Sophie

Note: 3/5
(3/5 pour 8 avis)

Sophie est une petite fille qui n'a peur de rien et qui a très bon coeur.


Albums jeunesse : 10 à 13 ans Journal Spirou Les BDs à papa

Sophie est une petite fille qui n'a peur de rien et qui a très bon coeur. Elle a un papa qui est un inventeur de génie. Il a créé, entre autres, Zoé, la voiture intelligente, l'oeuf, une voiture/bateau/avion sans roues. Toutes ces inventions créent des envieux et Sophie doit lutter contre les bandits qui veulent s'approprier les inventions de son père. Sophie est l'ami de Starter et Pipette, deux héros du journal Spirou, dont elle lit les aventures régulièrement. Des aventures aux frontières du fantastique le plus souvent.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 1968
Statut histoire Une histoire par tome 20 tomes parus

Couverture de la série Sophie © Dupuis 1968
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 8 avis)
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02/06/2003 | Spooky
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L'avatar du posteur bamiléké

La série "Les aventures de Sophie" fait partie des séries "historiques" de la génération 70. C'est d'autant plus vrai que Jidéhem appartient au panthéon de la BD franco-belge comme collaborateur émérite de Franquin. Je reviens comme d'autres sur le graphisme très séduisant et moderne, des ambiances d'arrières plans (sa spécialité) très construites et détaillées. Même si la mise en couleur peut sembler un peu datée cela ne me gêne pas du tout et je la préfère à beaucoup de couleurs made in numérique censées être modernes mais bien laides à mon goût. Le format de nombreuses histoires courtes est un peu pénalisant pour mettre Sophie au rang des autres géants de cette époque. Mais je trouve que la prouesse de Jidéhem est ailleurs. En 1968 les petites/jeunes filles n'ont pas vraiment le droit au chapitre dans une identification aventurière. La majorité est à 21 ans, la notion d'ado est vraiment à son balbutiement et on ne peut pas imaginer une fille s'engager seule dans des rencontres dangereuses, des voyages lointains ou des enquêtes policières. Sophie est la fois encore une petite fille avec son look ou ses amis Schtroumpfs (ou autres) mais aussi une ado mature avide de liberté et d'aventures. Bien sûr le papa inventeur est souvent présent mais les germes d'une émancipation féminine qui a éclos fin des années 60 pour se développer très fort dans les années 70 est bien présent dans la série de Jidéhem. Comme quoi la BD peut être un marqueur sociologique vraiment intéressant.

01/09/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

J’avais lu quelques albums il y a pas mal de temps, j’en avais gardé de vagues souvenirs plutôt bons, sans plus. Ayant eu récemment un tome de l’intégrale, je suis donc retourné vers ces aventures. Mais cette découverte ou redécouverte est donc essentiellement tardive. D’abord parce que je pense que c’est une série qui s’adresse essentiellement à de jeunes lecteurs. Ensuite parce que j’ai lu le dernier tome de l’intégrale, regroupant les six derniers albums. Je ne pense pas que ce soit la meilleure période de la série (j’avais gardé des souvenirs avec un peu plus d’humour). Je préfère lorsqu’il n’y a qu’une seule histoire par album. Ces histoires sont assez classiques, et celles que je viens de lire sont assez moyennes je trouve, surtout les dernières, dans lesquelles Sophie n’est plus si gamine. Reste le dessin de Jidéhem, qui lui est vraiment bon. Du Dupuis classique, dynamique (il faut dire que Jidéhem a été à très bonne école, en collaborant avec l’immense Franquin sur Gaston Lagaffe – Franquin utilisant même son vrai nom pour l’un des personnages récurrents, de Maesmeker). Privilégier la tête de série, avant tout pour un lectorat jeune – ou nostalgique. Note réelle 2,5/5.

20/05/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Sophie Karamazout est une gamine espiègle et intrépide qui s'engage dans des aventures souvent palpitantes au sourire garanti. Comme toutes les petites filles de son âge, elle est très curieuse, et surtout, elle adore son papa, mêlé bien malgré lui à ses aventures, car cet inventeur génial dont les découvertes sont assez stupéfiantes, intéresse gangsters, crapules et filous en tous genres, qui sans l'intervention de Sophie, pourraient utiliser ces inventions à des fins malhonnêtes. Pour cela, elle se sert de son astuce, aidée par la crétinerie de ces méchants grotesques. Je me souviens bien de cette petite série très sympa lorsque je lisais parfois le journal Spirou, ça me semblait un peu cucul, et puis, j'ai changé d'avis quand je m'y suis intéressé de plus près, et j'appris à apprécier la drôlerie des situations, la bonhommie des personnages, la précision des décors (après tout Jidéhem avait tant aidé d'autres confrères à dessiner leurs décors), et surtout la loufoquerie des inventions de monsieur Karamazout, dont Zoé la voiture intelligente, la bulle du silence qui supprime les bruits, la tiare qui permet de passer à travers les murs, l'oeuf transparent à déplacements multiples.... tout cela était très amusant. Cette série humoristique qui reste un pur produit Spirou, marque l'ascension de Jidéhem, ancien complice de Franquin sur Gaston Lagaffe pour qui il dessinait les décors; il en restera d'ailleurs marqué par son graphisme, et Franquin conservera son véritable nom pour monsieur De Mesmaeker (Jidéhem s'appelle en réalité Jean de Maesmaker). Au début, les scénarios sont de Vicq, puis Jidéhem réalise sa bande tout seul, s'adressant plutôt à un jeune public, mêlant humour bon enfant, aventures policières et un brin de poésie, ajoutés à un dessin vif et pétillant, et on se surprend une fois adulte à y prendre encore un peu goût. Je la conseille à l'achat, surtout les 10 premiers albums.

05/08/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Œuvre majeure de Jidéhem, Sophie souffre surtout du fait d’avoir offert beaucoup de courts récits, avec pour résultat que chaque tome, ou presque, offre deux ou trois récits… qui, souvent, manquent un peu de développement. Et c’est bien regrettable car, pour le reste, je n’ai vraiment rien à reprocher à la série. Inventivité, charisme des personnages, fantaisie, dynamisme du trait, soin accordé aux décors, bonhommie dans laquelle baigne l’ensemble : tout participe au fait de faire de cette série un grand classique de la bande dessinée franco-belge destinée aux jeunes lecteurs… et aux moins jeunes (mais quelque peu nostalgique d’une époque où la parution en périodique dictait le rythme narratif). En les relisant, je me suis rappelé combien j’aimais les longues histoires de Sophie… et combien les histoires courtes (à thème la plupart du temps, avec nombre d’elles consacrées à la fête de Noël) me divertissaient sans me subjuguer. Mon avis n’a pas changé d’un iota. Sophie demeure une belle série mais pas un indispensable. Pas mal. Et je serai bien le dernier à déconseiller l’achat tant la série se relit avec plaisir.

03/11/2011 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Je n'ai jamais vraiment accroché à la série Sophie. Les petites histoires sont sympathiques et pleines de tendresse, mais les longues aventures m'ennuient. Ça tourne la plupart du temps sur le même scénario : Le papa inventeur de Sophie crée une invention qu'un méchant veut pour servir ses sombres desseins. Je n'ai jamais vraiment aimé les histoires de savants (sauf exception). Ce thème ne m'attire pas du tout et je n'y vois pas vraiment l'intérêt.

25/03/2008 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Sophie débute sa carrière dans l'hebdo Spirou n° 1345 du 23 Janvier 1964. Une série "jeunesse", mais très bien structurée et dessinée par le tout grand Jidéhem. Cette petite brune -qui ne compte pas pour des prunes- remplie d'astuce et de malice, doit souvent faire face à de nombreux malfrats. Dans quel but ?... protéger les inventions de son génial de père. Simple comme postulat de départ, non ?... Pourtant ça marche. Et bien !.. Et pourquoi ?... Parce que ces inventions, l'air de rien, ont une technicité telle qu'elles pourraient réellement fonctionner. Et c'est cette technicité qui est la partie prenante de l'action. Elle ne sert pas d'éventuel "faire-valoir" aux divers personnages, mais est bien le centre d'intérêt de chacune des histoires. Comme toute bonne série "Spirou" des années 60 qui se respecte, les gentils sont gentils et les méchants sont... plutôt bêtes. Mais l'ensemble, planté dans de chouettes décors, forme une série que j'ai bien aimé lire, page par page, lorsque je dévorais "mon Spirou" chaque Jeudi. Maintenant ?... L'âge aidant, je trouve cela un peu désuet, mais néanmoins rempli de créativité. Une bonne série, avec sa dose de surprises, d'inventions, poétique aussi par moments, dotée de scénarios solides. Que demander de plus ?...

23/10/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Bon, c'est une BD jeunesse, le style Dupuis classique. Mais étant gamin, j'aimais beaucoup, surtout par son côté science-fiction. Je n'en ai pas relu depuis très longtemps mais je crois me souvenir que les scénarios étaient bons, assez originaux, et le tout plaisant à lire.

21/11/2003 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Voici une petite héroïne des années de gloire du magazine Spirou. De 1964 à 1995, sa petite frimousse et son intrépidité proposèrent un interlude de fraîcheur dans le zine. cette série, conçue au départ comme un "spin-off" de celles de Starter et Pipette, deux spécialistes de la mécanique et des deux roues qui intervenaient alors fréquemment dans le magazine. Le succès aidant, la série a été créée, longue de 20 albums en 30 ans. Le créateur, Jidéhem, a décidé d'arrêter Sophie en 1995, soi-disant à cause du "jeunisme" imposé au sein des Editions Dupuis... Il faut toutefois avouer que les 4-5 derniers albums (tirés tout de même à 60-70 000 exemplaires), ne se distinguaient pas par leur qualité scénaristique... Les aventures de Sophie furent souvent trépidantes, parfois cocasses, magnifiées par le dessin "classique" de Jidéhem. Le père de Sophie, inventeur génial mais un peu distrait (comme la plupart des savants brillants -souvenez-vous du Pr Tournesol...), est un personnage très attachant. Une série à (re-)découvrir...

02/06/2003 (modifier)