des histoires très simplistes qui lui permettent d’incorporer de banales scènes érotiques où les héroïnes se caressent fréquemment… Je pense que « Gulliveriana » ne contentera que ceux qui apprécient le dessin de Milo Manara.
Vidéo clips
Liberatore a un sacré coup de crayon, c'est certain. Graphiquement, à moins d'être allergique à ce style assez réaliste et un peu teinté années 80, lire un recueil d'histoires dessinées par lui est intéressant et assez satisfaisant. Cependant, nous avons là un melting pot scénaristique assez hétéroclite et pas terrible dans l'ensemble. La première histoire jette directement un pavé dans la mare. C'est l'histoire d'une prise d'otage par un dingue violent qui n'hésite pas à massacrer ses otages et... et au bout de 4 pages à peine, le récit se termine là, sans plus d'explication. Ah ? Et ? Le reste est dans le même genre. Mélange de sexe et de violence, dans une ambiance trash et de mauvais goût assumé, on sent bien l'influence du Liberatore de Ranxerox mais il ne ressort vraiment pas grand chose de chaque récit. Certains sont un peu humoristiques et peuvent amener le sourire, mais dans l'ensemble, chacun laisse soit sur une impression d'indifférence ou d'incompréhension, soit sur un léger rejet de ma part. A réserver aux fans du graphisme de Liberatore et d'une ambiance un peu trash des années 80.
Le Parfum de l'Invisible
Suite de mon exploration de l’univers rose de Milo Manara ! Après Le Déclic et malgré mon mauvais ressenti lors de cette lecture, je me suis mis à feuilleter « Le parfum de l’invisible » en espérant que cette fois-ci j’apprécierais le scénario. Et bien, c’est de nouveau… raté ! En fait, je ne vois pas ce qu’il y a de fantasmant à regarder une scène où un couple est censé faire l’amour sachant que l’homme est invisible ! Bon, après, il y a bien des séquences assez « olé-olé » quoique ça ne tombe jamais dans la pornographie, mais le lecteur a plus l’impression de se mettre en position navrante du voyeur pur et dur que de réellement ressentir des émotions à la vue de ces scènes ! Dans ces tomes, j’ai eu l’impression d’assister à une succession de courtes scènes érotiques pour appâter les pervers ou les petits curieux que de lire une vraie histoire. Bref, j’ai éprouvé énormément d’ennui à feuilleter cette série ! (Comme sur toutes les bds de Manara jusqu’à maintenant…) Il faut dire aussi que le dessin de Milo Manara n’est pas vraiment ce que j’apprécie le plus dans la bd. Ok, il représente bien les femmes, j’ai senti de sa part une bonne maîtrise de l’anatomie féminine mais c’est tout ce que je retiens de cet auteur. Ah si, autre chose ! Le découpage, la mise en page me sont apparus corrects. Bon, je l’avoue maintenant, je n’ai lu « que » trois séries de Milo Manara car à chaque fois j’y ai éprouvé de la lassitude. Malgré une bonne idée de départ, les scénarii de cet auteur me sont tous apparus navrants. Vous l’avez compris, mon prochain avis qui reposera sur le one-shot Gulliveriana ne sera pas enthousiaste… ce sera aussi ma dernière lecture d’une bd de Milo Manara.
Deep sex
Après avoir lu Deep kiss de la même mangaka, j'ai été très déçu par ce second volume. Plus "sexe", plus racoleur mais beaucoup moins attachant, je n'ai trouvé aucune poésie et fort peu d'intérêt à ces 3 petites histoires. D'autant que le graphisme est toujours aussi minimaliste et moche à mon gout. Bref préférez Deep kiss ou les meilleures histoires courtes de cette mangaka semblent avoir été regroupées.
Gulliveriana
Vite lu, et très vite oublié. On ne présente plus Manara, évidemment, le dessin est superbe et ce n’est pas une surprise. On ne se lasse pas de regarder les planches, mais hélas c’est bien le seul intérêt de cette BD. En effet les aventures de la belle Gulliveriana ne volent pas bien haut. Un petit tour au pays des lilliputiens, un petit tour au pays des géants, c’est pas bien palpitant. Le seul but est évidemment d’offrir au lecteur une large revue des courbes de notre belle héroïne. Remarquez, c’est déjà pas mal, mais ça ne suffit pas pour en faire une BD qui ne s’oubliera pas très vite…
Le Déclic
Depuis quelques semaines, une revue publie régulièrement des reportages sur Manara accompagnée d’une figurine représentant un des personnages fétiches issus de ses bds. C’est une bonne occasion pour moi de vous faire part de mes lectures des albums de cet auteur : je commence avec « Le déclic » ! Le premier tome nous conte les (més)aventures d’une jeune bourgeoise coincée prénommée « Claudia ». Cette femme va se comporter involontairement comme une nymphomane à chaque fois qu’un pervers actionnera un boitier « magique ». Avec un tel scénario, je pense que la majorité des lecteurs comprendront la légèreté de l’intrigue… En dehors du premier tome du « Déclic » qui comporte quelques scènes assez chaudes à l’époque, je me suis ennuyé tout au long de cette lecture : les séquences deviennent à la longue répétitives et certains passages contiennent une morale malsaine où la femme est représentée en objet sexuel. A mon avis, le seul intérêt de cette série (ou désintérêt pour les autres lecteurs) réside dans l’absence de scènes pornographiques. Cependant, « Le déclic » ne m’est pas apparu comme une bd sensuelle au sens noble du terme : les personnages féminins sont bien dessinés mais je trouve que ce style réaliste n’a pas le don de nous transmettre des émotions comme peut le faire Régis Loisel dans Troubles fêtes. Il y a une chose que j’ai remarquée dans toutes les bds de Manara : c’est que les héroïnes ont très tendances à s’adonner au plaisir solitaire (inutile de me demander de faire un dessin pour vous expliquer ce que c’est -bande de pervers- !). Je ne suis pas franchement fan du dessin de Manara même si je reconnais sa maitrise de l’anatomie féminine (et masculine aussi). J’ai lu cette série parce que c’est une des bds franco-belges érotiques les plus connues. Sans cela, je pense que je n’aurais jamais feuilleté les quatre tomes. En effet, le premier album ne m’avait pas marqué, j’ai éprouvé de l’ennui tout le long de cette lecture. Le dessin de Manara ne m’est pas apparu assez expressif malgré la faculté de l’auteur à bien représenter le corps féminin. A oublier…
Jeannette Pointu
Je n'ai rien contre les bds qui montrent les malheurs de ce monde impitoyable, mais là j'avais l'impression de lire des documentaires en bd. C'est chiant et il n'a pas grand chose de passionnant dans les aventures de Jeannette Pointu qui est un personnage sans grande profondeur et sans saveur. Un seul truc à sauver : Monsieur Hynk (c'est bien ça son nom ?) qui est un personnage intéressant, mais sous-exploité.
Les instits
De Did, j'avais déjà lu le très mauvais Les Brunes. Heureusement, la bande-dessinée "Les instits" se situe bien au-dessus de ce dernier, mais il y a un pas avant de la qualifier de "bonne" BD d'humour. L'auteur, qui sur la quatrième de couverture semble lui-même se présenter comme un instituteur (ou PE), nous présente une suite d'anecdotes qu'il a lui-même recueillies tout au long de son expérience dans ce métier. Autant dire que c'est un gage de crédibilité. Pourtant, les situations sont loin de présenter une vision parfaitement "réaliste" de la vie d'instituteur comme la quatrième de couverture pourrait nous le laisser penser. Comme tout produit Clair de Lune qui se respecte (je dis bien "produit" et non pas "oeuvre"), "Les instits" se contente d'égréner une suite de gags qui se fondent sur les vieux poncifs. A vrai dire, on n'en attendrait pas plus, mais là encore les gags sont très loin d'être ce qu'on trouve de mieux sur le créneau de la BD de supermarché. En vrac: des élèves turbulents, des enfants incontinents (en maternelle rassurez-vous), des professeurs épuisés, des méthodes d'éducation à revoir, et un autre personnage de Did que l'on retrouve à quelques moments : Tiblonde. Tout n'est pas à jeter: quelques gags sont vraiment crédibles, et d'autres, même s'ils le sont moins, sont quand même assez drôles. Mais dans l'ensemble, l'humour bon enfant de Did, s'il passe assez bien, manque d'originalité. Quant au graphisme, il reste quand même plat: du banal dessin humoristique (tout en rondeur) malheureusement sans grand dynamisme. La mise en couleur informatique est par contre réussie. Bref, une lecture qui pourrait être agréable et plaisante (en particulier pour les instituteurs) pour une BD bas-de-gamme qui reste heureusement sans prétention.