Les derniers avis (20190 avis)

Par fonch001
Note: 2/5
Couverture de la série We need kiss
We need kiss

L'auteur de Good Choice Umetaro nous livre ici un petit feuilleton (3 tomes seulement) sur une base proche de GCU, à savoir une œuvre érotique soft avec plein de bons sentiments. Sur le papier ça semblait intéressant car le principal défaut de GCU c'était justement la trop faible longueur des histoires pour développer des intrigues captivantes. Le hic, c'est que l'auteur n'est pas parti sur de bonnes bases. Bien au contraire, les hôtes de bar qui manipulent leurs clientes sexuellement pour les mener à la déchéance (et endosser un rôle de proxénète), c'est particulièrement scabreux. Cela ruine tout l'intérêt qu'aurait pu avoir cette œuvre (des personnages attachants, un graphisme mignon, de l'érotisme certes mais soft, etc.). Rapidement, cette descente aux enfers s'essouffle et tourne en rond. Le scénario part dans un grand n'importe quoi et semble totalement échapper au contrôle de l'auteur... Finalement Je n'ai trouvé aucun intérêt à cette œuvre. Le 2/5 est encore généreux.

15/04/2008 (MAJ le 19/08/2008) (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
Couverture de la série Zhong Guo
Zhong Guo

Joli dessin, très jolies couleurs, quant au scénario je n'en ai pas grand souvenir à part quelques courses poursuites et fusillades, avec une fin digne d'un superbe "mouais bof". Une lecture sans passion tout comme cet avis, ça se lit et ça s'oublie aussi vite. Vraiment, je ne vois pas quoi ajouter d'autre, même en faisant un effort rien ne vient, allez zou passons à autre chose.

19/08/2008 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
Couverture de la série Rêver Eve (La Traversée onirique d'Azur Daffodil)
Rêver Eve (La Traversée onirique d'Azur Daffodil)

Hum. Difficile d’émettre un avis après une première lecture de cette intégrale. Je pense que je vais laisser parler mes impressions, toutes subjectives soient-elles. Et elles sont plutôt mitigées malgré mon intérêt pour le thème abordé. Avec cet album, Kélilan emmène le lecteur à la frontière du réel et du rêve. Le début est assez intriguant avec Azur qui s’interroge sur certains faits troublants dont il ne peut dire s’ils sont issus de son imagination ou réellement vécus. Le rôle tenu par Eve, sa compagne, est ambigu, tout comme celui du jeune garçon qui interfère avec les rêves d’Azur. Mais cette situation de départ perdure jusqu’à la fin du deuxième opus, ce qui a tendance à allonger inutilement le récit et à le rendre un brin soporifique. On peut aussi regretter le manque de développement de certaines séquences (le rôle d’Azur dans la disparition des gens sur le Mont St-Michel ? le changement de physionomie d’Eve ?...). Dans le dernier chapitre, tout s’accélère. La tonalité onirique qui imprégnait le récit jusqu’à présent fait place à une atmosphère plus science-fictionnesque. Azur et Eve comprennent qui ils sont vraiment et quels sont leurs rôles. Ca bouge enfin. Même un peu trop. Le récit prend des proportions abracadabrantes, voire même ridicules. Tout s’accélère dans un climat de grand n’importe quoi avec des pistes abordées sans être étoffées pour aboutir enfin à une conclusion empruntée. Bref, voici une lecture un peu laborieuse d’un récit aux intentions artificiellement opaque sur ses deux tiers pour virer au grand guignolesque dans le dernier tiers. Le graphisme est pourtant avenant avec une palette de couleurs qui s’y accorde bien. Le style de Kélilan me fait d’ailleurs penser à celui de Bruno Le Floc’h. A noter que dans le dernier chapitre, réalisé bien après les deux premiers, le style évolue tout comme la colorisation. Une évolution que je regrette personnellement, car je trouve le trait plus "forcé" et le choix des couleurs inapproprié. Dans le genre bd oscillant entre onirisme et réalité, j’ai nettement préféré ma lecture d’Icare (Magic Strip) où le protagoniste principal a, tout comme Azur, la faculté de se déplacer dans les airs. Je crois que le côté science-fiction qui vient sur le tard dans "Rêver Eve" tue complètement l’onirisme du début en donnant une explication plus terre à terre (même si elle tombe un peu comme un cheveu sur la soupe et ne convainc pas vraiment). Cette bd à l’histoire un peu vaine a un seul mérite, celui de connaître une fin. En effet, ce projet avait été laissé en suspens au tome deux en 2003. Amusante anecdote, j’ai cherché en vain des infos sur cette bd sur le site des éditions Paquet mais la bd n’est pas référencée et son auteur inconnu au bataillon. Peut-être faisait-il partie d’un rêve et que cette bd n’a jamais existé ? Son prix semblait pourtant si réel... Si vous êtes néanmoins tentés de lire cette série, je vous conseille la version intégrale qui est la seule à contenir l’histoire complète.

19/08/2008 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Steam Park
Steam Park

C'est vrai que le choix de faire une BD muette est bien trouvé, cela permet au dessin de prendre toute sa dimension, de respirer, de se déployer. Le dessin de Neri est certes beau, très fin, plutôt dynamique, soutenu par des couleurs chaudes, mais cela ne suffit pas à sauver l'album d'une certaine médiocrité scénaristique. En effet il y a beaucoup de péripéties, les séquences s'enchaînent très rapidement, trop peut-être, sans véritable profondeur narrative, je trouve. Bof.

19/08/2008 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série La Théorie des gens seuls
La Théorie des gens seuls

J'ai commencé la série Monsieur Jean avec ce hors-série et j'ai bien failli ne pas lire les autres albums tellement cette lecture ne m'a pas captivé. Les différentes petites histoires m'ont ennuyé et je me suis forcé à finir "La Théorie des gens seuls". La seule exception est l'histoire où Félix raconte ses théories débiles qui m'ont fait un peu rire. Le reste du temps je n'ai pas compris l'intérêt des récits et je n'ai pas été touché par les émotions des personnages.

18/08/2008 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
Couverture de la série Servitude
Servitude

C’est un pote, vendeur dans une librairie, qui m’a conseillé la lecture de "Servitude" en me disant : « Tiens, lis ça, les dessins sont magnifiques ! »… A vrai dire, je n’étais pas rassuré du tout en voyant cette bd dont l’éditeur fait partie de ceux que je déteste le plus et dont le genre (de la fantasy) n’est pas non plus ma tasse de thé… Allez, je vais quand même le feuilleter en souvenirs d’ Alim le tanneur et de La Quête de l'Oiseau du Temps dont je garde des souvenirs inoubliables de lecture. Comment résumer "Servitude" ? Dur, dur… disons que les auteurs nous proposent un monde où les hommes ont vaincu des créatures fantastiques (géants, fées, dragons, etc…) depuis des siècles, vraiment toutes les créatures ? Non car les rumeurs courent que les dragons se sont réveillés et détruisent tous sur leur passage… et les humains tentent de s’organiser tant bien que mal face à cette menace sur fond de complots, de trahisons, d’alliances complexes et j’en passe ! Et bien, j’avoue que ce premier tome de "Servitude" m’a gonflé ! Je n’ai rien de contre les récits denses, riches en intrigues… mais là, j’ai frôlé l’indigestion d’autant plus que je n’en ai rien à taper d’untel s’est marié à untel pour étendre son empire et des anciennes historiettes où les hommes ont combattu des géants… Ok, ça existe dans des romans genre Le Seigneur des Anneaux mais au moins, l’auteur avait l’intelligence de les raconter sans détour et sans qu’on ait besoin de creuser les méninges à mort pour comprendre rapidement la situation politique de son monde imaginaire ! En fait, à mon avis, ce qui manque vraiment dans ce premier tome, ce sont des scènes d’anthologie, d’action entre les séquences de bavardage (ne vous fiez pas aux planches mises en exemple sur le site) parce que pour l’instant on n’en est pas vraiment gâté ! Je trouve aussi qu’il manque dans cet album des personnages charismatiques, un héros attachant qui nous emmène, nous prenne la main pour nous faire découvrir son monde, qu’il soit du côté du bien ou du mal peu importe ! Vivement que le deuxième album de la série -que je lirai avec curiosité- se montre moins avare en scènes d’action et que les personnages principaux soient plus attachants parce que ça serait bête d’en rester là étant donnée la beauté du graphisme ! Au niveau du dessin, c’est d’abord la mise en couleurs en sépia qui attire le regard : c’est vraiment très beau et agréable à contempler. Par contre, il faut bien avouer que ça lasse à la longue, j’aurais bien voulu qu’Eric Bourgier varie un peu ses tons pour rendre le récit plus vivant et notamment pour que l’ambiance soit plus adaptée à l’intensité dramatique des séquences (bien que les scènes d’action soient rares…). J’y ai apprécié le soin apporté à la représentation des personnages et des décors (très fouillés !), le découpage des scènes est bon. En dehors du graphisme, ce premier tome de "Servitude" ne m’a pas convaincu. Il y manque des personnages attachants et de l’action. Le monde imaginaire de "Servitude" est tellement dense et tellement peuplé d’intrigues secondaires que j’ai ressenti plusieurs fois l’envie de tourner les pages à la va-vite pour revenir au cœur du sujet principal. Je feuilletterai avec curiosité le second tome pour voir comment évolue ce scénario, en cas de déception, j’abandonnerai définitivement la lecture de "Servitude".

18/08/2008 (modifier)
Par yOyO
Note: 2/5
Couverture de la série Le Guide de...
Le Guide de...

Pfff ... Le guide ... Voila bien la BD supermarché faite pour offrir à un ami. Les gags ne sont pas tous mauvais quand même, on a vu pire. Le graphisme n'est pas fameux non plus. J'ai quand même souri à certains gags mais bon, c'est pas la poilade ... Après il est clair que si vous voulez faire découvrir la BD à quelqu'un, je déconseille fortement l'achat.

17/08/2008 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
Couverture de la série Harry est fou
Harry est fou

C’est le nom de l’auteur, Pascal Rabaté, sur cet album qui a motivé ma lecture. De ce dessinateur/scénariste, j’avais beaucoup apprécié La Marie en plastique et Les Petits Ruisseaux. En souvenir des bons moments que j’ai passé avec ces bds, j’étais assez impatient et curieux de feuilleter « Harry est fou »… Grosse surprise : ce one-shot n’est pas un roman graphique mais un livre pour enfants. Mauvaise surprise : je n’ai pas aimé cette histoire. « Harry est fou » est une adaptation bd du roman anglo-saxon de Dick King-Smith. C’est l'histoire d’Harry, un jeune garçon, qui hérite un perroquet du nom de Madison de son oncle d’Amérique. Dégouté par ce « cadeau », Harry va vite s’attacher à l’animal quand il découvrira que celui-ci parle et surtout raisonne comme un humain ! En lisant ce petit résumé, il est clair que ce genre de scénario s’adresse essentiellement aux jeunes lecteurs d’autant plus que l’histoire regorge de bons sentiments et manque de surprises une fois le talent de Madison dévoilé. Ce qui est aussi étonnant dans ce scénario, c’est de découvrir que les différents membres de la famille d’Harry aient réagi comme si Madison était un humain, c'est-à-dire comme si c’était normal pour eux qu’un perroquet parle comme tout le monde ! Parfois, en tant qu’adulte, il y a des séries pour la jeunesse que je trouve excellentes comme Sans Famille qui propose un graphisme excellent, une histoire émouvante et intéressante, tout cela, je ne le retrouve pas dans « Harry est fou »… certes, ce n’est pas une lecture désagréable mais elle est loin de m’avoir touché. Seule, l’ambiance anglo-saxonne qui règne dans cette bd m’a marqué agréablement. Au niveau du dessin, le style de Rabaté m’est apparu simple, légèrement dépouillé. Ce n’est pas un coup de patte que j’apprécie énormément mais il a le mérite d’aller à l’essentiel et de se suffire. La mise en page, le choix des cadrages sont, à mon avis, excellents car la lecture est fluide. La mise en couleurs en aplats utilise des tons pastels assez agréables à contempler mais elle ne varie pratiquement pas selon l’intensité dramatique des différentes séquences qu’elles soient calmes ou brutales. Malgré son charme anglais, je n’ai pas aimé « Harry est fou ». Je pense que je n’étais pas du tout la cible privilégiée par ce genre d’histoire et encore, je me demande si vraiment les enfants aimeront à la folie cette adaptation bd du roman de Dick King-Smith... Je reconnais qu’ « Harry est fou » est un one-shot pas désagréable à lire mais il ne m’a pas touché… d’où ma note sur cette bd qui pourra paraître trop sévère pour certains lecteurs.

14/08/2008 (MAJ le 14/08/2008) (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Les Jours les plus longs
Les Jours les plus longs

Je suis parfaitement d'accord avec Spooky au sujet de "Les Jours les plus longs". Les différentes histoires présentes dans cet album sont vraiment ennuyeuses et je me suis forcé à finir le tome. Alors qu'un Jiro Taniguchi ou un Michel Rabagliati m'auraient captivé sur le même sujet, Fermin Solis enchaîne les scènes sans intérêt qui me font bâiller. La seule chose de bien est le graphisme. Comme le dit Spooky, il est très beau. Dommage que ce ne soit pas le cas du scénario.

14/08/2008 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
Couverture de la série Nelson
Nelson

Je trouve que l’avis de Superjé décrit bien le ressenti qu’un lecteur lambda peut avoir à propos de Nelson, ce petit diablotin qui passe son temps à embêter son monde (gentiment cependant). Tout comme lui, je lis quelques strips dans le mag Spirou et la pilule passe. C’est clair que ce n’est pas la franche rigolade qui est au rendez-vous mais plutôt un (très) léger rictus facial du genre :) ou :(. Les gags sont light et (trop) souvent répétitifs. A noter que certaines bds passent du support papier à celui informatisé alors que celle-ci fait le chemin inverse. La réussite n’en est pas plus heureuse. Le dessin est d’une grande clarté mais le gras des contours est vraiment trop prononcé. Ce n’est clairement pas mon style. Nelson ? Des strips parfaits pour égayer une rubrique d’un mag. Pas plus.

14/08/2008 (modifier)