Le Messager

Je n’ai lu que le premier cycle de trois tomes, mais je poste quand même mon avis, n’ayant pas été marqué au point d’avoir envie de découvrir le second. L’histoire n’est pas sans intérêt, mais je n’ai pas accroché. C’est une sorte de Da Vinci Code, une enquête mêlant ésotérisme (genre qui ne me passionne pas forcément), polar, avec des intrigues au cœur de l’Eglise. Mais pour ce dernier point, on est loin du Parain III ! J’ai été jusqu’au bout de ce premier cycle, mais je ne l’ai pas trouvé si original, c’est dans la lignée d’autres séries ou films, avec la montée habituelle de tension et le lot de relances de l’intrigue. Par ailleurs, si le dessin n’est pas mauvais en lui-même, je ne l’ai pas aimé, et n’ai pas non plus apprécié la colorisation. A emprunter, éventuellement.

14/06/2015 (modifier)

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Une série très agréable à lire. Le suspense est omniprésent et on parcourt avec avidité les pages de ces albums. L'action est soutenue. Les personnages ne sont pas caricaturés et ont une véritable profondeur. Moi qui ne suis pas un fan des histoires "ésotériques" je dois avouer que j'ai pris un grand plaisir à la lecture de ces tomes. J'ai un coup de cœur pour la fin du troisième tome.

16/02/2014 (modifier)

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(Après lectures des 6 premiers tomes = cycles 1 et 2) Bon, j'avoue, je n'ai peut-être pas abordé cette BD avec les meilleurs aprioris... Mais voilà encore une série où on-nous-cache-tout-on-ne-nous-dit-rien mais où en fait le frère de Jesus n'est autre qu'une moule de rivière clonée par les extraterrestres quantiques avec l'aide des francs-maçons communistes nazis ! J'exagère, mais si peu... Parmi les premières séries du genre, on avait eu Le Triangle Secret en 2000, puis Le Décalogue en 2001. Dans une certaine mesure, on pourrait dire que Le Troisième Testament, en 1997, avait fait figure de précurseur, même si celui-ci n'est pas un polar ésotérique contemporain comme ceux-là*. Ces bandes dessinées, d'ailleurs, avaient précédé le "Da Vinci Code", paru en langue originale en 2003**. Dans cette première vague, certaines, comme Le Décalogue, étaient bienvenues, mais voici un énième ersatz... Certes, le dessin est très lisible et on suit l'histoire sans problème. Certes j'ai rigolé aux trois ou quatre pointes d'humour (sur six tomes, ce n'est pas le Pérou non plus). Certes, le scénario n'est pas si mal fagoté, à part quelques bons gros clichés et quelques petites faiblesses : ainsi, le même ADN ne veut pas forcément dire la même personne, ça peut être aussi un jumeau... Autre exemple : qu'apporte à l'histoire principale la condition médicale de Sarah ? Mais bon... Au final, voici une série qui m'a occupé le même temps qu'une soirée de téléfilms policiers, qui m'a bouleversé à peu près autant (avec tout de même l'avantage de pouvoir choisir le moment des coupures pub pour satisfaires les exigences de la nature), et qui me laissera un souvenir sans doute aussi durable. * Source des dates : bdtheque bien sûr ! ** Source wikipedia.

13/02/2011 (modifier)

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Après 5 tomes, cette série reste constante à elle-même : de l'action sur fond politico-religieux avec écroulement possible de toute la chrétienneté. Classique, d'accord, mais ici efficace. Le premier cycle de trois tomes est (et c'est bon de le souligner) un vrai cycle avec une vraie fin (toutes les questions trouvent une réponse). Le deuxième cycle (deux tomes sur trois pour l'instant parus) suit intelligemment le premier et reste aussi plaisant à lire, même si les explications scientifiques ne sont pas toutes convaincantes... Au niveau du graphisme, c'est plus que correct, même si celui-ci correspond moins à mes goûts actuels (si la série commençait maintenant, je ne pense pas que je la suivrai - à tort peut-être...). J'ai un problème avec la mise en couleur. Dans le dernier tome, par exemple, il y a des planches assez flashies et d'autres beaucoup plus reposantes (et plus jolies, je trouve). Cela est peut-être dû aux trois coloristes... Bref, série pas indispensable, mais néanmoins très agréable à lire.

12/11/2009 (modifier)

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Au commencement de ma lecture je trouvais l’histoire simplement agréable, et puis, par la suite, avec la fin à laquelle j’ai eu droit j'ai changé d’opinion et trouvé cela vraiment pas mal ! Voilà une bonne petite série surfant je l’imagine à l’époque sur la vague du " da vinci code ". Pour cette série l’esprit " grand angle " des éditions Bamboo est respecté : " la BD comme au cinéma " - comme il aime à le dire - bien sûr, cinéma américain, gros budget, course poursuite, vilain méchant, satellite ultra sophistiqué etc. Tout cela est agrémenté de plusieurs situations pittoresques, voir surréalistes, mais bon, passons : dans le feu de l’action pourquoi pas ! Le plus pour moi est la personnalité du prêtre, si savoureusement développée, finement observée, il est réellement intéressant ! Et c’est déjà pas mal. Alors… les deux premiers tomes s’enchaînent très bien ! Il faut dire que vérifier si Jésus a eu un frère et donc prouver que Marie n’était pas vierge, n’est pas chose aisée… Bref un postulat de départ juste correct qui s’avoue finalement bien traité, action suspense retournements de situations sont au rendez-vous. Puis viens le troisième tome avec un début un peu plus lent, nos protagonistes passent de " personnages " en " personnage " à la recherche de LA bonne " personne "… enfin cela reste agréable, une course poursuite contre la montre assez bien menée. Et vient la fin, surprenante et assez inattendue : pour ma part. Bien sûr certains pourront sans difficulté subodorer la fin, mais moi je n’y ai vu que du feu et c’est tant mieux ! ! La BD prend plus de sens. Alors, pour que le plaisir soit complet, faites comme moi, ne vous posez pas de question à la lecture de cette histoire sans prétention mais très agréablement faite. Laissez-vous porter et ne soyez pas trop choqués des incohérences, car finalement tout cela passe bien. Achat conseillé : oui si vous trouvez en occasion comme cela a été mon cas (le tiers du prix d’origine), une habitude pour une grande partie de la collection grand angle de chez Bamboo dans les solderies d’éditeur. (14/20)

18/01/2009 (modifier)

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Messager (Le), t.4 "Demain, les écritures..." Dans un genre très en vogue, depuis quelques temps, ce premier tome du second cycle du Messager tient toute sa promesse. En effet, bien que le père Gabriel ne soit pas encore le personnage principal de cet album, on retrouve à la lecture les ingrédients du polar religieux qui ont fait le succès du premier cycle. Le scénario de H. Richez est de bonne facture et ne tombe pas dans le déjà lu ou vu, ce qui a pour conséquence de nous tenir en haleine. De plus, le suspens qui rôde dans cet album ainsi que les différentes interrogations sur certains protagonistes, amis ou ennemis, sont haletantes et nous pousse donc à attendre la suite avec envie. Afin de compléter le tout, le scénariste joue habilement avec les éléments scientifiques, politiques et religieux de l’histoire en nous dévoilant l’unique point de convergence du récit « la sainte Lance » et le père Gabriel. En conclusion, on peut déjà dire que le repos du père Gabriel va être sûrement de courte durée. Concernant le dessin semi réaliste de Mig, le trait reste efficace. Toutefois, malgré un effort significatif sur l’épaisseur du trait par rapport aux autres épisodes, cela manque peut être encore de chaleur et de rondeur. Il en va de même pour la couleur (le travail à l’ordinateur y est peut être pour quelque chose à mon avis).

15/10/2008 (modifier)

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La série, composée pour ce premier cycle de trois tomes (jusqu'ici, je n’ai aucune nouvelle d'un éventuel deuxième cycle), reprend tous les éléments du thème tant exploité actuellement qu’est l’ésotérisme. Là où elle se différencie de la série Le Triangle Secret, c’est qu’elle est nettement plus romancée et moins "historique", permettant d’offrir au lecteur une dose d’action non négligeable. Les dessins sont bons, sans être exceptionnels. Les couleurs sont vives et parfaitement adaptées au rythme de l’histoire. L’ensemble est de bonne facture, sans plus. L’ésotérisme est largement surmédiatisé actuellement. Personnellement, il ne m’en faut plus pour l’instant... Si ce thème vous convient, n’hésitez pas, j’en conseille l’achat.

22/12/2007 (modifier)

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Le premier cycle vient de se terminer et j’avoue avoir eu beaucoup de plaisirs à lire « Le messager ». Le mélange intrigue historique, enquête, action et religion rend cette série divertissante conformément à l’esprit de cette collection. Au niveau du scénario, l’histoire tient la route malgré quelques erreurs historiques notamment pendant les séquences lors de la seconde guerre mondiale. De même, l’utilisation de la haute technologie pour traquer les personnages principaux fera certainement sourire le ministère de la défense… Néanmoins, l’immersion dans l’énigmatique « Opus Dei » même si cela se révèle fictive est intéressante. La trame de l’histoire ne part pas dans tous les sens et permet aux lecteurs de se concentrer sur l’intrigue principale. Les personnages sont attachants en particulier le père Gabriel par son caractère trempé et son passé inconnu qui nous force à s’intéresser à lui. Sarah est une héroïne que j’apprécie énormément par ses côtés féministe et fragile. De nombreux personnages secondaires interviennent dans cette série et se révéleront attachants eux aussi. J’éprouve de la sympathie pour Aaron par exemple bien qu’il n’apparaisse que dans le premier tome. Dans le premier album, le trait de Mig est parfois bizarre surtout dans l’anatomie des personnages où les imperfections s’estomperont dans les tomes suivants. Les arrière plans sont souvent dessinés d’une façon simpliste mais permettent de garder une excellente lisibilité à la lecture tout au long du cycle. La mise en couleurs est très bonne car elle est retransmet bien l’ambiance de l’histoire sauf dans « La sainte lance » où l’emploi de tons vifs a gâché un peu mon plaisir de lecture. A mon avis, le découpage et la mise en page ne souffrent d’aucune critique. Finalement, j’ai beaucoup apprécié le premier cycle du « messager ». Mettez-vous à l’esprit que la série a été conçue pour divertir. Le scénario se révéle intéressant malgré le fait que celui-ci surfe sur l’actuelle déferlante de récits d’enquêtes sur l’ésotérisme.

22/11/2005 (MAJ le 02/12/2007) (modifier)

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Le postulat de départ ?... tout débute par une découverte archéologique captivante à Jérusalem... Le professeur Cohen a mis la main sur un tombeau qui pourrait fort bien être celui du frère de Jésus. Mais cette découverte va alors remettre en cause toute la mythologie de l'Immaculée Conception. C'est donc inacceptable pour certains "militaires de Dieu" qui refusent que leur ordre soit ébranlé. On dirait que le duo d'auteurs a décidé d'exploiter la veine du "Da Vinci Code" !.. J'ai été ainsi "invité" à participer à une course à travers le monde ; entre les tenants d'une certaine orthodoxie qui ne veulent prendre aucun risque quant aux fondements de leurs dogmes et quelques fortes personnalités mues par des objectifs divers... Mais je reconnais que l'ensemble est plutôt bien emballé et balancé sur un rythme qui sied à merveille à ce polar. Le scénario n'est pas révolutionnaire -c'est vrai-, mais il est efficace et truffé de quelques originalités qui le rendent bien séduisant par moments. Bref : une course-poursuite pétaradante et passionnante engagée entre les divers protagonistes ; et ce pour une série bien solide. Du béton ! Et du bon !... Ma cote réelle : 3,5/5.

27/01/2007 (modifier)

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Avis sur le tome 1 La Sainte Lance : Mon avis sur cet album (pour lequel je suis potentiellement bon client) va être dur. Le dessin de Mig n'est pas fabuleux, mais il est bon. Il colle parfaitement à l'histoire, même s'il manque peut-être d'un peu de personnalité. Je ne trouve rien de rédhibitoire jusque là, bien au contraire, car une couverture avec un prêtre qui à la tronche à Stallone, il faut oser, et cela me plaît bien. Le scénario maintenant, en fait, c'est lui qui m'énerve. Certes pas dans la trame générale de l'histoire, qui est plutôt pas mal, une histoire à la Daniel Eastermann, donc avec des espions d'un genre un peu spécial. Là encore, je reste bon client. Sans être renversant, jusque là, je n'ai toujours rien à redire, pas original, mais pas rebutant. Mais alors c'est quoi qui te gêne, allez-vous me dire avec raison ? En fait le point de départ de mon "agacement" à l'encontre de cette BD est un point de détail du scénario. Point de détail du scénario certes, mais ce n'en est certainement pas un du point de vue de l'histoire : Selon Richez, en 1934 Hitler aurait été un simple aquarelliste faisant un tour dans le Hofburgmuseeum de Vienne en Autriche. C'est impossible. En effet, il était chancelier de l'Allemagne depuis février 1933 et l'Autriche n'était pas encore annexée. Pourquoi cela me gêne, m'énerve ? Simplement parce que la réalité historique est distordue, car Hitler a effectivement réalisé des aquarelles dans ce musée... avant la première guerre mondiale, alors qu'il tentait de devenir architecte... Cela me fâche car l'information est facile à trouver avec un outil tel internet. Et, pour l'avoir vécu, des imprécisions semblables sont du pain béni pour les révisionnistes, qui s'empressent, généralement, de les rajouter à leur argumentaire. Il y a d'autres points qui me chagrinent, mais comme ils sont présents dans d'autres BD (que je lis et apprécie parfois), je ne les relèverai pas ici. Alors la bande dessinée est un divertissement, ok, elle n'a certainement pas pour vocation de nous enseigner l'histoire d'accord, mais il est certaines choses que je ne peux pas laisser passer. En conclusion, voilà un album que je ne vous conseille pas, vous l'aurez compris, de Richez, je vous dirais de plutôt regarder du côté de sa production humoristique (qui me plait bien), mais de tout de façon, c'est à vous de voir. A propos du tome 3 L'Archange : Je reprends le clavier pour la fin de ce cycle dont j'avais plus que vertement critiqué le premier tome... Voici donc la suite et la fin de l'enquête du père Gabriel (celui qui a la tête de Stallone) et de Sarah Cohen. Nous avons toujours droit la traque des deux héros par Monseigneur Echebal, traque qui finira de manière... surprenante! Et oui, j'ai trouvé le scénario de cet album intéressant et surtout utilisant au mieux les éléments mis en avant dans les opus précédent (même si celle concernant un certain attentat est un câble du pont de St-Nazaire...)! Et surtout, j'ai beau eu chercher la petite bête pour la précision historique, il n'y a cette fois strictement rien à redire! En fait ma seule vraie critique irait au dessin de Mig. Parfois, j'ai eu l'impression que ses personnages changeaient de tête, particulièrement le cardinal et son homme de main, mais bon... c'est surtout pour pinailler... Alors voilà, au vu de l'ensemble du cycle, je lève totalement les critiques générales que j'ai put émettre (reste la trop grosse faute de date dans le premier tome). Et je vais même jusqu'à vous dire que ce cycle est intéressant pour tout amateur de polar ou de récit d'espionnage. Ben oui, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis... Mais bon, je peux dire ce que je veux, cela reste à vous de voir...

02/03/2006 (modifier)

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