Ce manga à la française part sur une idée qui aurait pu avoir du potentiel. Sur la base de compétition d'impros ou de slams, les auteurs imaginent en effet des compétitions d'improvisation de scénarios. Les scénaristes en herbe, que ce soit de jeux de rôles ou de jeunes écrivains ou poètes, ont de quoi être intéressés par cette idée. Malheureusement, le résultat n'est guère convaincant.
Au niveau du graphisme, il y a du bon et du moins bon. L'aspect visuel est celui d'un manga pure souche, à mi-chemin entre le shonen et le shojo, à la manière du scénario qui est à mi-chemin entre le nekketsu et la romance lycéenne. Le rendu est assez inégal. Il est tout à fait correct sur la fin du premier tome, d'un rendu plutôt pro, mais il est nettement plus amateur en début d'album avec certaines cases réussies et d'autres médiocres, notamment au niveau des anatomies et de l'absence de décors. Certaines incrustations de photos en arrière-plan ont également tendance à tomber comme de vraies perruques dans la soupe tant elles ne collent pas avec les personnages en avant-plan.
Le récit manque terriblement de maturité. Les personnages sont des lycéens mais on dirait que les scénaristes en sont également. Les relations entre les protagonistes sont cousues de fil blanc, prévisibles, sans crédibilité et sans naturel.
L'idée du script battle aurait pu être bonne. Une telle thématique promettait à mes yeux des prouesses intellectuelles et d'imagination qui, une fois couchées sur le papier, auraient pu ravir l'esprit du lecteur.
Mais la démonstration qui en est faite dans ce premier album est assez pitoyable.
D'un côté, nous avons le héros qui se retrouve sur scène sans aucune préparation et balance une histoire assez nulle mais qui a le mérite d'être marrante : il se fait huer par le public. Soit. Mais face à lui, il y a le méchant, l'antipathique pêteux qu'on veut baffer dès la première apparition, qui réplique avec une histoire d'une totale platitude et sans imagination. Et là, tout le public applaudit à tout rompre. Ah ? Et les auteurs d'insister très lourdement en mettant des tonnes de superlatifs dans la bouche de la copine du méchant pour bien préciser que, dans l'esprit des auteurs au moins, c'est vraiment une bonne impro qu'on vient de nous assener là. Ah ? Je crains que de l'affirmer ainsi noir sur blanc ne suffise vraiment pas à m'en convaincre.
Voilà en tout cas qui ne me motive vraiment pas à l'idée de suivre d'autres compétitions de ce "sport intellectuel" si le niveau reste aussi navrant et si les opinions du public, garantes de la victoire ou de la défaite des protagonistes, sont aussi artificiellement manipulées par les auteurs du manga.
C'est d'autant plus ironique que le bonus en fin de premier tome est justement toute une sorte de leçon de la part des auteurs sur "comment créer un scénario parfait", comme s'il suffisait de suivre à la lettre les méthodes basiques du scénario de manga (inversions de valeurs, fossé narratif, etc...) pour produire un bon récit.
Pas convaincu du tout donc par les péripéties sans saveur de ces personnages et par leurs artificielles confrontations. Seules la qualité correcte du dessin et l'espoir que l'idée de ces scripts battle finisse par donner quelque chose d'intéressant m'ont empêché de refermer l'album avant la fin.
Après la lecture des 2 premiers tomes.
Que dire si ce n'est que ça se laisse lire. (J'ai hésité entre un 2 et un 3/5, donc un 2,5 aurait été idéal.)
Le dessin est correct mais m'a semblé inconstant. La colorisation informatisée est classique et bien faite.
Le scénario n'apporte pas d'originalité à l'ensemble.
Mais pour noter correctement, il faudrait le faire avec le tome 3 qui devrait apporter pas mal de rebondissements, car dans le tome 2, on s'aperçoit que le lecteur, tout comme le héros, est baladé par l'intrigue.
J'ai quand même un doute quant à la sortie du tome 3 avec le remaniement du catalogue des humanos. En attendant, il est préférable de ne pas se lancer dans l'achat.
Ca y’est, c’est fait je viens de lire les 6 volumes de Bob l’éponge. Mes enfants (6 et 8 ans) trouvaient le dessin animé tellement drôle, qu’ils souhaitaient avoir les BDs.
Il est vrai que le dessin animé me fait plutôt marrer aussi, c’est complètement déjanté et cela reste plutôt très sympa dans l’ensemble.
Par contre la BD, est quand à elle très fade au niveau des gags et je ne retrouve pas du tout l’esprit du dessin animé. Je me suis vraiment ennuyé en lisant ces albums. Cela dit la lecture est très rapide du au peu de pages par livres et aux grands dessins en pleine page !
Peut-être que vos enfants aimeront, après tout ces livres leur sont destinés. Cependant ces BDs tirés de dessins animés ne sont là que pour exploiter un filon commercial. Voilà pourquoi l’écriture des scénarios n’est pas vraiment soignée, puisque l’achat ne se fait que par la couverture et souvent par les papy/mamies qui en ont entendus parler ! Puisque cela passe déjà à la télévision (et que c’est de meilleure qualité), il est préférable, je crois, d’orienter nos chères petites têtes blondes vers des BDs qui en sont à part entière. Ce n’est pas le choix qui manque !
Bof. Une autre série de gags qui s'étire autant que les auteurs le peuvent. C'est marrant un tome, mais après c'est très répétitif et on retrouve souvent des histoires déjà vues dans d'autres séries franco-belges du même genre.
Quant au dessin, je trouve que le style d'Olis est sympathique avec un trait qui me fait quelquefois penser à du Franquin (enfin, plutôt du sous-Franquin). En revanche, je trouve que son successeur a un dessin moins agréable et en particulier au niveau des visages.
Il faudrait qu'on m'explique comment une série comme ça peut compter autant d'albums. Le fait que chaque page ait environ cinq cases est peut-être un élément de réponse. Un gag qui peut tenir une page devient une courte histoire de deux ou trois pages.
Comme pour la plupart des séries à gags de Cauvin, je ne ris pas vraiment. Il n'y a que les gags avec la statue et le client qui essaie de ne pas payer qui me font parfois sourire même si c'est très répétitif.
Je n'ai jamais accroché à cette série. Certains gags me font sourire, mais je ne me souviens pas qu'un seul ne m'ai fait rire. Les personnages sont très stéréotypés et manque un peu de caractére. Le dessin de Roba est sympathique, mais ça ne fait pas de Boule et Bill une série indispensable.
La reprise est du meme niveau. Je suis d'ailleurs surprit que le repreneur est réussit à garder l'esprit de la série. On ne voit pas cela tout les jours.
Je n'ai jamais vraiment accroché à la série Sophie. Les petites histoires sont sympathiques et pleines de tendresse, mais les longues aventures m'ennuient. Ça tourne la plupart du temps sur le même scénario : Le papa inventeur de Sophie crée une invention qu'un méchant veut pour servir ses sombres desseins.
Je n'ai jamais vraiment aimé les histoires de savants (sauf exception). Ce thème ne m'attire pas du tout et je n'y vois pas vraiment l'intérêt.
Suite de la collection « sept » avec Ayrolles aux commandes. Est il encore besoin de présenter l’auteur du cultissime De Cape et de Crocs et du drolissime Garulfo ? Hélas ce one shot n’a la saveur ni de l’un ni de l’autre !
Ici pas de places pour les tirades géniales en alexandrins, ou les quiproquos jubilatoires. Sept moines ayant tous un penchant pour l’un des péchés capitaux sont chargés d’évangéliser et de convertir les hommes du nord : les vikings.
On suit bon an mal an cette aventure qui au mieux arrachera quelques sourires au lecteur. L'histoire n'est pas spécialement captivante, ce n’est pas ennuyeux mais il ne se dégage rien de marquant de cet album. J'en attendais trop c'est sûr, et ma note, un peu sévère, est juste le reflet de cette déception.
La collection « sept » s’arrêtera ici pour moi. Le projet de Delcourt était ambitieux, mais le niveau moyen des tomes de cette série est juste pas mal, et pratiquement 15 euros à chaque fois, cela fait beaucoup pour des histoires correctes mais que je ne relirai sans doute pas.
Bilan mitigé sur cette BD : Les dessins sont pas mal, bien que les traits des personnages me dérangent. Le personnage principal ressemble fortement et je pense volontairement à Jean Réno. J’aime bien cet acteur, mais dans la BD il fait limite mauvaise caricature. Aussi le méchant tueur avec son physique de grand blond et la raie sur le coté : là franchement cela ne le fait pas du tout.
Coté scénario : C’est un peu bof. Même si l’idée de départ est originale, après 10 pages on a déjà une bonne idée de la fin. En plus, il y a beaucoup de longueur dans les 38 premières pages et puis ensuite tout s’accélère pour finir de manière convenue.
A lire mais pas à relire.
Le scénario n'est pas franchement emballant pour l'instant. On suit une énième série sur les pirates, mais avec ici un soupçon de fantastique. Ca traîne en longueur et personnellement j'ai beaucoup de mal à m'attacher aux personnages. En plus les relations entre les protagonistes justement sont floues et ne permettent pas d'appréhender avec intérêt ce premier tome. L'histoire se perd sans véritablement réussir à accrocher. On a l'impression d'assister à un condensé de plusieurs thèmes.
Le fait que les personnages principaux soit des femmes, et plus particulièrement des femmes pirates, n'est pas si courant dans le monde de la bande dessinée. On s'imagine un monde masculin pour la piraterie, cependant ici ce n'est pas choquant, c'est même crédible. Mais elles sont mises en valeur par de petites tenues pas forcément nécessaires ou opportunes. Ca fait un peu fan service comme dans certains mangas et je n'ai pas cette habitude de lecture, et donc j'apprécie moins quand il est présent dans un album.
Graphiquement, ce n'est pas désagréable non plus, disons que toutes les planches ne se valent pas et c'est bien dommage. Manboou utilise des couleurs foncées pour donner un ton plus froid à son album et ainsi coller à la thématique pour rendre le tout mystérieux et obscur. Et c'est plutôt réussi de ce point de vue, puisque l'atmosphère est bien représentée.
Un début de série peu convaincant...
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Synop6
Ce manga à la française part sur une idée qui aurait pu avoir du potentiel. Sur la base de compétition d'impros ou de slams, les auteurs imaginent en effet des compétitions d'improvisation de scénarios. Les scénaristes en herbe, que ce soit de jeux de rôles ou de jeunes écrivains ou poètes, ont de quoi être intéressés par cette idée. Malheureusement, le résultat n'est guère convaincant. Au niveau du graphisme, il y a du bon et du moins bon. L'aspect visuel est celui d'un manga pure souche, à mi-chemin entre le shonen et le shojo, à la manière du scénario qui est à mi-chemin entre le nekketsu et la romance lycéenne. Le rendu est assez inégal. Il est tout à fait correct sur la fin du premier tome, d'un rendu plutôt pro, mais il est nettement plus amateur en début d'album avec certaines cases réussies et d'autres médiocres, notamment au niveau des anatomies et de l'absence de décors. Certaines incrustations de photos en arrière-plan ont également tendance à tomber comme de vraies perruques dans la soupe tant elles ne collent pas avec les personnages en avant-plan. Le récit manque terriblement de maturité. Les personnages sont des lycéens mais on dirait que les scénaristes en sont également. Les relations entre les protagonistes sont cousues de fil blanc, prévisibles, sans crédibilité et sans naturel. L'idée du script battle aurait pu être bonne. Une telle thématique promettait à mes yeux des prouesses intellectuelles et d'imagination qui, une fois couchées sur le papier, auraient pu ravir l'esprit du lecteur. Mais la démonstration qui en est faite dans ce premier album est assez pitoyable. D'un côté, nous avons le héros qui se retrouve sur scène sans aucune préparation et balance une histoire assez nulle mais qui a le mérite d'être marrante : il se fait huer par le public. Soit. Mais face à lui, il y a le méchant, l'antipathique pêteux qu'on veut baffer dès la première apparition, qui réplique avec une histoire d'une totale platitude et sans imagination. Et là, tout le public applaudit à tout rompre. Ah ? Et les auteurs d'insister très lourdement en mettant des tonnes de superlatifs dans la bouche de la copine du méchant pour bien préciser que, dans l'esprit des auteurs au moins, c'est vraiment une bonne impro qu'on vient de nous assener là. Ah ? Je crains que de l'affirmer ainsi noir sur blanc ne suffise vraiment pas à m'en convaincre. Voilà en tout cas qui ne me motive vraiment pas à l'idée de suivre d'autres compétitions de ce "sport intellectuel" si le niveau reste aussi navrant et si les opinions du public, garantes de la victoire ou de la défaite des protagonistes, sont aussi artificiellement manipulées par les auteurs du manga. C'est d'autant plus ironique que le bonus en fin de premier tome est justement toute une sorte de leçon de la part des auteurs sur "comment créer un scénario parfait", comme s'il suffisait de suivre à la lettre les méthodes basiques du scénario de manga (inversions de valeurs, fossé narratif, etc...) pour produire un bon récit. Pas convaincu du tout donc par les péripéties sans saveur de ces personnages et par leurs artificielles confrontations. Seules la qualité correcte du dessin et l'espoir que l'idée de ces scripts battle finisse par donner quelque chose d'intéressant m'ont empêché de refermer l'album avant la fin.
Galata
Après la lecture des 2 premiers tomes. Que dire si ce n'est que ça se laisse lire. (J'ai hésité entre un 2 et un 3/5, donc un 2,5 aurait été idéal.) Le dessin est correct mais m'a semblé inconstant. La colorisation informatisée est classique et bien faite. Le scénario n'apporte pas d'originalité à l'ensemble. Mais pour noter correctement, il faudrait le faire avec le tome 3 qui devrait apporter pas mal de rebondissements, car dans le tome 2, on s'aperçoit que le lecteur, tout comme le héros, est baladé par l'intrigue. J'ai quand même un doute quant à la sortie du tome 3 avec le remaniement du catalogue des humanos. En attendant, il est préférable de ne pas se lancer dans l'achat.
Bob l'éponge
Ca y’est, c’est fait je viens de lire les 6 volumes de Bob l’éponge. Mes enfants (6 et 8 ans) trouvaient le dessin animé tellement drôle, qu’ils souhaitaient avoir les BDs. Il est vrai que le dessin animé me fait plutôt marrer aussi, c’est complètement déjanté et cela reste plutôt très sympa dans l’ensemble. Par contre la BD, est quand à elle très fade au niveau des gags et je ne retrouve pas du tout l’esprit du dessin animé. Je me suis vraiment ennuyé en lisant ces albums. Cela dit la lecture est très rapide du au peu de pages par livres et aux grands dessins en pleine page ! Peut-être que vos enfants aimeront, après tout ces livres leur sont destinés. Cependant ces BDs tirés de dessins animés ne sont là que pour exploiter un filon commercial. Voilà pourquoi l’écriture des scénarios n’est pas vraiment soignée, puisque l’achat ne se fait que par la couverture et souvent par les papy/mamies qui en ont entendus parler ! Puisque cela passe déjà à la télévision (et que c’est de meilleure qualité), il est préférable, je crois, d’orienter nos chères petites têtes blondes vers des BDs qui en sont à part entière. Ce n’est pas le choix qui manque !
Garage Isidore
Bof. Une autre série de gags qui s'étire autant que les auteurs le peuvent. C'est marrant un tome, mais après c'est très répétitif et on retrouve souvent des histoires déjà vues dans d'autres séries franco-belges du même genre. Quant au dessin, je trouve que le style d'Olis est sympathique avec un trait qui me fait quelquefois penser à du Franquin (enfin, plutôt du sous-Franquin). En revanche, je trouve que son successeur a un dessin moins agréable et en particulier au niveau des visages.
Du côté de chez Poje (L'Année de la Bière)
Il faudrait qu'on m'explique comment une série comme ça peut compter autant d'albums. Le fait que chaque page ait environ cinq cases est peut-être un élément de réponse. Un gag qui peut tenir une page devient une courte histoire de deux ou trois pages. Comme pour la plupart des séries à gags de Cauvin, je ne ris pas vraiment. Il n'y a que les gags avec la statue et le client qui essaie de ne pas payer qui me font parfois sourire même si c'est très répétitif.
Boule & Bill
Je n'ai jamais accroché à cette série. Certains gags me font sourire, mais je ne me souviens pas qu'un seul ne m'ai fait rire. Les personnages sont très stéréotypés et manque un peu de caractére. Le dessin de Roba est sympathique, mais ça ne fait pas de Boule et Bill une série indispensable. La reprise est du meme niveau. Je suis d'ailleurs surprit que le repreneur est réussit à garder l'esprit de la série. On ne voit pas cela tout les jours.
Sophie
Je n'ai jamais vraiment accroché à la série Sophie. Les petites histoires sont sympathiques et pleines de tendresse, mais les longues aventures m'ennuient. Ça tourne la plupart du temps sur le même scénario : Le papa inventeur de Sophie crée une invention qu'un méchant veut pour servir ses sombres desseins. Je n'ai jamais vraiment aimé les histoires de savants (sauf exception). Ce thème ne m'attire pas du tout et je n'y vois pas vraiment l'intérêt.
Sept Missionnaires
Suite de la collection « sept » avec Ayrolles aux commandes. Est il encore besoin de présenter l’auteur du cultissime De Cape et de Crocs et du drolissime Garulfo ? Hélas ce one shot n’a la saveur ni de l’un ni de l’autre ! Ici pas de places pour les tirades géniales en alexandrins, ou les quiproquos jubilatoires. Sept moines ayant tous un penchant pour l’un des péchés capitaux sont chargés d’évangéliser et de convertir les hommes du nord : les vikings. On suit bon an mal an cette aventure qui au mieux arrachera quelques sourires au lecteur. L'histoire n'est pas spécialement captivante, ce n’est pas ennuyeux mais il ne se dégage rien de marquant de cet album. J'en attendais trop c'est sûr, et ma note, un peu sévère, est juste le reflet de cette déception. La collection « sept » s’arrêtera ici pour moi. Le projet de Delcourt était ambitieux, mais le niveau moyen des tomes de cette série est juste pas mal, et pratiquement 15 euros à chaque fois, cela fait beaucoup pour des histoires correctes mais que je ne relirai sans doute pas.
Borderline
Bilan mitigé sur cette BD : Les dessins sont pas mal, bien que les traits des personnages me dérangent. Le personnage principal ressemble fortement et je pense volontairement à Jean Réno. J’aime bien cet acteur, mais dans la BD il fait limite mauvaise caricature. Aussi le méchant tueur avec son physique de grand blond et la raie sur le coté : là franchement cela ne le fait pas du tout. Coté scénario : C’est un peu bof. Même si l’idée de départ est originale, après 10 pages on a déjà une bonne idée de la fin. En plus, il y a beaucoup de longueur dans les 38 premières pages et puis ensuite tout s’accélère pour finir de manière convenue. A lire mais pas à relire.
Les portes du ciel
Le scénario n'est pas franchement emballant pour l'instant. On suit une énième série sur les pirates, mais avec ici un soupçon de fantastique. Ca traîne en longueur et personnellement j'ai beaucoup de mal à m'attacher aux personnages. En plus les relations entre les protagonistes justement sont floues et ne permettent pas d'appréhender avec intérêt ce premier tome. L'histoire se perd sans véritablement réussir à accrocher. On a l'impression d'assister à un condensé de plusieurs thèmes. Le fait que les personnages principaux soit des femmes, et plus particulièrement des femmes pirates, n'est pas si courant dans le monde de la bande dessinée. On s'imagine un monde masculin pour la piraterie, cependant ici ce n'est pas choquant, c'est même crédible. Mais elles sont mises en valeur par de petites tenues pas forcément nécessaires ou opportunes. Ca fait un peu fan service comme dans certains mangas et je n'ai pas cette habitude de lecture, et donc j'apprécie moins quand il est présent dans un album. Graphiquement, ce n'est pas désagréable non plus, disons que toutes les planches ne se valent pas et c'est bien dommage. Manboou utilise des couleurs foncées pour donner un ton plus froid à son album et ainsi coller à la thématique pour rendre le tout mystérieux et obscur. Et c'est plutôt réussi de ce point de vue, puisque l'atmosphère est bien représentée. Un début de série peu convaincant...