Galata

Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)

Plongez dans Galata, enclave chrétienne au coeur d'Istanbul...


1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Proche et Moyen-Orient

Située en face d'Istanbul, Galata est au XVIème siècle un ilôt chrétien dans le monde musulman. Dans cette cité enclavée règnent la violence et l'insécurité. Seul un homme totalement inconscient se risquerait à accepter la fonction de Prévôt. Celui que le Doge de Venise a choisi s'appelle Ogier de Murol, ancien chevalier de l'Ordre Teutonique et mercenaire des Guerres d'Italie, c'est un soldat au caractère rugueux et un combattant redoutable rompu au maniement de toutes les armes. Sur le bateau l'amenant à Istanbul, il échange, le temps d'une nuit, sa chambre avec un jeune poète. Au matin, celui-ci est retrouvé mort. Le prévôt est persuadé que c'est lui qui était visé. Il va tout mettre en oeuvre pour retrouver les assassins.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Juillet 2005
Statut histoire Série abandonnée 2 tomes parus

Couverture de la série Galata © Les Humanoïdes Associés 2005
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)
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05/07/2005 | Spooky
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Par Ems
Note: 2/5

Après la lecture des 2 premiers tomes. Que dire si ce n'est que ça se laisse lire. (J'ai hésité entre un 2 et un 3/5, donc un 2,5 aurait été idéal.) Le dessin est correct mais m'a semblé inconstant. La colorisation informatisée est classique et bien faite. Le scénario n'apporte pas d'originalité à l'ensemble. Mais pour noter correctement, il faudrait le faire avec le tome 3 qui devrait apporter pas mal de rebondissements, car dans le tome 2, on s'aperçoit que le lecteur, tout comme le héros, est baladé par l'intrigue. J'ai quand même un doute quant à la sortie du tome 3 avec le remaniement du catalogue des humanos. En attendant, il est préférable de ne pas se lancer dans l'achat.

26/03/2008 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
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Cette nouvelle série partait sur une bonne idée, celle de faire vivre les aventures d’un prévôt dans un des quartiers historiques de la ville Istanbul. Cité dans laquelle cohabitent les chrétiens et les musulmans. Malheureusement, je n’ai pas cru du tout aux péripéties du héros à cause de nombreuses invraisemblances qui parsèment cette histoire. Par exemple, lors de l’arrivée de vaisseau de guerre à Istanbul, celui-ci vire au dernier moment et s’arrête ! L’enchaînement des séquences est haché, on passe d’une scène d’action à une autre sans que je sache exactement ce qui s’est passé entre-deux. Les paroles me sont apparues quelconques. La mise en couleurs n’arrive pas à créer une ambiance particulière à cette bd bien que les tons soient assez agréables. Les personnages sont assez attachants quoiqu’un peu trop caricaturés à mon goût. Après la parution de « Novikov » dont le premier tome m’a fasciné, « Galata » me paraît pour l’instant la série la plus faible de la jeune collection « Dédales ». Malgré une idée de base originale, les nombreux défauts qui parsèment cette bd m’ont eu vite fait d’oublier cette nouvelle série.

07/07/2005 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
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Vanitas vanitatum... Vaine, cette BD semble l'être. Sauf peut-être dans l'idée de départ, qui nous propose de plonger dans Galata, quartier chrétien d'Istanbul, où règnent insécurité et violence. L'arrivée d'un intrépide prévôt est donc justifiée. Mais ce prévôt est plus qu'intrépide ; il court, il vole, il se balade en chemise, ne pense qu'à sa vengeance... Lorsque le poète est assassiné, il est persuadé que c'est lui la cible originelle, et que comme des Valaques se sont échappés du bateau, ce sont forcément eux les coupables. Arrivé à Galata, on lui dit qu'il y a une forte communauté valaque. Ils sont forcément tous complices. Lorsqu'il rattrape les présumés assassins, il en tue un, et dit "oups ! je l'ai tué !" -après avoir tout fait pour- mais ne se formalise pas. Bref, on n'y croit pas une seconde. D'autant plus qu'un coup de théâtre intervenant en fin d'album risque de donner une furieuse envie de lâcher celui-ci. Côté dessin, Palumbo fait partie de cette génération de dessinateurs italiens fortement inspirés par Candy et Albator, qui essaye de recycler les bonnes idées et les designs dans ses oeuvres. Le résultat, croisement entre Les Cités d'Or et le Miyazaki des débuts, n'est pas désagréable mais manque de régularité. Quant au travail sur les couleurs, il est vraiment bizarre, puisqu'une partie du dessin est "gommé" par des aplats souvent mal choisis, chromatiquement parlant. J'ai même trouvé à une ou deux reprises, des raccords faits sur Photoshop pour combler un vide... Un manque de respect évident pour le travail du dessinateur... Un ratage assez consternant qui fait regretter la bonne idée de départ...

05/07/2005 (modifier)