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Couverture de la série Dans la tête de Sherlock Holmes
Dans la tête de Sherlock Holmes

Nous proposer une enquête de Sherlock Holmes et pourtant faire preuve d’originalité, c’est le challenge relevé par les deux auteurs de cette splendide série. Bon ! Là, il n’y a eu qu’un diptyque et rien ne dit que le concept tiendra dans la durée (il y a déjà quelques redites dans le deuxième tome, comme ce principe de regarder les pages par transparence qui passe relativement bien sur deux tomes mais qui me fatiguera sans doute au bout de dix) mais j’ai vraiment adoré ce premier récit. Les points forts : la mise en page du récit avec des planches superbes élaborée en fonction et au service de l’originalité du concept. En nous plaçant dans la tête de Sherlock Holmes, les auteurs nous permettent de suivre l’action au plus près. Car c’est bien dans sa tête, avec les déductions qu’il fait en fonction des indices récoltés, que se passe la majeure partie de l’action dans une enquête du célèbre détective. Et avoir trouvé ce moyen à la fois graphique et ludique de nous faire partager ses pensées est clairement l’atout majeur du concept. Ce concept permet ainsi aux auteurs de nous offrir des planches aux découpages inventifs, belles à voir pour elles-mêmes et pourtant toujours adéquates vis-à-vis de l’histoire qui nous est racontée. Par ailleurs, cette enquête tient la route et nous tient en haleine. Le mystère est bien présent et il faudra toute la sagacité de Sherlock Holmes pour en venir à bout. Donc voilà, pour moi, ce premier diptyque est vraiment très très très bon, proche du culte (bah oui, rien que ça). Et si j’émets des réserves sur la viabilité du concept dans la durée, je n’espère qu’une chose : que les auteurs me donnent tort. Quoiqu’il en soit, ce premier diptyque est un must-have à mes yeux. Vivement conseillé à tout amateur d’enquête policière.

25/11/2021 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série 1984 (Coste)
1984 (Coste)

3.5 Troisième adaptation de 1984 que je lis et pour l'instant je le place en deuxième position après celle de Pontarolo. La principal raison pourquoi je mets celle-ci en seconde position est qu'avec Pontarolo je me suis tout de suite attaché au personnage principal alors qu'ici il a fallut le dernier acte, lorsque Winston se fait torturer, pour que je ressente des émotions à son égard. C'est d'ailleurs le meilleur moment de cette version, tout ce qui se passe dans le dernier tiers frappe le lecteur. Le point fort est le dessin. Coste s'approprie le récit et donne des planches époustouflantes. C'est ce que j'aime dans une adaptation d'un roman: lorsqu'un dessinateur ne fait pas que copier-coller bêtement les scènes clés du récit et tient profit du fait qu'on passe d'un médium purement littéraire à un autre qui possède du visuel. Coste illustre bien ce monde froid, inhumain et où on finit par devenir fou. Donc voilà si vous voulez découvrir le roman d'Orwell, c'est une des deux versions que je recommande pour le moment.

25/11/2021 (modifier)
Par Cacal69
Note: 4/5
Couverture de la série Frank Lee - L'après Alcatraz
Frank Lee - L'après Alcatraz

C'est le label 619 d'Ankama qui a attiré mon attention et comme souvent avec cet éditeur la qualité est au rendez-vous. Qualité du contenu et du contenant. L'île d'Alcatraz abritait une prison de 1909 à 1963, elle est réputée car "on ne s'y évade pas", mais le 11 juin 1962, après 12 tentatives, trois prisonniers vont y arriver : Frank Lee Morris et les frères Anglin, Clarence et John. Malgré un dispositif important ils ne seront pas rattrapés, les autorités considèrent qu'ils se sont noyés mais continueront de les rechercher. Ils ne seront jamais retrouvés. Cette bd raconte la vie qu'aurait pu vivre Frank après son évasion et je dois dire que cette biographie fictive tient la route et elle m'a surpris par la direction donnée par Hasteda. Je vous laisse la découvrir. Nous allons suivre son parcours du 11 juin 1962 jusqu'au 11 juin 1979 jour de la "première" du film l'évadé d'Alcatraz avec Clint Eastwood, tout un symbole, 17 ans après son évasion. C'est aussi l'histoire des États-Unis qui défile sous mes yeux, du sérial killer le Zodiac aux premiers pas sur la Lune en passant par la guerre du Vietnam. De nombreux flash-back relate son arrivée à Alcatraz en 1960 après ses trois évasions couronnées de succès mais toujours repris, jusqu'à ce 11 juin 1962. Ils sont distribués avec justesse. Une réflexion sur les conditions de détention est habillement amené. Le dessin retranscrit à merveille cette atmosphère d'insouciance qui régnait dans ces années soixante et soixante-dix. Un trait léché et particulier (surtout les visages) qui m'a beaucoup plu, des couleurs en adéquation et un découpage réussi. Que demander de plus ? Un excellent moment de lecture avec ce mélange de polar et de roman graphique. Evadez-vous.

24/11/2021 (modifier)
Couverture de la série Foot Goal
Foot Goal

Cette série de BD à bercé mon enfance, j'ai tout les tomes, je les lisaient en allant en colo et je suis toujours dans l'attente du fameux tome 5 avec le héro tiré du profil d'un lecteur ayant gagné le concours ! Je trouve le commentaire de mon camarade en dessous vraiment dur, pour moi c'est une BD qui mériterais d'être culte, elle a tout pour elle : - Un intitulé, le centre de formation - Des jeux de mots, des blagues, tournure de phrase, de l'humour comme on l'apprécie dans les BD - Des personnages cultes avec chacun leur personnalité (alors oui il se ressemble sur certains point de vue mais d'un autre côté il partagent les mêmes centre d'intérêt donc c'est une évidence pour ma part et non pas un manque d'approfondissement comme pourrais laisser sous entendre spooki) - Des dessins qualitatifs En breff tout ce qu'il faut pour une BD digne de ce nom !! 10 ans plus tard j'espère toujours voir un nouveau tome sortir ! ( J'ai rien contre toi spooki alors ne m'en veux pas pour le nom que j'ai choisi, je l'ai choisi uniquement par ce que t'as critique négative m'a inspiré une critique positive mais je ne juge en rien ton commentaire constructif et pertinent malgré tout, je n'ai très certainement pas ta culture en terme de BD de foot et je tenais à le préciser)

24/11/2021 (modifier)
Par Benjie
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série V pour Vendetta
V pour Vendetta

Après une guerre nucléaire et les dérèglements climatiques qui ont achevé d’affaiblir ceux qui ont survécu, l’Angleterre est maintenant dirigée par un gouvernement dictatorial. La société est sous très haute surveillance et le moindre écart de conduite, la moindre opinion déviante sont durement réprimés. Ce qui est devenu un peuple de zombies a perdu toute capacité de révolte. Si la description d’une société sous contrôle d’un Etat totalitaire n’est pas une nouveauté en soi, l’approche qu’en propose Alan Moore est d’emblée glaçante. Orwell n’est pas loin… Une politique basée sur la terreur écrase la population. Là encore, l’auteur nous immerge dans un monde implacable régit par des instances aux noms aussi simples qu’efficaces : l’Oreille, l’Œil, le Nez, la Main, la Voix, le tout coordonné et contrôlé par un ordinateur central : le Destin. De ce monde sans espoir, deux personnages émergent. Le premier, V, est un « anarchiste » au visage caché derrière un masque de Guy Fawkes. Qui est-il ? et comment survit-il dans cette société quasiment anéantie ? Alan Moore distille les renseignements qu’il nous livre sur le mystérieux personnage. On comprend vite que V a une pensée complexe, qu’il a une vision de la société totalement refondée sur des valeurs qui n’ont rien à voir avec les motivations criminelles de ceux qui gouvernent, et qu’il est prêt à tous les sacrifices pour faire aboutir son projet. C’est un être d’une intelligence supérieure, les dialogues en témoignent. Le second personnage est Evey, une jeune fille sauvée par V au moment où elle allait être violée. Evey symbolise ce peuple, soumis et effrayé. Recueillie par V, elle sort peu de sa torpeur et comme une renaissance, ouvre petit à petit les yeux sur le monde dans lequel elle vit. La mutation profonde qui s’opère dans le personnage de Evey - qui, peu à peu, entre dans le plan de vengeance de V - est absolument bluffante. Pas très fan du dessin au début, j’ai trouvé finalement qu’il était vraiment en cohérence avec le récit fluide et parfaitement bien construit. Chaque mot a sa place ! Que c’est bien écrit ! Le message est universel, les exemples dans l’histoire ne manquent pas. Les questions sur le mystérieux V que l’on peut considérer alternativement comme un anarchiste ou comme un terroriste ont-elles des réponses ? Quel est le prix de la liberté ?

24/11/2021 (modifier)
Couverture de la série La Bibliomule de Cordoue
La Bibliomule de Cordoue

Ode au livre comme vecteur de culture, comme ouverture au monde, comme arme fragile mais pourtant létale face à l’ignorance, à la bêtise et à la guerre. Ode à la paix comme condition sine qua non à l’émergence de l’art et de la culture. Ode à l’amitié. Voilà un récit tout public qui parlera à chacun, quel que soit son âge. Un récit qui se lit comme une grande aventure mais qui distille régulièrement des réflexions philosophiques aussi pertinentes qu’accessibles à tous. A titre personnel, j’ai adoré, même si le ton est parfois un peu insistant (mais je pardonne car « c’est pour la bonne cause »). La mise en page aérée qui garantit un rythme de lecture soutenu, les dialogues vivants, les multiples pistes de réflexions disséminées çà et là, les petites anecdotes amusantes (je ne regarderai plus la galle du chêne de la même manière, maintenant), les personnages attachants, l’histoire d’amitié entre un voleur et une mule, la base historique sur laquelle se pose ce récit, le dessin expressif, clair et lisible… … Bon, en fait, j’ai tout aimé ! Culte, donc !!!

22/11/2021 (modifier)
Couverture de la série Highland Games
Highland Games

Grosse déception : ce récit n’est en rien la retranscription d’un périple authentique. Ceci dit, la narration est tellement vivante qu’on y croit à fond, à ce périple épique, drôle et touchant d’une équipe de lanceurs de marteau bretons partis défier les Ecossais lors des Highland Games. Tout l’intérêt du récit réside à mes yeux dans sa glorification du sport amateur. Ici, la recherche de performance passe par l’émulation, l’esprit d’équipe et l’envie de se dépasser. Une lutte contre soi-même dans laquelle on se soutient les uns les autres, à l’opposé d’une compétition malsaine. Un état d’esprit que l’on retrouve souvent lors de compétitions d’athlétisme et qui est parfaitement rendu tout au long de cet album. Le ton employé, simple et jouant sur l’autodérision est pour beaucoup dans le charme de cet album. Car si l’aventure est fictive, l’équipe de lanceurs de marteau est quant à elle tout à fait réelle. Les personnages sont donc directement inspirés par des personnes existantes, ce qui apporte beaucoup d’authenticité au récit. Et comme le dessinateur est lui-même l’entraineur de l’équipe, et comme il ne semble pas trop se prendre au sérieux (tout faisant les choses avec sérieux), le ton de l’album rend ces personnages sympathiques et proches de nous. Une bande de potes avec lesquels on descendrait bien une chope ou deux, avec lesquels on s’essayerait bien à lancer le marteau, comme ça, pour voir, comme eux-mêmes se lancent dans ce défi fou, comme ça, pour voir… Pour voir ces Highland Games, pour voir l’Ecosse et pour le plaisir de se retrouver entre potes. Et puis, il y a ces Highland Games. Des joutes on ne peut plus physiques mais aux concepts très anachroniques (du tir à la corde au lancer de tronc d’arbre). Pour avoir déjà assisté à ces jeux, j’ai apprécié la retranscription qu’en donnent les auteurs, insistant ici encore sur l’aspect convivial de ces compétitions, sur la notion d’échange, sur le soutien entre les participants, sur la bonne humeur ambiante. Bon, personnellement, j’ai beaucoup aimé cet album. Sans doute parce que je suis sur la même longueur d’onde que ses auteurs, certainement parce que j’ai un faible pour l’Ecosse et ces Highland Games… mais j’ai l’outrecuidance de penser que c’est aussi parce que cet album est tout simplement un bon album de bande dessinée, facile à lire, sympathique et véhiculant des valeurs positives et humaines.

22/11/2021 (modifier)
Couverture de la série Outcast
Outcast

Efficace. C’est vraiment le premier mot qui me vient à l’esprit. Et moi qui ne suis d’ordinaire pas spécialement fan du genre horrifique en bande dessinée, je confesse aisément avoir dévoré les 8 tomes de la série tel un morfal. L’aspect le plus convaincant du récit découle de la psychologie des différents personnages. Ceux-ci sont tous complexes et très rarement manichéens. Par conséquent, chacun d’eux marque, intrigue, touche, interpelle et suivre leurs destinées est déjà en soi un élément moteur suffisant pour me motiver à enchainer les tomes. Ensuite vient le mystère qui entoure ces possessions et, même si de ce point de vue la série tourne parfois quelque peu en rond, il est difficile de lâcher l’affaire avant d’en connaître le fin mot. J’ai beaucoup apprécié l’originalité des développements qui permettent de lier ces possessions au concept « démoniaque » tel qu’on le voit d’ordinaire tout en nous offrant quelque chose de différent (et de moins manichéen). Puis vient le dessin. Ces encrages très prononcés et ce trait torturé conviennent très bien au genre. Chose remarquable : les différents personnages (pourtant assez nombreux) sont facilement identifiables et leurs physionomies restent en mémoire assez naturellement. Gros bémol (mais alors, très gros bémol, genre il se foutrait pas de notre gueule, le dessinateur ?) la qualité chute vertigineusement sur les trois derniers tomes, dans lesquels les planches ressemblent à des brouillons parfois grossièrement ébauchés. Bon ! Ça ne m’a pas empêché de poursuivre ma lecture (et, chose toujours aussi remarquable, les personnages demeurent faciles à identifier alors qu’ils ne ressemblent plus trop à l’image qu’ils avaient dans les premiers tomes) mais j’ai apprécié très moyennement la démarche, genre de toute façon on s’était farci 5 tomes, c’était plus la peine de se casser le cul, on était ferrés (ce en quoi, il avait raison, mais bon !). Donc voilà, si vous cherchez un récit d’épouvante réussi, s’appuyant sur une galerie de personnages remarquable, revisitant intelligemment le concept de possession démoniaque, bien illustré sur cinq tomes et lisible jusqu’au bout sans ennui, je recommande chaudement cet Outcast.

22/11/2021 (modifier)
Couverture de la série Jonathan
Jonathan

J'arrive au bout de la route, cette piste si dangereuse "La Piste de Yéshé" et je suis triste. J'ai perdu un ami de papier à peine l'avais je rencontré quelques mois auparavant. Je ne vous connaissais pas il y a trois mois ni vous monsieur Jonathan ni votre alter ego, C. C'est par hasard que j'ai acheté les onze premiers numéros d'occasions chez mon GJ préféré. J'ai commencé "Souviens-toi, Jonathan..." , premier choc j'ai cru lire du Derib que j'aime beaucoup. Deuxième choc, en 1976 un jeune auteur ose dessiner une guerre ,aujourd'hui oubliée de l'occident. Troisième choc, voila un beau gosse façon Woodstock qui quitte l'endroit le plus cosy du monde pour honorer une parole sans jouer les justiciers "Rambo" occidental. Au contraire il se met à l'écoute. A l'écoute des populations locales, à l'écoute de la montagne et à l'écoute de son moi intérieur. Un peu de spiritualité dans ce monde matérialiste et méchant, je trouve que l'air des cimes a envahi mon salon. De plus j'aime marcher, j'aime la solitude, j'aime Pink Floyd ou Kate Bush et j'aime pas trop les destructions militaires ici ou ailleurs. Je suis donc une cible rêvée pour Jonathan. Dès lors je n'ai plus quitté la série, complétant mes numéros manquants jusqu'à ce fameux 17 dernier né. Que de surprises!! Cosey s'émancipe et affirme son style graphique très vite. Son découpage est unique. Ses plans sur les regards et surtout celui de Jonathan me font penser à Clint Eastwood vs Lee Van Cleef. Sa description et ses dessins de montagnes sont des sommets (hihi). Cosey respire la montagne, il la transpire, il lui rend un hommage vibrant. Ses chemins de trekking sont plus vrais que nature . Mais là c'est le summum l'Himalaya! Mais même dans "Atsuko" (quel délice cet album) le chemin des 88 temples me fait rêver. L'ambiance des Guest House, on dirait le "Guide du Routard" des années 80, je sens encore les odeurs d'épices. Il y a aussi ses harmonies de couleurs le bleu, le blanc et le jaune. A ce propos je conseille les intégrales où Cosey décrit la genèse ou sa technique graphique. Un régal. Ses scénarii sont bien ficelés et je trouve les épisodes avec Kate très purs. Les histoires permettent en plus de donner une place importante à la culture millénaire et très riche de ces pays. Que du bon!! Avec internet pourquoi ne pas aller rechercher ces poètes Tibétains, Indous, Chinois, Birmans ou Japonais? Une visite au musée d'Orsay du bout du monde qui souligne la problématique du pillage des œuvres locales par nos gentilles armées coloniales (t5). Pas de vrai méchant chez Cosey, même Yu le pilote meurtrier de Saïcha prend conscience de l'atrocité de ses actes pour "raison d'état". De même le Chef de district est peint comme un vieux renard sage et rusé qui transpire l'intelligence. Nous sommes plus dans une partie d'échecs que dans une confrontation brutale. Cela est vrai pour de très nombreux numéros. Il y a tout dans Jonathan, de la Résistance( ou du Terrorisme suivant le point de vue), de la Dissidence, de l'Art, de la Sagesse, de la Spiritualité ( peut être un gros mot en BD?), de l'Amitié, du Voyage ou du Pardon. Et de l'Amour. Des femmes toutes plus admirables les unes que les autres. Saïcha la médecin résistante et l'amour de toujours, Kate; Drolma l'amie espiègle, Lan la colonelle musicienne et dissidente, Atsuko l'amour manqué et April la protégée de Kali. Elles seront presque toutes là, à Yéshé, pour le rendez vous d'adieu à Jon. Dernier choc, alors que Cosey est singularisé comme auteur à lire dans la course aux trophées du site, son vaisseau amiral n'obtient aucun 5 étoiles!!! ""Bizarre bizarre, vous avez dit bizarre?" Voila c'est corrigé, je lui devais bien cela. Au revoir Jon.

22/11/2021 (modifier)
Par Alix
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Horde du contrevent
La Horde du contrevent

Note : Je mets mon avis à jour après lecture du tome 3. J’ai lu le roman, et je dois avouer qu’il m’a beaucoup marqué. Je lui ai trouvé quelques longueurs, et certains passages un peu trop abscons (notamment les discussions philosophiques sur le vent) mais globalement j’ai adoré l’intrigue, l’univers mis en place et les personnages. Je suis donc ravi d’à nouveau accompagner cette 34ème horde en BD. Les adaptations de romans cultes (en film, BD etc) sont toujours un peu casse-gueule. Les personnages ne ressemblent pas toujours à l’idée qu’on s’en était faite (ce qui est le cas pour moi et Golgoth par exemple, que j’imaginais plus mastodonte) et il y a souvent certaines coupures/pertes au niveau contenu… Point de coupures ici, mais je note une simplification de la narration (qui passe de narrateurs multiples à un narrateur unique) et du vocabulaire employé (qui regorgeait de termes bizarroïdes dans le roman). Les aficionados seront peut-être déçus, mais moi j’ai apprécié cette « vulgarisation » de l’histoire, que j’avais quand même trouvée difficile d’accès par moment. En tout cas je trouve le rythme parfait, les auteurs ont trouvé le bon équilibre entre les différents éléments de l’histoire (relations entre personnages, avancée difficile, discussion sur le vent). Le dessin remplit parfaitement son rôle. Les paysages désolés sont magnifiquement représentés, ainsi que le vent. La qualité est toujours au rendez-vous après 3 tomes parus, et j’attends la suite avec impatience !

02/01/2018 (MAJ le 22/11/2021) (modifier)