Giacomo, c'est un de ces héros que l'on apprend à suivre et à aimer au fil des épisodes.
On découvre avec plaisir qu'il se bonifie avec le temps (dessins et couleurs sont de plus en plus agréables) et que la qualité est toujours au rendez vous.
Un grand bravo particulier au souci de réalisme dans la reconstitution de Venise, l'atmosphère de décadence raffinée est particulièrement bien rendue.
Une valeur sûre, indéniablement.
Au risque de ne pas être très original, j'avoue avoir appris à lire, moi aussi, grâce aux albums de Tintin. Donc un incontestable sentiment de nostalgie influence en partie mon jugement.
Quand j'étais gosse, Tintin me faisait rêver. C'est vrai que le contexte de chaque album donne naissance à des aventures exaltantes, rocambolesques et captivantes. Et je me rends compte que la magie opère toujours, après chaque lecture, malgré les années qui s'amoncèlent. C'est d'ailleurs une raison de plus d'aimer les aventures de Tintin : je suis à chaque fois surpris des émotions qu'elles réveillent en moi.
Alors oui, la ligne claire d'Hergé, autrefois novatrice, a pris de l'âge et semble parfois dépassée par le graphisme de certains auteurs actuels. Malgré tout, ce style reste percutant et la maîtrise dont fait preuve Hergé fait oublier le reste.
Quant aux personnages, c'est sans conteste les acolytes et compères du célèbre reporter qui mènent la barque. Tintin, lisse et trop parfait est vite dépassé dans le coeur des lecteurs par le capitaine Haddock en tête (Mille Sabords !), ses disputes somptueuses avec Tryphon Tournesol (les albums "lunaires" au summum) et les inénarrables Dupondt (la scène de la jeep dans L'Or Noir par exemple), ainsi qu'une foule d'autres personnages, tous très charismatiques.
Pour résumer, Tintin paraît daté, et pourtant le relire procure toujours un plaisir certain, et peut même parfois se comparer à une cure de jouvence. Malgré tout ce qu'on peut lui reprocher, il reste une référence parmi les références, et ça, ça force le respect.
Attention, lorsque vous ouvrez une BD de Raymond Calbuth, vous entrez dans un monde à part, un monde dont vous ne reviendrez peut-être pas !
Raymond habite Ronchin, il est mégalo, parano, schizo, mytho, et c'est pour ça que je l'aime Raymond. Monique aussi l'aime, elle l'admire même. Monique c'est sa femme, mais Raymond le confesse : jamais plus de 50 ans avec la même femme !
Faut dire que c'est un tombeur. 'Puis un gars important : il n'hésite pas à écrire aux présidents des USA et de Russie pour exiger le démantèlement des armes nucléaires ! Un aventurier des temps modernes aussi : n'écoutant que son courage à deux mains, il organise une opération-commando pour libérer les Vaches-qui-rient honteusement parquées dans les rayons du supermarché ...
Bref, Tronchet nous brosse le portrait sans concession d'un doux-dingue qui se prend pour le centre du monde. Évidemment, il faut se laisser guider, entrer dans le délire et se lâcher, et alors là, c'est grandiose ! Les esprits chagrins dénigreront le dessin "cra-cra" de Tronchet. Sachez voir au-delà ! Vous vous rendrez compte que finalement, c'est parfaitement approprié aux persos et aux gags.
Léger bémol toutefois : possédant l'ancienne édition en 4 tomes, j'ai peur que le redécoupage en 6 tomes ne fasse un peu "light". Quant à l'inédit 7ème tome, j'avoue être resté sur ma faim. Tronchet semble avoir laissé Raymond Calbuth de côté trop longtemps, il manque un peu de la fraîcheur des premiers albums.
Mais quoi qu'il en soit, cette série reste à mes yeux garante de bons moments de rigolade, et je dis : Merci Monsieur Tronchet !
Pour moi, Hugo Pratt et Corto Maltese appartiennent au panthéon de la Bande Dessinée.
Le dessin est magnifique et démontre une grande maitrise du noir et blanc pour les albums mais aussi des couleurs pour les aquarelles de Pratt. Les ambiances et les atmosphères sont bien rendues.
Quant aux scénarios, ile mettent en scène des aventures extraordinaires où se mêlent action, philosophie, ethnologie, fantastique et amour. De plus, il s'inspire souvent d'évènements historiques qui rendent les histoires encore plus intéressantes.
Corto est une superbe incarnation du romantisme et il continue de faire rêver de nombreux lecteurs (et lectrices).
Pas tout à fait d'accord avec tous les avis émis ici. Le dessin de Ross est superbe, à condition, bien sûr d'aimer le dessin hyper-réaliste, qui frise presque le mauvais goût mais est toujours d'une force expressive et possède un sens de l'allégorie hors du commun. Un dessin par lequel passe pas mal de dérision et d'humour (cela dépend à quel degré on le lit). Les scénarios de Dini, ceux des deux tomes que j'ai lu, (Batman et Superman) sont très très bons, ils dressent à chaque fois un portrait du personnage en trouvant la faille qui le caractérise par-dessus tout. Et son style narratif, combiné aux "illustrations" de Ross (est-ce encore de la bd) est une forme narrative diablement efficace.
"War on crime" me paraît être le meilleur des deux. Batman, allégorie de la vengeance, passe par la rédemption et s'interroge sur certains mécanismes sociaux propres à un système aussi pourri que l'amérique. La critique sociale est pertinente même si elle tombe vite, d'une manière admirablement cliché (j'ai pas mal ri) dans une esthétique judéo-chrétienne... qui ratrappe la bonne morale américaine. Si vous désirez du Ross plus acerbe, allez lire le délicieux Uncle Sam (voir ce titre).
Ma première opinion sur la série n'était pas très positive... Je trouvais le dessin moche, le scénario et les dialogues insipides... Et puis, j'ai donné une seconde chance à la petite Anita, et finalement... Même si les couleurs sont un peu spéciales (il semble que Cromwell n'en utilise que quatre : noir, blanc, gris et orange), en fait le dessin est très sympa. Les dialogues sont plutôt rigolos, l'histoire n'est pas si tarte et on se laisse complètement emporter par ce tourbillon d'action et d'aventure, plein de retournements de situation et de bonnes idées (le coup du robot aux personnalités multiples, par exemple, dont le cerveau détraqué s'invente une nouvelle personnalité presque à chaque changement de situation). Et puis la p'tite Anita ne manque pas de charme et de caractère, avec une vision intéressante du monde, de la société, de la vie... "Votre rébellion, je m'en fous ! Qu'est-ce que vous allez faire ? Foutre un système à la place d'un autre ? Quel intérêt ? Du monde, je ne veux pas en faire partie. D'aucun monde. Marcher à côté, oui ! Mais surtout ne pas sympathiser, ne pas lui adresser la parole. Jamais trinquer avec. M'en servir comme il est. Prendre le bon. Surtout rien créer, rien remplacer..." Bien dit, Anita !
Ahhhhh, Tergal... Allez, j'hésite même pas : 5 étoiles ! Les gens qui n'ont pas une vie de loser total comme ce pauvre Jean-Claude peuvent pas comprendre... Moi, quand je vois Tergal se prendre râteau sur râteau avec les nanas, quand je vois comment ses potes le traitaient à l'école, j'ai l'impression de voir MA vie en BD, et quelque part, ben, ça me console un peu... Pour que quelqu'un raconte tout ça avec autant de réalisme, c'est que quelqu'un d'autre que moi a vécu ce genre de situations minables et/ou humiliantes... En lisant Tergal, je me pisse dessus de rire et je me sens moins seul...
Watchmen est une de mes BD préférées, sans doute le meilleur comic jamais publié (j'allais dire "le meilleur comic de tous les temps", mais après tout, qui sait si l'avenir ne nous réserve pas un chef d'oeuvre qui reléguera celui-ci au second plan ?). Cela dit, je pense qu'il faut quand même s'intéresser un minimum aux BD de super-héros pour apprécier Watchmen. À cette condition, oui, on se régale.
Je vais sembler répéter ce que les autres ont déjà dit mais j'y vais quand même. Le scénario est très très bon, émouvant, prenant, exaltant, intelligent... Le dessin, s'il se laisse "aprivoiser" n'atteint qu'un bon niveau que dans le troisième tome, dommage. La mise en scène de certaines séquences comprend tout de même quelques très bonnes idées de mise en page...
Cette bd est une adaptation, n'ayant pas lu le roman, il m'est impossible de savoir ce que vaut cette adaptation. Il est vrai que le fait que le dessin ne me passionne pas, au contraire du scénario, me font penser que je devrais peut-être me lancer dans la lecture du roman....
P.S. : Une édition "intégrale" existe. Et une suite a commençé à paraître chez Dargaud sous le nom "Libre à jamais", c'est l'adaptation du roman de Haldeman qui fait suite au premier...
Du bon Tardi, en couleurs... seul petit reproche : peu de cases par planche pour un grand format. Du coup, cela se lit vite pour le prix que ça coute....
Mais bon, c'est du polard bien glauque, aux petits oignons... l'ambiance banlieusarde est au rendez-vous et décrite avec une grande minutie... Faut aimer le genre...
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Giacomo C.
Giacomo, c'est un de ces héros que l'on apprend à suivre et à aimer au fil des épisodes. On découvre avec plaisir qu'il se bonifie avec le temps (dessins et couleurs sont de plus en plus agréables) et que la qualité est toujours au rendez vous. Un grand bravo particulier au souci de réalisme dans la reconstitution de Venise, l'atmosphère de décadence raffinée est particulièrement bien rendue. Une valeur sûre, indéniablement.
Les Aventures de Tintin
Au risque de ne pas être très original, j'avoue avoir appris à lire, moi aussi, grâce aux albums de Tintin. Donc un incontestable sentiment de nostalgie influence en partie mon jugement. Quand j'étais gosse, Tintin me faisait rêver. C'est vrai que le contexte de chaque album donne naissance à des aventures exaltantes, rocambolesques et captivantes. Et je me rends compte que la magie opère toujours, après chaque lecture, malgré les années qui s'amoncèlent. C'est d'ailleurs une raison de plus d'aimer les aventures de Tintin : je suis à chaque fois surpris des émotions qu'elles réveillent en moi. Alors oui, la ligne claire d'Hergé, autrefois novatrice, a pris de l'âge et semble parfois dépassée par le graphisme de certains auteurs actuels. Malgré tout, ce style reste percutant et la maîtrise dont fait preuve Hergé fait oublier le reste. Quant aux personnages, c'est sans conteste les acolytes et compères du célèbre reporter qui mènent la barque. Tintin, lisse et trop parfait est vite dépassé dans le coeur des lecteurs par le capitaine Haddock en tête (Mille Sabords !), ses disputes somptueuses avec Tryphon Tournesol (les albums "lunaires" au summum) et les inénarrables Dupondt (la scène de la jeep dans L'Or Noir par exemple), ainsi qu'une foule d'autres personnages, tous très charismatiques. Pour résumer, Tintin paraît daté, et pourtant le relire procure toujours un plaisir certain, et peut même parfois se comparer à une cure de jouvence. Malgré tout ce qu'on peut lui reprocher, il reste une référence parmi les références, et ça, ça force le respect.
Raymond Calbuth
Attention, lorsque vous ouvrez une BD de Raymond Calbuth, vous entrez dans un monde à part, un monde dont vous ne reviendrez peut-être pas ! Raymond habite Ronchin, il est mégalo, parano, schizo, mytho, et c'est pour ça que je l'aime Raymond. Monique aussi l'aime, elle l'admire même. Monique c'est sa femme, mais Raymond le confesse : jamais plus de 50 ans avec la même femme ! Faut dire que c'est un tombeur. 'Puis un gars important : il n'hésite pas à écrire aux présidents des USA et de Russie pour exiger le démantèlement des armes nucléaires ! Un aventurier des temps modernes aussi : n'écoutant que son courage à deux mains, il organise une opération-commando pour libérer les Vaches-qui-rient honteusement parquées dans les rayons du supermarché ... Bref, Tronchet nous brosse le portrait sans concession d'un doux-dingue qui se prend pour le centre du monde. Évidemment, il faut se laisser guider, entrer dans le délire et se lâcher, et alors là, c'est grandiose ! Les esprits chagrins dénigreront le dessin "cra-cra" de Tronchet. Sachez voir au-delà ! Vous vous rendrez compte que finalement, c'est parfaitement approprié aux persos et aux gags. Léger bémol toutefois : possédant l'ancienne édition en 4 tomes, j'ai peur que le redécoupage en 6 tomes ne fasse un peu "light". Quant à l'inédit 7ème tome, j'avoue être resté sur ma faim. Tronchet semble avoir laissé Raymond Calbuth de côté trop longtemps, il manque un peu de la fraîcheur des premiers albums. Mais quoi qu'il en soit, cette série reste à mes yeux garante de bons moments de rigolade, et je dis : Merci Monsieur Tronchet !
Corto Maltese
Pour moi, Hugo Pratt et Corto Maltese appartiennent au panthéon de la Bande Dessinée. Le dessin est magnifique et démontre une grande maitrise du noir et blanc pour les albums mais aussi des couleurs pour les aquarelles de Pratt. Les ambiances et les atmosphères sont bien rendues. Quant aux scénarios, ile mettent en scène des aventures extraordinaires où se mêlent action, philosophie, ethnologie, fantastique et amour. De plus, il s'inspire souvent d'évènements historiques qui rendent les histoires encore plus intéressantes. Corto est une superbe incarnation du romantisme et il continue de faire rêver de nombreux lecteurs (et lectrices).
Les Plus Grands Super-Heros du Monde
Pas tout à fait d'accord avec tous les avis émis ici. Le dessin de Ross est superbe, à condition, bien sûr d'aimer le dessin hyper-réaliste, qui frise presque le mauvais goût mais est toujours d'une force expressive et possède un sens de l'allégorie hors du commun. Un dessin par lequel passe pas mal de dérision et d'humour (cela dépend à quel degré on le lit). Les scénarios de Dini, ceux des deux tomes que j'ai lu, (Batman et Superman) sont très très bons, ils dressent à chaque fois un portrait du personnage en trouvant la faille qui le caractérise par-dessus tout. Et son style narratif, combiné aux "illustrations" de Ross (est-ce encore de la bd) est une forme narrative diablement efficace. "War on crime" me paraît être le meilleur des deux. Batman, allégorie de la vengeance, passe par la rédemption et s'interroge sur certains mécanismes sociaux propres à un système aussi pourri que l'amérique. La critique sociale est pertinente même si elle tombe vite, d'une manière admirablement cliché (j'ai pas mal ri) dans une esthétique judéo-chrétienne... qui ratrappe la bonne morale américaine. Si vous désirez du Ross plus acerbe, allez lire le délicieux Uncle Sam (voir ce titre).
Anita Bomba
Ma première opinion sur la série n'était pas très positive... Je trouvais le dessin moche, le scénario et les dialogues insipides... Et puis, j'ai donné une seconde chance à la petite Anita, et finalement... Même si les couleurs sont un peu spéciales (il semble que Cromwell n'en utilise que quatre : noir, blanc, gris et orange), en fait le dessin est très sympa. Les dialogues sont plutôt rigolos, l'histoire n'est pas si tarte et on se laisse complètement emporter par ce tourbillon d'action et d'aventure, plein de retournements de situation et de bonnes idées (le coup du robot aux personnalités multiples, par exemple, dont le cerveau détraqué s'invente une nouvelle personnalité presque à chaque changement de situation). Et puis la p'tite Anita ne manque pas de charme et de caractère, avec une vision intéressante du monde, de la société, de la vie... "Votre rébellion, je m'en fous ! Qu'est-ce que vous allez faire ? Foutre un système à la place d'un autre ? Quel intérêt ? Du monde, je ne veux pas en faire partie. D'aucun monde. Marcher à côté, oui ! Mais surtout ne pas sympathiser, ne pas lui adresser la parole. Jamais trinquer avec. M'en servir comme il est. Prendre le bon. Surtout rien créer, rien remplacer..." Bien dit, Anita !
Jean-Claude Tergal
Ahhhhh, Tergal... Allez, j'hésite même pas : 5 étoiles ! Les gens qui n'ont pas une vie de loser total comme ce pauvre Jean-Claude peuvent pas comprendre... Moi, quand je vois Tergal se prendre râteau sur râteau avec les nanas, quand je vois comment ses potes le traitaient à l'école, j'ai l'impression de voir MA vie en BD, et quelque part, ben, ça me console un peu... Pour que quelqu'un raconte tout ça avec autant de réalisme, c'est que quelqu'un d'autre que moi a vécu ce genre de situations minables et/ou humiliantes... En lisant Tergal, je me pisse dessus de rire et je me sens moins seul...
Watchmen
Watchmen est une de mes BD préférées, sans doute le meilleur comic jamais publié (j'allais dire "le meilleur comic de tous les temps", mais après tout, qui sait si l'avenir ne nous réserve pas un chef d'oeuvre qui reléguera celui-ci au second plan ?). Cela dit, je pense qu'il faut quand même s'intéresser un minimum aux BD de super-héros pour apprécier Watchmen. À cette condition, oui, on se régale.
La Guerre Eternelle
Je vais sembler répéter ce que les autres ont déjà dit mais j'y vais quand même. Le scénario est très très bon, émouvant, prenant, exaltant, intelligent... Le dessin, s'il se laisse "aprivoiser" n'atteint qu'un bon niveau que dans le troisième tome, dommage. La mise en scène de certaines séquences comprend tout de même quelques très bonnes idées de mise en page... Cette bd est une adaptation, n'ayant pas lu le roman, il m'est impossible de savoir ce que vaut cette adaptation. Il est vrai que le fait que le dessin ne me passionne pas, au contraire du scénario, me font penser que je devrais peut-être me lancer dans la lecture du roman.... P.S. : Une édition "intégrale" existe. Et une suite a commençé à paraître chez Dargaud sous le nom "Libre à jamais", c'est l'adaptation du roman de Haldeman qui fait suite au premier...
Jeux pour mourir
Du bon Tardi, en couleurs... seul petit reproche : peu de cases par planche pour un grand format. Du coup, cela se lit vite pour le prix que ça coute.... Mais bon, c'est du polard bien glauque, aux petits oignons... l'ambiance banlieusarde est au rendez-vous et décrite avec une grande minutie... Faut aimer le genre...