Yiu est une BD très ambitieuse : les thèmes abordés peuvent être dérangeants pour certains comme la religion qui peut devenir du fanatisme. Les auteurs nous montrent là un futur très apocalyptique qui peut très bien devenir réalité si on ne prend pas garde (extrémismes, politique pas très honnête). Je trouve donc l'histoire très intéressante malgré quelques lenteurs du scénario au début. J'espère que dans les prochains tomes, l'histoire se développera un peu plus.
Quant aux dessins ils sont tout simplement magnifiques. Ils sont très lisibles et on dirait qu'on a affaire à des tableaux.
Yiu est donc une BD à avoir si on aime les futurs apocalyptiques.
Cela fait un petit moment que j'avais repéré cette série dont je connaissais déjà le scénariste par le Troisième Testament. J'avoue ne pas être déçu : on a là un suspense prenant, on se sent nous aussi coincé sous l'eau dans ce sous-marin qui pourrait être le cercueil de tous ses occupants. Comme l'ont souligné certains, on a vraiment une réaction physique à la lecture.
La folie gagne tout le monde, elle hante les gens de leur pire cauchemar (un peu à la manière de Sphère). En parallèle on a cette "entité", ce démon, variante du Prédator, qui donne la mort de manière atroce à tous ceux qu'il croise.
Côté dessins, certaines planches sont vraiment superbes, il est vrai qu'on se perd un peu dans les personnages au début, pas évident de les reconnaître. Ils sont tous typés américain, on croit voir un film. J'avoue que je pressens un peu la fin, dans le genre tout est bien qui finit bien, une bonne fin pour un film, mais il y a d'autres faits à détailler comme l'origine de ce lieu et de son peuple.
J'hésite vraiment à mettre la note maximale, mais je n'hésiterai plus si le dernier tome est du même niveau.
Autant j’hésitais beaucoup à lire cet album, autant il m’a plu.
«Harmonica», c’est un joyeux bordel, des dessins et des textes dans tous les sens, plus ou moins travaillés, réalisés à l’aide de techniques diverses et variées. C’est aussi des passages de bd à proprement parler, d’autres de texte illustré, d’autres de croquis commentés, d’autres encore, de purs croquis.
«Harmonica» c’est également de l’humour. Oh, certes spécial, parfois très lourd (le coup du caca par exemple, même si moi je le trouve très drôle...), parfois vraiment léger, parfois de répétition... Et c’est aussi de l’émotion, de la passion, des petites joies, un peu de tragique également.
«Harmonica» c’est plein de choses, mais surtout c’est vivant ! Ce joyeux bordel déborde de vie, c’est un réel plaisir à lire !
Après, on aime ou on n’aime pas... Il est évident que le dessin n’est pas léché, et que ce genre d’album n’est pas ce qu’on fait de plus classique en matière de bande dessinée. Mais pour les amateurs, c’est un petit régal.
Certains diront sans doute qu’il ne s’agit là «que» d’une copie des «Carnet de Bord» de Lewis Trondheim, eh bien oui, c’est vrai, Sfar le dit lui-même d’entrée de jeu : «Lewis fait un carnet pour Angoulême, alors je fais pareil». Et alors ? Cela n’enlève rien à ses qualités...
Ah, et «Harmonica» c’est aussi beaucoup de musique, mais le CD des connauds n’est pas encore disponible...
Ukulélé
Après le joyeux bordel qu’était « Harmonica », Sfar rempile avec cet ouvrage qui lui est un bordel non seulement joyeux mais aussi monumental ! 438 pages débordantes de plein de choses, qu’on feuillette parfois rapidement (croquis), ou qu’on met cinq minutes à lire (dissertations), inutile d’espérer pouvoir lire « Ukulélé » rapidement.
« Harmonica » ressemblait quelque peu aux « Carnet de bord » de Trondheim, en tout cas on y trouvait un certain nombre de séquences très bd. Ici, Sfar se démarque bien plus, car cet album est avant tout un véritable fouillis, un bric-à-brac complet, comme un vieux grenier où l’on aurait jeté pêle-mêle plein de vieux souvenirs : on change de sujet quasiment toutes les deux pages, sans souci de cohérence ou de transition, et parfois il faut lire une page ou deux pour comprendre le début de la nouvelle séquence.
On y trouve un peu de tout, mais sous une forme qui fait beaucoup plus carnet que bd ; soit récits illustrés, images commentées, purs croquis par pages entières, ou encore véritables dissertations, on touche ici aux limites de la bd (façon intéressante de poser la question : « qu’est-ce que la bd »). J’oubliais les numéros de téléphone des copains, les adresses des magasins d’instruments de musique que Sfar aime, un véritable mode d’emploi de guimbarde, un article de Télérama et de Sapristi, etc.
Grâce à tout cet incroyable fouillis, Sfar crée un ton véritablement particulier et personnel. Il le dit lui-même, il aime tout dessiner, et ne peut s’empêcher de tout dessiner. Bin voilà, là il l’a fait… Ah, j’oubliais, le dessin fait très croquis, également, vous ne retrouverez pas ici le même genre de graphisme que dans « Professeur Bell » ou « Le chat du rabbin ».
Alors, à lire ou pas ? Moi je dirais oui, bien sûr, c’est original, atypique et assez intéressant. Mais en tant de pages, on a le temps d’être rassasié, voire même saturé si on lit tout d’un coup. Alors commencez plutôt par « Harmonica » (qui lui ne fait «que» 120 pages), et s’il vous plaît, ruez-vous sur « Ukulélé ».
Dernière chose : le prix. Un peu cher (30 euros), ça fait mal quand on débourse ça pour un livre, mais par rapport aux autres ouvrages de la collection Côtelette, il n’est pas cher du tout.
En tout cas, j’attends la suite (« Parapluie ») avec impatience.
Cette BD m'a fait penser au film "Animal Factory", qui s'en rapproche beaucoup dans le thème.
"Pour public averti".... Oui, ben en effet ! Quelle rage, quelle violence, quel enfer que celui du jeune Ryô, qui va se retrouver dans la jungle du milieu carcéral, avec le plus lourd des crimes à porter sur ses épaules : le meurtre de ses deux parents.
Et c'est donc ainsi que commence cette série époustouflante : l'entrée dans un univers de survie, ou chacun porte un lourd passé qu'il tentera d'expier en cherchant "toujours pire" chez les autres, sûrement pour déculpabiliser... comportement "normal" et fréquent chez les prisonniers. L'assassin de ces propres parents !! Autant l'admettre tout de suite, il est foutu...
Bon, c'est clair que Coq de Combat n'est pas une série fun. C'est noir, vraiment noir, dès les toutes premières pages, et pour une montée en puissance dans l'horreur qui laisse dubitatif. Partout Ryô cherchera le réconfort, partout il passera, au minimum pour la brebis galeuse, au pire pour celui qui doit disparaître.
C'est ainsi que, petit à petit, il va commencer à se comporter de manière bestiale, afin de survivre, instinctivement, dans ce milieu hors du commun.
Le dessin, quant à lui, change de la production manga mainstream pour nous proposer un trait plus européen, qui m'a parfois fait penser à celui de Monster (Urusawa, donc). Il est détaillé et fin, de bonne qualité, rien à dire sur ce plan.
Un regret : la piètre qualité matérielle de ce manga : le papier est en effet... pourri. Y’a pas d'autre mot...
Donc, mauvais point pour le support, mais excellent point pour Coq de Combat !
Un bon dessin au service de personnages complèxes et attachants. En effet le portrait psychologique des protagonistes est assez élaborés et les femmes, une fois n'est pas coutume, ont d'autres rôles que d'occuper le repos du guerrier. Le scénario est plutôt accrocheur et l'auteur semble bien documenté.De plus, les intrigues sont menées de main de maître et Jarbinet parait être en mesure de nous réserver de nouvelles trouvailles pour le(s) prochain(s) tome(s). Quant aux couleurs, sans êtres exeptionnelles(mes références sont quand même De Cape et de Crocs!), elles servent avec justesse le dessin des paysages du pays d'oc rendus à merveille par la plume de Jarbinet. Une grande fresque historique! Dommage quelle soit si méconnue...
Si le tome réalisé par Yoan en couleurs directes est un des plus réussis graphiquement, cette série propose un humour accrocheur et une ambiance particulière...
Le style "Héroîc Fantasy" est ici porté en dérision avec de multiples clins d'oeil...Bref, on rigole beaucoup...
J'ai découvert cette BD par hasard, j'ai été attiré par la couverture, j'ai commencé à la lire et j'ai très vite accroché. Le dessin est de bonne qualité et on ressent vite une similitude avec Mulan de Disney. Comme le souligne rOb Meikepis, le rapport jeune-vieux est bien exploité et donne une certaine dimension a cette BD. Le scénario est assez riche, et j'attends avec hâte un futur tome car cette série m'a l'air d'être bien partie.
Joe est un de mes titres favoris parmi les oeuvres de Boiscommun.
C'est une bande dessinée pleine de poésie douce et sombre. La mise en page est superbe et l'économie de dialogues sert parfaitement le propos, en laissant la narration passer par le graphisme.
Je me suis laissée prendre dans l'histoire comme dans les contes de fée de mon enfance. Ce fut un pur moment de détente et de rêverie...
Je ne connais pas du tout la série Spawn, mais je lis Sam & Twitch et HellSpawn car j'aime bien ce que fait Bendis. Concernant cette dernière série, il est vrai que le scénar ne casse pas des briques, mais de là à dire qu'il est mauvais, il y a un monde. La série est composée de nombreuses histoires courtes (en général, un comic-book = une histoire), toutes plus torturées et noire les une que les autres. Ce qui permet à Ashley Wood d'exprimer son immense talent. Et il ne se fait pas prier, le bougre !! Ses illustrations sont vraiment à couper le souffle, toutes on ne peut plus originales et époustouflantes. Bien sûr, le dessin est très sombre et gothique. Mais l'ambiance créée n'en est que plus palpable, glauque et oppressante.
Un bon comics pour qui aime en prendre plein les mirettes.
Acheté presque par intérêt historique (Tezuka est en effet célébré unanimement comme l’un des fondateurs du manga tel qu’on le connaît aujourd’hui) et non sans une certaine réticence (les dessins, j’y reviendrai), «Les temps futurs», deuxième tome de cette série qui est une histoire indépendante à lui seul, commence très doucement. (Oui, je n’ai lu qu’un tome pour l’instant, mais le reste ne va pas tarder, je vous le garantis !).
L’entrée en matière façon «prologue» pose rapidement et efficacement les bases de l’histoire, dans laquelle on se retrouve plongé juste après. On entre «en cours de route», mais cela ne pose aucun problème, tant la situation se dévoile avec clarté. Histoire d’amour, de jalousie, de fuite et de poursuite sur fond d’univers futuriste digne de la meilleure science-fiction de l’âge d’or, j’ai été complètement pris dans le flot de ce récit, somme toute un peu classique, mais d’une fluidité absolument extraordinaire, que je limiterai arbitrairement à la fuite de Tamami etYamanobé de la ville de Yamato, et à leur arrivée chez le professeur Salta.
Ce qui frappe également, c’est le dessin. En mal tout d’abord… à vrai dire c’est à cause de ce dessin qui rappelle beaucoup «Astro, le petit robot» que j’étais réticent à lire «Phénix»… Mais je dois avouer que Tezuka non seulement maîtrise parfaitement ce qu’il fait, mais qu’en plus c’est… Raaah, c’est un Dieu ! Ses cités ne sont pas impressionnantes, ses personnages sont souvent kitschs, mais alors ses décors sont beaux !!! Et il utilise des procédés originaux, dont certains que je n’ai vu nulle part ailleurs !!! Représentation en images des pensées d’un personnage p. 18 (classique, mais utilisé parfaitement à propos), caricatures absolument inattendue et d’un comique outrancier qui m’a fait hurler de rire p. 59, zoom progressif superbe p. 64, cadrage absolument inédit et génial p. 79 à 83, superposition des sons p. 88 (une planche de Franquin pour Gaston utilisant un procédé analogue est célèbre), jeu de lumière étourdissant sur les personnages p. 129, etc… Ces procédés sont utilisés avec une parcimonie, une sobriété et une efficacité que je ne peux qualifier que de remarquable et exemplaire.
Alors vous comprendrez que le côté kitsch et rebutant du début est complètement oublié au bout de quelques pages.
Concernant l’histoire, à nouveau, les thèses utilisées sont de la science-fiction issue de son âge d’or. Gaïa, par exemple, les univers dans les atomes, l’univers partie d’un plus grand tout, etc. Je dois dire que même en sachant ces idées fausses, et en les ayant trouvées mal exploitées dans pas mal d’œuvres de science-fiction, elles sont ici très bien utilisées, formant avec les autres éléments de l’album un tout extrêmement cohérent.
On retrouve bien sûr également des thèmes chers à Asimov, comme les robots, les villes souterraines, la colonisation spatiale, mais aussi la décadence, le gouvernement par un ordinateur. Tout cela est présent pour ainsi dire en arrière-plan, jamais lourd, jamais imposé au lecteur, renforçant ainsi l’impression donnée.
Tout cela remplit environ 100 pages sur 285.
On arrive en effet à une guerre entre ordinateurs des mégalopoles, et… les cinq dernières cités sont détruites… C’est là qu’intervient le Phénix, qui désigne Yamanobé pour recréer une humanité, sans lui préciser comment. Pour cela, il le rend immortel.
Seul sur la Terre et immortel, le suicide lui est interdit… Le désespoir s’abat sur lui, mais quel choix a-t-il ?
Cet album est un chef d’œuvre absolu à lui seul qui, si je peux me permettre ces comparaisons, enfonce de très loin même l’excellent «Le grand pouvoir du Chninkel», même le superbe «Cromwel Stone», même le génial «Nausicäa» !!!
Complètement atypique, se démarquant totalement de tout ce que j’ai lu jusqu’à présent, il ne ressemble même pas aux mangas actuels. Le style de Tezuka est tout simplement… personnel. Œuvre d’une fluidité incroyable, d’un découpage à mon avis imaginatif et intéressant, parfois très original, l’ampleur du récit qu’elle développe est incroyable, et aborde de nombreux thèmes réellement intéressants.
Alors même si elle ne plaira pas à tout le monde du fait par exemple du dessin, d’une apparente futilité, d’interventions un peu miraculeuses du Phénix, des relations quelques peu ambiguës qui existent entre les personnages (même si cette ambiguïté fait à mon avis partie de la force de cet album !), je la trouve absolument sublime, et je ne peux que dire :
«Mon dieu ! Je viens de lire la meilleure bd que j’aie jamais lue !»
Tome 3 : «Yamato - Un monde étrange»
Tezuka fait encore une fois preuve d’une grande originalité, non seulement par ses scénarios complètement atypiques, au développements tout à fait inattendus, par son dessin et son découpage, extrêmement lisibles et souvent d’une originalité inégalée, et par ses préoccupations, profondes et étranges.
Ces deux histoires font preuve d’un certain cynisme, car comme vous pourrez le constater, l’espoir n’y a de place que pour être déçu, et le dessin, profondément caricatural, typique du style de Tezuka, n’y change rien.
Le ton général est plutôt sérieux, mais bascule souvent sans prévenir dans le burlesque, le grotesque, léger contrepoint au côté sérieux et tragique. On a même droit (p. 25 et 26) à une parodie de mangas pour filles, très réussie. :)
Comme d’habitude, Tezuka joue avec ses personnages, avec les codes du manga, mais aussi avec le lecteur ; ses personnages sont toujours aussi ambigus, tiraillés entre devoir, amitié, haine et envies. Certains personnages sont récurrents dans les différents albums du Phénix, mais on ne comprendra pas encore leur rôle ici.
La deuxième histoire, enfin, au ton très sombre, est un très bon morlaque, d’une force indéniable.
Cet album très particulier est vraiment superbe, et figure dignement dans cette très bonne série.
Comment dire ? La première lecture de ce tome m'a laissé un peu perplexe, mais je n'ai cependant pu m'empêcher de le relire très vite.
L'histoire est en effet particulière, même pour cette série qui est déjà bien particulière. Les deux personnages principaux sont un bandit et un sculpteur. Le bandit a souffert d'une chute à sa naissance, qui l'a laissé borgne et manchot. Souffrant pendant son enfance des quolibets des gens de son village, il ne tarde pas à devenir un terrible bandit, tuant et mutilant sans pitié. C'est d'ailleurs juste avant de devenir ce terrible personnage qu'il rencontre un sculpteur, Akanemaru, tranquille, serein et heureux, et le mutile, en lui blessant cruellement le bras droit, l'empêchant ainsi d'exercer son art.
Ce qui est extraordinaire dans ce tome, ce sont les incroyables changements (évolutions) des personnages. Aucun n'est noir ou blanc ! Ils sont noir, puis blanc, puis gris, etc. C'est assez confondant et incroyable, le manque de manichéisme est ici poussé à l'extrême...
Rien que pour ça, ce tome est exceptionnel, mais en plus il est complètement fascinant, et traite d'une histoire (de plusieurs histoires, même) s'étalant sur une longue période (une quarantaine d'années environ). Bien sûr, ça peut donner une impression de désordre, et de fait certains éléments paraissent mal exploités. Mais je reste néanmoins sous le charme étrange... Et en plus on a ici l'origine des Salta, une explication de leur nez étrange, et de leur réapparition récurrente au fil des tomes.
Tomes 8 et 9 : «Temps de trouble»
Ces deux tomes racontent une même histoire, se déroulant au 12ème siècle. Apparemment fortement basée sur des faits historiques (lutte entre deux clans pour le pouvoir impérial ; créateur de Miyamoto Musashi...), l'histoire est tout de même, selon l'habitude de Tezuka, très romancée, et se lit sans problème aucun.
Le découpage en actes, façon pièce de théâtre apporte un petit plus, et le prologue aide à mieux comprendre un scénario très touffu... en effet, en deux volumes de 300 pages, il se passe pas mal de choses...
On retrouve le personnage du Tengû du tome 4 (l'ancêtre des Salta), ainsi que bien sûr la préoccupation du Phénix... qui ici n'apparaît pas du tout. C'est bel et bien la préoccupation du Phénix qui dirige tout l'album, montrant en filigrane l'obsession (et la bêtise) dont sont capables les hommes.
Comme très souvent avec Tezuka, les personnages ne sont pas manichéens : même les très méchants ont leur motivation, et les gentils n'agissent pas toujours de la façon la meilleure qui soit. La cruauté également est au rendez-vous... Et d'ailleurs les personnages meurent les uns après les autres, c'est... effarant. :(
Diptyque un peu fouillis, très dense, demandant peut-être une petite connaissance de l'époque pour mieux l'apprécier, "Temps de trouble" est également très prenant : prévoyez quelques heures avant de commencer à le lire. :)
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Yiu est une BD très ambitieuse : les thèmes abordés peuvent être dérangeants pour certains comme la religion qui peut devenir du fanatisme. Les auteurs nous montrent là un futur très apocalyptique qui peut très bien devenir réalité si on ne prend pas garde (extrémismes, politique pas très honnête). Je trouve donc l'histoire très intéressante malgré quelques lenteurs du scénario au début. J'espère que dans les prochains tomes, l'histoire se développera un peu plus. Quant aux dessins ils sont tout simplement magnifiques. Ils sont très lisibles et on dirait qu'on a affaire à des tableaux. Yiu est donc une BD à avoir si on aime les futurs apocalyptiques.
Sanctuaire
Cela fait un petit moment que j'avais repéré cette série dont je connaissais déjà le scénariste par le Troisième Testament. J'avoue ne pas être déçu : on a là un suspense prenant, on se sent nous aussi coincé sous l'eau dans ce sous-marin qui pourrait être le cercueil de tous ses occupants. Comme l'ont souligné certains, on a vraiment une réaction physique à la lecture. La folie gagne tout le monde, elle hante les gens de leur pire cauchemar (un peu à la manière de Sphère). En parallèle on a cette "entité", ce démon, variante du Prédator, qui donne la mort de manière atroce à tous ceux qu'il croise. Côté dessins, certaines planches sont vraiment superbes, il est vrai qu'on se perd un peu dans les personnages au début, pas évident de les reconnaître. Ils sont tous typés américain, on croit voir un film. J'avoue que je pressens un peu la fin, dans le genre tout est bien qui finit bien, une bonne fin pour un film, mais il y a d'autres faits à détailler comme l'origine de ce lieu et de son peuple. J'hésite vraiment à mettre la note maximale, mais je n'hésiterai plus si le dernier tome est du même niveau.
Carnets de Joann Sfar
Coq de combat
Cette BD m'a fait penser au film "Animal Factory", qui s'en rapproche beaucoup dans le thème. "Pour public averti".... Oui, ben en effet ! Quelle rage, quelle violence, quel enfer que celui du jeune Ryô, qui va se retrouver dans la jungle du milieu carcéral, avec le plus lourd des crimes à porter sur ses épaules : le meurtre de ses deux parents. Et c'est donc ainsi que commence cette série époustouflante : l'entrée dans un univers de survie, ou chacun porte un lourd passé qu'il tentera d'expier en cherchant "toujours pire" chez les autres, sûrement pour déculpabiliser... comportement "normal" et fréquent chez les prisonniers. L'assassin de ces propres parents !! Autant l'admettre tout de suite, il est foutu... Bon, c'est clair que Coq de Combat n'est pas une série fun. C'est noir, vraiment noir, dès les toutes premières pages, et pour une montée en puissance dans l'horreur qui laisse dubitatif. Partout Ryô cherchera le réconfort, partout il passera, au minimum pour la brebis galeuse, au pire pour celui qui doit disparaître. C'est ainsi que, petit à petit, il va commencer à se comporter de manière bestiale, afin de survivre, instinctivement, dans ce milieu hors du commun. Le dessin, quant à lui, change de la production manga mainstream pour nous proposer un trait plus européen, qui m'a parfois fait penser à celui de Monster (Urusawa, donc). Il est détaillé et fin, de bonne qualité, rien à dire sur ce plan. Un regret : la piètre qualité matérielle de ce manga : le papier est en effet... pourri. Y’a pas d'autre mot... Donc, mauvais point pour le support, mais excellent point pour Coq de Combat !
Mémoire de cendres
Un bon dessin au service de personnages complèxes et attachants. En effet le portrait psychologique des protagonistes est assez élaborés et les femmes, une fois n'est pas coutume, ont d'autres rôles que d'occuper le repos du guerrier. Le scénario est plutôt accrocheur et l'auteur semble bien documenté.De plus, les intrigues sont menées de main de maître et Jarbinet parait être en mesure de nous réserver de nouvelles trouvailles pour le(s) prochain(s) tome(s). Quant aux couleurs, sans êtres exeptionnelles(mes références sont quand même De Cape et de Crocs!), elles servent avec justesse le dessin des paysages du pays d'oc rendus à merveille par la plume de Jarbinet. Une grande fresque historique! Dommage quelle soit si méconnue...
Donjon Monsters
Si le tome réalisé par Yoan en couleurs directes est un des plus réussis graphiquement, cette série propose un humour accrocheur et une ambiance particulière... Le style "Héroîc Fantasy" est ici porté en dérision avec de multiples clins d'oeil...Bref, on rigole beaucoup...
Akameshi
J'ai découvert cette BD par hasard, j'ai été attiré par la couverture, j'ai commencé à la lire et j'ai très vite accroché. Le dessin est de bonne qualité et on ressent vite une similitude avec Mulan de Disney. Comme le souligne rOb Meikepis, le rapport jeune-vieux est bien exploité et donne une certaine dimension a cette BD. Le scénario est assez riche, et j'attends avec hâte un futur tome car cette série m'a l'air d'être bien partie.
L'Histoire de Joe
Joe est un de mes titres favoris parmi les oeuvres de Boiscommun. C'est une bande dessinée pleine de poésie douce et sombre. La mise en page est superbe et l'économie de dialogues sert parfaitement le propos, en laissant la narration passer par le graphisme. Je me suis laissée prendre dans l'histoire comme dans les contes de fée de mon enfance. Ce fut un pur moment de détente et de rêverie...
HellSpawn
Je ne connais pas du tout la série Spawn, mais je lis Sam & Twitch et HellSpawn car j'aime bien ce que fait Bendis. Concernant cette dernière série, il est vrai que le scénar ne casse pas des briques, mais de là à dire qu'il est mauvais, il y a un monde. La série est composée de nombreuses histoires courtes (en général, un comic-book = une histoire), toutes plus torturées et noire les une que les autres. Ce qui permet à Ashley Wood d'exprimer son immense talent. Et il ne se fait pas prier, le bougre !! Ses illustrations sont vraiment à couper le souffle, toutes on ne peut plus originales et époustouflantes. Bien sûr, le dessin est très sombre et gothique. Mais l'ambiance créée n'en est que plus palpable, glauque et oppressante. Un bon comics pour qui aime en prendre plein les mirettes.
Phénix - L'oiseau de feu