Le Chat...
Philosophe au gros nez du 21ème siècle, il s'impose pour moi comme une référence des prises de tête absurdes et des jeux de mots implaçables. Je connais Philippe Gelluck par la télé depuis déjà un certain nombre d'années et c'est simple, JE L'ADORE!!! Que ce soit chez Ruquier, Drucker ou chez n'importe qui d'autre, il a toujours le même esprit survolté d'intello plaisantin.
Quant au dessin, je m'excuse mais je vois mal un "Blacksad" dire que le coup du lapin, ça doit être terrible chez la girafe. Donc, le dessin convient très bien à la BD.
Génial le Chat.
Merci cher Philippe, merci la Belgique.
Moi, j'adore Widenlocher! Quant à Herlé, je ne le connais que par Nab et puisqu'il travaille avec Widenlocher, je l'adore aussi. Je ne suis pas franchement fan de Nab, donc j'étais pas chaud chaud à lire cet ouvrage. Mais étant la dernière BD de Widenlocher que je n'ai pas encore lu, je m'empresse de l'acquérir (notamment pour avoir une 7ème dédicace de maître Roger). Je l'achète, je la lis et que dire?
Que c'est certainement là le chef d'oeuvre de ces deux grands auteurs. Le dessin est génial. Les couleurs épatantes et l'humour absurde dont font preuve ici les deux compères est tout bonnement savoureux.
On se dit parfois qu'ils feraient mieux de ne se consacrer qu'à ce genre d'album pour grands ados plutôt que de continuer avec le malheureux Nab.
Enfin, ça n'engage que moi.
Je connaissais cette BD de nom et de couverture depuis pas mal d'années (faut dire que je traîne souvent dans des librairies). Mais, bien que trouvant le dessin attrayant, je ne me les étais jamais procurées. Va savoir pourquoi.
Quoi qu'il en soit, j'ai vite vu, en lisant tout ce qui est écrit sur ce merveilleux site, qu'il ne s'agissait pas là d'une BD ordinaire.
"Soyons fous, achetons-les pour voir."
Et c'est ce que je fis. Je viens enfin de terminer le tome 5.
Alors que dire?
Tout d'abord, c'est que si j'ai dit plus haut que le dessin est attrayant, je voulais dire qu'il est admirable, fabuleux, grandiooooooose!!!(les mots me manquent).
Bref, rien à redire là dessus.
Quant au scénario, c'est tout bonnement divin. Les dialogues, les alexandrins, ... l'histoire, bêtement. Génial.
J'avais mis 4/5 après la lecture des 3 premiers tomes, mais les derniers (en particulier LE dernier) sont tellement jubilatoires que "culte" devient effectivement le terme le plus approprié à une telle oeuvre.
C'est génial. Peut-être l'une des plus extraordinaires aventures jamais contée en BD. C'est drôle, c'est fin, c'est beau,...
5/5...sans hésitation.
Y'a pas photo, j'adore l'humour de DeGroot.
J'adore "Robin Dubois", j'adore "Léonard", j'adore... DeGroot. Voilà, c'est dit.
Alors, qu'est-ce qu'on a là... Ahh, "Doggyguard". J'aime bien Doggyguard. J'aime l'absurde, le burlesque, ... le non-sens, quoi! J'adore les texte. Quant au dessin de Rodrigue, il est sympa.
Donc, DeGroot, est fidèle à lui-même, et Rodrigue (que je découvre) est, à mon avis, un grand dessinateur du genre (au même titre que Turk, d'ailleurs).
Bilan : BD excellente (bien que je trouve dommage que Doggyguard puisse se faire tirer dessus sans être blessé).
A quand une suite s.v.p ?
Je ne suis pas un habitué des mangas. Mis à part "Akira" en son temps ou dernièrement "Quartier Lointain", je n'en ai pas ouvert beaucoup. Mais "Monster", là, c'est la claque ! Un scénario intelligent et passionnant, des personnages fouillés (tous autant qu'ils sont), un dessin et un découpage dynamiques, des situations inattendues et totalement nouvelles dans le petit monde de la BD (je pense notamment à la séquence ou un policier mime le modus operandi du tueur sur le lieu du crime. Superbe!). Là où une bande dessinée comme "XIII" (à laquelle on pourrait apparenter "Monster") s'enlise pour se perdre et perdre le lecteur, "Monster" rebondit allègrement et joue de toutes les cordes, autant celles du thriller savamment orchestré que celles de la sensibilité, donnant corps à une structure totalement maîtrisée. Par ailleurs, il est étonnant de remarquer la façon qu'a eu cet auteur japonais d'assimiler toute notre culture (rappelons que l'action se déroule en allemagne) pour en dégager un récit qui a priori, ne pourrait avoir été imaginé que par un occidental.
Et puis, il ne faut pas oublier que par rapport à un "XIII" notamment, Urasawa a conduit son histoire à son terme, ce qui n'est pas le moindre de ses mérites.
Du grand art ! Chapeau bas, monsieur Urasawa ! Et merci pour cette très belle leçon !
KAMEHAMEHAAAAAAAA!!!!!
Il me suffit de lire ce mot afin de me retrouver dans une jubilation que je connus jadis lorsque je regardais récré kid sur TMC. En effet, si "Dragon Ball" est avant tout une BD hors du commun, c'est également l'un des dessins animés les plus appréciés par toutes les générations. Personnellement, je n'ai jamais été fada de ce dessin animé, car les épisodes me semblaient interminables vu qu'il ne s'y passait jamais rien. Un combat durait 7 épisodes, soit ~1h30, soit une semaine(!!!). Il faut dire aussi que je manquais régulièrement un ou plusieurs épisodes. Donc, j'y captais que dalle!
Heureusement, bien plus tard, je découvris la BD. Et quel bonheur!!!
Que ce soient les premiers (avec Sangoku) qui sont plus drôle que violents où les suivants (avec Sangohan =DBZ), où l'humour cède la place aux arts martiaux à proprement parler, dans les 2 cas, je prends mon pied.
Bon, c'est vrai que les dialogues ne sont pas géniaux (peut-être à cause de la traduction), mais l'histoire, les personnages, le suspense,... tout est grandiose. Le dessin me fait trembler d'admiration à chaque relecture. Car effectivement, je les ai tous lus entre 5 et 6 fois et j'adore toujours autant.
Les extra-terrestres, les combats, les dragon balls, l'au-delà,...
Cette saga est sans aucun doute la référence du genre.
FABULEUX!!!
Un véritable délice à chaque page.
J'ai d'abord été agréablement surpris par la propreté du dessin. C'est très précis, très fin, je n'avais jamais vu ça dans un manga (j'en ai lu très très peu il est vrai)
Mais c'est surtout l'histoire qui m'a subjugué. L'auteur trouve une justesse de ton tout à fait exceptionnelle, chaque chapitre m'a ébloui un peu plus que le précédent. L'identification avec le héros est rapide et complètement naturelle, j'ai vibré et douté avec lui.
Une pure merveille...
Moi qui crachais allègrement sur les mangas en général, je ferai dorenavant attention à ce que je dis...
Bon, je ne vais pas être très original...
Lu dans la collection "Best-Seller" (l'intégrale regroupant les 7 premiers tomes, un vrai pavé !), le moins que l'on puisse dire est qu'il y a matière à s'occuper un bon moment !
Pour resituer les choses dans leur contexte, "Les maîtres de l'orge" ont d'abord été écrits pour la télé, puis adaptés pour la bd, et enfin reréadapté pour la télé. Le moins que l'on puisse dire est que cette marque de fabrique particulière reste apparente.
L'histoire se déroule sur sept générations, chaque volume correspondant à l'une d'elles, depuis la création d'une petite brasserie de campagne jusqu'à une lutte opiniâtre entre grands groupes industriels mondiaux. Chaque volume a donc une saveur assez différente. Les deux premiers par exemple, suscitent une impression de "pionniers", puisque tout est à construire. Les trois derniers en revanche traitent le monde de l'argent avec beaucoup plus de désinvolture, allant jusqu'au caricatural "fils à papa" bourré de fric sans avoir jamais rien eu à faire. Entre les deux, on a affaire à de sombres histoires de familles, mêlées de résistance pendant la guerre...
Ces saveurs différentes confèrent une hétérogénéité assez forte à cette série, avec toutefois bien évidemment le lien filial omniprésent, et le thème qui évolue mais ne change pas. Là où l'on voit fort bien la provenance téléfilmesque des maîtres de l'orge, c'est dans les rebondissements de plus en plus énormes au fur et à mesure que l'on avance, aux retournements de situation ou révélations magistrales absolument colossales (que l'on devine cependant sans trop de peine, hein, faudrait pas non plus que ça soit trop compliqué).
Dessin, pas grand-chose à dire. Classique et sympa, soigné. En noir et blanc, il manque quand même un peu de couleurs (oui, c'est une Lapalissade, je sais :)). J'aime bien l'idée de montrer en début de chaque volume l'évolution du village, c'est vraiment sympa, même si je me suis retrouvé à essayer de comparer les bâtiments... avant d'arrêter pour cause de problème de vision.
Alors bon, ça se lit tout seul (avec pour moi un petit passage à vide pour les tomes 4 et 5...), c'est très efficace et très prenant, mais un peu à la façon d'un rouleau-compresseur : sans subtilité. En tout cas pour 10 euros, ce serait bête de manquer ça.
Vincent Larcher est le type même du héros : bon, courageux, tel qu'on le concevait en 1969, date d'avènement de la série...
Créée à la même époque qu'Eric Castel, plus orientée policier, cette série s'oriente clairement vers le fantastique, avec ses mutants, ses savants fous, ses extraterrestres et ses personnages nébuleux, à l'exception de l'album "mini-jupes et et maxi-foot", plutôt humoristique.
Le style nerveux de Reding, passionné de sport, ses scénarios tirés au couteau ont donné quelques pages d'anthologie au genre...
A noter que les editions Bédéscope ont édité en 1980 un recueil de récits courts, Vincent Larcher avant-centre, considéré comme le tome 0 ou le 7, suivant les terminologies...
Assurément à redécouvrir...
Tout d'abord, je dirais, avec ironie, que si en quittant ce monde, vous devriez emporter une seule bd avec vous, je pense que "Les Mystères du meurtre" serait celle qui conviendrait le mieux. Vous auriez ainsi une vision plus que réaliste de ce qu'est le paradis.
Neil Gaiman aurait-il goûté à cette vue de l'au-delà ? Je crois que cette question est intéressante, car on ne peut que s'émerveiller devant l'application avec laquelle l'auteur nous décrit sa vision de l'eden.
Le scénario est d'une perfection presque insolente. Dès le début du récit, on est captivé par cette aventure surréaliste qui vous plonge dans une atmosphère aux limites de l'onirisme. Concevoir une histoire sur le soi-disant premier homicide de l'univers avant même que l'humanité apparaisse, il fallait oser. L'auteur l'a fait, et franchement, ce récit est divin.
Un ange, Raguel (la vengeance du seigneur) est chargé d'enquêter sur le meurtre d'un de ces congénères. Les investigations de ce Sherlock Holmes céleste sont menées tambour battant et j'ai trouvé le dénouement très convaincant.
La fin de l'album est tellement surprenante que j'ai dû me reprendre à deux fois pour être sûr d'avoir compris.
Au niveau du dessin, et bien celui de P. Graig Russell est fidèle à l'esprit des comics américains. Son trait est fluide et aéré.
Sa vision graphique du paradis est très jolie. Il la représente comme une grande cité suspendue dans le néant. Son regard sur ce monde mystique est très poétique et je crois aussi que c'est comme cela que Neil Gaiman l'avait imaginé car n'oublions pas que cette bd est avant tout une adaptation d'une nouvelle du scénariste.
"Les Mystères du meurtre" est un one-shot qui vous fera découvrir d'autres horizons et qui vous séduira par la qualité de son scénario.
Cet album est franchement à lire et donc à conseiller !
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Le Chat
Le Chat... Philosophe au gros nez du 21ème siècle, il s'impose pour moi comme une référence des prises de tête absurdes et des jeux de mots implaçables. Je connais Philippe Gelluck par la télé depuis déjà un certain nombre d'années et c'est simple, JE L'ADORE!!! Que ce soit chez Ruquier, Drucker ou chez n'importe qui d'autre, il a toujours le même esprit survolté d'intello plaisantin. Quant au dessin, je m'excuse mais je vois mal un "Blacksad" dire que le coup du lapin, ça doit être terrible chez la girafe. Donc, le dessin convient très bien à la BD. Génial le Chat. Merci cher Philippe, merci la Belgique.
Coyote Bill
Moi, j'adore Widenlocher! Quant à Herlé, je ne le connais que par Nab et puisqu'il travaille avec Widenlocher, je l'adore aussi. Je ne suis pas franchement fan de Nab, donc j'étais pas chaud chaud à lire cet ouvrage. Mais étant la dernière BD de Widenlocher que je n'ai pas encore lu, je m'empresse de l'acquérir (notamment pour avoir une 7ème dédicace de maître Roger). Je l'achète, je la lis et que dire? Que c'est certainement là le chef d'oeuvre de ces deux grands auteurs. Le dessin est génial. Les couleurs épatantes et l'humour absurde dont font preuve ici les deux compères est tout bonnement savoureux. On se dit parfois qu'ils feraient mieux de ne se consacrer qu'à ce genre d'album pour grands ados plutôt que de continuer avec le malheureux Nab. Enfin, ça n'engage que moi.
De Cape et de Crocs
Je connaissais cette BD de nom et de couverture depuis pas mal d'années (faut dire que je traîne souvent dans des librairies). Mais, bien que trouvant le dessin attrayant, je ne me les étais jamais procurées. Va savoir pourquoi. Quoi qu'il en soit, j'ai vite vu, en lisant tout ce qui est écrit sur ce merveilleux site, qu'il ne s'agissait pas là d'une BD ordinaire. "Soyons fous, achetons-les pour voir." Et c'est ce que je fis. Je viens enfin de terminer le tome 5. Alors que dire? Tout d'abord, c'est que si j'ai dit plus haut que le dessin est attrayant, je voulais dire qu'il est admirable, fabuleux, grandiooooooose!!!(les mots me manquent). Bref, rien à redire là dessus. Quant au scénario, c'est tout bonnement divin. Les dialogues, les alexandrins, ... l'histoire, bêtement. Génial. J'avais mis 4/5 après la lecture des 3 premiers tomes, mais les derniers (en particulier LE dernier) sont tellement jubilatoires que "culte" devient effectivement le terme le plus approprié à une telle oeuvre. C'est génial. Peut-être l'une des plus extraordinaires aventures jamais contée en BD. C'est drôle, c'est fin, c'est beau,... 5/5...sans hésitation.
Doggyguard
Y'a pas photo, j'adore l'humour de DeGroot. J'adore "Robin Dubois", j'adore "Léonard", j'adore... DeGroot. Voilà, c'est dit. Alors, qu'est-ce qu'on a là... Ahh, "Doggyguard". J'aime bien Doggyguard. J'aime l'absurde, le burlesque, ... le non-sens, quoi! J'adore les texte. Quant au dessin de Rodrigue, il est sympa. Donc, DeGroot, est fidèle à lui-même, et Rodrigue (que je découvre) est, à mon avis, un grand dessinateur du genre (au même titre que Turk, d'ailleurs). Bilan : BD excellente (bien que je trouve dommage que Doggyguard puisse se faire tirer dessus sans être blessé). A quand une suite s.v.p ?
Monster
Je ne suis pas un habitué des mangas. Mis à part "Akira" en son temps ou dernièrement "Quartier Lointain", je n'en ai pas ouvert beaucoup. Mais "Monster", là, c'est la claque ! Un scénario intelligent et passionnant, des personnages fouillés (tous autant qu'ils sont), un dessin et un découpage dynamiques, des situations inattendues et totalement nouvelles dans le petit monde de la BD (je pense notamment à la séquence ou un policier mime le modus operandi du tueur sur le lieu du crime. Superbe!). Là où une bande dessinée comme "XIII" (à laquelle on pourrait apparenter "Monster") s'enlise pour se perdre et perdre le lecteur, "Monster" rebondit allègrement et joue de toutes les cordes, autant celles du thriller savamment orchestré que celles de la sensibilité, donnant corps à une structure totalement maîtrisée. Par ailleurs, il est étonnant de remarquer la façon qu'a eu cet auteur japonais d'assimiler toute notre culture (rappelons que l'action se déroule en allemagne) pour en dégager un récit qui a priori, ne pourrait avoir été imaginé que par un occidental. Et puis, il ne faut pas oublier que par rapport à un "XIII" notamment, Urasawa a conduit son histoire à son terme, ce qui n'est pas le moindre de ses mérites. Du grand art ! Chapeau bas, monsieur Urasawa ! Et merci pour cette très belle leçon !
Dragon Ball
KAMEHAMEHAAAAAAAA!!!!! Il me suffit de lire ce mot afin de me retrouver dans une jubilation que je connus jadis lorsque je regardais récré kid sur TMC. En effet, si "Dragon Ball" est avant tout une BD hors du commun, c'est également l'un des dessins animés les plus appréciés par toutes les générations. Personnellement, je n'ai jamais été fada de ce dessin animé, car les épisodes me semblaient interminables vu qu'il ne s'y passait jamais rien. Un combat durait 7 épisodes, soit ~1h30, soit une semaine(!!!). Il faut dire aussi que je manquais régulièrement un ou plusieurs épisodes. Donc, j'y captais que dalle! Heureusement, bien plus tard, je découvris la BD. Et quel bonheur!!! Que ce soient les premiers (avec Sangoku) qui sont plus drôle que violents où les suivants (avec Sangohan =DBZ), où l'humour cède la place aux arts martiaux à proprement parler, dans les 2 cas, je prends mon pied. Bon, c'est vrai que les dialogues ne sont pas géniaux (peut-être à cause de la traduction), mais l'histoire, les personnages, le suspense,... tout est grandiose. Le dessin me fait trembler d'admiration à chaque relecture. Car effectivement, je les ai tous lus entre 5 et 6 fois et j'adore toujours autant. Les extra-terrestres, les combats, les dragon balls, l'au-delà,... Cette saga est sans aucun doute la référence du genre. FABULEUX!!!
Quartier lointain
Un véritable délice à chaque page. J'ai d'abord été agréablement surpris par la propreté du dessin. C'est très précis, très fin, je n'avais jamais vu ça dans un manga (j'en ai lu très très peu il est vrai) Mais c'est surtout l'histoire qui m'a subjugué. L'auteur trouve une justesse de ton tout à fait exceptionnelle, chaque chapitre m'a ébloui un peu plus que le précédent. L'identification avec le héros est rapide et complètement naturelle, j'ai vibré et douté avec lui. Une pure merveille... Moi qui crachais allègrement sur les mangas en général, je ferai dorenavant attention à ce que je dis...
Les Maîtres de l'Orge
Bon, je ne vais pas être très original... Lu dans la collection "Best-Seller" (l'intégrale regroupant les 7 premiers tomes, un vrai pavé !), le moins que l'on puisse dire est qu'il y a matière à s'occuper un bon moment ! Pour resituer les choses dans leur contexte, "Les maîtres de l'orge" ont d'abord été écrits pour la télé, puis adaptés pour la bd, et enfin reréadapté pour la télé. Le moins que l'on puisse dire est que cette marque de fabrique particulière reste apparente. L'histoire se déroule sur sept générations, chaque volume correspondant à l'une d'elles, depuis la création d'une petite brasserie de campagne jusqu'à une lutte opiniâtre entre grands groupes industriels mondiaux. Chaque volume a donc une saveur assez différente. Les deux premiers par exemple, suscitent une impression de "pionniers", puisque tout est à construire. Les trois derniers en revanche traitent le monde de l'argent avec beaucoup plus de désinvolture, allant jusqu'au caricatural "fils à papa" bourré de fric sans avoir jamais rien eu à faire. Entre les deux, on a affaire à de sombres histoires de familles, mêlées de résistance pendant la guerre... Ces saveurs différentes confèrent une hétérogénéité assez forte à cette série, avec toutefois bien évidemment le lien filial omniprésent, et le thème qui évolue mais ne change pas. Là où l'on voit fort bien la provenance téléfilmesque des maîtres de l'orge, c'est dans les rebondissements de plus en plus énormes au fur et à mesure que l'on avance, aux retournements de situation ou révélations magistrales absolument colossales (que l'on devine cependant sans trop de peine, hein, faudrait pas non plus que ça soit trop compliqué). Dessin, pas grand-chose à dire. Classique et sympa, soigné. En noir et blanc, il manque quand même un peu de couleurs (oui, c'est une Lapalissade, je sais :)). J'aime bien l'idée de montrer en début de chaque volume l'évolution du village, c'est vraiment sympa, même si je me suis retrouvé à essayer de comparer les bâtiments... avant d'arrêter pour cause de problème de vision. Alors bon, ça se lit tout seul (avec pour moi un petit passage à vide pour les tomes 4 et 5...), c'est très efficace et très prenant, mais un peu à la façon d'un rouleau-compresseur : sans subtilité. En tout cas pour 10 euros, ce serait bête de manquer ça.
Vincent Larcher
Vincent Larcher est le type même du héros : bon, courageux, tel qu'on le concevait en 1969, date d'avènement de la série... Créée à la même époque qu'Eric Castel, plus orientée policier, cette série s'oriente clairement vers le fantastique, avec ses mutants, ses savants fous, ses extraterrestres et ses personnages nébuleux, à l'exception de l'album "mini-jupes et et maxi-foot", plutôt humoristique. Le style nerveux de Reding, passionné de sport, ses scénarios tirés au couteau ont donné quelques pages d'anthologie au genre... A noter que les editions Bédéscope ont édité en 1980 un recueil de récits courts, Vincent Larcher avant-centre, considéré comme le tome 0 ou le 7, suivant les terminologies... Assurément à redécouvrir...
Le Premier Meurtre (Les Mysteres du Meurtre)
Tout d'abord, je dirais, avec ironie, que si en quittant ce monde, vous devriez emporter une seule bd avec vous, je pense que "Les Mystères du meurtre" serait celle qui conviendrait le mieux. Vous auriez ainsi une vision plus que réaliste de ce qu'est le paradis. Neil Gaiman aurait-il goûté à cette vue de l'au-delà ? Je crois que cette question est intéressante, car on ne peut que s'émerveiller devant l'application avec laquelle l'auteur nous décrit sa vision de l'eden. Le scénario est d'une perfection presque insolente. Dès le début du récit, on est captivé par cette aventure surréaliste qui vous plonge dans une atmosphère aux limites de l'onirisme. Concevoir une histoire sur le soi-disant premier homicide de l'univers avant même que l'humanité apparaisse, il fallait oser. L'auteur l'a fait, et franchement, ce récit est divin. Un ange, Raguel (la vengeance du seigneur) est chargé d'enquêter sur le meurtre d'un de ces congénères. Les investigations de ce Sherlock Holmes céleste sont menées tambour battant et j'ai trouvé le dénouement très convaincant. La fin de l'album est tellement surprenante que j'ai dû me reprendre à deux fois pour être sûr d'avoir compris. Au niveau du dessin, et bien celui de P. Graig Russell est fidèle à l'esprit des comics américains. Son trait est fluide et aéré. Sa vision graphique du paradis est très jolie. Il la représente comme une grande cité suspendue dans le néant. Son regard sur ce monde mystique est très poétique et je crois aussi que c'est comme cela que Neil Gaiman l'avait imaginé car n'oublions pas que cette bd est avant tout une adaptation d'une nouvelle du scénariste. "Les Mystères du meurtre" est un one-shot qui vous fera découvrir d'autres horizons et qui vous séduira par la qualité de son scénario. Cet album est franchement à lire et donc à conseiller !